
■ r T
pour juger foti propre fils j pria qüé chacun opinât
par écrite de crainte qae tout le monde ne fut
de l'avis .déiCéfar. C e fut Sans cétte'yué „ qu'au
procèsde Metellus, T ibère dit fon avis tout haut>
mais Pifdn lui en fit Tentir l'inconvénient.
. Ôn opinait donc ordinairement,. par écrit »;,,a
Rome, & Air des tablettes, comme chez Iesgrecs;
& comme chaque décurie avoit fes tablettes différentes
» ônïavoit qui avoit .été laplus févère.
Dans les affemblées du peuplé, nul ne difoit
foh avis qu'il ne lui fut demandé par celui qui
préfidoit. Le droit d’opiner le premier skppeb
lô itprÀrogdtiva, quàfi pri'hs erogare fiententiam': Ce
terme a depuis été appliqué à toute forte de prééminences
» .
C e t honneur-d’opiner avant tftus le s aëAfeKi
appavtt hoit à la , ‘-q]HÎ 'w
auifi furnommée de-là tribus prtrogativa.
"On trrcîît au fort laquelle des centuries opinerait
h première » & fon füffrage étoît fort recherche.
Au fénat 4 l'on opinait âu commun cernent fuivant
rapçiennetéiide l’â g e , cefiiïfaê1 ph 'feirair a'
Athènes, à Lacédémone 8e à Syracufe. Danvla
fhite on dettinda Lavis à chacun, félon le ràn>-
quri tendit daHs le fénât* ; jüfqü’L cè que;Céfàf ‘
fe dormi la liberté de demander l’aVJs a tjûâtre. per
perfonnes hdrs de leur rang ^ Augufte n'e 'fuivit
plus de règle, demandant l’avîs dè^diacün, dans
tel ordre qtfH lui plaifoit, afin que'lês fuffrâ|e|
fufient {Sirs libres.
Caligula voulut qu’entreles confukires on fuivît
le rang d’ancienneté , ce qui fut confirmé pat les
empereurs Théodofe & Arcade,.
OPIS , une des nfmphes.;, compagne de ,Gy-
rène , mère d’Àriftée» lelon Virgile. Voyf£ H e-
CA-HERGE.,LUTINE,
Opi-s fut aufli une nymphe, compagne de Diane
( /fieneii. 1 2 , 5 -
OPISTHODOME » la partie poftéwtfure d'un
temp'.e«Vire*<f^«. L’antérieüre,felotï Publias Vte-‘
to r , étoît appellée Prodomon » celle du milieu;
Çdîa , n*ity ©u.itpit k ftatlie :&-.l’autel de_la.
divinités & l'opijttodame ou pQfiioum. ( Denrhisxi
reg. 4. J . Le uçéfor public d’Atbéaesqftit npmmé:
Qpifthodome, parce qu’il ctoit placé derrière, le
temple de la fléeffe Mmérve. Oôtre le f defffefes
publics,, il y avoit fencore miHe talens qu'ont*
tenoit en réferve pour les nécefirtés'preflànres ,
& on âvoît décerné ipeihede mort contre "qni-s
conque, auroit manqué de les employer -'feronr
leur deûination. C'étoit dans çet.ehdrqit-que Ifon
gafdôit le foie des débiteur publier; & comme
ce tréfor étoît dans la citadelle, on difoit communément
être infccit ja c s la citadelle, pour
dire être endetté. L’es dieux ptùteéieurs de l'argent
dépofé dans ce* litu ,é to ien t Jupiter Sauveur
, & pluttis , dieu des iichefiesp qu’on» repré
fent oit âyec.des ailes, 8e contré I’ ufage oral
h aire , avec de ibons yeux ,-( potier, drekeoiog.
