
bas terminé en pointétrès-obtufe & furchârgédë
pierres précieufes, le fiége rdfal des Achérné-
jrides , enfin leurs habiltmens longs couverts
d ’or & de braderies. Delà vinrent aulïî les étoiles
& les croiffans répétés fur,lès. médaillesdes Àrfe
fa.idés. •
_ La coiffure royale des rois Parties fervoit à les'
diftinguér des autres fouverains de l'Afie , de
ceux en particulier qui régnèrent fur ÉMfiboene ^
fur l'Arménie j fur la Perfe & dans Arfamofàte.
Les médaillés d’Abgare & de fon fils Manrius S
rois d'QfrhoèneRies repréfenterït tout'deux cfôîf-
fés d’une tiare ron'de& élevée. Celles de Tigrane
d’Artavafdé ,-.nous ont. corifèrvé là thiare des
.rois d’Arméniens ; elle eft élevée , carrée & terminée
par des pointés, comme les, couronnes radiées:
Une cidaris fimple & penchée.en arrière
dîlHngue de ces fouverains les rois’d’Arfamofate,
' Ada nos & X'erxès. Nous ; rfeconnoîtrons- les
rois Pei fis qui obé'iiîoient îux Arfacidès 6e les
Saflan'des: leurs vainqueurs à la thiare, crénelée
furebargée d’un globe. Tels furent les fouverains
de l’Afie , qui. portèrent fur. les médaillés des
coiffâtes particulières ; mais toujours différentes
de la ihiare des Parties.
-, Celle-ci étoit proprement une coiffure de parade
5 les Ai (acides ne s’ en fervoient que dans les
lolemnités & dans les occafions ou ils étaloient
Une grande pompe. Leur coiffure; ordinaire.&
journalière étoit la cidaris. Leurs fujèts enteor-
toient une femblable j comme nous le voyo^Wur
. les médailles d’Augufte , où des Parties rapport
tent les- aigles 'enlevées à (’armée de- Craffus fur
qeüe de Trajan qui donhe uâ roi aux Parties ,.& c .
Les_ P/jrtÀç^Y ’pMOtffénçordinaireinent yôtus.de
tunique,i'côùrîes ?8f de manteaux courts , bîëitir
difféceas des longs habits pèrfiques, cè|ffés de
la cidaris courbée* en avant commê le bonnet
phrygien mais plus élevée. .L ’ufage habituel de.
la cidaris les fit furnommer p'ilcati par- les Romains;
comme dn le voit dans ces vers de Martial ( lib,
io.Apig:\j.i. ) .
• Fraftra blanditis. vtnitis ad me ,
A d Partkos procul ite pileatos ,
. E t t'urpes , humilefqjie , ptpplicesqfie ÿ •
. Piftorum fola bafiate regum.
' Les étoffe? à fleurs dont étoient faits les habil-
. lé me fis des rois Parties , font défi’gnées dans ces.
vers par. l.ç mot piftorum. On fait que les G„recs
& les Romains là’ffoien.t aux courtifanes & aux
hommes efféminés ce luxe a fia t iq u e .C ’eft fans
doute par la même rai fon que Ëacchus étoit ap-
pellé à Athènes & à Pat ras â»6n*s , fleuri, à c:aufë
de 1 ’.étoffé à fleurs dont il étoit vêtu lôrfqfi’on le
irpréfentoi; en vainqueur des Indes. Qn apper-c
çoit difirnéfement ces-broderies ft,ir«les -médailles
dts rois Partîtes. Les deffins de Morel , gravés
dans- les aVfacides de -Vaillant, .y ont. fubftitué
mal-à propos un mélange inexplicable de lettres
grecques 8e de caractères,inconnus^"
Je terminerai cette .digreffion, ffif ,les.méilail!es
des arfacidès par doàVneflexionS. qui trouveront
bientôt leur application. Les têtes de ces rois ne
font point accompagnées de légendes; leur coiffures,
loijqtr’ ifs'êii portent une , n’eft jamais fur-*
montée d’un globe,; les légendes du- revers font
ordinairement grecques.. De plus- les types des
revers peuvent fe réduire à. deux-principaux l’un
repréfente un roi cqîffé de la même mitre que
porte là tête de la face , d’ ailleurs enveloppé d’ ha-
biliemens & affis fur un fiége parfaitement femblable
à ceux des bas-n-,elièfs de. P-ërfépolis. L ’autre
rypedommun aux médailles de tous les Arfacidès
& desj premiers en particulier , repréfente un
homme faps batbe , ceint dtfdkiê$fite)' affis fut le
fiége-rp^al o r d in a i r e & tenânt-un arc.' Son manteau
taillé à ‘pàns aigus fe-termine- vers le milieu
des emuessï1 il laifle1voH''hn entier dss.“* longue!?
