
tortue , & qdîVâpipelloir dé-là eAeéÿàV c ’ eft feus
cettfe formé qu'on voit ceitë Tyrè aüx preds de'la
lia tue de1 Mercure dans la villa Négrohi j de-li
vient -qu’ Âratus homme ckelys1 U' petite f e ÿ
X'Phcenomen. i 6n - f , pour la diftinguer fans doute
de la grande ly r e ,, noifimée b&rbytàs1; & éeia,
non comme fe l'irnagipe le, fchojialte .de ce'poète „
paiçe* cjù'ëfe a pëu .dè.foônff ^uàht à Ta lÿ r e ; fte
la mufi du palais Barbét^fi :;eîle ett dé la gràhde
efpèce, & rëffembflawte à^çélle que t ;ent Apollon
dans un autrè tableau d’Herculànumfit.iT. tab.i.).
Il .parole quecet ioftrumcriï efÉiflfe même que celui
qui. s'appelle barbytos , .& qoe P..flux nbrrime
barymltos , c’ eft*à-dire , garni de groffiseo'tdés *»i
« Eh ednïequehcè dè; cette cdnjeflSire, je me
figure que la mufi d’Arift 6élè: âüfà ternir Une petite
lyre nomtriée cAr/yj , Sx- c e l le d e la main d'A-
géladas Ûnè'grânde lylë’ appellee barbytos. It s'en
füftÿoit dé-là que là mufi Ba bëtirii -feroit urt ouvrage
de ce dernier féiilpteiir.. Suidas'fè trompe
Torfqu’iShomme T auteur de cette atufe Geladas,
au liè.u d’Agéiadas, faute que Kufter n’a pas te-;
levée dans la dernière édition du-Lexicographe
grée ».
« La fiufi du pa!ais; Bàrberni offre une fiiigula-
ritéqui fë Vqlît.auflî à là ceïêïcolqffàiè d'Ahtinioiüs
dé' Mondragoné, près de Fr &&&) A la têtë dé
cet AnjShôüs , là' prunelle.'‘eft -faite de marbre
Pa'lombfnoi^trèy-Blanc, fous le bord des paupières,
ainfi qU'àai points * îî eft teftêjta^ràeed’iine
plSquè u’argemi:très>-rnmcë:7 qui -'fervok,
: félon t'outës Tes'àpjiârètic'esp. à 'rêÿèih entiêt'emetit
là prunèHë'j avant'qtÿètt ëdr'miS'^^ie ^ i -exiftè
aujoBrdnWiv'; L’objet ’ qu’onj :fé^fé|iofd?f sier^Â;
d’imiter , par 1-éclat' de l'argent r la véritable coût
leur de cèttè rûfirqtië brillante 'Slhlàriçhfeqy’an
appelle "là •côrneei Gérte plaque d*argent eft dér
groupée tOüt autour ^ depuis le dfevVritdé la prunelle
jufqu'ati éerçl.e*ae( T'iiris. Au centre deécette
partie colotée def l-oeil }■ ' il ÿ â;un*trou efièdrè'pliis
profond , tant pour marquer l’iris, que pour Indiquer
la prunelle ; ce qu’on'aura fait 'aVè'c -deux
différentes 'pierres préci. ufss ^-afïn de rtpréfenter
je s di veffes coüteurs de 1 la même
Troanïère qu'ont été incrüttés'les yeux de là micfe
Barberihf, ainfi qiie nous én-pouvohv juger par la
bordure d’ argent qui -tègrie tout autour des paupières
».
Jamais oh n’ a vu JéS rnufes avo’r le ïeifr'déccfti-
Vert. Ces-divinités1 dont toujours ' repréfeptées '
vêtues avec la plus grande décence'| tandïs.que
les nymphes fôttt iXHijopVsj peinres'demi-nues.-Oh,
pçut les diftinguer par. ce Càraôère.
’ ‘ Onl vbifles 0 t 0 i ‘îu^Teÿipédàlflësdé la famille
Pnmpotft$!> où elles font allufion à fon furnom
M ufi. Elles fout ftülji^ëiïur m
Gapitoîé, fur un fecÀhd dé-tâ^yà'%rat'feî f ph^
Blié par Spon j-'Grô^wius1 & MontfeSéon^-qui
,en a fait graver déte|'mlfres du-mùfeuthGii^TOfW»
fur un troifième de'Sairrte Marie furTAveraàn :du
prieuré*de M dte à Rome, & t . Le plus fouvtnt ,
les mu f i s y parorlftnt \êtues de iim’gués tuniques
&- dé m ïn il^ x i’tp s ' àtr>plës
diditfe's'“.tiàhsjîéuri léhèVê!ui t
ttftlicd du- MintX ces
pIwmèsTorlt une aThifion aux aïk s^ü’efe1- prirent
pour: échapper a'% 'vioknee de'Werius >- r-oi de
Tücacp > pu p'u'ôt aux «îles des^Eîènes , /pu’ellês
hiUrtoupèrent après7les'-àvoir vaincues'par leurs
ch-Mrts. On ‘vmr:«ès^ditlii'.élement - ces plumes
fur un bas-r.eliçf du pajaifîBarb'eîînîV- au- mufeum
du Capifole, ( ta tn t l H . ia b . io ) , & à la villa
AfbàrtW. -j a* a i - ic i s' » 1
Phürh'Htu^f^ fis ‘n â tu r à -0 ê o r . Vtyjp.. BPfi&tgjf leur
dom é dès* èduiufifief de palmes ou de ’branches
dé’jiàKirer. '
$qr un tombeau ét.rufque 3 publié pay Gori
( ïrifigp biritr? t.~ ll lv p?fip]£pipj ofT Volt les rnufis
qui tuerft 'tes fiflés -.dë'.Picriùs. C e s neuf déelles
portée t'uhdiadêmelaaqi»T;f®èt fixées deuxplumes
au-dèfïus: & ah milieu dû front.
