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. Après la fcort d’Alcathoüs., Péribèe réclamais
droits fur la couronne de Mégare & là fit paffer
■ à Àjax fortfils, qu'elle avoit eu„d'eTéliin'ohî Voyc%
iajaxj m & m â
PERIBOLE , efpace de terre planté d’arbres
~Zc de vignes, qu’on lailToit autour des-tempfes-:
il étoit renfermé par un mur conf-icsé aux divihités1
•du lieu , & Jes fruits qui en provehoîent apparte-
noient aux prêtres. C ’eft ce que les latins appeiloient.
templî conceptum. (Les notes deSaptnaife fur 5olto»)^
Peribolas étoit le même-que Sacellum , heu fa >s
toit & confacré aux Dreux.
Denis de Byzaricé , p; roVdïcrs fa-défcripti'6h
du Bofphore de Thra’ce ,'dît qu’après febols d’A-
polloh 'on trouyojt le Perièo'hs, ou les rhodieiis
ittacfroient leurs vaiflfeaux pour le's,garantir des
tempêtes Ibbjtnite qpéde fou rems on en \ oyoïc
trois pierres. Se qüeie relie étoit’ tombe de vieil-'
Jeffe Le mot mfipîkei'&c-Peribolus dànfîa’ defcri'p-
tioa-dont Dents de B y z an oe.d ’ ac com p agne , ïèm-
blent direr'.quéd’ë:oit un mote ,unelmuraü!e,'offuft$
quai revêtu. Pierre Gilles ( de-Bûfphàro ikrdc- L i t . '
t. wj) ) juge que ce beu ell le-.rriêrne que les pê.
«heurs nomme'nt aujourd’hui' thodmoinion , & il
fonde ce jugement non-feulement, fuïlfe.iftjlxpprt'-
des noms, mars encore fur la-fituationsdestheux ^
Denis de Byfance plaçant-le-Iieu où les rhqdiens
attachoientieurs vaifieaux, précifément dans l ’endroit
appelle aujourd’hui Rhadacinion.
XiEFiXAAiNrEESTAi j Suidas dit que cé mot dé-
fignoit l’aâ iop, dfenxelqpper „tout fei-qdrps,. danSKj
Ton manteau. C ’écq,îtje'gefte de,gens plongés.fjan?
tine 'affliéïion profonde, ou dans unesméaitarion j
féçieufe. Tel eft Parthenopée t ’^n.-des fept hé-
Xos de l’expédition contre;Thehes fur,le beau fca-;
rabée étrufque de la colfeâion de Stofch ( n V ro j.
Monumenti inédit
? PÉRlCLÈSt Voyci A n a x a g o r e , F ouêhub,
PERÎCLYMENE fut’Je dernier des dWz’ê'em-
fans de Nelée. C e jeuiielprmee avôit Tççii dp -
.Neptune, fon aïeul, le pouvoir de lé métamor- ;
.phofer pn,p 1 ufi euts> figure sPour év’i^èr'Iès .coups
duredmtable Â'cide, fl 'te changea' en fbuimi,
;en mqj^h^ ; eh' abçme ® en ferpeni ; & touTeefa,
fut inutile. Il crut pouvoir miéusç irécbaper des
mains de.fon enrtetîii, én prenant la figure d ’un'
aigle i mais avant qjfil pût’ s’ élever en l’air, ffer-
cule TalTQmma‘d’unjVcôup =de fa mëflfue ,*otr,
félon un’autre -mythologue . il l’atteignit en. l’air
d’u' é de fes.’flèché's. I! fut un des argonautes,
( Ûvid. Met- X I I . fg , • '
P 1BIVLYSIS , mfiKXuns } bordure d'un ‘vs(te--
ment Z Æunejtoffe. Ce mot vient de a-î*i*A»4{w,
w eum lw e , couler À l’entour. Anafle le' bibliog
E l E j R ; •
thgqaÎEe , daps les vies des papes, dit fouyent que-
i el pape donna à telle églife un vêlement ou un v ode.
bordé, de..pourpre ( Uabentem. . . . incirfuitu
de Mattiuy b,oi dé cfétofie, de.fpk/.îeiçte en
po.irpre „V« pfaverty^bordqen.bracardf4’^ ~
bentem penclyjim in chryfaàiavUj otnêld/upe bordure
à la grecque, c’ell-à-dire, d’ornemens faus„qn
fqrme .d’équerre, ou de ^a/rew^maîüücqLés, cpm
gammadùs ; nrnées'dfi pprtraits, îond^, brodéspu,
appliqués, figillatam.
