
cédqniens , quirépoiul felpndfffL Pétau , à a mois
de feVfiér. Les fyriens adoptèrent ce mois ea mémoire
d'Alexandre te grand 5 ou pfetçôc' les' macédoniens
fintroduHitent chezcepeupTe après l'avoir,
fubjugué ; de même pùfiteÀ^poîèrent>à la plupart
des villes & des rivières de Syrie y le nom des
villes & des neuves de, Macédoine..'
PERLES ,\çs perles étoient un ornemçnt particulier
à Vénus. Jules Céfar fit fabriquer une cuig
raffe a.\cc dti-perles pêchées en Angleterre , pour
en faire un .hommage.à Vénus- ^fnirr/je. Plufiéurs
’antiquaires -ont donné', le*noTn de cette déèffe à
plufieurs têtes de femmes, uniquement parce qu’eb
Jes étoient ornées de perlés. Mais on doit obferv
ver qu© Cérè s, Diane & la'Junon des médailles
de Grotone , portent auffi de fetablables colliers.
.
Les femmes à Rome portoi«it des colliers
& des bracelets. ( Fline. liv. fa a . chap. 3. ).
On voit un - de ces coliiqrs à la Ko ma du palais
Barbèrjni. Caylus a publié deux çol’iérs’ antiques
( R e cu e il d'Antiquités , tom. ? , pl. 85 , tom. 7.
pi. 7 0 , Tun-compofé' de fauffes pierres de couleur
ÊilÜue, attachées à un entrelas d*or-* ell d’une longueur
capable d'èntour'er lécol.X,e fécond foyné
par des prifmes d’émeraude , & des pertes brutes
enchaînées par un fil d’or renoué , eft de la longueur
d ’un pied & demi j aitifi.il déçoit pendre fur la
gorge. Royt[ boucles d’oreilles.
Les perles de Cléopâtre diffoutes danslevirfaigre
pendant le court efpace de tems d’un feul repas "f
& avalées enfuite par cette princeffe avec leur dit-
folvant , font des faits que la chimie détruit. Lef
vinaigre ordinaire ne diffout point les périls j & Je..
vinaigre radical qui pourroit lés attaquer eft trop
Violentpaur fervirde boiifon. <
PERMARINI. Voyei lares.
PERMESSE, petite rivière qui prenoitfa fburce
dans l’Hélicon , & q u i, pour cela , fut regardée
comme confacrée à Apollon 8r aux mutés.Les p rê tes
anciens & modernes font fou vent mention des
rives du Pcrmcjfie, comme étant le lieu où/etrou-
vent les bons vers. Les thufes font auflfi quelquefois
fut nommées Pèrmejjides^tam. cèn fées habiter fur les
bords &aPetmeJfe , d’oà elles infpireht les poètes.
On le nomme aujourd’hui ptrmefo.,
PERMESSIDES. R o y e f permeSs*.
PERMISE USpotttifcàm , &• decretumpontificitm, -
opafentement des pontifes fans lequel on ne pour
voit y chez les romains , rien déranger dans un lieu
faoré. - | "r:" - ! Ë j | g
PERNÂ. Jambon, cuiffe d'un cochon, partie de
;ceque Ifs latins appelaientpetajo yqui cqmprenoit
Ja cuiffe & l’épaule : Qûottiam peçcifbh'is.fdrs uni-
"ïcuiquc appofita eft quampernam vacant -, dft*Athenée.
,( ltb. 14/JrUne aütre différence, 'c'eft-q'ue les-an-
‘ cieris mangeoient le petafo routffraisj aiî*4i'eu;qu il*
' faloient'lé/jfrna Scie mettoient à la fumée pendant
deux jours, comme l’indiqun C a tort (ydd re tuft.
' e- i6 j )â-8ç après Pavois trempé d!huile fy. de ÿi-
, naigre, ils le füfpeudoient dans le garde-manger-,
pour le fervir au befom : Eus biduum in/fiimb,
actto & oleo commijlo perunéias incarnariofujpendi.
Ils faisaient-grand cas dû jambon qu’ déplaçaient
aux premiers-ferviçes pour exciter l’appetit , 8e-'
même au dernier pouf irriter la fo'if.
PERO j chauffure de cuir non a'ptêté, qui cou-
vroit une; grande* partie de la jambe y (?’tèmthe‘ not
bottines ) , & que les romains & les fénatturs mêmes
poïtoient au commencement' dé« la répubftjüe. 11
n’y avoir que ceux qui avoient paffé pa'r-lès charges
curules ,qui euffer.t le droit dêpoTtçrune chautlure
'plus baffe, rouge o'ÿ jaune} de peau molfe, 8eApprêtée
3 do'it ilvne' falTpiént même ufage que dans
,lei jours folempsta
Cettechauffure étoït très-baufe 8e très - large,
8c les gens de la campagne s’en fervirent long-tems,
pour fe garantir de la boue. Son1 nom, qui vi.çn;.de
yera , beface, _prpuye fa grande largeur., Virgî|ë,j
( Ætte'd. 7. ),nous a,pprend que îes herniques,.