i . Euterpê deux-flûtes y eft vêtue d’une
îloîigue 'riÿifè'*ltyëcï d e §#mdiS manches , & une
-ceinturé Tarage' fer le ndmbrilëfij
• ïi^ fe r tie à hhe f^hêre àifëSïpiedsS oh.ne peut
diftjngucr fon habillement.
y* Pélÿm'n'ie y éfe'vèTdppé^e ‘daus üntgrand man,-
îteatfÿtiairite la mairt’gauche quelque chofe de peu
'diftmâ, peut-êt-re u-ne partrê de fen manteau 3
foü'plutôt hh voliiftte roulé, i
i 4- Thalie/ Oh’n’en voit que la tête» & le
imhqiië qûi elt à fes piedsLi
'■ Terpflfchore joue de Ta lyreiayecîun pleSrum-,
t-eïte porte une longue rûbe'pttaChéd’ aVecf laicein-
tuïe des femmes , &î' afa'nt des rrîanchès jüfqu’à
la-moitiéde' ravant-bras.' 1
i •&. .Calliope nataBSun^ttributporte un man-
teaiiîplié’enf'baudridrautour' 'de "foh 'corps1.:-elle
tient dès deux mains une Piéride. $$
y .7- Qio'cfu;EratO n’a aucun'atêribîxt, ne porte
qù’u’rfgJ fitnple.’tuftique;îâvÆ iini Jm ie u / u m , fans
(nanche'sr; & Wne 'cênïlîùft r-ellé tléïit des deux
mains uhê" Piérides?** fi
'' f:8'PE#âto ou ‘Glîo^-éâ 'vêyûé' cè^i'me 7 : elle
f | ^ ’tîdëifxjjcjyïfft)oiës'v & de la gauche üne Piéride
-^ù’ëIIë'c!nltre.Jî R
, ^-îtièlpomène eft ehyeTopIséé^dans un grand
manteau 3 & tientun poignard’.pbintu.
Qn voit dans la co'Heétion ’des pierr’éS gravées
de Stofih } fur \irie:pâte ant'que , la tête de M’ek
pomène ,‘ mufi de là tragédie j 1 egard an t un îhafqiïe
tragique.'Ceux qni^expîltq'ueht èe fujet en dilaiu
que c e fi un'qracle^'Ôrphée , n'ont pas eonfutté
les "pierres gravées, ’où cétre mu f i eft debout,
appuyée fuî-Mne -jCb'lpnnè , 1 tenant ■ & regardant
avec àrtention un nnfque tragique-^ parfaitement
reffemblint à la prétendue tête d'Orphéfr. D’ -ail'
leütsti la tête fpr cetté* pâte dë'meme que fur
la gràvure, oirôn a cru voir Virgile 8f Orphée ,
eft fans-‘■ contredit un mafque tragique , comme
démontre, l^to-u.ffe. de.yheveux çlevée, fur. ,1a tête ,
jppellée oyxùs e a tgrec. q’y*»r etort une coeffure
, rp i*
inoiri qg|ntné de^ pie'rresVravêe's , 'ffe non pas'lin
cône tout nudcor^mq^ih chapeau'pointu , ainfi
que le prétend Cufeey. *
ÿiir une1 pâte antique, Me'pomène paroît à
mi-corps i Êefias imàn, dfqite
elleUfqutient le vêtement quiqlui couvre Je fein,
& de la'gauche elle tient une branche de laùrier j
ai bre céh fac ré .aux mafia,.
Sur une pâte d e ’v e r re , donf-roriginal ( Muf.
Florentin.^ fPJ.jtab X L V l.n . 11. ) eft d,ans la galerie
de Florence , paroît Melpomène, mufi de
la tragéd eXQenîi'’ï^ ï a'.c^ffifip^çett’e pierre, a
pris, le volume ro-jifé^^ qù’ éflet1iêu'f â la'màîn
gauche , pour fe e ta fle j &: *ce que la mufi tient
de Ja main'Mrojte , mis trop près de h
touche. Gori n’é.n a donné aucune explicatiôpi
winCkelmann prend* c q ’jqûe là mufi porte -à* là
bouche, & tient du bâuf des[dhégfoÿqiifquelque
chofq qu’elle veut manger , '& "Self-être'êft-ce'du
laurier j' ’caé*>j/« i-a'hci,éns 'criOy.oienT ,qua l ‘e laurier
lUÏptqit l e n'in dufiaïm ê 6 ér 1 q . j c e fl' par cetté
raijon qke.iëslpb,ëtés,étôieht. apfiellés' ê'aÇttiifâÿi'i,
mangeurs de laiaiitr ppycapJir.jCajfandr. v.
