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Italie, -, que. o&oegèret,. fu§cerqt. AlexandreSévere
■ Cn fit même donner pour 1' i des ba'iù'.' Ces .
diftribtttions fe faifoiént par- l'ordre du préfet des j
vivres /qé&:fct&s&ÿôk'4 es> firf)alt«rn(Bfc.»
Ceux-ci fe fervoiént pour cela de Vafes appelles :
eàpuU j d'où leur-vint-le nom de miniftn capu-
iatores. La portion que chacun recevoir s’appelle
it menfa à le aria y c'étoient nom-feulement le
peuple & les foldats qui avoieiit part a cês libe-t
•ïalités. s mais lès officiers mêmes de Kempereur > I
recevoient? -leur contingent. C eux düi .ptenpièfit ;
les .bains fe -frottoient le corps d'huile, amli p p e l
les lutteurs , pour fe 'procurer Ja!foùplèfFé nécef- f
faire dans.Jeurs-,exercices- Après s,'être. bffili^'.tls
fe routoieut dans la pouffière & fecbüvroient de
fable i-ou ils -s’ enduifoientMë'corp's de la boue -
lniêaie,'^Sa'-piÂe^fir.;Ealî le
faites avec de l'huile ’feule 1 ils éfquiVoielit'faei
.lement les mains de leurs âdverfaires, que FhWèf
& la fueur faifoien.t gliïfer fur ia peau. Avec l’ef-
pèce d'onguent ‘ qui f e formoit du fable & de la '
-pouffière j mêlée aveb-Phuile, ris effuyojent la
fùeufU 8c en donnant‘‘plus de prife’à iftu^nta-’,
gonifte , -{Is avoiênt-plus déTgloire à'fértir dçj
•fes mairis. C e font les rations que’ TéH apporte^
de - 'cette coutume. •" ; '
‘ - OLIVIER , arbre confa'cré' if ‘Jupiter , mais]
plus paiticmhèrerrient à MinérveT, qui avoir appris!
aux athéiiièns à cultivèr cet-farHe, & a e s tim e r!
-l'hufie'dè'fen-frniti Voyè%;M in e r v e . £ te j^ e {
/ lii. I. y attribue-lce fait- â^MerctiEecü :’t
H XJolivïer' eft le fymbole- ordinaire de la 'pâijc*j
les romains fe repréfentoierît • fous' la' figure d'une',
femme .qui tient’ un rameau à!olivier. L | doucéurj
,de fon. fruit èaraét'étife - !la douceur de la paix>
Une couronne ou'une -branche -dWwfyr’ fâifott.
reednn. ître chez les grecs, les aipbaffa4euJ.s. qu>-
venmemT demander ou apporter la -paix {Stat.
jTheba 'édi -2; 3I89;')-’." ; : !
\* ' çÙŸâ ...
J Itgaiuih , eàèjdfyué -via
■ r Les vaîftquèflr4 âto jeux olympiques , ¥ro:entj
tcfeuiontiés- à‘olivier fauVage.’ ÇX étoïi &blivier que'
ijéux & ;de-s guërres.-’Auxfidfes de‘ jffiîlet;' Jt la
‘poffipèdèf^èvalîe,rsfohïam8icèiix^pïiée6iéntd(èsi
ïèurônriesià-oliyiir}G’ e fc lâ ; dù?Rlïhe . f i J
ce %üi dofffié^iWe ‘-fi grandêpConfidératièh-'aWoH-1
S$l| î.^hBtéît ij pas;
.permis , d'è^llé.isp^er. à
jii* .même l% - alium-r le ; feu 'fin" Tes. autels des
‘divinités:.,
• Les uouveahi épdi^. pdr|oiéat dés "couronnés
e$'olivï?r.:
O L Y
On coùrOnhoit d'olivier les morts queT'ôn portait
au bûcher',‘‘pour apprendre| dit Ar-éKifiore
■ mi J9.i7 i q-u’ ils étoiéru '^aiiiqüeurs dés èbmMts
.de’Sa' ÿie 'humaine.
