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dont hextrémitéportoit des figures de chevaux &'
d’efifèigneS mïBtaiies dofèes, avec cette infcrip-
tîon : Ex m j à V'ktis. Tn fafii'giis fori Trajanii ‘dit
Aultigelle j fintkîdcra fàittfita tiriurkundique inau-
ïatd.eguordm,,'itt que fignorum -miiitarium ; fabfcrip-
Cumque efi': Éx'manubis'.
ÉfdpM yiüdrium. Voyez vl-
‘ nomm.
P LA C ENTA , girean', un des .premiers mets
appelles bellima , étoit Compofé de farme & dé
fromage , le.tbut frit dams de l’huifeavecdi' mid-.
.Ceux d’A trique paffoient potir les plus renommés,
a càlife de.l'excpié'nce.du miel d’Hyihèce* Dans
la fuite, quand tin eut rafiné'fur.la, bonne chère ,
on fit,les gâteaux’avec plus d'art & oji mêla du
béu.rre, des oe u fs, du,miel, avec différentes hér1
bès.'Les rômatn^cn feifoient un grand ufage dans
leurs. fslhiis 'façfé's^'' |
Caton^ .( dèreruftieà. ;)%ènfeigne à-fairelepla-
tihtakr, f ,
t è placenta (_ efpèe.e de gâteau ) -demande
un >pea plus de *itiîn ifqae*l&pSnli On^fend d'un
côté - deux livres de fSSpe*^- fëjgie ,-« -{^ûr
f&rm e n j Rab aj ffe e - ’o n doit ineffre 'les
‘ttit&a jrou.pcendi- d’un 'antse^cô_ïé,-’qaatfe»^jFes
'de froment &deux livres d r^ cfl , "°n mêt infufc-r
■ ce dermepdans'iîeaà & lorfqu'ilelbbiert^étrempCi
en le.-met danS rnn jpétrin' propre &; ohHfô, paîtrat â
la main. Ldr%urî eft bien. pâîrri -, ton y ajoute
p'eCi- â: qeudeS quatre 'imess-deABine-de froment ,
pour faire' *\ess-nruSa avise -te ep-ut-ïenfem-bje »’’on
travaille ’dette pâfe^'dansi ffiré ti& fb eÆ e& a Mme „
furè.qu’êlk fèdW-j toû 'façonné proprement ehar
cim ,de?toeà traUa i en particulier. j Qü a n d-oft ftotïr a
•doriife lâ’forme1 çoWvtonalfe-,-'on les.-frotte -tout
au Jtàu fâ veé un morceau d’étoffe trempé dans
rWiifte’ caînmê ton - fait par ^ a ;fui fé àiabaiffie ‘ d u
placenta , avanf''qtoê-d’}l-l‘iBétïié ïês tmBu. ‘Pendant
ïê?feinsôtiÿéh'&ffePién'jJâtre Scie couvercle de
la itiéfttiè't’e7 tieftinéSà là cuiffon. Cèla'étant;‘fâfit
on verfeMes deilx-Wres de farine1 feigle qu’ton à
mifèstde c o f é . -fiir quatorze livrés >de fromage
fa t Svec SuMt'debrebis & ‘oto eb’fa.it une pâte
légère*rptoOT^fèridef'> FabaÀffe dont- _ nous . avons
parle. Il faut que toè’ TÊwftlage fo’it biet)fft>aiS*| &
qu*d'4e'tourne pto-nt' à "l'afgre/Gm dfe^fera pVéafa-
btemetoctremper‘dSfls de-Féau1^«’ott'autâ*îfôin dfe'
changer’^rfcftf'à tfdis faii 1 -apipsd^âvèi'r 'Vt't^'rdé
f e a u - ,’i o h 3S ë gôu te r à péjit^â-petit-entre les mâipsj
& loffcfulil fera biêhîégtiufê, !e«meîtra dans un
pétrin«pfopdt’ , oû ©n le-laiffera feche^,«après
quoi volls % tpaîffirèi à 44' matn’dâ'nifee pé'tïfiii,
jûfqu^à 'cecfue.vous ne fénbez plus.aucun grumeau.