. nïirAmNON. Dans la ccdiïâfop Ides pierfes gra-
vées de Stofch, ' ’011 vort ftir .une gmnrhyfl'e^deiiX
amours, d o n t p o r t é * lin flambeàu Lemverfé>
& l’auçre tenant d.‘,une main ^àtc, & l i f j f f he ,
prefente de l ’autr.è. un ^6cal,à,pelui quL^fo‘|§,î^-
eis de fâi.->'Cene gravure pSinroî.t 'être une allu-
fionaux réjou fiances qùè, les parens
i'‘fchtéfrëment d!un ^defüilt.'“'L <iffiou r' avec lé flà®-
ibeau i enverfe elb le fyîübolb‘^dé'4 a“moYt j 8s Aux
funériilies4-des felda’s'èéjdes"fiia'iflraîsS^én-pfet-
toit lés piques lésyfaifcebifet d'anifes tenveifés.
Le bocal que l'iu tfe a’mauif'pféfénte , poiaW&tt
fi'gj^fi'er-cé q ie -fgS'^reiTs !ïf^pell<iiént“, ( Pott’ntur-
ibbeèî.<<Gr.$jffîrhl ck'.~8. p * 'ïfê& )
*fwh«iF>w , TÙÇts j ‘*'ehyiàtfif tiridTÜpo(c0iêi‘i.p')-
' P E R ID O T , ‘e'eft le fiijniîque kS; joUalliels
françcfts dontfent à une piei ré/ûrélteeÎH'fê'ff S'dfene
couleur verdâtrë’ ^-qui tiie un“ perp'fur le ',ja |» .
Qiîelqués-ims ont crû* qUe- cette'puçf^e éîbîÇ'lu
pr^fius .aesiapciens ; d’autres avec û,us^ 4e pao-
babllîté é;Ont .e^njéébpjié'Sqüe 4é-'pëçf<îo't'.é^î^;la
qh tyfog jafe-., iQ ubi q 11-11 ep',(p’£t',de- ceêfènfimeirift,
Lehm^i)nv, de^^cadémie de gerkji a publié en
• 'i'7vji5êi.!urr-m.ém6'ke daus le re.çueil'dé! cette académie
; il y 'fait-voir les erreurs des;vauteuts«fiir
la pferre-'Cfue; lest apeleps. zpÿeÙtÿÈpUcfafy^pçpJf,
qu’ils ont-confondue avec la-chryfohfieY de chry-
faberille.j le pna&ps ^ ou le prafilis , l ’éméçgpdc 1
les topazes, &ç iEnfuite,,Mj nous apprend avoir
trouvé enSi’l^lïe', près daiBïyillage appelle ICo-
unepiarre; à éfuj'ii prétend que consent
le nom de fhryjpprafe. Cette' pierre ell d’un yerd
■ péladan'ou verd-,pomme-j elle n.’aj que-très'iitulde
tranfparencé.;; elle eft ordinairement remplie, .de
^taches blanches-qui nuiféntià fa pugepé , & la
couleur en eft en général trouble. Au reft-é^qqtte
’ pierre prend un très-beau p o l i v & fe. tail[e fa-
céttesl Cette pierre., que Lehmannappellê c|^y-
tfaprafe., fe trouve dans des couches en morceaux
détachés ou fragment , qui font ''ordiugïfettjent
reh’fermes.çlans d e l’ ashefte , qui leur-f.rt d'enveloppe
ou depnarrice j & ces fragmens fonbaccom-
' pagnes, de pierres d’un beau verd , ud n e u lm-
dreS, & mêlées d’une terre verte : ces pierres ne
prennent point Te pbli, Voyeç les'Memôjres, de
l Academie de Berlin, année x 7 y y , p, 20 i .
lie f t certain que la pierre que Lehmann appelle
P f E ' R
cfiryfoprufel, eft d une conteur verte frè^f gtéabte*.
