
'■ N O IX ( Jeu des ). Ovide j ou l’auteur du
poëme de ■ Nftce attribué % Ovjde*v rdéerit
-lïeurs jeux de noix. ©ans le premier, dp affem-
Bloit: trois rtoix , on en plaçoit une quatrième
»u-deffus , & l'on s’efforçoit de renverfer ces petits
ïchâteaux, xafiellatas mîtes, avtc une cinquième.
Le-joueur s'approprioit les châteaux qu'il
•abattoi.t : : I
; Q.uatfiiior m nuci&up.ç non ampliks , aléa tota efi s
Ciimdbi fuppojilis -addititr una tribus,''1 |
Dans le fécond jeu , chaque joueur plaçoit des
noix au-bas d'une table incLiodè , & enfuite .il en.
1 laifloit couler une le. long de cette table pour
/toucher les fiennes qu'il reprenoit dans ce cas :
Per tabula cLîvum- labi jubct aller & •Optai , ■
Tangat'ut è multis quslïbet una'fiâm.'
| Dans la troHrethe, on traçoit uti ‘delta A ,'que
I’orv .partageoit par des lignes" tranfv'erfâlesr'on
.plaçojt un nombre’ convenu de nofar-Jâir'-chaque
„tr.anfyer.fale-„ou ;?irg-a , &. l'àp. .lançbit* ütié >naix
■ _d?ns le delta. Le joueur .gagnoit 'toutys-i-les à noix
placées, fur les tranfverfales que fa noix a voit .parcourues
dans;,ie delta.a v a n t de sy. arrêter. S'il j
ne S yfariêtoit pas ,(0>pei,ck>it fan coup : . .
• Ptt qitoqüe fie Crécâ , qualem eoelejle figurant c
Sidus , & in gratis littera quart à gerkl 1
'' HsazlAï difiincta efi gradibuj., qnfififimfiitit infits,
Quot tetigît’.virgas^iôitapit iilelhûcèsl-i'l.
. Dans lp quacrièmeijeu de'/zoér y on Vûn fervoit
pour jouer à paitrau,impair.1 ,
Dans Iè 'cmqïfèrae enfin., oq plaçoit dos-yw-v'
dans un vafe* o u b l is mrr "trou, fart e a cétref, 8c i
.l’on, jetto.it. fa noix dans cq;vafe o y A f r-°u, j
pour gagner les nojyqpi/^etojefit.pîàeées , k>rf-j
qu’!®’çéûffiffoit :. ..
, Vas.qUoque fitpe eavum , j ’pktiWdfifidnW'ï lo f fîn lr j
1 ' ' 2n guéritmiflafîevi aux tddq^unâ^anaf.^,^
, C ette habitude gufe^ f e w és/tnfans démoli«r
hVec des noix , avoir fait TîaîtreJ’ ulagê. dcs/nou- f
'veaux: époux qui en' ^jétmi|W^¥ux.|fSaps de la
•'hbc.e f fôit pour lèurlroüinii: 2®* jouets* 3- . f . po ù t j
:annpncèr ^qtf#s',j^t§ft.n^ffifciïiance, & t dè\e_-
‘ noient hommes"',’ en "abandpnnJnT les Jouets» à V
*J?ur jdu’ne âgé.' i ' ’ ' ’’
ÿfj Pendant les jeux des", céréales ,, on diftribubit*
aujtxpidaihS^^.-deîîp^|i| des
N o ix ben ,( La (benoît edEfpàgne, en A rabie,
*n Ethiopie 8c dansées jndes.;£ljda.^Éé:CMnue
des -grecs ,d e s romains, des arabes ^ çommefilpà- ;
! toît par les écrits de Théophrafte,4e.'Drof<roride^
de Pline 8r de MefuéfÛs l'ont nommée fiaxmts,
pvpifi/voi, } glans egyptia & glans '-uni
guèntaria.