Un olivier frappé de - la; foudre,.'annonçèi^,
■ félon lès augures, la rupture de U paix. , -,
Olivier fauvage. "Un berger de la ’Ppi^Ule)»
dit Ovide, ayant in fuite de’s nymph'ès^quj'ètdienc
'folts' la'prbteclfon^dü' dî'eu'Pan , fut"changé-en
olivier fguvage'; arbre" dont le fruit marque , par
.fon tamertumeijî^Mte^aigrèu-^ÏSî; la rufticite- du
berger...On! me fait pourquoiTo/rv/e/- fauvage etott
confadré â Apollon.' s '
La maffue d’Hercüle 8c des héros, ainfr.qiie
fcêptres des - rpis.y, sétoien^ : faits à ’olivifr
fauvage. j
*5 On ■ plantoitl'o/ivrèr fauvage devantes temples i
on ÿ'.'fufpendoit'!es offrandes'8c les vie’îleg.armés,
'QArzfiofk! Plut. 4. 3. ,* y ; 1
/r< o a k a s ,, navire de çtat-ge,, bâtiment de tr.anfpdrÉ
»'. - ' r ' ijWiV*'' it'< « 1 us' ’ r 4
O L LA , totpbeau. des gens pauvfe$7 ‘Il y en
avoit de, grands & de petits. Les pjemiers ne
contenoiêrît qite fés cendres 3 ciherarÎA. Les autres
les os io ja rU i &.5ceux-ci n'étoient d ftit-igiics que
par l'urb.e. Ces tombeaux aïnfî; quq les urqes.i
ètoient ordihaTrémehi: -dé terre cuite. -
O L L O U È tà X
- eription, recueillie par Spon & Mur^t|>i ’^1981,.
-a, )Lçe,&rnQm deMaiplteoîtûLfqi.ru^|du gfec
o’ÀXtiftt, je ' depruîs. K
h O’AMOS, vafé'à boire fait ic'prnè
de' boeu f, &-re'ffemblant^lxeaucâup au Rhytpn,
O L M O p S , nom'd’une dès "par-titir^es- 'fiâtes
des ,-and^DS j.^ p r d ^ a y é n a g â t .ljÿ ^ p Q ^ u r e ,
*' V o y è i 'BÔi^ y x , ^ F l u t s ,
,t, jO LÇ PH YEM E . Au tappor^dî^tt^e^él^ on
appelj'oit ainfî les chanfons 'dept jles tanclÊ^4.’|e
feryoïent dâusfks évqne^jqeqs trifïcs Sc/fiuiebres,
” O iu î s ', en Crètë OAONTlfîS. .
. -tr^d.îiî'e
■ autonome'k'argèp't de Hutitçr ,. as?ec, I4,-légende
.ç î - iB f lh f i St. f l M B K j W j ;:a.,
' ;;' O LYBRIUS.
&f,tSajirs Abctifstirt,, ’ r |
O L Y ,
Ses médailles font ;
' ,RRR. en or.
O . en- argent & en B;
Îq L-YMPE ƒ «dîfoipilinéi do MarfyaS. ‘Jfcfyê^
■ M à r sy
£‘.Q%YUp'e y montagne‘ Üe B^Macédoine,-’ que
Rtolémée fait de 40 minutes plus orientale que
le mont Offa ; c'eft moins •'iine montagne qu'une
chaîne de montagnes , entre Ja Pierie & la.Pélaf-
eiotid.e. Homère dit que c'eft la demeure de Jupiter
& . des. dieux, & qu?||M&f.S%J^^idifÛès>
au-deffus.; fon noln^ mjauerne, ^eü. L$chqf ,
‘ ^rown , qu^alîg'wns5 Çlfiiç|e ^ur cette
tagné), n'y vit point de-,neiges en feptembre,
tandis qu’il y en a toujours fur le fbmmet ,des}
Afgesy, jha,u|}idesjî|yrenjds - 8& dp s. moqt'jj,
Kra|^çksj cepe'qdânt.cette montagne fij;;a|îpi.tçiK
'défont iom, mêmp, à Ta diftapç^jdfapviron. 24
lieues. L'étendue qu’elle a principalement d 'O -
rientïen .;Qccident 3 fait que jeshabitans qui font
ail pied de Ce mont du côté du Nord 3c du Midi,
on t, une température, d air au (fi différente , ' que
s ils vivpiénc. dan.S des pays fort éloignés. Lu- -
caiiÿèle.;,remarque daps fa -PharfaJe ( £,ïî. V I .
3.4 !W)>*
jtfec Tnetuens 'ï^iî Borean “ kâhiîator>0 lympi '
*]Si£qntem totis. ignorât nociibus arBon.
' C'eft après quelque féjour au pied de cette
montagne, que Paul Emile-, co.nful romain, défit;
le roi Petfée , & fê rendit maître de la Macédoine.
Lorfque le roi Antiochus affiégea la vijlç de1
Lariile , Appius Claudius lui fit lever le fiége ,
par le mo> en de ptuùeurs grands feux qu’il alluma
fur. ,une partie du mont olympe. Aritiochusjy à la
vue de ces feux le .retira, dans l’ idé.e que toutes
les forées des romains ailoient fondre fur lui.