;peuples d’Itaiie.n’avoient pas d'autres chaufftires à
la- guerre: crudaiegit altérapero , & qu'ils avaient
un pied nud , à la manière deslétoliens, de qui ils
; avoient reçu 1! ufagédeçè fou lier. Lesromains fdopï'
itèrent cette chauffure comme nous l'avons dit, 8C
d'abord-elle ne fut que d'un cuir greffier & fans
apprêt i J pats elle ne fervit bientôt plus qtfe.(potir
: feS gens du commun , 8c les"nôbîes ne tardère6t
à fe chauffer d’une manière, plus, élégante.
Feflus d ftingnè trois fortes‘de chauffures dans les
commencemeos jdç ia république i çqlcei jnnllti ,
étoient pour les patriciens', unçinati. pour les genj
de moindre conlidération, & péronés , pour le'peu*
pie : qui magijlpaium curul(rdilctpijfet, j dit cet aute
u r , calccos multos , alii uncinatos , coeteripéronés
,( in mulleo ) .,
PERO,, fiHe de Néléei'fuî; recherchée en mariage
par plùlîéurs.amans ,à caufe de fa beauté. Son
.père déclara qu’ il Vouloir, pour lepréfent des êpôu-
failles, qu’on lui.donnât les boeufs d’Iphiçtus, qui
étoient les.,plus renommés alors'pour leur forcé &
leur beauté. C ’étQÎt la tout urne en'ce tems-là', que
le gendre achetât, pour ainffdj'fé 'q fa-femme, pat
un préfint-confidérable qu’iffalloit'faii e aux parens
dela/ftlle. Homère nous fournit plufieürs exemples
de c e f ufage- yoye^ mélai^pus.
PERPENN A • tyran fous TrajanDéce.
M.
U, AVFIDtV'S FEKPEl^NA LICINtAN'VS AVGJtSy
4'ëoftzius a faitjgfayqtïune médftiHeÂle'de.tÿran,,
,aVeC la légen<î&<pl,-‘déPi}S‘? ifiais 'quelqueç"r>.e&feèr-
cjïes^qMqri.aïtjpu faire',-»on ne f a jamais*découd
vjfifïâans ï|u||uh^é^!>îhat‘/-, ;
~FERPE ®ÜU&yJ4iU è m rCS'.-On- îtreHvé'ce'
tîtne dàrisle BaVErtpWePaprès Léon'SclZéran.',
Dpjk'i’îgé 'rapp&qté’ iroe^fedé’flfe''det Jiiftèd N.
JwÊiA'k'us sewper Àifô. I f en ’rapport* enébré-
u'ié>de4Coçftàoriu-flÆ.;'jLi j u i . cav^T^N'rïirs.
I fu ^ ^ a iS 'td ë^ n c fb îp a&m b f^ fe ’e HalU'
t Jines le^tne-h 1 es de Cj.» Lmp re ( f s , comme du
leWt'dkb.y.ies m^riWreS‘de;çepxqni..füiyef)t Artaf-
r f.e. Ce .LjteffiSiîe cett£uqifblt'mité'qu^/jobértfattri-
bS% ’ap Bas .Empire 'f qâr ori ‘ne faurbit dire que ce
tiffe'eâtéte inconnu dans leJ^Jaut-Eppire , puiï-
qa’ïl y a des médailles de Nerya av tcf]^perpetuus
aMmfiuslv ’ '
PERPERÇNfA, dans LÆaKde,
-Cette villë'üâ fait fraçpen ,-*6sus l’âutb/ité defess
pi-feo^fcîdeSjméda'lLs nnpïiii'e s.g ecqms_ en
i’hj^lfeur dèJ5>Iêraijy.de M. Anrél'èî'de Commode
d^^épt- Sev’ètè),’ a’O.fa'eilieÿ^de, Caracalfai . >
. PERPERNAXfamille romainétidntGoltzius feul’
a^pSbîié. îles médaftlète' ‘
^ P E R R O ^ P ^ . Lqs,grecS'& les-Wnaîns'fai-
fârentmn grand'eas de cet êifea&q^bu, leqr appqr-\
toit?*à étïîtdÿ fraix dp f in de &,dé l'Afrtque. On en è
po’ ta p'Iii'trgrs avec d’aumesiaretCs du sla pompe
teicchi^ué"de Ptojéméé Philadelphe. Du'rems'de
Varr.on, on-fei'êîpofoit à Rome en public comme
des objets de luxe, iyec^des mer!es,blancs Se^’ap^-:
tt'e^ÏÊmÊlablê's curiofités. Pline parle auflî deseff.ts
que, lévini^rpAilifoit fut cet oifeau étfsri^r' in vîho
prjLcipià fcfejà/a. Ilparoît ênre.le fynjbôfede l’ivto-‘
gnerie fpr yhe cornaline de Stofch.'On ‘y voit'une
pjahfei^e pavot au milieu de deux féaux corinthiens *
fur chacun defquels 'efl placé un perroquet.T ,
Les anciens he-po'nnoiffojènt qui une efpèce ,de
> cdled,pt?t;‘le pènpage étoit’ehtifrémênt
vjirsj' & qui avoit unï^ co|jiér couleur de ver-
ny'Mîah:"' „
.PERRUQUE*-Vcyei cièE^EUK.
