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h mai« olivette* le pouce le v é , les doigts joî*tS ,
& alors nul homme n’eût pu lui feparer le petit
doigt d’avec les autres. C e qu’on dît de fa voracité
eft prefqu’ineroyable ; elle étoitJpeineralTa-
fiée de vingt livres de viandes . d’autant de pain ,
& de quinze pintes de vin enfin jour. Aliénée
rapporte qu’une fais ayant parcouru toute la longueur
dufiade i portant fut fts épaules un taureau
de quatre tins, il l’ affomma d’un coup de poing »
& le mangea tout entier dans la journée.
Il eutuhe fois oecafion de,fairq.un-bel ufage de
fies forces» Un jour qu’ il écoutoit les leçons d@|j
Pithagore , car il était l’ un de fes difcipLes les plus
affidps , la colonne qui foutenoit le plafond de la ,
frite od l’auditoire étoit affemblé ayant finit d’un j
coup é té ébranlée par» qfelqu’acddenïÿitl la fou- j
tînt ini fe u l, donna le temps aux, auditep's de fe - ;
retirer , & après avoir mis tes autres en fûrete,
fe Guwa lui même. L a confiance qnfil avoir en fes-,
forces lui devînt fatale. Ayant trouyé un vieux chêne
entrouvert par quelques coins qu’oçn ÿayott enfom
césifoiSêe i w àitrepritd’achever de le fendre avec :
fes mains jamais l’effort qu’il faifoitppur cela,ayant
dégagé les coins ,.fes mains fe trouvèrent p«fé$'.
& ferrées par tereffort des deux-parties de l’arbre
qui fe rejoignirent ; de manière que ne pouvant fe ■
débarcaffer , il fut décoré par les loups ou par un
lion. ‘ . - “*> » '
Mitofe, .puni pour le« meuttre'cfe Laodamie ,-,
lapidée au pied des autels de Diane, iT o y ftlA O -
M IL V IN A , . ( Mufiq. iafadesMto.faQxtthf&éi
autèurs anciens^parlent- d’.une flûte futpommée
milvina , foré parce qu’elle étoit faite dfi® es de
fe â làh , foivpareeique fohton;, qui était fort aigu ; ,
reffembloit au cri de cet oifeâu de.proiftsrfétfus
dit que les lû te s appellera rnthnnes, avaient un
fSK très-aigu. -<$», |
MFMALL£)NIJ>iS > fiuraem donné aux bac*
chantes, & à aoe o n û e 'fakms prétjféiraeBt l ’!##.
Biologie. Quelques auteurs le tirent de Mimas ,
montagne d’Ionie, célèbre par fe culte de Bac-
f W : d’autres du mot grec (upurtui , parce
qu’eties irnttoientles voyages & fes 0bhq11etra.de
Ëocehus.
MIMAS , un des géans qm firent k guerre aux
dieux. Il fût -tué par le dieu Mats.
• M iM A U L I , aéfcear des mimes q a ife faifoieBtx
accotr.pagrteï par des flûtes.
M IM E S , rn grec pwA, en latin
un nom -commun à unexiramfee 'eÉpèee.d^P®*“®
dramatique, auxrwtemrsqui la ccanpofoiesat, &
guxacteurs q uila jouoient. C e nom vient du grec
M IM
fufttMtu, imiter ; ce. n’eft pas â dire que fes mime* I
fe^r^Ues feules pièces qui repréfenteik lè&àélions I
dès'tenmeS i e y is e’eftqpelles lesjmvtént d’une I
mahière.plus détaillée & plus expreffe,. Plutarque I
î," ) diftingoe deux I
forces de pièces mimiques , les unes et oient appel- I
lées mcifime ; Te. fujet en étoit honnête aqlfi bien I
quevfe manière, & elles approchofent affez de la I
comédie. O n hommàit fes aufeéls «tes J
bouffonneries & les obfcçnités eh faifoiende-caiaC' I
tère»s. . . . 1
'. 'Sophrop de Syracufe, qui vivmt^dU'|emps dç I
Xeixès , pafie pofir rinveqteiit des mimefaàf^nts I
& femés/de leçons-morales. Pfatorvprenott beau, I
Coup de p la ifcàd ire itst, mimes de cét iftiteur ; I
mais à. .^âiefe'ifieâtrS;- grec fot forifié que||qa I
ne longea plus qu’à divertir fe pûépie avec des I
farces & dlsfaéteurs quj en le? jouant » e p r é - I
;fèntoient,, pour ainlî dire,,1c v ic e ‘à ’ (fecquyert, J
Ç fift par ce moyen qu'm» rendît lesiratèfmèdesdes I
| pièces de théâtre agréables au peuple grec.