Ô^j|i|e,,& .Prpp'erce- phcentle mont Olïa ’entte
Je Pélicon 8c X Olympe ; Horace met le Pélicon fur
l’ Olympe y , V irgile d-ifpofe èncore ces trois monita-
giies (M |B manière -différente : les poètes rie.font
point obligés dépeindre les lieux en géographes.
La connqifTitnce des aurores boréales , a donné
ïieu d’ expliquer un;é fable qui eft très-célèbre dans
’i* „ V ' dés andins. Il s’ai it S B l ’-apppritîon
des dieux; fur \;olympe,; dès qu’ on a une’
idée de la- iituation de--cette montagne, .qui 'enveloppe
la Macédoine du côté du Midi ; alors
on fe pérfuade aifément’ que c'eft v la clarté
du p,ôie afétique qui a occafioné tous les phénomènes
qu'on a'ptis. pour les décorations de la
«our cék^le, 8c pour les rayons mêmes des dieux ,
O L Y '3 7 - f
tenpienf un -confeil, dont les dieu?
avoient cependant peu befoin. Les grecs yoyoiep.t
Xolympe en fe tournant au Nord , 8c la lueur
qit'ils y appercevoient de temps en temps, paroit
leur avoir fait imaginer ce mot même d’olympe,
qu’on a enfuite appliqué , par une extrême licence
du langage poétique, à tout l'empyrée. Parmi
les opufcules de Mairan, imprimés, dans la collection
de Üacad. des inferiptions, 8e féparément au
Louvre, en 1770, on trouve l’empreinte d'une
fardoine du cabinet du ro i, qui repréfente Neptune
plongé dans l'Océan jufqu’ à la moitié du
corps, 8c tenant au-delfus de fa tête une cfpèçe,
de voile qulforme un arc , fur lequel Jupiter eft.
affis avec la foudre en main.. Mairan foupçonne
que ce voile figuré le fegment obfcnr’ de l'aurore
boréale, telle qu’elle a dû paroître à ceux" qui
bobfervoient. du^bord.' deila'. m erj ce qai peut
avoir donné occafion à quelques mythologues de
faire fupporter le trône de Jupiter par-Neptune-*
Q.UQÎ411? rqH^ béq cbnfobfne ff la’ doétrine,
commune Mçs'fgfefc&è. écêî&.' lleib beaucoup’ à la
doéhine des orientauxfur-tout à celles des indiens
y qui s'imaginent qu’avant la création , dieu,
fëlprtftnenbtt tëujoliri iffir- la face des.;eaux, qur
étoiè-nt’ par conféquent déjà créées, 8c il repréfente
encore aujourd’hui Bra.mah, couché fur un©
fôi*ille d’e palmier*Jqùi fiost© âti'gré des vagiids,1
comme Périt peiît - le voir dans,-l’ouvrage d©
F * o J p ll .''v '; 1^'
■ ' C3IiYMPÎAÊ)ES. ^opinion1‘communè* cfes
chronolbgiftes, fait concourir la première année
de l'ère vulgaire de l ’incarnation, avec la première
dé.ia 195e olympiade. Par conféquenc la
Itftftquîème année de ~J. G. fepàhd à Ta première
de la 196e olympiade St ainfi des autres. 11 y a
jjt^epdarit tfBp o'bfervation 'à 'faire j c’eft que les
Urinées des olymp'iqdés commencent àu foîûice
; d’été, ou-au premier Juillet, d’bù iljfuji'tjue les
fîx premiers mois d’une année de l’ incarnation ,
correfpondent à Une année des olympiades , &;
les fîx dernier? «a une autre.*Pàt exemple , quand
on dit qïiê.la' prlnâièré année de rère' cftrétienhé'
fe rencontre avec la première de la 195e olymp
iade, cela neséntehd que des,' fix derniers moi*
de celle-là ; car les fix premiers réponderft' à la'
| A i n f i la deuxième
jàTinée de là 19S“ <ilÿmpiadè, ne commence 'qujau
> premier juillet de- la deuxième année de J. C.
'dfe’rrfême pourries armées finvante|. Çhaque’annec
ofympiadique, marquée dans notre table ch&o-
irvotOGiQUE, commence d,onc aû premier juillet
» de l’année 'dè J; 'lC;‘ plaéée ' l?ïs-à-vis , ' & ' finit
au dernier juin de l’annéte fuivante- Telle eft la
règle ordinaire, ariais il y a des exceptions »,
» iîx effet, il,fe .trouve des auteurs" qui confondent
l’année ofympiadique avec l’année civile