
neufement la ftatue, promettant tjue 1* ville 'de
roye ferait imprenable,tantjqu'e'.le CjQiïfervefoit
ce précieux dépôt. Lorfque les grecs vînrèhratfîé^-,
ger Xroye, inftruits de cetJ oracle, ilsiè miférfenî
devoir dé l’enlever. Diomède
moyen de qUelqiùnttrTlîgence /'ou peUt-.etre -par
furprife ,* ayant -pénétré- dans la cttadelle^penxjant
Une nuit, égorgèrent les gardes du tem p le & fe
rendirent maîtres 3e "la îilatuej qu’iis ettipeéiîèrcnt
dans leur /Earppv-
, Un ancien mytholoeue raconte un fait jqtiî a
donné dieu àsun proveEbejigïecvq^uand ies 'déiix
grée? furent arrivisiau pifftidu mur. delà citadelle,,
litomede^onta^itrléslépaides, d’UlylTe
*ofrqn^ï rài^roieife réiaBélkà foè coujej .Sfeétanf
entée' dans. :&/citïdellf *i f futdfi^^fcdireuxqi^ufi
troiu»éÉslëyaié«d{kro^,;:$empdnraa & viitffsiafadre
ui^ffé."-1 . ,>. j, : : v,-.- -î- ■ s .
Geîuî ci irrité de cette', rate , àffeâa"' de marcher
derrière liûi & tr.iM jgn.,q)e|J^li alioftdïe
percefij forfquq.JJiQTjadè^ 'ftippéijîp 1® lueur de
rèp ç é ,* (£’• rejjmrna*, arrêta le coup, S^dBjJiîfèâ
Uîyffe dé païTe; devant lui : cfe-lale prpverbè des
grres 'J ttl6idé r Qiomêdt’p qui fediLà propos de
ceijx.qife £ofTfarce,de fane quç]qu&|çbofe malgré
eux. " R
. ,'Suîvaret,pli3%ut^t^!iipo,sJ rapportées-par,.De-
nys d’Hâhcarnaffé, X)arlanus ne reçut dé'Jup'ter
q v^àk^a&diurh. n&' s'ftir ce. modèle/f h en fie faire
un fécond, qui ne djfferoiç en rien du premier, &
le plaça’ au'imifîéj^ de fâ baffe vftle ,’ dans un lieu
ouvert à tout le mondé-, afin de- tromper ceux' qui
. aurpientdeffeijn-ctleulcverfe védtabJq/Ge fmxj}al-
laiium futéhlevé.pàr les grées au lieu dp vjrAfâble.
Enéè s’étant rèttmdàns lajiapte^ville pendant qué
les grecs etoienr maîtres de là baffe., îî ernbpftâ lë
■ palladium, avec les ftatues des grapds dieux, & les
fit.pàffer àyec.lui d’ans l ’Itàhé. t e s romains étôieht j
fl peïfuadés qu ris avojen tde . véfîta'ble * palladium1,4 '
auquel ils attachaient le deftin de Rome,que dans la ;
crainte qu’qn ne le leur qnlevâtyfts firent à- l'exenv.
pie de Dardanus, pllïfîëur's ftatues toutes femblj-
bles, qüi.ffure-nt. confondues aVec-la véritable, &
ils les dépofèfeat dans le temple'de Vefta, parmi
les chofes faqrées ^quief/étoient connues que des
minières du temple & des veftales• 1
t -~>QuêîqueS%fiS!®fenfq^|e»^4dâr/»futFalbfiqué
par Abaris, d u fi- 'd es io $ cfe..P é k ïp s Voy^ A b a -
JUS , Ek É£ , N a UTEÇ , PÉI.OP5 , Sir is .
