
NO V EM D IA L IA , facrificeS que Faïfoïént- tes
romains pendant neuf jours , lorfqu’ün prodige'
fembloit les menacer de qnëlqùeÿ';maMûrSiV^(3e'' ;
fut Tullû Hoftiliff® félon T ite -L iv e , qui. inf-
ttujj ces facrifices ' lorfqa’on lui apporta, la non
veile d'une grêle proiiigièufe qui tomba, fur le
mont Aibain , dans le pays latin & dbnt la- gvqC:
ftur 8é là dureté firent Croire que t ’étoic qoe, pluie
1
| On appéll'oit en-core- navetndialià| .les : fâeriffce-s
que l'on faifoit le neuvième jofer. après.la mort,
jour où l’on renfermait les cendres, V l >
ftAiLi.ES. & J.eux,.
• NOVEM-VTRSV fut nom donné aux archontes-
«3îA<hènes j parce qu'ils étoient' au nombre de
neuf. ;I1 y a grande apparence' que ce furent,les .
romains-, qui'lejit^ianrièrent ce nom après la cenU
quête 4’Athènes ; car c'e mot eft latin, Se fem-
blable à ceux de triumvir , fextumvir , decemvir ,
&c..'que les romains tiroient du nombre des ma-
gjjl.rat-s qu’ilss délîgdoient; par ce .titre-. On .fait
q j ’Athènes déclina de fon ancienne puiffance ; &
f urniie aux romains » conferva toujours la liberté
d’élire fes magiftrats & le, droit de fe gouverner
félon'fes loix. Enfin , dans toute 1’ana.qMité-grect-..
eue1 on ne'Vpitÿpas que le- tittê ,dé novcm-yirsf\t
été. donné-aux archontes.
N O VENDIMES | Jeux-): C e toit lès mêmes |
que les jeuxnoyemiiaies ou- funèhrp-ÿ.qu’on dbri--
noit à .la mort des grands lionuncs- pu des empereurs*
Voycp. No vemoiA3.es, ...;
I NOVIiNSÏI.ES , dieux des-fabius , que Iesjo,
-mains adoptèrentr, 8e auquel le rotTat’us fit bâtir
un .temple. Leur .nom- fignifie dîéu&'tiottveUàneçt
avivés ou nouvellement connus. D’autres pre ;
tendent-que ces djeuxéioierit epux-qui préfr.loient
aux nouveautés'8e au renouvellement- des. chofes. .
Selon quelques mÿthoîogiftes., leur nom vient du
nombre neuf, novem., parce qu’on en comptait
autant ». lavoir, : Hercule., Romujus’, JEfculape,
; BacchiiS', E n te , V.efta , J» Santé-, la Fortune &
îâ.Foi. D’Autres enfin ont cru. que çe'toient'les
neuf mufes. Mais tous ces auteurs ne nous^ ont
point*ppptis,pe que ces dieux novenfles a-voient 4e
commun- entr’eux,,, ni ce.-qui les' dtftipguôi.tr.dés
aatres:3 ivWté& j ■ y
garantir, VirgHaédéfigné icla^ërpÊnfc.le- nû^/Kè«*v
de 1‘ aiguillette. dans o&a vers dsi ,1a huitièmsk
égloguei:
Tenta tibi h&c:primîim triplîci ftverfdcolort, , .
. Liciq àrcumdct,.. . . . . B
lies fàble|*d/ Apülée'ne.païien çqiie des enchan--
téméps' qu’.employ oit Pamphils , fameufe magi--
ciepre, pour procurer 1 impumance au milieu fde
ràmopr. De*la viehVque Minutiu^’^piix, difoit ap
payin-Coecilius que fon Jupiter même nayoît pas.
toujours, eu le pçttivoir de déi|rJfes-chartnes,,dqTa
ceinture de Jiihon. Nutnanftna , . femme - de PbuA-
| tins. Swamis;,. fut accuféâ d’avoir épar for; iiège
rendu fon mari impu fiant : Injecipe' 'carm.in.ibus„
è v e n t f c ü s 'vecond/am matico, pouf- me fervir de-
il’expreliion délicate de Tacite. (Annal,* l, IN . ). ,
| Il paroît que les jura feon fuites romains, ried.ou-
itoièntpoint du fuCcès de' l’ art magique pour pro-
i duiVe.de nouimcnt.de üaiguillette c,r ■Pàulus. cite - -
une 1 A qui défendoit d’ufer de ligature. Pomjjq-
nius SaAi ' Serviùs condamnent la pratique de
ces fontes de noeuds~encKant'èurs .■ Enfin , les hiflo—
|riens .jen' citent des eëxemples qu’ils croy.ôient
. très-eoncluans. .Amafis r, roi d’Egypt^. i dit Hér.o-.