Enfûit'è1 vous prendrez tam'# àpüfferla
farine, qui "foit propre-, vous - le- feez -paffet
par le.tapais dans,!? pétrin. Vous, y rnettrtz.qüjtre
fv r e s& demidehonmiel^ue vousiiicorpoiefeztiien
P L A
sivec1ëîromagé',^fuf'un'eplanchéd?àp!plç5tiuqyâ'tFé'i
cou verre' eje feuilles de laudefs-ÿ frottées’ d'iipile *
CurSIqutilîé vois mettre VJbaiJTc fnu'hié. de fton
bourrelet, & vous fo’çdnRerei votre placenta. Il
faudra c'tomnièn’c'ér par coîÿvrjr tout Ie f°ncl de
l ’-abaiffe d'un lit d e \ traiïa, qü'tin pofera I’utj
-après râcftre , & qu’on enduira! de’ce 'fromage
jircor|>ore avec le miel; pulslôh^fait un feçond
KJ?fur le premier qu'on.*enduit*<fe flnênie, 8i on
répète cette opération^ jufqrà'ce .qu'on ait éngi-
’proyé 'tout*’ le- fromage irfdoiporé aVèéle miel.
Enfin Ÿo\is arrangerez ’tô‘us vos1 Gracia fuÿ«Vabaiffe
-doht" Vôtïs éleverez 'fufflfamrn,ént la bérdufe en
tl'înclifihnt eni'dedâiis'pour les rèréhir, .8c
préparerez votre âtre. -Dès »h®lî-auta\ cTduls''.tfti
.degré tie -chaleur' modelé,- mettéz^yÇ’"^tofi'dtlors
votre placenta , ôc après ravojb?rêcouvert avee le
couverçle:de’ touætjèr‘e'7 que vpus*'autez' d'é/à ;fait
Chjaufa. ’Vpus paetttei. eiitoré <le lia braife par
deffus 8f tpùt’'à lieîftduA' Ayez f%î,'qM il cuife
bien "lêritérnetiî ; vbirs le déctouvrîrêz. 'deux tiif
trois Fors ,*pota“vaîi; -àre|rrel dégté en ferada'çjiîf2“
fo'niÿ'fofFqu’il fêtà ’ cùî^^Svlus le -retirerez & le
frotterez -de .midi.’ }«
P L A C îD IE , fiHe^e;J’lhpèdofs.
É ïÉ j& PipcfÂlà Augufia.
lr ?S S 'ffiê'dail lès4î^ r ” ’
ÆnVqr?,.^ f
^ ÇR'EE en a-rgenf.
, RR. "en -
R R R. en ; 3 è b f o n ^
P L A C ID E ^ •xxmaipii.
Li-mèr;e placienz eft, ,.!a mèrêdes dieux,
la mère par ex.ç)||îeppe,.f fÿl%"4co^jiq:îi®refi, en ,jli-
vers>lîétix;,Hèôyoiiem-'ÿüiï.,^ll^ ‘prit des -différen.?
noms épTîAresynt'^ d e S'fpyjètfê , i\ÎIdeene, de
Dindymene, &.c.‘ -Myçs CQmnie cette.déefle éttoit
p^dculàêrement adfçrée à Pgkûiax ville .yûifirVe ^
dép'eqd'Sftra d^^y?',^ue; ; ,|iî'eft, .pou-f; çette .raifod
qu’on l’appeliHÿitapteüji&, Jl-jrefte un-r^rbrè_dans t
ceux de la- bsibüothtèque du roi, qjij lui donne
cette» qu^kftqatiqn'/'C D. Jî.
P L A E T O U lA , famille romaine,. dont on a
des médailles, :
RRR. ’ efror.' ^ “
îk-fi-j-èU-argen.t... -,
RRR. 'è'n brtonie.
