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de pierres, de bâtons', & regardorent chmme~de-
feuffes vierges.çellesqui mouraient de leurs bief*
fures.
Mais,.li plus, connue & c e l îe que les poètes
ont !e plus chantée, eltcdie.qüi niquifcdèiiJi^iïèr;
fans mère. 114a conçut dans fa tê te , fans autre
fecpUffiS qu& tjelufda fa'propre puiffapce. Qdélques
auteurs ont dit , ‘Cependant;,qu'il nédàçqnçuÈpasy.
mais qu'il lj cqnferva feulement dans fes entrai P
les j & la fit paffer dans fa -tête 3 quand, il. .eût
dévoré Métis ,-qifîlav^tliii-même fendue enceinte
de Minerve. LesvdouîeurSsde la
groffèfle lui donnèrent tant d'humeur jfcdJiaquiéï
tilde, que le cjelfut fouvestdans de,grandes âilar-
nies,. Ce?fût bien- pis , quand les douleurside.
rehfanteftftnt le.jfaifirent ; il fallut, q^«Yulcain ,
pour.le foulager', lui.-fendit la tête d'an coup’ de
hache. CettedangereufeopérationobligeaTenou-
vel.accouchéide garder.-.le .lit,pendant’ pliifieurs
jours*.Gfes,douleurs ne, font point furprenantes,
puisqu'il ace<^u.cha d'une grande fille, qui fortit de
fon cerveau armée de-pied en cap, & qu^sotifif-l
tant de fa .naiffante, fe usait à danfer la.*fame»fe
danfepyrrhique : elleeutcependant'unnourricier
npmmé ,^.laJco,ménéé,i,t ,
La diljjuté de Minerve avecNeptune e ftle trait
te plnlfasihéux de iofi hiffoire. Ces deux divinités
fe diCputoientla gloire de donner, Ietfiom à la ville
d'Athènes. Le s, dieux ordonnèrent que-celai,,qui
fçroit, un .meilleur-préfé.nt aux fiommes , aurait
cgt avantage. Nçptune frappalé Hvage.de fon tri'-
dent-, & çn> fit fortîrun cheval. Choyer A r io n *)s
M ais 3Ç«ce{^.|ÿod|ii$t,.rdUvier, & remporta -la
Vlftoire. L ’ aféopâge célefte ayant jugé quela paix,,
do.»; l'o.Iivier elt le fymbole 3 .vaut mieux qué:..la
guerre, 4 quoi ‘Je cheval eft propre. Elle nofrima
la^viile 3 du nom àlAthenn; fous ■ leqiiej eifeétOïf
connue en Egypte, ■ ■■
Minerve copfefva fcrupuleufement fa?iwrginké jv
elle fût cepîn'dant atfaquée: par Vuleain , & Ëfyc-
thonias, naquit des -efforts inutiles -de.- ce» dieu,
( Voye1 Er-y c ih .oni.us.). Il y a cependant }des
auteurs qui ont prétendu qu’elle ne ,fflt pas toujours
cruelle : ils difcnt qu'elle ; fiit fenfibfe aux
charmesdu fo îe il, qu’ elleppuffa mêmetla folbleCTe
jufqutà fouffrir qu’il I^dtqditjh^e .d^ïtelcjrinés.
Plufieurs villes fe diffingvèrent* dans Je, culte
cu’elles rendirent à Minerve, entr’ autres Athènes
Rhodes. Cependant iSaïs-en Egypte', le difpu-1
toit à toutes les-autres villes-du monde ; & cetye
déefle y avoit un templ-stmagnifiqae, Les>rhodiens .
.Sj.étpjent mis ftfus la .proteaiqn de Minerve,} & '
l’On dit que le jour de fa naiffance , on vit tomber,
dans cette ville une pluie d'or. Mais enfui te >
raquée de ce qu'’on avoit publié de porter du feu
dans .un de fes factifices * elle abandonna le féjou?
m i sr
‘ de^hod es, pour fe;donherfou.te:etïtièrè àiAthè-
. nés. On lui dédia dans cette vilféiun temple, magri-
, fique; & oniy Céléhrayw; fon ihonneurdefrfêtes
I dont la folemnité atcitoit à Athènes des fpéélateurs
de toute la Grèce. (Voye% Pan a th én é e s ./
Minerve eftiordinairemeht repréfentée: lfe.eâ)fijae
\ eh tête , tenant qn'ej pique d'une main > 8rurrkou-
: cher dé l’autre,.avec 1.égide fbf la. poitrine. jsSes
ftatues écpiént, anciennement aiTifesvj.dic.Strabon ::
i c’étoit la manière la plus ordinairede la représenter.