Mm fo’h'peii'uô,trahlpare(iéé les aetaus dprÆj
elle eft f-êrupli'^, l’empêcheront d |tfe eftmiee Ces
jbui'illters.1
PÉRIDROME.C ’eft <frns un'^ ïip ffre
pàce , l'a’ galerie i l’allée ciit- e tes c<j I
tonnes" & les mursr Les pétidrbm#yeréfepc d1* ,
promenades cnêz ft’es’ greèsl ts-Voye) Sau m u #
sur'tScJlÎ n.! 1
PÉRfÉGÏTE, Les
de mi4itti-.s dtr^téiv^le de De'j'be’s^ t eue'me
doi'r'eill^.eorilervé , parce que lef rho.t) tiinttrpMïe
n'es6prilSè.'p3S 'dhtiérenient'le iitot"grec. ;^fe’m Jt
'àéjguide neltekpriftie paS?h0h'ptüsÎî:''Gié|7rïïn
^totent guides & iifteïprêft'f 'tjôuÿ ehfemb-eL Rs
I^déti|!oiénVà prdrriefiet. lés* étrangers pa r toute
Ir-viîte-de ü'èlphes i rip!our des défennuye'r du* long-
qu’ils ètoient oï^tgqs )<i y falr,a :
montroienc4 és “offrandes que la ^pîeteffles .peuplés
y avùt confâcjées , fis leur apprei'voîerft paftîqffi
tell'êltetùe te l’tableau 'avoit été dénne^ quel en^
Ijoit . t i t i l l é , idans-'ïqûél 'tems, ‘-ëz ’-à qifèlle occa-'
fiohffn^i’aYoit fnvoyé) enfin c eteient des gepÿ
pleinement inftrûjts*de-tcmtes les aritftfnîrés,de‘la
" yfliè'' & 'du"ï'|wM|'’;,:’j *
On a donné encore.ci nom dansft’ antiqùlté aux '
géographes.,, fiirt-out à. qqtptÆqiA.^déc ri voient, les
cârfs', ptrce'qt'i’fls Gbwbfr'ë les i-élefirs -
parJ^Mîby a'B^aüî'f|gf¥qrres. ©eny-s^eperiégéte
ay^n^toé'gqogrdblft'en’-ÿêij^edsh.-x'arnétres,
qü’Eufthàfias à aufir coip'metjtée «n grèc.
PÉRtÉPcÈSÿfite -d’Ë ole , epoufa Gorgophon(e ,
dont il èiit 'deùÿ>jils, Aj|aréus.1& LUeipné-l' lfïëgna,
en MefTënie-i &^fés«deîf|éftls‘ après lui rtgqèrenr
fusceffivemehiÿ'Tftiyeç ,GqRi<âoPil,pNE. .
^rRIGNAT J iboirg* de l’Auvergne , près <de
l’Al'ièr. x à trois,lieues dé-p|ermontSoln: Jé chtmai
detette vid&'à Lyon. On y a'découvert que ço-
Flohne.milüaire, tps'fée du tems de Tràjan. iBergièt1
en fait-mention liv. I I I , chap g 8 , & tes Méritoires
de l'idc ad.-de s irjtiîptï JOjn. VHyédit. fn-12,175(5,
PERIGONE , fiHè du gékrjt Sipius. C e ge^ft
étoit,furpornmé 1e Ployeur de Pins j-parce qu ij’-hf-
fdit mourir-tousles pafidus qui tombôieht entre Tes
mains , en les attachant à deux Ihns qu il pl'cicjp^-
la cime poudles faire joindre [ & qu’il àbarrdPnîioit
'enm’reefd leur état naturel. ’Ehéfte le fit méurir du
même fiipphce. Périgpne, voyaçt’fon père mqrt,
a\ oit pris fia fuite & s’étolc je t tê e dans un ixns
épais, quifsétoiv p.ein de royaux 8c d’afpjhges*,
i?qii’ elle*invoquo!'' avec, une tfimphoité d’ert&nt ,
comfhe s’i l s - " e n t è n d u e / ' l e s priant delà
bigh cacher & de l’empêcher d’être-apperçue 8e
P E. R .