Quoique les romains, fe vantaffent d'avoir là
ftatue de Pallas tombé-« du ciel-, 8r. qu'ils larègar-
daffent çommeie gage de la -dufée--de leur empire,
jfatale ptgnUs ifiipèrii, plufieurs viltels j
Icoie-nt-la gloire Aé puKédetïce inêra&pàïlàdium. La
première étoit Lins, ancienne ville de la Ldcattiey *
que Strabotî croit avoir été une éôldniede tioyens,
; par la- raîfon qu’ori-y vnyoic la' ftjrue de Minerve,
IH'-ade, A r » , ùdiJk. Lavi.iie, Luceriej Datifs,
Argos,. Sparte & pl ilieurs auti e|^yi-ftèsy (e glori*
jfioteia,rdu rnêjne- aVântage y mais les' i letdilé ‘leur
i oiOu'èi eot:taujoury Ils pori&ndoient qpë le palta~
idiupt n avaiE/jamais été'.e.n-lêvé de'Troyej lie. que
, p our jP^iantT)dgd»nncgn-r
Id-ie, l eue poig^|a Ralaelc^pfis, iJjl’Avbjt b|fn,-ôt
|ap.rès retnKçen fa placé.,Enfin, ob-
' jçâoit quq- foivant Homère, Diomède & jUlyffe'
f l’avoient efi.le|è , ils répondoienc que cesldeux ca-
| pitai-ries n’^-voient trouvé d || lle temipléd.e.Mi: erve
iqu un ïa\i\palladium qq ou assoit rrjis a la place du
vêtira,ble, ,&r-.qu.e .ce dernier, dès',k4;®-mmeîi cernent,
[du fiége de T to y e , avolt^éte.eXch-: dans .un beu>
pmconnu. Mais une choie fort’purjfetife fur le palla*
s c’eft le-fajt qui ç|fyapposté-,pax,AppieiI d'Alexandrie
, par( Serviqs, par Julius 'offe<ÿts;ns &
[UM;S Auguftin, g'ui 'cîr^à.cetfejet gn^iifage des
[Titp.Live , qu’on -pé t ,qavp -p1 us^d^a-s1 t-é qqUiu’iis]
IT-eitè de -feouyrajjei|3 fp^.&
i fulat de L , Sylla, & d e . l '. Bq ' ^ Ï us , fin.Bria,
1 hçuteoant,de L. Valejiqs Flacqus, ayaift pris 5c
- bpûlè jtboVfans aujsjqn refpea poôr fesr<llÈiix , o»
î trouva dans. les'cendres-dp temple de MfKVvè le
[palladium fain & enNe®r"pèpd.ige,'dpn.t.leS-'ili.ns^
confervèient lorg-temps le fouy^nïr fur
leui s médailles.
\ “ Quant à la forme è\i pallaiium , dit Cayîus
( R e c . i r , p ï.'jg ,im°. î r Ah^eBtiÿrkifembiaWê
^ u ê àiitturS oii la traditiê%î^fie^fë M^^oTnt
i açcofdés.-aVec Apollodore } caï'fês^oimitdns-ar-
tiques merjceni -autant' çt’é qro.y’ance^qiie fés Êftofente
la.pgtit.c.jfi'gure du pdl.ladium-, terminé: en
gaine /.c'elfrà^dire ,vles jambes nojt féparées C c'e
tflfijfJiiâs^pn^(oÿ?\un-el origine égypr-iènfie:)tenant
une -halte un peu .inclinée,/,portant un bouclier
rond, ,|^g,
faifianf voir, q® la tête cafquée 4ë. la figure .qui
paroxt Vue par ledqsi La dilpofition'de-felleique
. préferfe'ce numéro, elt S'i/n dans rà'trîtudè'que
lui donne Apollodore j mai|(ellê>eit..vêtue & drapée
à la romaine'j ejleme paroîc -point c ï^uéV, &
ne porte nf halte, jir b c ^ i i e f ’ q’u e n oui lie*. Les
artiftes commettent donc depuis.long-temps de$
fautes contre.le coutume »i ■
« L’enfêvement§x\ palladium a été-répété mille
fois pan les fculpteurs 8t les graveurs de pi-erfés.
Op fent aifément-qu'elles' imprdfions a pu faira'
UBe'figUrê'eflVoyéefdn p e l , 8r devenue la fldreté &
la fauve-garde de la vÆllë de Troy e, qu'Homèro^
a renduetcélèbre. Aufli on-peut admifêfi-l'ârt avec
leqûel ce grand poète 'a pris- foin de réunir 1<*
courage & l’adrefle-, - en réunifiant .Ulyffe 8é
Diomède ^ ,;pour, fe rendrq.. maître ,d‘une ftatue
dont l-enlevemenr dèvoit énVraîner la prife
d’uné ville attaquée par tous le* gr^cs»=.