- -jgSrfe'liin e Jpf,itàëud’é rneiàiïdèÿ
appâvêëjfü’R® oan’sTa
main droite , §l,''dans lâ..gauche ime bâguétté.
^ S t f iju ie co.rna’jne., h^elppm’ën^ debojgt devant
une colpnrtje ayant un maltfue en 'main.'1
^f3ÿ ;etpl®|i|l^^éboU.t.,.
tenant M y r é en'tpain^ '
•> Surqiîh'e irrutVè pâtre 'antique , la même
accordant fa lyre, i
, ...Sut, P ne corpakne, la mètae.mufe affife., aççor-
.dant -fa.^ré-! j
Surlune5 patelae verre, la même mufitfyant uy^e!
lyre épiée cTû'ne tête dê( Chpidon, -appuyée fur;
un arore ; à fon xôté eft un amour qui joue des
deux flûtes.
- . Sur une prime d efeeraude j, Enterpe jouant des
deux flûtes ; à fes pieds d’ un côté eft tin bâton
paftoral > & de l’aiitre une flûte à pluûéur.S tuyaux.
Sur, une fardoirie, la infime mufi. 0 n y apper^
çeiffur les flûtes, comme,dans d’autres gravure^
fte Ta* même coîlêââon , ' de« âplpéhcés ' S'tf?des-
efpèceii de, petits' tuyaux qi)i foni' placés fur Us
trous d!p?I?fi$tsPip*'-$cfiy';:.* j
’ Sur une fafdoïhe , Polymme -y-’Aitefi :de la rhé-
ïîiftqüe, tehant'-â là.' tnàtiftifï 'vôlüthé fbirîév C S
qe;peut alléguer d’autre raifon de .cette, dénomi-
nation que le rou leaup arce que dans lés rtatues
& bas-retic fs antiques ori le voit ordinairement à
Ta’ main des rhéteurs 8e de ceux qufhararguoienil
■ ^e -des mjifis de l’apôrhéofe;djHomère, prifè
fans.fondemçnt p?r Schott pouy là Py hie , tient
ice, rouleau , çn îaifant le gëfte id’ un orateur. Une
ftguie de femrp,é dqps la même attitude, cui eft
(debout centré Uüç colonne v fer une médÿil'e dé
Ja fâm.lle Vifi^a, (Æaîllant , jt». i o . Vembroche 3
p. 1.. un roUjleaii fetnbjaple, & a
jété-|rif| i pbtir Veun? -, âvep, &ep|ÿ|î ,Àfur-^tr^.
parce qu’elle eft nue'juîqu’aûx cuifles. On -voit
enporp fer une médaillé.de.Prufias (.jFewaw, Nüm*
p. - 297. ) une figure . fetnblable , à Ta différence
près- dé-1 la' feuille qu’on prétend y troè^erj &
Froélièh’ en a voulu'ffaiéèpune Sÿbille ou üne' p'rê-
treffe de Cybêle. Notre tnayè a fa robe fètroufleë
> & jufques là
elle pàroftroit nue ., fans quelques petits plis i dé
draperie qui prouvant le contraire. Je Crctist-que
les figures des médailles citées- .fbnt habilTéts
comme la nôtre , qui a fon vêtement étroitemehi
jpint au «orps. .
Sur une fardoine 3 la mébnt mtcfi debout auprèi
d’une colonne j tenais un rouleau. 1
S.ùr : une fardoine , la même, mufi- aftife , avec
itn rouleau en. main*
Sur une fardoine, Ctio ; mpfi 'de l’hiftoire j
deboüf auprès dfene7 colonne, Irfâ'nË un volume
‘déïoulé', quellè tient en main:;
Sur une fardoine , G lio , - courb#ë«& appuyée
fur-le genou gauche-j leîpipd pgfêu fur-tan Chapiteau
d’ordre ionique y elle 1 1 u-n volume où l ’oni-voit
dés cataéféàes tracés ;'.à«,côité font,.les lettres
IVLA s- ;
-uïlittt: une jpâte pntiqué ‘y le ihêmfkfejél«ïbï*
poète
héroïque, les bras enveloppes dans Ton vêtement^
& ;app|uÿçè,!fur une colonne. T ■
Bt Sti’r’f e ë ’^)âtéîTO vèrre , U&fjié , 'mufi :dè l’afl-
tronomie , alfife devant5 iftf'glàbe', au-deflùs du^
quel-il; y ,a un c roi (Tant- & une étcùle- C;Vdyêz
ifeîeWff Gemma 3 tab. :i