- iteur promèttant ïvec .fe'rment, que s’ils lui ren-
doîent ce ferWcê' îN>élIé ne les arracherOTtni ne
,i Itel btul^roic jamais. T h e fé é l’én’tendit, l’appella,
ï®* lu? donna fa pdrble cfue uon^feulètneat fl ne lui
aucïîn'màH majs’qu’il prendroit-foin d ’elle ï ’
Pérîgom fe laiffa perfuader, & vint? fe rendre à
s ThéIèÆîqul:'chariifé de fa beafutéfrj l’époufa, 8c
1 e|!e prl1 fi 1s ’, nommé Ménalîppe. Il la maria
j lenfuite à^Déjonéè', d’Eürytus ,ro i d’Oécalie :
d'üii Uaqug Ioxps, chef des Ioxides , peuples de
I | C iM , che^,quï se confqrva la coutume den’arra-
| JVeV’St dé né bfiîlerbiijes afperges ni lesrofeaux }-
t i^S^d’ avo’t au contralle pour eux une efpèce de •
réfâibn êc une vérièïatfoh particulière, çn mémoire
du voeu de Férigône- Elle eut aufli de c e fécond
rnalL-A Dià i. femhiecl’Ixion.
P f R lG U E U X , M. Le Boeuf rapporte au tome
IUdes Mé^o^é/delJÙàMi des iüfonpt. édit. in - i z p
>’ neuf infcriptions.’anciènnes encaftrées dans les murs'
' [dés’ càfêrnes de cette ville tiaplus curieufe eft cel- 1 Ile- dTm'e colonne mif®&re, dreflée pour marque*
, ,, la première lieue gStuljoiëéfde la capitale du pays , à ’
j rendrait oy elfe était placée :
D^O M î M.t- P R B I S
# T i C*
I M.' : ''Aîù&Ni'ï^flïf '-F l 9
-, % F,
1 H a J*» ' i l ? ' '■»'
^ F x g jî.P . f . p ’r © je 0, S à
.. C ’eft'î ft’ uhiqhe înfcriptîdn que l’on connoifle i
! qui pointe te nom de ljempeteur Flonen, & elle ne
^ fe trotivë dans aucune collêaipn.
1 , Cette extrême rareté des monumetis deFloiien
i viedt delà brréyetp deTon règne , qui ne fut que
3 de déux mois & 'd e rn i, Probus r'aÿhnt vaincu 8e
J forcé de■ -s’oûVHt fes veines : ou.felph Vopifcus,
;, ayâpt été tué,par fésferdats à Târfe én Cilicfe, en
* 275. On drefla à fa-rnéfrioireide cet empéreur, cora-
! t me I c e lle déiT-âVite-lfon frère dé mère, un céno-
| ' djwhg Terni en ^Italie, dont ils étoient origi-
I |!^a?résiil«|
5 : Le titré de Dominùs.orbis & pacis eft fingulier ,
laquant I- îa: pffmiêre pârifê«.:' pour la deuxième il
h -s’ae'dordé'âwe tes-médailles de ce prince, dans léf-
I quelfes on lit Pa'cdvôpbébd, pax 4terna , pax 'Au-*
' gu(ii ./©eèdé'l^ii de s 'o n t rapport aux victoires de
' i Florien fur les Barbares qui troublaient la paix d e
| l'etnpirè' ; les deux lettres P. L . nous apprennent
1 l’ ufoge de‘Cêcùe’èdlqndét', & lignifie Prima Leuga.
La table tfiêè'dôEennefaîtj mention de trois r-outes qiÿ
à Bordeaux.
L U I ü