grue. p. i , c. 8 , 'V d'après lé feholiafte d’Arif*
tophane ( In Pluta. ail. , 5 , fin. ).,
O P IS TH O G R A PH E , qui èft étritàü revers;
f îé mbï êÀ^fofiibé, de Swide», rèrédy par dçrfièfé1;
8e de ÿ j‘écris. On.app'eflôié opiflhographt uil
idiiVrage ‘écrit Hes deux côtés. Les artererîs n e-
crlvbifeht pas" ûidrtvàir.émént fur le revers dût
'p’âpièr. ^
OP lTER . Ori appelloit ainfi un enfant pofthu-
th'è , t'eft-à-'dfffe , né dpf’èV la mdjt H^TÔn père , 8e
*dh vivant dé fonaifedl/ Opittr qï/'ïïiVFeftûs, cujùt
p a tlr avo, -vivo fnortuuS efi. fcie ».fut Ut? p ten o fh
propre aux ViigrniuS, qui s expnimoit pjrces d :ux
lettres : OP; » ■
ÔP ITU L lP * .,' fbrhém d ê . Jup'te'r''^^qui a II
même lïgnifîcafrorr qiie ceiür d'Upigené. "
I G P ÏU M . Voyc\ 'N y m pfirÈî ’à J -
• M I S , y
^L^MACftlÊ ! ? 1 m°tS f°rme'S de
o p lq ph o r q s ,' 3
drtne. Se^n Suidas, le premier défigrié les'fôldats
mé's! ;’%eb q'tre Pérofedt tes rnacétld'-s
niens, cem-à-dire, de boucliers ronds 8e *de lan-
eês-tpesilouguês.; Eetfêcbbd terminé%at
couifit, défigne les coureurs- armés qui di fputoieqe
leS prix dans les jeux de là' G,rè£êï“Les' gladiateurs
qui combattoient avec le fe r , ,formoieîq ti’pp/dft<<i»-
ïh ie . Enfin 4 Mars qui,pofte des armes , étoit-jufr
tement furnomaie Ùplpphoft>e. ,
O PO B A L SAM liM » «Va(S»'A<n>!jKi>* 4 rfifiute'Yiqul-,’
dè j.préeieufe , bknchâ-re< 8e légèrement jïtmâTre;,i
d’une odeur pénétrante qui approche d,e celle duj
citron , d’un, geût -âcre '& aromatique. On efiim,?!
rkliii qûi -.a/to®t&îçes q;üâÉ$és , i& ’non cèhii; qui'
eft.tenace'j vieux &-iïlfifif.' -
La plante qui Fournit cette liqueur'réfineufe' efi;
notnmoe par. Eélon dans fes obfervatHons ,
mum ?PrpfpeCv
Al gifi Jf 40. ). ü ie - la. rifffùeji
•pÔ^ht lé même U
verd., garni dapeu de feuilles, femblablésià celles.
1 de lai>rnue, ou plutôt à ce'lles di*lentifquç.
Théophrafte, Diofcorîde , Pluié j jofephè &
autres croient qfle la,patrie de Y-opabdlfiiimurh efi là
Judée ou l’Egypte j niais jbeft eôjilJartK que ni.la
Judée ni l’Egypte ne font les pays aù ce baume
vient de tui-méme. Qii.ne tcouve. auqan"afbiie
qui porte.Cg;baume dans la Judée ; e& du temps
dejBélçfi;, on rfy 'en ttouVQitjîàs non plus'. &ftabo®.
a eu raifop-dé dirè qu’.on IjêJ' técijkyoït dans l’Arabie-
Heureufe 3 qui efi efftéfivement la’ feule pïtrîé de
Ce-bàumei :
1 jLefanCfè^pe^fècuéilreipft^hiquem'ent
baume d e l’^cprce de
fis' fiufôiefit une hçm&ûj & fis 'en Vetiroiénr jlnd
frès-ÿeiite cudntite. Aujpurd bui i!'>;’ a,yie ïi'ÿ f -
pécé’s d‘e e? :b anmê /ê 1 qn Augivitin ‘ 'Lffi,®- - t a
prejpfè.re,geuf être, appelle' îhyi/iïqliè^ biuime-, 8é
c ’efi celu^j^ ^ M l 4de lui-mêipe ouvpar l’iqcilion |
qu/an.foit â l’jKCoroe'î majsaon eïi reffie' une fi pe-
Hte ®aptit^qu'^.peineifufbt él’ê p o u r lès habi7
u fe^m oû r fefgrSrtds'dâ payi, ’ &! iiF’eli tresj^re
qffè'fo'h. ên poire aijièursl L'àiifrç lefpèc.é efh'fç
eucorélpré'cjéüx 4 8? qurparVi^n't'rarement ruiqu'a
nwiis, ii ç e q efi par deyiioyen des gcands.qui en
ïu^tsHresf'pi dé as". ' ;
I Oh/mêlok àç^sfiôidlfidfkum -aax'cèiidile^esJ
perforinés ri’èhes. L ’mfcrp'tfon fuîfaftésè^ Gutktr.
de]dre màn. 2. 2iV)L-çii'fëîk foi;
L yl °* c~'1'* .k-, j
; OEOPANAX. E 'ptyopandM^ ggpe|té aiqfi- en
grec, de mémo qu’en franççjs,, fe du en.\âfin%opor
4; up foç .goolmearx ,, refin^ûx "ù qu;
A ., O JA N U.M, A T I QJ9 E ]
GïN&av^ET. 'rtEeisctif qc!t.Ævo. aetatis.
R E pï S-G#FTft M'A-T'Elti, f f M '
j S p y jjBAflXUM. RCT^C^a '. .EBM. »lÀçÏUMJS.