Les «z/Wr plûrent également aux wmaihss,.&
formèrent4a quatrièmeîe^ce délëuis^pmédies,
Les afitears ’ P,y Mmguoi;eBtspa?’ unâ^rnttàtion S lioemieufe des moeurs fe.
voit par ces veis-d’Ovide | ( J 4
Scriiere'Jifas eft imitantes1 turpia mmos.'
. . l l s y joitofent fanschauffure j ce'qui fgifoit|heI-
quefois nommer cetfe xomédie^' d^o'hau0 e^_
lieu que dans fes trbls'mtres^ lès aâeurs‘portoient
poiir chauffure iébrodequin, comme te traffl^ue
f^ r v o i t d u cothurne. Ils a voient la tête ràfée,
' ainlî que nos bouffons T’ont dans"Ip^ardus \ p urs .
babbs étaient demorceoeux-fedpféîeBifees 1
comme celui de nos arlequinsOn appellqifdette
forte d’habit paniculus centumculus. Us pflg&J|B8ent
aullî quel.qutroisfous de's.Habits mamifmues & des
robes de pourpre ; mais cîétoit poùr ^ fe a x g ir e
rire le peuple, pat lect ntraftç d'une fobede j§|ia*
teur avec la tête rafëe & tes.finilïerjs plans, ftl’eâ
àmfrqu’arîequin fur moire Théâtre revêt _quefefue-
fois^lhabit>cl'’ungenqlhotrfîne. ils^qig.noien^|cet
afiiÿemeBt rladicenCe. des parofes & taures fortes
de poûures re cu lé s . Enfiq ,<|îpbe Peut few/ïeçj 0-
cher 'autune "négligence fur tout ce qui f eh doit a
amuCçx jàpopdace.
Lear .jèu paffa julqu^. dans les-fiiBéradlès, &
Qôlpâ; qui s ’en acqaîctoît fut
ïlAéyaoçsttt Leceixued , & 'ç^sàbîf-pM geftes
fes aéboos’le les moeurs du defaut : fes vices Ss
les vertus, tout étoit donné‘èn fpectade. L e penchant
que 1e* mimes avoient à la railferie, leur fai’
(bit même plutôt révéler 'dams -cette éélémonie
funèbre, oequi ®'étoitpas honorable a u x morts,
qu’il me les portoit .à poindre ce qui pouvoit faire
feurgfeire. . :
M IN
V Les applaudiffe'mens'qu’on doiihoit aux pièces î
de Plaute & dé Térence',’ n’empêchoient point les ‘
-honnêtes gefis de voir avec farces mz«z- j
qu.es, quanLéjles étoient- feinéeS dé traits d elfirit t
‘Se repréfentées avec décence. Les poètes mtmogra- .
.pies des latinâ1 qui 'fe* dîftfeguèrent en cè genre , ;
font Cneüs Matfaiiis v Deéirrius"Labêfuis, 1 ubhus .1
Syrus,, fous Jules.Céfar f Philiftionl fous Augmte',
>Sil®n’ t, fous Tibère Virgilius
Trâjan j & i!M^c'us‘ Mâfdéllüar fbhs' Antôiun. ..
Mais le* deux plus célèbres’ eritrecèuX qudnous |
hommons, iprênt Dêcimus^îlaberîus 8^ Publius
Syrus. Le prerhier plût tellement à Jules C e fa t,
qu’d'en obtinf le ’rang de chevalier romain»&c je :
droit dè porter des ann'êaux d*or»;Jl avoir l’art de
fai(tr ^l^fîfv^llîé tous Pès^rfd^étvlès , 8c ^
redouter.ypar-ceî'T'àlcnt^'G’eft p'ôusquài Giceron,
écrivant èTrébatius/qhTéfoit en Angleterre,avec
fanS'iièprfair$ j jéiféHtifîs1 pour vovii^les "îiliiTÎes de
,£vrfe7-&f:'Cèpè’tidant Publius'Syriis 'lui1 efiléva les
àpÿ^diffetfiens de la%cèné', -& fe fit^etirer à
Poüzoléi SoiT fë%dnfo'là de fa difgt^ce par l’ inconf1
thH£^d%Ts,tê^^e^hu;mSfn& J fioih/il fit une leçon a
folJoOmplétkêur'd&nS'dê'byAvŸers.