chauffes, 8e la chauffure Jliéeîàraç. des'coq^çoiç^
très-apparentes 8e dune longueur affeàée. ' Vaillant
croitirecqnhoître ici Ammynafpe (pag. S ;.
ArfarcS) ou quelqu’autfe roi.de la, Ba ûriane .donné
pour u ie f aux Parthes par le vainqueur de Darius
, & dont Arface fe glôrifioit -de defeendte.,.
■ ,On vfeit fur un bas-telief encaflfé dans l'arc <te
triomphe dé Conftantin ,-»Trajan. préfentant fe
diadème à Parthamafpates ou Parthamafpare-,
roi des Parthes ; fuivi de fes compatriotes*. Celui-
ci a pour habillement une tunique 8e là’ chiamyde
qui. defeend très’-bas, par-devant 8e par derrière;
maisd’une forme moins:.circulaire que lajthlamyde
des Grecs. Ces Parties portent dé«1 ^leçons-, 8e
excepté la .tu n iq u e ,fe rT g p p ro ch en t beaucoup
du roi barbare du Gapifolè'.-Ils différent auffi ttès-
peu de rhabillemerrt’dçs Afméniè'ns^fur l’arc de
triomphe de-Sevère, fi ce n’ eft qu’ils'p’driènt la
chiamyde plus longue 8e; plus fichemenf'ornée de
fraftges. On trouve fur deux médaille# différentes
( Thef. Brand. pars l , -folÙ Partie qui
vient rendre les enfeignes romaines : 'il'; eft Vetù
d’ une tunique, d’une Récite chiamyde avec des
caleçons exprimés trçs-diftjnâèment.'
Parthes dans l’Afîe , rédu’ts fous la/do'mi?
nation des Romains 5 ils ont fait frapper des médailles
impériales grecques en l’honneur de Trajan.
Les rois, des parthes dont ;on' a des médailles ^
font :
A R e e I,
A R S A Ç E II. 7
Arsaçb
• A n s -À c ■iE V I .
A R S .^ 'q K V 'I I .
rl AlÉ^-'à.é4 ";tX .
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J A.'R'S A’'fc h XIJ.*
A JC s, A C e XIH. „
A i f Ù d E X I fe ; ' ^
A .R S A C:Æ' ,'XXL
A k s à p i f ; ÿ ^ f ' ’
’ A a u c « X X V I . k
‘ A m a - ’ x x v i i r .
' A R ^ -A ^ e x ^ i x k ' k
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I M I J (H *. I;D A T E.r :L .
P. H,R A-A’-Ti '11.
1 .M ;i iiiàcE,,'r. 4es. ■ ;Ii,
‘S aV A ¥ r 0 e fc £. '
^PfVltvA-HA. T E III.
M I T H R I D'X t Ë ’ I[I.
: ;B a '.r ® a n v n *
 M T;iiB iA’n e ‘ III.,
PA R TICifL o m s , cohéfif iérs.
^ ,'PARTlËSiCpHARTËS.5 f o j e i CfROGRATHE,
P A R T IR I , mot augurai, eorifacré à la 'fonction
dVraugtire.j ’lonh^,ê affis 8e Tet^êtii fié lai; robe
àppdlée toga qùgupflts, 'ou trdbea , il fe tournoit
du côté de If brient 3 & défignp'it ave& fon bâton
augurai que l ’on nomnj'qit Ittuus , une partie du
.ciel. Cétre pattie s’apbdloît titfipiùm ; & ceue
’façon de -4wfer le ciel partiri ittrlani*1) étoit
expritnée pât ces.rhprs tkbémaculum capere. '
■ P A R T im v A
PAduirn-j ■ «ivftîweiioinafflBcqui prefidott
aux acçbüébernens. (©e pdrtus, .accouchement. J
Il nefjutpasfîa ébnfoqdre w e e ’ Pertunda. C é to it
peut-être un firrnom de 'Lucide.