L'huile qu’ofi en retïre^pâr expreffion ^fleum
ÿ milan:ciim , fre çancit prévue jamais, 8c n a jii jgoût
ni odeu'ri élié eft très-utile aux parfumeurs pour
.prendrel’odetjr des fleurs, 8ten fair’e des'eflènees
agréables. Les dames s'en fervent auffi.pour
' àd'oupfiÿ.^ peai), fîc on^lâ mêlé avec du vinaigre
Sc divnittépour guérir les, peùtsbompns, &-c*I-
mer les demaqgcaijoEs. Hûface appelle Cette huile
■ balanus :
. 'Prefi'a tais balakus 8 ;
J-amdudhm apud.me efi,
« J’ai"Suffi, dit-il à. Mècénas , de î'^fTence dç
keti,*qu£ j'âi fait tfrér^ei^pi'’poih’ ‘parfumer
fy .y ih 1chéveùx- > i „Le§. p‘affi}rn|ufs romains 'fa-
'yoieftt très - bieh' exprimer dé' c é tfv 'iq ^ ^ unç
forte-' d'huile^qui faifoititn. parfum exquis j mais
k_’p!us eftiméê^-alf 't'a^poit-, dé Pline Jt^venoit
,lde"P é f f à hui Ora'c% TOfô cl'Afabie. Mé-
; çëhàs' etoit rfonlrhe ;du monde tjui le plus
les parfhms, & quby fâiioifrtk plus de- dépenTç ;
c'eft fur-;ée foin -qa"il; |vb>t' dé fe parfddier, qü'eû
fowdéie ben •mot'd'Aiîfeufte qui - podr"ïfêpepdr'e
le_caraéièfe du fiy trg b ^fin ravon, l ipp elfoit
fttl4?fl*Xfif da}ufié comme^Ktf^èiveux. ( D. J. j "
N'DLA yen GampahieiNîîAÀi®^^* -
, Lçs.tpédijll.es autonqmes.^de cette v,îlé forVJ**
' RRRt"en ;argettt^'ïsjis1 >
,. ? j
'en.Or'. ‘ .
Leur.:t^pè o.tdia^re eft l^ boe uf a t^.t^.hùmajne.
■ NOÉLPhf^drrï^iè^Lll^^rVnt^^^^p^. i .
ÇZaat. Ampfiyîr' f- d'excuteS" qu^ fftsn
f a e | f l ^ n q.uj3n4^yoitMgfu|té‘> Se.ce cori-
pirftient fàtisfaifàft linfulçé. Ceux qui jj&è s.avoir
vrè,çux/«m’qiittjagé h n'exigeqier|^^®te'tt'é. fafîs'-
facliôïi'j pairdipnt pouf des T|ch'eS'lgui,£'vofoféilt
ms demander'v*eng^n^ÇVg<sE0Qi* dés ctimihefs
tr6.mfbierrt reflpurces âansles lobe.-'
N O M . , F b y qN oM s . '
N O M A D E S , hOqÇ générique^ddrfné ’ à divers
qui uk’rok'rftJn^t de^déàeu.ie fix e, &
qui en changeGÎén'tj'pei^ra|illefeèrft';ip Sir cher--
jgier de nouveaux pâtuyage^. Atnfjce mot ne dé-
fijgne pas un peuple.'partitülier, maïs le» gkhri- de
❖ iedree péiiple ; c%it crqui'fair.que leSanciens
éofivains".parlent de n-pp&des afahesvfiunjjdeS,
Il eft probable'qüéftrè^,pé^lâlïû'&iîf.
aiijftuppellés à perinutandis kpubtèmî) à caufe qu its
N O M N O M
CÎiaftgeoïent de pâturages* en grec vô^ .. A la v é -T
rité * dans Téditiph d e ,Pline faite à Parme, on lit I
à perrhutandis papilionibus , & Cette leçon feroit
flipportable ; f?r éfn’appelloit anciennempnt-^i-
lioaes des tentes pour fq loger |l la campagne & a
gûéçre’} 8c c'eft de-là quelles françois'ont fait leur
mûrffî%iuon., '
.N omades arabes. Après les. déferts pâlmy-.
réens, dit PlineX L. V I. e. jSll^fuivent-du cote,
de -l’Orient leS-«o)?2a<fe/ arabes-, & ils s’étendent
du côté du Midi jusqu'au de-là du lac Afphalile^ -
' : NoMADis/numldes.^Les ndmides furent jp-'
^ t\\$ ÿ ^m d d e s par les.grecs, félon_Plinepp* V.