1 A |
'»Eessa^iirei^-fravé^t-'-^-lr# préfèntent line
tF*S'belle Copie-dè*cdtverflâvChi-'ênt, faite d après
Drofcoridei, !-dofi¥ l'or.g tul que' nous avons'eu
lon'g-temps«en1 Fraace-/a-i)éflér'tiépùiS ‘qjPqûés
armée* dans'1®'Cabinet au duè- de- De /ohs.h’re ^
à LdfcircSÎ^fLa même Compo’fitiOn , & crftté&dïnç
aucune'différence p'ar Solon», mais en-relief»,“' fe
trbliVertîraipporté'e ,etos-'le ipièmier volqjnede. éè^'-
anciqu'i fiés î;À- 1*1. ) »,
.- : E n,t r e.- les' pi err c s de&pfch q-ui repréfehtenïl’êfi-
lèvement au pa,llc(’dipim^t , nous choififfons lès fui-
vâftyïiî-Yi ;
Sur uhe pâre^è- Verfe's on vo1l?'Diomè'dé‘ prenant
avec la ni a ip d r oit y le palladium , qui paroît
êî-èqre*pbfe fi/r 'JaKfmédéftai^; quoique le héros
1-ojît da’n'sl'itti'tfijdê- de. ’marcher. La ftituè paroît
incjmer la'• fe'tè^Ë|aqme. pgp^ çonfcntu. à fpijijenlè
répCIreé par fës anciens unjfignén aiipfo^a^'ôo des
difeux ‘iftipitet!ayant a'cêoi*dSaThétfs fa* dèmàncte,
ljUI eîi t A.; , . y . ; A'-if: -i ’Z U
fera? ün'fégAèf de^tê.e gaun t'en aJfurer^DlOfpè4e
la déifie '''B&mP o P-O', |JX j car toucher les
( I I . I I . , ,Té. X I , iSiq&2,j>.
genoux des diyirfitps , c'éfo^oun a été de dévoqop"
uefïufflaKis.I0 d autre 'Diomèle de M. 'Chrétien
;W e n n . pole".ü.:i ;gèj|^sy]ip'-‘
-teçrer devajif le'paÿàdi'âm , auquerif tôuche les--
g e^ u x . t
’ La gravure de la pierre dont la pâte a été tirée
eft pe la pEemtèré manière, mais telle qu’on .pourrait
fe figilrçr que ce fur l ouvràgé drEiadas &
d'Age1* ^ , k s maîtres de i?'£ïftlsâisirSc‘ deÊblygnafe.
Lé; polLffeüi de. l’bfiginal a , fans contre li t , clans
cé;'^iqf.cfk;u un des plus piéciçuX.r.'elks de-liitt dps(
aiicreps-r/« (
" ' ‘Sor Jlnê,'piérrp" d u^binèriie S. M. I . , à Flo-
renc'e ; r IF(idb.(XXT/ m , ri. I ) ,D o
inèd.e 'p'àrbïLa®s. ïur. un auté 1tè'ri.ant le ÿ'è&tziizOT ,
& vis-à yi's <J.ç lui UlyiE qui lui m intre une dés
gardiennes dii pfÏMçhurn étendue msirë-i féspieds:'.: .
gu milieu ' eft une petitsdffiàfre fur une colonne. '
La faidoineiqui appatienoit à mylad'i BacyllSef;- %
main, avec le mê.lne ftrjet & ’e nom dé (Sroyè/t. ,
pierr. groev., pL X X X X .) Calpurmùs Seyerus , en
-grec , .cil plus grande. G liez les lîëririèrs de l’ évê-n
que CAichftoedt ; de la.farnilJe KnoehÆÆ’jr a une !
Cornai me avec lè meme fp jet, mais pmî^lpbmpofî î
tlOn"différente": la ga’rd'ènné'|étéiiduè’ morte y ell
plt^Miffiîlcïè 'que fur tes autres piertes, & on voit
îqû^ffétoièmrie jeune fille.