PERRUQUlERÿ.*'' Ÿ~oye\ BAR-BrEÜf'', ?
PERSA, persée ou'.m u s é is -, étoiêpne nymphe,
filie dd PÛjCéan, Eijeifut aimée du fbjeil, qui
la, tendit mère 4e Circé. Royhÿ e.i.Kcè.
.PE R SAN S c anne'e,,; mois & jour des ) Royer
CELALPtNiE'f Ere )f{„,
1 Antïquiiésq Tome I R .
PERSE. Roye\ eÛr y b ie .
' .PERSE, 'Royeç EEhsES’il\ l l
1 PER'Së A . P y'a'ô’nê'iéfpèce de loi iis que les b ri*
,,tanilfeplllént'p'éf(ëà , qtii c^dî^aux environs eu
jgVa'nd Claire '8c fh^lâ'içÔ£e' de Bârbalie pe4 é a des
'feurlie^îeTriSlàytfeàéelies du laàfîer, mais un peu
jpîiisgfrahdés fon jfriifPeff de la Ëgufe d'prte'po’ re ,
Iqtfi ‘f éh’ferfne une' efpeçe''d''atr:cindé ou de noyau ,
■ aÿanQfe'lfcût de la chatjigne, La beaucéde'cet<ar-
iOTé’‘d'üî'çiP'ffÎ!jours; verd', ’fbH'èhr irothitique de
)fes*fëdï'riçs 3 leui reff?rhblà'r',ce à tin/l.iiigtié & celle
)J(®fOn rmyaud un 'hèeaf . fo'ntni/foérée desmvf^y
[tè^êpq^^fe’-ÿ^'fftiens y a^o^nt attaché^. Ils l’a-
jVSfefît^'êfetTfdcr^'à'lfrs, & îls/placôient fon fruit
fur la rête de leurs'-i^dfe^eûèl^ùtfoiS entier, d’au-
, t f ëfo i s c uv ert1 0 d r ’f t : r e naroitre l’amandé. Cette'
?defcnpt/oi'é app/o®h_‘f6eajfcoi)p de celle que P o-
lybed d'ondée dé Cetcé/éï^Éis'éè 'lôtu'. L ’ aufe ut
f^ c |% om e q d e , qlrapff‘‘ce (frùit eft mûr on le
laitTeplfêr', & 'imr^'bîWe •rfyèc 'du bfe.a :!èn !q
Slfforint avéc ^de^ëau’^omên tiffe-une.liquêUi' qui’
a le ,go"ût du^Vin mêlé avec du miel. C ’ eft Cette
; nqheûFh^-carut lî à^feable-aux compag'nonS.d’U-
, lyffe , qd'ils’ he vOulurenripoipt’ qiïirtér le'pays qui
'pirod^fibié cette préciêufe'.plante.’ Rcye^ pô'Tus.
ƒ Sur un néliotrogé de la holleérion^le Srofch ,orr
vojt AftartéipE(üjKénus .phénicienne po\ tant fur fa
tète.i;cdmme-'Iiî&',Jle Retfea,. ’ •
Les romainss ayoîent fait une loi très - fage qui
s’eft confervée-^àrhiï les monumetis de leur jurif-
Iprudencÿ's & p^T'la’q.uelle ils'défefidoientbienfïéH
véremenr de > cpdper ces, beaux arbres nommés
Perfea étoient fi utiles à l’Egypte, & qui y
toi^fp^hiteiî't-rjTiieux qu’ailleur«. Voyez la loi de
\pe-tfitis per Ægyptum non excidendis vel vendendis.
H M Cependant aujourd'hui il n’eft pas
ffacile.d'en retrouver quelques-uns.
Plufieüjtîs figures égyptiennes.& mêmes des R~
'gqres 'ifcuîptéespfer fts caiffes des momies y ont
le perfea attaché au menton.' Coitîme Cet arbriffeau
•ét.ôit'cdiff|cié à îfis^bn eh a conclu que l’initiation'
aux myllèi “ des iliaques étoit annoncée par ce
Ibizartêi ornement.
, Cavl.u^i (,-^r. d’Jntiq. W'y7).,dit-Ï « cette fi-
jgîrteide'bfo.nze d*ont .la hauteur eft de 8 pouces
moânS deux* lignes , repréfente , félon moi , un
prêtre <|oot le bonnet eft.orné d’un ferpent. De fes
maipsf?|oï|itésJ& rapprochées', il tenoit quelque
ch'^Fe^sjne,fubfifte plps^La çôurroie ou fétoffe'
jqui lui attàehoft ,1a plante perfea au menton'^, eft
| tt'^ - bien marquée, & fert à nous faire compren-
dre^d'e,qu|He ftjçqrv cpt ornement poftiche étoit
| arvêté. C ’eft ce que jè n’avois' point encore vu ,
M m m m