
collyre dïAsmyrnés de Scfjbohhié , tx rnyrrha j
qast fmyrria eréee, Qàlien 8c Aëfius en'parlent, &
rappellent drafinyrou. eâMàiçoB y e^lljafdire i-iffM
codilium, plante, & non ctocodilus, animal. Diof-
coride & Pline parlent de cr'ocodilion, comme
d'une plante dé même qualité à-peu-près que le
x e p id io k j 8e ces' .dèu* 'plaùtes 'fodf> Ä feÄ le |
dans une de ces infcrjptions que* Sçhoepjlin m'a
envoyées. Dans celierci, le graveur, a placé' par
gentjleflè ou par ignorance une tête de crocodile
a coté du mof«=è H
y Voici la fixième pierre. Elle a étéïtrodvée ' à'
Dijon , & rapportée par le marquis Maffei ( G ail.
ant. p. i j . ) :
M IYL CHARIT'ONIS ÏSOCHRVSA AD CLAR
M IV L CIIARITONIS DI APS A
M IVL CIIARITONIS DlARHOD AD FERV
M IVL C H A R ltO N IS DIASMYRN DE, .
îMSOÇHRVSA, nom grec qui lignifie de mime-
prix que f o r , épithète que l'on dc>nnok à .certains,
cèllÿres.i Falconet ne l'a trouvée que dahs cette
infcjiptidh' ; mais' dans Aëtius Sudans Æginète J
on trouve le collyre p j4^m y r n v appel]é ifo-
theon, dbmme êgàj à.Bieu, c ’eft-à^due divin , &
d ’aures drogués^ qualifiées de même pour en reichet
14 vertu: d ia p sa . C ’eft le DiAçsoRicvié.
( Voyez la troifième pierrè »; *
« Septième pierre découverte à Bëfançon en
1 7 3 1 ,8e rapportée par Dunod, dans fön Hiftoire
des féquahois” ( Pag. - afe j . ) :
_ '• jc ^ 'D A ^ ., S AB I NI A NI *|i|j^(mER ALE I
*< pi ACHERALE. Falcönet ne fayoit ce que c’ê-
' toit i cependant'il ajoutoit que c’eft peut-être la
cendre au hériffon biûlé , mêlée avec dii rntel >
dont la vertp, félon Pline, eft d'çmpêcher les
.cheveui de tomber , 8c qui pouvoit Tervir de col-.
lyre , %ip , cher., eckinus. C ’eft lec-fecond Sentiment
.propofé par Dunod; car pour le premier,
qui fait venir d iÀç h e r a e e dé f£q.iri, mot arabe,
géroflier, il n'eft pas recevable
« Les pierres fuivantes n’ont jamais été publiées.
Celle-ci , qui fait 3a huitième , eft à Befançon.',
chez Dunod, 8c Scoepflin m'en a envoyé l’empreinte,
avec quelques remarques qu’il avoit faites
a ce fujet t :
L . SACCI MENANDR.- CHE11DONIM AT>'. CA.
1 . . SA-CCI MENANDR. MELINVM DELA.ÇR" ;
•L. SÀCOt MËNANDRI THALASSEROS DELAC
SACCI ME N AND. . DIASPHORIC. AD SC
! « CHEiiDONiVM a été expliqué plus haut. Ad .
.CAi ad cdliginetn. 'MEtq.UWM. pst-SCI^dieJinim
ideimcrimatum , dillillé- THAEASSEROS rpELACi ,
autre collyre diftillé. Diaspho ric . C ’eft,le..éii8/i.
phoricum du neuvième article mal éqrçc.v-AD’iSiC.,
C ’ell l'abrégé’de feabiem -, à laquelle‘convient le
diafpkoricum »*
«-La neuvième-pierre a* été. trouvée: à Man-
deip?e» : G ’eft l'empreinte que Scoepflin 'm’a envoyée.;
.
C. SV LP. HYPNt "^ÂCTVM OPOB. Â b fc ïs'”f
H y P NI* j|R O C d'D ÈIALEPID Ad ASPRI
HifPfh TïsrfONVM AD SVPPVRÀ-
; RYPNI. e'QEiifjN AD. CLARITATEM '
« STACTVM OPOB AD CL., ftaBum* ojsobalfa-
matum ad afpritudzncm'3+AJppjtudo , afperitudà>, af-
Jperrr<w.^-eft la féohgreffe de l'intérieur des .paupières
par l’oblfruéti&n des glandes qui tapiffent
ceti;mtéîîéhT^ 8î qui1; doivent fournir l'h'urneur
deftinée à-dubréfier- Je globe de j’oeilv8c'àfaéi’littr
spar-là le mouvement. s 1 p ôN vm*,-,au dieu de
^LY-siPcÿi Y M ,c!cql‘ly.xe ,trenrèdepguiî .prlocure du
„calme j Xunsrotm lyfiponos^ Jpÿvens' dolores ; le
mêmepeut-êt eque-edui.de .T?ra.l'ien, rcepwef
mitigansvefo-ENorNrj. collyre commun , vulgaire,«
à plufieurs ufages , k «iv»î commuais *>.'? i .
La dixième pierre eft fin fragment confervé au
^cabinet des antiques du roi. Elle étoit plus épaifie
qu’elles ne le font-ordinairement. Sur l'angle qui
fub fifte on jit ce qui fuit :
d '.. . . . . .F L A. v"I A j'N I
. p . . . . . M ■ If fÈf N/;E M *
. ..............V D I N I M O C Y L
’’ d 'Ï^ - .'m 1 p . . . . . . . .
A N I C O L L.