Sur ufte pâte de v etre, Utyîfe fèüIVidàns “‘la
mê^èi'attitq^P que dans, k'-pperr-e pféc.e.çknje'', J
mais fan' L corps de la'gard.enné îïtéè. UlÿïTe fifr’ i
une {Muf. Ftùmn.s t, I l ) ’tab. X X V U , V . 3. ) 1
fardome du cabincr de i'e nperêuY , a F l& a s p ,
-eft feiabrabiêà"eelm-cn Agojlîtü (ft, /, a . ' i j i . j
P A L ÿ u
I a pris cette figure.-poup un prêîre de Bellone , &
à faitjetterde-Feau’d’ une mainpèury trôuvér
L ]a Ai^ranoKiqiul'd/nagmoiti i
' Sur unp pierre du cabinet du duc fié Devons-
hirèjj avec fe nom d u (Stofeh.,pierr. gr.,pl. X X IX i)
gravfeur AiocXpETAjat ,• Diomède paroît afiis fut
lih’autel le palladium.dm* la main,, 8c lagardièian.e
tu ce a fias piedsiy Devant .laî eft Minerve fur une
colonne , qui lui tourne 4b- dos $ comme elle fit
(Straby., i. V I j'?Yi^4'-||('idit-on , pour n ’être pas
témoin du fàcüjàgp-. G ’eft ainïi que la ftatue de
(Athen:, DdipH,:-',li X l l , p. 521',) Junon, Ȉ Syba-
ris,, a voit décqprne la vue, loi-Ajoe iledfyBantes ,
f-ooua»t;l'e joug^leékAytannie de Thélis , maffa-
crereht juîqti'aux pieds des autels ^*tous“cfeux qui
avaient eu quelque pjrçt à^tn gouvernement. Le
Ppujfip. ,ypar lliïe1 licence hardie j -a -employé' une
fiéiron- fértiblabié l'dâns- du cafejget du
e 'Âpbariiç ou Medêè tîiefes deux
fils. C e pêintrè ng;en(eux y a m g une fta'ue.de'
Minerve qui f^'t?ôuVie'fê vffage avwfod boücljer,
pour ne pas veut -cette, exécra^e feèhe. '»[•
Le plus grand'&né p’us beau de tous les D10-
mèdes dansai mémq j.téit'u fe ;, étoit autrefois au
c^Bjïpi dlf -grand ducâ Pforenpé j: ^ay^ les 'roots
Laur. Med. $ bSais il t) y 'elt ph$. E étoit gtavé
fur- une ebalcédoine.
/ ^ A ' i !c r-^-5 va'^"eaux , xaXhàlltt ,
ctqj|y:| des ûatues de,b‘o s"dorg^.-placées dans une
nifhe a la poâppe, paftie des nayires qui^tôit foi»
(la prnteci-on îtiiméJiâk'e de lhîlJs.‘Xk'irj.'Aclîarn, ,
v , y46 ÉfSslid. ) r
P k ïz% y à .& (le) d’Athènes étoif l’endroit oA
1 °n juge oit les meurtres fortu rs & inyo'o.maires,
Les juges eto e,u àu /nompé de^ceW; Démo-
■ Rh'pù y fut juge le 'premier , on ignore pour quel
'fiaime.
. PA L L AN i E , un dés géaris qui firent la guerre
îauX dieux-. Minerve combattit cpiïtre lui- i & après
l’avoir vaincu , „ elle l'écorcha tout vif.,' & fe f it ,
de fa peau ^ un bouclier dont-elle ^s’arma toujours
depuis.-Qn a dit qu il étoit père de la viâo.re.
P ALLAN TE U M , villé- „du, Latium, -dont les
habitans avoitnf"fp’pris] ' âifoit-on , d'Evandrë
Jdur Fondateur, à renfermer leur année dans1 -le
cercle étroit de j mois (Selon Macïobe', Æv, / ,
cé. 12. Pline, 4 9 .) , & dans 4 mors*
félon Plutarque;, dans.la vie 'de.Numi.
PA L LAN T IDE S . C ’éroient les fils de Pallas ,
Frpre d. Egee , qui voulurent détrôner leur <jtapie i
majs Théfee , ayant découvert la •confpjrati-oH 3
!«* PWfint » par là yiiSoire fur eu x , fi affermât
le troué Chancelant de fôn père t cependsia:, fis