Ee furnom de eette famille cü*C'PSTIANUS.
P LA FO N D . Lé plhfïirid^âes tèrriples quarré's
e'tdit ordinairèment de J>ois,'dans les plus ai>
ciqjis
.temps
P L À
temps, tel que .-.le plafond de bois de cyprès
( Pind. pnit.- x.. v e r ff ÿa. ’y jd u temple
d’Apollon,', à Delphes & dans des tems
moins reculés. Les temples dç.SainferSophie & de
l’apôtre, ' à Conlfantinople (^Codin. de origK Ç.onf-
tantinop. p. z 6 ,2 7 , tdit , Lugd. 'r J97» in-8°. )
avoient de pareils plafonds. : Le traduiteur fran-
çois de Paüfanias s’eft trompé, lorfqu'entr’au-
.tres il donne au temple d'Apollon, à Phiga-
lie j un plafond voûté en pierre" de taillg d
a pris Iç mot , lequel fignjfie ici.le tojt ( Pau-
fah. lib. l - p; 684. ! ) çpmme il Je,fait ordinairement
t( Jd. lib. V , p. wQ , 1 .0 . ) pouf le plafonds
' '
Le toit de ce temple1 étoit carrelé de pierres :
quelquefois, à la v é r ité , ce mot lignifie auffi,
chez, Paüfanias , le plafond i mais- ce n’elt rque
. lorfqu’il s'en fert pour exprimer en même tems le
plafond'Sç le toit I X , p.,776 , l. 11% )»
Il efl vrai aijffi.que les écrivains*, grecs, des derniers
, te-ms, ont ettiployé ce mot en-un double Cens; de
"mêmfe que les derniers écrivains romains ont
changé & confondu enfesitble les mots mm
W R 39?, A. ") qui lignifient
un plafond uni de bois , & une voûte. Ces > plafonds,
des temples étoîent quelquefois^ f$îts de
bois de cèdre. Lçs plafonds de l’églife d&lS^ii.t-
Jean-de Latran , & jde Safnte-Marietmaj,eure ,
peuvent nous donner une idée’ des pMfonds d'es
anciens,temples. Je ne veux cependant pas .nier
.qu’il n’y ait eu des temples quarçés av.ee des voû-
jtes ; telles, par exemple, que celle du temple de
Pallas , a Athènes. Spon Pelât. dlAthén. p.
^ d fj Lyon'jé74J} in Des„teroplpjtde.cette
èTpècé àyoiejRftrois nefs, comme on le voié’qu
temple dont nousloaiitonS ici au tempj,e.de la
paix , à^Rdrne,, &l&çelûi de Balbec, L'intérieur
de çes templesétoit apppHé, le vaifleao , à caufe
des Coûtes que les ancieris comparoient ( S aima-
fi% J n S o Un. p f i i ’ i j . ) à ia carène d’un navire; &
c ’eftpourquoi l’on dit;encore les vajffeaux ou nefs
du milieu & des'.côté^. Le temple de Jupiter ca-
jlllplin ^Rom.e aqffi'trok nefs.ou eella,
( Ryck.de capit, .c. j & cepêpdant un .plafond
depqjs, qui fut doré après la, dettruétion de Carthage.’
■
®5f-Les appartemens avoient des plafonds horiz'on-
taux de bois-,’ comme ils le font encorte. aujourd’hui
généralement en Italie, quand îlsfrièyfont
pas voûtés 5 & quand ces plafonds ‘n’ ét'oieht for-
- més que par des ais.dont oh touvroit les fo lié s ,
ils $%>'pelloient ( S aimas.in Solin. p?%i\ j , E. )
chez les grecs, çamafiaTa ; mais quand ils avôient
quelques ornemens J qui conliftoient en des com-
parcim,ens quarrés, renfoncés, comme ceux qui
?,fonf-eâcofe e'n ufage eh Itàlie , top leur
le nom âedaquearia ; car cette efpèç^deo compartiment
s’aphéïl6it_ Idcus. Les. cham'firejs^uiqdèlles
on ne donnoit point d'e plafond, avoient des voû-
Antiquités, Tome I r .