' CJn en. voit en èflfet. pj’ufîeursaflifes. Les animaux
; çonfaerés.à. cette, déçflê étoient principalement là
chouette.& .le.ferpentjiqui accompagnent fouvent
fes. images: C ’eil ce„qui donna lieu à-.Démefthè-
nes^é envoyé: en: exil, pse l.eipjép^fe4*'AéhInëS ;p|^e
dire que Minerve fe-.plaifoit- dansda .compagnie de
trois- vilaines .bêtes ;k IE.fespent ,;la. chouette & le
peupl'e.-ï.-,,
Voiet
la-plupart font p r is e s - ljeux-où elle émit honorée
diun.Aiilte. particulier; ,. ;
.Ag&ea.JiJn temple'I.uÿ.étoit confacré.à-L|oé-
d'émone fqus -cettê’ dénômr'tiatiqn , «fuetf.Qfteit
aufff Mercure. Vt-Mg o r æ -> >
Âjantis, ou Aeantis y fumcrn d’une fta,tuéirde
Minerve élevée à Mégare par Ajax., fils de SFé-
lamôn, ••
. Aialcoméitiew. Ni. ce ‘
;. Æeides. ,:Tite-i-ive ,'( 4 i- -yi-i Rditrgquqtiesf>|l{®-
qédpni.ens donnoient. c^furnpm À-JdinervèiQN^ 3
^u,e l’oa en-fâche,la r-alfan,,.- '■
Aléa* Y .- f e mot.
Ambulia. Y t A m b vlit.** j -
jf.Ammatis dKSrvents^.,Min®tye avôîe à
Möthöne un temple & une ftetue ékvé^-fau^qttte
dén«rainatida.,».-relative. iaù>x .çrages §z au*Wtr-
gêtps dont ils croyoient^,qu'eHe,r a4,o.it^ délpte
cette ville* n
" Agfltùrî$t^$éy ou.trômpepfè,Dans Pïïê Spliîria-,
près .de Trézène 3- Æch,r.à ,«e|^^||cis^PPBs >
cochet ,.d‘e -ïjélopsji, éleva un temple à Minerve
fous cette dénomihatiorK,, en mémoire de4!?i»C“
taire de -.pélôps.,^;
_ à Area, qui ap.paife. Oj-efte , abfous ignsàfatéo'
page par'le feeours fe tMitierveîN\$i éj£Va un autel
fous-cette dénomination*
.Çaftor S eF qllu x , revenus d§ l’expéclk
tipn de laCoJchide ^éle^eïehf ùn -templç4
ncerve-Afin ,-.>0U d’Afif*..
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NXxiôpoina dtria vengdtefFêl-.Hêfcufes W M
véftgé d’Hippoo°o4 >,kRéidia-'idah's la'-L'aoohie un'
temple iM-tnêrye fous eette dénomination.
Auxiliaire: Plutàrq"üe dit qu‘eiCa;ffi{issB’rutus
retira à Rome dans le temple de - Minerve-Au-
xilidirdÂ: ‘ -
- •. Ctfia 3 auX ÿ e u i bteus. 1 f
: iGapiiaJt®vide '(Fitjl. jv-lS'pfv) - j parlant du:
t^ p le au MS
dû mont Coelius y parle aiofi de 1 origin'e de ce
furnomd;.* q’;
ftNg'minîsJn dfaÿi&tÈctâfaSeft ïkafritëlë’, vdiàmà? ' I
rng^iiim mut'^iMrMenioJn^d^a 0..,d '.
An quiià de edpiù’skfer'tdr fine ’Maire patêrhi |
Verfiee cum', ciyMS»prpfiÀliffÂf fiuqlJj ,
A i a^yi ftraonutu aa nes-vaptiva l>hahjYt'S'l\
.f^ènztyfif hfCÆno Nd^ba,' prrma dqçet}
'Ædl^ÈdiûpbetN^éiki^ eapfài£~q&ifyfidndei’e poenas
'Ex iilo, .iào^^m tEra '
, Out-ulianav Sfatueode (Minerve , ouvrage-il Eu-
phratjpiç-^ÿagéeK^^bas.du* capitole par^Q. Luta-«
11 u s C a tul us.