PAR UfîD'A. Voye£ P.AKTtràDA.
IIArY*H. 'PolluX; ( & '7. 14. ) corfcïnd la 5r
avec JaRoédiuï desbabHA"; mais Euflafe-CÆà^T.
} dit que ce toif un oaiement :qui ne fe
plaçoit pas au bord des habits, anàis fur quelque
auçre tpartie-'de,lflàbifiement. Les glofe's L’expliquent
de m ê r ç e «-«^1ipn , prétextant. ,C ’étçuen,t
dès bandes où galons de pourpre, ou de brocard
‘cqufiiS'Sii.Haif#tn"bàs' furies habits , comme le
taticlàve'.L conTfrfe' les Orïrois des habits facerdo-
taux. Foyeï IT«(i«XKfiy(Ar. '
V O.jL SrEj^S- g IL .
■ jV;0 !L-<3 ki'Æ-i£~£ III.
A R ¥'-#8 A N E* TV.
-J( TARTLLlQUiE. ,Les ampareiies^Retnains q uii
StaHiquiraiit les Parties ifaxent -ûtinonîmés , par* I
skiepï,; Tnajan reçut le-ipr®niar iqeifuçnojn (Æî/’o i
(& .jj-.f-après -lui -Marc-A ure! e Mc Vécus .i(i6apfceiii%, ]
‘Sî î®-:). Leurs fucceffeurs le prirent efifuite 'très-1
fréquemment.
I ‘ ’Labianusapti avàk.coisiiiattü tsour Potnpebbon-1
*re'©éfera,;i(i»etita>ofee2,^ .tesïfîaîf^jr, 9c les e©n-f
sduifit contee,les JRanrams , enfe-foifem; furnouï- J
aner le -Pairihlque par C'Dio 68. D=idérifion. .
. PAS f im p le v o y a g e u r , tnefiire linéaire 8c
de l’Egypte, y:oiS.>,Béme-'
A floun. .
*Pa*s fie vot'afgenr ; mefùre ïtitrératire des R o mains.
G R A ü t f s lW
Pour çbnnoltrb.I’éyàluarion/du P a s :, d'e'Romé-
de Hile. ' fTsyc^ME’stfRES-
-s PA S CE KÉ LIN'GUAM, ex p f e'ffi on1 eritpToy ée
dans lesj faenfices^^pour émpêcher.que l’eu ne dit
'des paroles fie'mauvais augüre. Lorfqu’ôn com-
roençdrt^e'wcrîfice , un'fîeiraut ImpOfoit ’filencfe
pràkcetéé fôrm u1 e. : Vafcîto iingofun J comfhfe-’îe dit
T e f t u fdfcitoHiytguam infâcrjficiis dicebatut ,.id
',eft ccériet.ocojttinëto , tàcefo.
Les fourrures iParêkbquà ’étoient fort recherchées
pat les'E.amiin$é '7
' Had fié h 1 t ’ft'tu a 1 t&j£Vt’yiÿ*aKLkbaues en me moks !
de laviiftoire'de,Tfaj'an'mf'^srahikes. Ile tySrl
fait mention fur :ks lua-rbres-diArondsl.
PA R TLCARII, marchands de four ruse s nar-
thrqnes.- ,
^ Antiquités , Tome 1 L .
P.ASCHAL .i j,te« n e ) Voye^ IL ax.em»ier
•CUNALRjE. ..
P.4seH.Ai.. ( :C^ycle. O.Kc^f^CYcaji p a sc k a j ..
PASCtTÂ'. ‘jHÿei T A tu rA ges.'
PASIPHA'É , ifiUe ;du ifaleîl 18c de la nymphe
Petféis , époufa Min o s , fécond roi de Ctète.
Vénus pour fe venger du f o l é i lq u i avoir édairé
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