1 dièn, ne-punçpnnpïtie h femme Laod.icée, parce
. qu’ il âvoit été/Hé par là magie.. Sozdmène RiVvdi.
\ Ÿ l I f \ rapporte d’Hoïtpjiusj, fils,^eJMç^,&feV^
qu’après avoir, époufé la fille de.-.S.tiiko, jupe for--
; cière.: lui ' ‘ ^ , & t’ empêcha ..par ,cfc:
-imo.yenVd’acppmplir jcrpajlsgé.-./.'
1 j •HÔÎJG;AT|.s.F'û^ ‘G ç>'PTA.
N O V I ,, hommes- nouveaux. OnAppelfôit ainfï,
tpwVf wihè;
part d,edêurs ancêtre s£pDîeTjiqht 1^ i i ê y - e s
charges cqrules NovJs’ bbmiJopcanffo'lS^- eos^ ,T
dit Appitn Qtclt. f i J /u.. n
fed fuâpte virçite iftcldruerunt. , Ajt Ë.. le pèreldç,
IGAton 'ïu C p n ' n-mm^dpt^fei.; Qatop . fut un-,
homme nouveau, parce qu’il- poffé,d? ç^es
curu'és'i é-fes defeendans:, à qui il fit paffei J.i h o^
^b'effe qu’il âvoit aequife. ’éfu&n.t’ id«, .nommes^
'nobles'5 çaé là nouveauté, ê toit inteimédilire çntrq-r
;ia roture & ’JajnjÿleflV
^ N c fy lA jifamille romaine dpnt o n a dès mé“-
. N Q Ü E pR 4’ aiguillette terme vulgaire par îe- :
qçel .on eptend un prétendu fortiiège , qui, fuis-
hlefiçr les organes- de. la gériérarion d’un •homme
bien confiitué,, en .empêche,-1’ufag.e au moment,
ou’il s’v attend l e moins., | ; , - f f j
. . - a ...,, ■ b ^ « , '1' \* ' É
Ees anciens ont attribué cet état- fortuit,à des ;
filtres ou à des ..enfSrçelleméns. magiques. Platon j
avertit., les, nouveaux^ mariés; de tâcher, de, s’.en ; [
RRR. en bronze,
t- € L „e ire rc.
O ..e n argënt.-
’ NOVITÎT:, nouveaux fo!dats,.par oppofitîoB»
ave© les vété-rans..
; NOURRICB, n«m*^.femmç.à.qail’ôn confüu
«ih enfant pour l’ alîaiter- c W t e s anciens ^ le s j
Zmrhes:n e quittoient les filles qu’ e es.àvp g t
élevées', qu^dans le mo.mentfoÙJ enes.,a!lotent,
paffer au p o i# ir d.’un époux, & eÜefks gar.loumt'
avec la ausR'crupu’.eufe *üa *# P
Eur vi reini té à couvert ..des attaques du vice
défordtcs’ de la jpunefle. D e là ’ fe M ‘a
nouzriçe 8f fonlçlèveiup.&oiîi'peiicç' de tendrelie iU
d’amoSTd&pFîes.gheiens aPtegisi%|ps«ont ce>i?r'
ffervé d_es |pQnn,rpeiis dàns-J^Uf|4ÇÇf^fs,'P'Ui ‘ont
pleins de ces; témqignagnès d’amitiéqu’ort eaMrQlft
devoir êife 1-éCervsps à| lAtqour maternel, .f - e h
donc ayèp Æpfon1 qu’qo} iîwluri s’expjtimp;*ai
,Ç’# ;
emconféquence, de cet u.(g^4^p,e„[.dansjiles^a-î-
g-ques giecs & latmc, oiltya't rou ouïs des nourri
ri ces accompagner les-h.étqïiiés de la pièce ; ce qui
fit remarque encore plus dans les po^g^sjcpipiques«-
A 4Rpmêà‘ on tes »trouve auffi à la fuite dê leurs
élèves mariées lorfq.u’une dame fortoit de fa
maifon,.fon cor-tè'ge ne manquoit jamais d’être,
^ ,î^ p a r t f| f® p fe c ï, -cémm^.' nép»ap^rend> J«"
pénal
Ogulhia vejfim ,v
1 i r , fçilam fc e ry ïca l, arnicas ,
■ Nut,rice.m , & favam , qui d é tnandat 'a,pudLam.
lès airs affeélés d’un efclave à qui fon,:maitre
faifoit jouer dans une tragédi | Ile rôle d'A triée:,■ n if
( £>//?. So. ) : J//e p u t im fcen'di\M>sm incedit
& hcec refupinus dieu t
11 Superbus Argi regna mi liqttit Pelops p rç#
i- Quà Vonto ab liïeUeSfittqüfodt?’ foniq ^m'arNjin
V vffîdêÊtti iffl-WQst- i ,u h • ‘«si "J ••*- .
ferv.us eft , quinque modios accipit , O5 * .quifque:
d,enarios.