e. i . ). Polybe pïâce dans laiNûfhldie les nomade^
maffyles & les nomade's mafcæfyliens* 0h?« ne peut
doiîç nier que dabsl^frique même dans ja Nu-
iffrdié-il; n'ÿ' eih.’des-, êottîafi.e.s”, ,c'eft-a^Ærp, d’e^
peuples qui chadgéoient de lieu à.rnefurç cue.les
piébrages venorènt. à leur' maçauer"; mais ilmb
fersit pas aifé de décider "fi le rîoip*de Numidje a»
une-origine gtieqde; il .elt’â! csoire qu'un pays.*
barbare a e'û un nom barbare.-
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A.
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X . . . . . . . . . v . . . . . . i , f .
ÿ . .................... .5. (7.00,
a t y . . \ ..................... . .§o«u
î^OMADgS/eythf&i. Pline (.L. IVJiÀï2..-')\tt
place à la gàrclfedè-' la >mer Clâfpi en d e , &-dftque
le flSuvo 'Pa'ntfcap'es. lës féparôitfdes géorgiens.
St,|àbon ajoSte qu^l's h'abkotentÿffdr des chariots;
(D d J . ) : f ’
^ NpMA-RQÉiE., nom qu'on dbhnoit dans l’antiquité
au gouverneur ou,commandant d’urf nome.
L'Egypte étpi|> divifée» autt;efeis q'nvdifféréntès régions
ou quartiers qu'on*, appel [oit nomes , du grec
stfias, prenant ce^mot podr fignrfier divifion. L'of-
i-ficiqE'àiqttt'le roifdon'nojtvlc/g'ouvernemehf drun de
ces noTfies» ètâàorkos". y'étqrt-'appeUét namarque , du
grtcftn'pn & dejifXM, éotnmanâement. '
^NOMBRE D ’OR. Voye^ *CvctE .E13NAlREj&
Ça L BN D R #1^- EiT N A I»R E.
’(N'OMp&S’,(grecs gravés* fur les médailles,
avec leui'ekpîlcafioh.:
A.|marque.’. *. ,%•••.. . . . . . ...*t.•. >1.*
y uAjcrk; ^.-.1 -----l ................. . - ÿ l i ,
' r ; •. : ï T f r ^ fWÊÊÊ f........... ■ g
................■ ■ - ■ W L ' - ' i ' ' n -
% • i i f e , ........................................................64
.........y
■ H .........'.k..................
®........... . . . v - ^ V
l , v ................ i-.X::.
L I<Iombre s des romainjS.
Il fe pafla,ptès de rrois fiècles à Rome, fans que
l4ar’t 1 du 'çàtcul fût jfonnu, & le clou d’airain
qua i’on Attâchoit tous- les aqs à fa muraille do,
témple de."JÙpîtêr |u Capitolé , le jour des raes de
feptembre“, c eft à-dire,. le treizième, "avoit été
’otiginairement inventé pour fuppléer à l’ignoràncc
i de ce. peuple, q & n ’ avoit qfi’ ^ .jçtter les yeux fut
!1 è nombre de ces^clpps pour connoître celui des
fahnéÆs..jPe,u.là! p è ii, & par le commercequp les
j^rPrqams eurent avec les grecs, ils apprirent la
t'fêiafKe..ck s nombrïs A 81 employèrent comme eiü
ipciuP léis marquer les lettres defleur alphabet qu'ils
f difpdfoiént aîn'fî?:.,,
';ïV v ,¥ n *
.. V . , Ginçj.^ !
A‘ÂlO.'-di Dix.
,H;L; ; Cinquante/ y
c. .yCent.
0 . Cinq cent;
: c i d / ’ ' Mille,
IOO. Cinq mille*
« Ê ç i d 5 -*’: Dix mille-; | j ; IDD D. .* .Cinquante mille«
C Ç C ID D X i ,1.Cent: m ille ...
, Telles étôrent dés figures '"des ‘nombres des W 1
mains avec leur fignîfication 8c leur valeur!“Ph'ne
remarque qu’ils n’avoient point de nombre au-deflus
P P «j