P I,-' AV ” ; -7$7$.:
tes ( Æ fruv é , G!?. VI. c, y. ). faites de cannes
grecquès battues & écachées yoke.'h canna )
dont P.àljadio Qdç re ruft. lib. I , c. i} . ) 8c Vi-
truvé éhfèighent. la.conllruétion.
Les- plafonds qui n’avoient point de compartî-
mens ou panneaux renfoncés, dont j’ai 'parlé
plus haut,, étqiÂiti engéfîétal, prnéS d’ouvrages
en ftuc , comme oh en voit encore, entr’ autres ,
un plafond d’un bain, à Bayes, proche Naples ,
où eft repréfentée, d’une manière admirable, V é nus
Anadychaene avec des tritons, des néréides,
&c.- ouvrage qui s’eft bien confervé jufqu’à nos
jours ; c,e qu’il faut fans doute attribuer au peu de!
relief dé c'e travail; & comme, dans des tems plus
modernes, on a donné plus de relief a cette efpèce
^’ouvrage , ils ont,.ien «général, beaucoup plus
fouffert. A f’églife' de Saint-Pierre, à Rome, dont
les fotfettes. de ftuc ont trois palmes d’épaiffeur,
ce dégâta, pour ainfi dire, été immanquable.
y On doro|t anciennement, comme on le fait encore'dé
nos'jours,- lés fjgiire§’& les panneaux des
plafonds & des voûtes ; & l ’or d’une voûte écroulée
du palais des empéfetjrs'ts’éft confervé, malgré
l’hurnidttédpU lied,,- auffi frais que s’iLne venoit
que d’être ernpIoyéi’slU faut en chercher la catlfe
dansl’épaiiffur -de l’or-battu des anciens; car ,
pour leur dorure au feü, leur or étoit çn epaiffeur
aux feuilles qu’ôn emploie aujourd'hui, pour cet
u fa fe , comme fîx font à un, & pour les autres. ,
dorures, comme vingtrdeux à un, ainfi que Buona-
rotti nous l'a prouvé ( OJferv. fçpra ail. Medagl p.
p o Ÿ f f y f fr ;F
PLAGA. Nonnius dit que la plaga étoit, une
pjècesde linge .queji'on étendçit fur Iqs lits , un
drap ,', comm'ë'. J’appeljenf. les. françois i,plaga ,
grande linteumhegmen, quod nunc, toralê, vel lea-
tuaziqm findonem dicimus. Son diminutif étoit la
pf.afu.ld, V. ce mot.
P L A GÆ , fèrtè>dè filets à prendre des bêtes
Çauvages , qui'p'étoient point concaves comme
ceux qup lîqn appeljôjt. cgjes , mais ‘droits comme
’lé r r.ètia , & différens de ,pes , derniers , parce
qu’ris èttoient .béau'GOu’p moins grands ' & ne fer-
voient que dans des endroits étroits : multi divi-
dùhî'î atfc' retia rata , majora, plagàs verà minora
tntellfgani ( Serv. in Æneid. 4, 1 51 . ).
nAArroN , en, latin plaguncule, Se itnagunculs.
Voyeç ce dernier.
P L A G IA R IU S , celui qui vendait ou ache-
toit.une perfonne libre, tou qui vendoit, aefietoit
ou retenoit chez foi un elciave.quiqe lui apparte-
noit pas , qu qui lui perfuadoitde s’enfuir, ou de
l^uÿ-çépyfqâ maître '.-plagiarius efi -non tantuniqui,
|libgrfs in firvituterp ducjc^ Jid, etiam qui fervos do- ■
rninjs eripj f ( ' Etymolog, ) La loi fabia ccndam-
noit ces fortes de gens à une amende pécuniaire,. ;
A a a a a