^ET. 0E®BAISA‘îi'O. ' É T t o M . 1
V..y;e,'^p^ ,D.jiI -ï) I T. ...
-.O n ^ v ^ les cendres I e |<p^iKs.|o!jè'|
qui ^aipienc, /imtenu ce lue précieux ^.'petites
aippç.lJé4yh1=tmproprement ' lactymatoires
parles modernes. âjîeç,hAcjj^ymatotres .
- O PO fi4-RPJHUM ou OP.OPjAEPJSU-M ,
fiic végétal qui jeffembioStïà. la metPeuré, myarfee.
; liqhide , que ifor|mêfott fousent avec »elle par IV
m lur du & dnnt on ne pousoitfacsfemenc la
dsf|tngiiet. C e lue cau'bit.l’aSqypiffemerit 8c une
efpece d e^ranglemenrr fojbt't- Galien rapporte'
qu’il,a vu ipjgfieurs pet formes '.mourir pour avoir
’pris dé%>myrrhe nu s .aqi^-b., .1 y avoir d s i ’ryo-|j
earpqfumj fans-qu’ils le fofiènt.. ÆucùVdies.'air-
ciejis rda pd nous apprendre, dér;qy?lèé$pdanté de
"qBüLarhr^ottderqüelk-btrbe||i|| .tiré le fuc que
«on appelloit qpsopÿrpafinm, & aucun auteur mo-
deine ne le fut, eeqqre aujorjrdihi#!»
envfrqp,,4£ U ‘ gffÿ**ôï
d?qg.:PfR».tahfpf piuAgraiids^, mnt.ôt plus petits. 4
rctuifatres çn-dehors àfop jappe blanchâtre eç?
i; « p fy ’a l^ p d e y ia
' dT«SW}ç|i;mi^iîiP ùjfc.j>£p3'aéauféeà ^asrîk
\ pepdantfriables.
Ohi?.pp$r«èrl?cpiofl49«wd’Qi'^pç; pja^y pppf' uc
Civçmst.pciiPîrdp tout n,e quelle pl.anre f i vijenr. l i a
été .Cfti^Dudes grecs, Qn, le^i'te r Ç^lien, 4 4
yipamlx 'hèiaM^üs ;,;aqpt,pnjcdupe,les racines les
f tiges j maislhn’y a rien de certa n dans Its arrccôrs
1 j uqq plante qui' apus
efiincoqjipgv
i c^ipmc; des ;téfipe4 j il, fg
; diffout daps beau c^fnrpjs les.it hftaSJCqs gorpmeu-
f o i mais il rend- l’ eau laiteule à.oaufo de la grande
qHgntké,,d'hVJe,
^^.”OjPf)^ICE'i C ’efl un reorèdè fort
yahîéi'queaEliticif'Aw. X X IV . 6A.'i 4. ) nous dit
f t f" çorpprdc de qp^lquas fruits d’automne. Il yi
: çhtroit cinq coins;,, t de grenades, du fi.msch
1 defégrrje,di-l Vfrnr. ,Ou• f i r t o I g ;out
dans -ijp ,,cçfijge.,4ç ^i;p 'h%£ji. jufquà çp»f fia;,ice
duAiùb-h,|ï'e rÿntèdc''éfpr.£feuTplô;yépour les d ffsp-
ijs dehifilés pc-Pefeomac. Le piot
- grec qui veut due
; ,S*ori rpiibijf; deAas&.'ftitop,
■ OTMEclA , endro-’t où iiprt -renfermo't
«•es fn * s:d • tüaÊmirei "larron- ( De rp
décrit'l^i^'aruèee dotr^ tep ’dtfifpoferVoporotktca.
^ ^ 0 9 ^ form é Seilfu’ai^j) } automne, & de êijxv 3
i - fà&QS .<€«';nom- grec indique'chez fcs anciens
j médecin^ Je *fuc 'de?* p lap ces, foit qu’ikdécbülât
naturellement, par incifîon ; niais'Hippocrate
emploie ce mot pour Héfigner le fuc du 'SilpUum,
\ qa’ôn «ngnmoit fe fine par excellence, comme
> nous-appid!©ns;'a^{£ford’hui l’ée'orce du quinquina,
iim pfemerVir^AréQ
L S OEP/Af, famille romaine dont on a des raé-
B OT;pn argent.
E" ” R.1 en bronzes;
G,PPW,UMÀ(2e mot Iatrîrr dé%ne ordinafrè-
lïïcirf une fente wlie , fouvenc cé.qrie nouVapùef-
: Ions Uix Lourg s mais les 1 cens , fur tout lé s . oe-
p | i eiïjployoïent indifféremment fes mois miés