- * , on d h t î j a ’i)» finnom donné-patî
eut-ÿVgipiCU, ,àf,la -
couxfe,fumîun ^e^hetann les^mans^de Penelope.
/a:
, ffia.lgy.ite. eettqqtî) .,
îl s.riSka e fîafue célèbre
dfejMÿ^ery^, ^^laçéef,dans laratadellq,àCqfinthê-.
. • i-V
ainfi|)^p!in a ns Xon temples de Pjjilqssç <i\
■ vï Q a h e e ou. de^mpntagnes^, ou fauvagç , fur-
n®m*ïde Mr«£oS^,-5choz les El^écèsSaV^if
dq. Cyqqn;3ycn fetèfe.- ,,
Patiffa. dans le-Péîoponnèfe.-
c^naa^.
' (NfËPSlf %î^prJ}PRÇila, \ ITc»(îtu e p os dp proh
îT.oatojrp^éhÀae ^détruite ^utém.pÀ4|^ifan, as*,
, MINI i n
'Jîofpkdlûrfiî 'Cüïüolü^ de*’ MiherUd à Lacédé-1
moné. •:-
fwEÿgtd-i ovl MediMdiN■
ybf l ° ÿ p } dllthoiqe ? n, Theffaliq- . \
Lartjfiea , des bords du fleuve Lariffe, entré
I’A chaïc &c l’E lid e .. -
Eemnienne , furnom rPune ftatue de Minerve
él évé’q'.i par t‘des r le’mûîé pr^'d a ns la’'e^4dellë- d'A;
^hèries. *. n
ZttiLitïàrèâ \ÇgStat!, îAchitMd.'i. iBÿ.) , qui aime
à être < 'adorée Xÿtf j'esv rivages.
• AfieèMftéttriS^ - Mr>rê#ï>^i'étbÿ|fqdfèés''dâ:h^
caHfe ro,ulMguêi4éçofnî^^o[Mj|3ix(^ra^reui des
bî)nSt,c®rtei-lsfj fie créatrice des aifs'.-'''
! '!,S;Mtr«:fKeSiéléijnnes fiÉenqyoeu d’élever un rem-
rtplç à Minerye fi ellesttfeVe rîoien t ■ mèras aufil'-tdt
qu’elles entreprendrotelrt, de réparer ‘lés' -perte,s
que, leur patrie- aydit1 efluyées' pair les" guertes.
. liear..'-.yoe u fut âccompli.jvfie Minerve en reçût lé'
furnom 'idmNiere.rh f
- ■. fe* refîotrvient desipï-ières, qui les
'extaufce. Ôii-ljt cette ins'cri/tion.dans C rutef-u 067^
m *
MINERv'4. sfEMo*hn|mip|iii. sotMWn 1 ‘.
f j4ESTa-X%p&NE. FXGïhfc. SIEI. CAP1 LL O RU M *
- Na rca a. V . 'c'evrri otè'
One a y qe’ntotl .V
'rQphthoelràitis', -.aux bons yeux.'Eÿcùrgueiayant
jçùî un ‘OeiLicr^yé^par Aîcàhdre j ennernifüe. fcs
Iotx ;'fe retira dans i||i|,vj%ge^ou,- les, Iacedé-
moaiensfmccourusîyjj'defêr^rrenti ;des attaques
d‘Alca^j5e.f Le Itg f1 *tcur îtcontioifiatir elevi un
templ1^ ! Minette/,qjii avait confervé fon lecood
oeih v l
G’Iv/tgxsûs, ..qgijV&jAïi?» ;DtOméde éleva dans
1“5 ^nyirgns d^.., Corinfh-e tçmpje à Mphefye
ïbij,s 'dette n j â m i n h reqçmh'oifiTàncet de,
-ce auÿlle aqoif âÆipé^li^û.age qui-l.’enveloppaic
Gombar devant.;Troie*
BMinJenne. V ' qsr^ioR*
Eallay^ifi^c 'tijCÛn* fiUfïjqOh®* à* Minerve j après
qiéolj^ieut tuéJe'4t-]tan Pallas*
. Panachais i/dé tou-s les grecs) ou favorable i