çN U B E R E ', dans fon fins, propre & naturel,.
fignifie couvrir d’arz voi/e , & c’e 11 de-là qu’ il a fi--
gmftf /e marier , parce que les nouvelles.: maiiées-
avoient. coutume d’avoir la_ tête couverte d un
voile, lorfqu’on les conduiloit a leurs epoux : Nir'
d u c it, millier, nubit , quiapallio obnubit caput fuum-,-
ff11, opua'rifi if* jeunes
mariées-s’appelloit fnnpntetK~
‘ 1 r m
:n lettres étrufques, 8è NOTKFiNaN. ^
; D esjp éd ail||i àutonomf s dë c&ïà .yi4e fpnK ?
RR RR. en argenE-Seeî. — ■ . Hunier..
C h'eMff olientaux, &fontlconfeïvé une partie
dcs-mceurS desitèïiips héroïques , l&Sj#mmes nour-
«ffept eflés-mSm;esdeur?,è.nfms ; niais,lorlqâe#fc, 1
jeirconftances forcent d’ ippeller une noirnzce , o n ,
ne la regatâc point comme : utief étrangère. Elle ;
devient;merobre-de. la ’famille 5-'8êçpafie-i« refte
ies jours au m'iîieu des- enfan| qü elle a ïj$>ar,i3S*'
©n l’hopPte-'ôc on la cïiçH|fëQrmne une féconde
fignifie une içvreufe u | ioV A '£ ÿ f!qm n’a plus
de lait, 8t qui ne peut donner aux'en&tsaqpe des;
fijins 8e des attepïionsi, nutricetn ÿîdùs itndes
commentateuts du pcëte, que las: non poteft
s ihfandbus , fedSfçlam diligtnüam, & - mundïuam.
adkibet.
’ NO U R R ITU R E des efclaves, tdrnourriïure , :
nous entendons ici l’entretien , le demenfiim^ des
romains ; .Cet entr.êtîenétoit du t£ropf ïde Sénèque
pat an de & 4e foix-aD« ^de|rersé
dlarg^nt. |Èt|aldonsf a-|eQ M. Paneton. ('.(. 4.1ns, fa;
^ditpqlogré^Me.. modius àîenViron ~ d u . l4 > i f i 'è i ‘U de.
Paris , & 3efdenier à 18 fotrs.; qôu? aurqhs%n argent
J4'hv,es , 8e en hltd 48 boilT. uix oi«4
tiers', -vaJ^âtjlp liyrçs lorfque 'kit'&ptier n’ eft qiuà
ko' livres, JYejitretkn .anhuei d’un _efelave-n’étoit-
4onc en tout que de 134 livres»., ~
En .voici une ç.reuvè.:..Sénèque i voulanî peindic-
1 fSr < èn/b'fonz«,; •.
s I
i p l i ’êuV-jtypq .
; Un homme nud tenant un cheval i ou» un che—.
■ val ; ou un çhîetr.’ ,1
‘ AÜZfLjE’ féS ,...fécond lit-, ou lit inîermédia:rec
des payés ch^z les romains. C ’ étoit ctlul qui por— 1
itokâminédiatement le pavé apparent. Ti'étqrrfak
;de briques priéesîSit dexhaux.’ -
| NJ7D JP E D A L IA , fête'raEt-raordir/aire qu’ ohneè.
pélébrott à Rome que fort- rarement, 8t' toujours^
par-br.donnaiiiCé; du magillrar. On marchoit nud#--*-
p/eéj dans cette fête, pour-fe mortifier à Focca-
; fion de quelque calamité publique, telle que pelle ,.. I
ifamin> , .inondâqiià'ns y fécherefie;,' & autres maD
heurs pareils.- Lorfque les dames romaines'avoien&t
;à offrir.die grandes fupp'ications à h dééfie Vplia’3 .
f elles-fa furent dems^proddffibns nuis p Ods dans le-
;tanple:de, oerto divinité»»: ■
) N U D I T É , cara&ère qui- dïftihgue les ftaïues«
-fdps'âJeuxvNéès îfeéras grecs, toutes celles enfin»-
quiréto.ient fùfcèptibles du beau-id^b/dgs^latués«
romaines. Pline affigne ,tiês:exprefféf6etit’"cette-
différence : Graca rîS e/î.,,-z;Z ve/tTrêV G e ft pourquoi 1 *
Caylu (R tc 3.p 134. ) dit d’un mohument antique
: « Il paroîtroit aux habillemens & àta barbe"
.que çes figtues. fetolen; .-romaines. ■ ,„& travaillées»