KÙ^d^eRo^^et'qui ’j^qpifar^ I f a i ’eJÇgUliicd..
r-'IÎ- n 'Püblius'Syrus! dè's ' fe’ritehceé fi
graVesf& fi >ÿiïdicXêufes i'^h^ôn âlîrdif peine à’
• cfoire'iïjîi’êUëS; -ont"‘'été éx-trait'es.jdes';m/rtzci- qu’ils
donba .-îqr^l'É'l^ne^on ‘les pfenatoit^ pour dé?
“ maximes îTfoulé’eV füf'-fefrfoqÿe 8c même fur fe
Cote U 1*®.^ J'i ) '
M%fflO.GRAPHUS:.faï-ùteïf(i®4$7iÿlra-p.pofien
une Mé.rjptioW dfns .feh^en'êÿo'n • lif ço mop, qui
cféfignë'c)îfrâ'utê’CCr?de niimls.
3- phids-& monhofe^|^by<p>MiNEÇj^
' 'Mïf^A^.1 , .m,fea-cérorprérager des év^némens
bigelles j," expreflîon des 'a^fplçëjjjrelatiye aux
entraijl-eë.â^s 'viâitnêl/^ fi.bre mipaces. (VîrgiL
Géorgie. I . 4 8 4 . ) ,
lAÎN^ r 7^ ^ |m i i l e romaine dont on a des
niê(d^illes, .
• RRR‘. ‘en argent:^ ■> -
- Lesfprnom qe cettê Famille eft
POs B ûes
tqaûâaU.e^-j p[
'-'R R’ R r- ê h 'Brq n >. e.‘ 13
^ « e n ^ r . ^ -
y©i-bn- argent.
Antiquités , Tome IV.
V M I N H J
~ MINE dé métaux oû deLolfileL^oyrt1 ÛR- t
» » MrN'è'dè ' Moïfe j 'monUôié 'ancienne de l'E gypte&
de l’Alie. Elle valoir ü f Hv- monnoie
actuelle de France, félon M. Paufton^Elle Valoit,
en.monnoie des mêmes pays, w
z j grands cèfephs,
our z \ onces d'orw *
ou .5 dariqùes » T
v ou 15 tétraftatères», (f#
;, oji jofdiftatèrejj^ j
*<ffi'4b hexadraehmes^-li ;£
Vfô/k'i M on no ie & P oids , pour*connoître
l’évàTuationf de Rome decl’Ifle.
M ine" ‘attique y «pouls. &* monnoie des grecs;
’ Elle.valalti felon-M. Pauâo'n, ’£n poids dé Franfce.i
livre ; & en monnoie au meme pà.ys,
-de France. Elle valoir, en poids & mon-
ndie ndes grecs:, t
_j5Jftatèrès <Tor,
ou f&àidrachnfés.V !-
M ine de Moife * ancjen poids 4,e PAfîe & de
l’Egÿ(W:‘ -Il en-poids dfe'Eidnce * ferOn
;M.tRauât®hfe, l i y r e l^ â ^ 11 v aloji, en poids
d‘eis ■ même’s p i f s ,
i'^min'es’ talonudiqucs »
* ■ f#&z?-'rofüles, ’ ’ l
<ou 15 tétrafta|ères,
ei/-|b'ohcèîs;;i'- ’ J
, ou 40 hexadrachmeg j-.
feu èo fétfàdfàchmês'j' •
ou --2-40 .drachmes» ■ '<
" M iSte tâl’miidîqûé^ âficieh'poids de l’Alie‘ '8é'
jd e l’E|/pte. Il valbît * en poid's de France, feioif
M.'PâiMorf j.^^^^de-livres. I lv a lo it, en poids'
|dïls ,!m'êfnës‘ p'aysi, ;
1 - i.id^JPfnfe ^
l ' fe V - b ï téfraftatèrei , 3 !
1 .<y.çu M | .onces j * .
ou i 6 j KexadracfemeS ,
ou 25 tétra.dtachmes, ,|
| f àu‘ t®6 drachmes.
I^IfiNÉs (.’Piétite F A fe S^dè