M I X T Y M C
« Le prénom Décmi eft pour bEC^MLpaicé que
,I^j eft renfermé?dans.lailétt*e m ."B. eft i ’initialè dï*
nom de famille. Les„,lettres ponéluées font celles
.que j’ai cru devoir rétablir ainfi :
D E C M I . P. P L A Y I A N I
C O L L Y R %y M L E' N E M A D
A s p r i ! t ,.vT D I N E M e e v l 0
| D .E C U I S?P. I L A V H K
A N I ;C O L L Y R. I YM
M l X T Y M ÇM
, « iene'm pou^LENp, -le même peut-être que'
le cofÿre â«hi*rdv ,fine rparfu} , Molle, ch .z
les médecins grec?
i . « Latppzilgie pierre eft celle que je^poftède, 8c
qye> 1X1'lait graver ’ fur la^hmche. Le nom mu,.’
médecin.ou tiu'Charlatan ne fe trouve fur aticun d e .
Ls*bords »spepuetrer.ytpjt-il (fljps le milieu d’une
‘des faces fut laqueJ|ei jtai/Äqj% averti ,qu'oqi|voy^},t » •:
Jes traces dp quelques-lettres., Je répète ici l'jîdr ' *
cription poyr la comrrfodité. du leéteur :
A : , ‘ l IJ’, P - E
À D>,t C A, L I G f l , tf] E J J ,
•.•.■ P.,ObS'if. i J k ‘ P B/T % -M -
A D -A S -P*R Ï T 'Y 'D H t E M
Je n'ai rien àly*,ajoütet i l’explication des autres ^
repré&ptSRt tout ce qui peut regarder celle-ci.*. 8c
jenip-l ai rapportée que pour épargner la peine del
recourir à 1^.planche p.
j qcjfpETp,, harpie.^ mot formé d'a x is, vite, 8e
de n ircifteci, je -yole, ,
O C Y R 0 È , jfilie' du censure Çhiron 8c de la »
nymphe* Çariçlp,, ,pqu ,£aosfajte d'avoir été mf
triy^Màps joîis5é.s,4ecrêts de fou père^ipredifoir
.aufli l’avei\ir..'Elle s'attira la colère de Jj^piierjpour;
'prédit à fqn père' & à.Efctàaoje, étéveidêf
Ojiroiy,* leurs derdjièr^stdeftjnéqs^ Elle, en aurpix
dit davantage, fi l’ufagode la parole ne. lui e û t ,
été toht^lm^fcôisp interdit par fa .métamorphbfe
enjûm^pi i l falloit bien donner à la fi'le quelque .
reffemBiàncèÇ&^’ fen père. Son nom lur fut
-donné, dit’Ü Â d e , -parce qu’êhe étojt née ,fur-.Je|i
bord d’un fleuve très rapide. Il eft formé de ,
,vûe,, '8f de pw, je coule.
; -iOcYRoÉ, une des nymphes océanides. Voyeq
P h a sis.
O C Y T H O E , une des harpyes.
Ö D E N A T fouverain de Palmyre :
Onzif^jlps AÛgUstus .
Les médailles d-Odênat font regardées comme
fauffesr on n'èn c on noir ni ep or Di en’argent. Beauvais
en avoit une de M. B. grec qq^paroiffoit
antique, mais de vrais connoiffeurs l’ont rejettée.
O D E N SD A G , étoit le jour.confaqré parles
peuples du Nord, à Odin> il fépondoit à notre
mercredi, ffqyeq O ûin. .
ODESSUS , dans là Moéfie. OAHccEITOn .
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
en iihrpïeuï: d«‘ QostfrwMçf,.
de Sept. Sévère, de Caracalla>vd’Elagabale.*
d'Alex. Sévère* de Gordien-Pje, de Salpnine, cîs
T r ’ajaïi.'', '
O D É E f ' } f e t f g ' grCC K
chant / papfélque •ç'étoit chez les anciens un lieu
xtf^liné' pour U répétitibn de là mpfiquè qüi devoir
»être*chantée fur le rhéûtre-, é'clfc dumornslaiî-
■’ghiècation 'qüe Suidas donhe-de ce terme. '
Le-pluèfliiperbe ' ctdéft'de l'antiquité étoit celui
td'Athènes® i$<ÿu ^ n t 1 de" grands mufiqiens idifpu-
Itè.redt- le pi ix-q oé‘ ià!:r4’publiquê décefhûiïlàpx plus
th ^ B e ii' PaUfantas* Plutarque, Appian, VKruye
8c autres àfivaM-‘ grecs',8c latins, en ont' célébré
i la grandeur & la m'agnifiee’nce.' "
r dîe^ bâtiment ’étoit Une efpeoè( de théâtre élevé
- p a rî Péi i ©I è»>pi,'1'n t ef ièu r en'écôlrbï>né de eolènnes
iSSc garni,dé fiqg.esâ^n'^oit’ fait de’ n>a|s 18c d’ an-
,^tëaws défnavileé'priê fur-les perfes,' & il fç-fer-
»minoit en c fe e fous la fôfrhe d'une tenue ou d'un'
Avaht la copftru.ftioh du grand théâtre d’Athè-
ines, les mhfîè’ enS & ‘lés poetés s’|fférp6]pl|nt
'dâîi’S ' Podium* pbur y ' jt?u‘ér “ ÔC repféfehter leurs
ptèces, dJ6û le^lieu fut 'nommé ©niavoit
.placé à l'entrée1'une, lia tué’âè Baêth’üs pour râp-
‘pelléï;l’prigiéê de la tragédie qui Jeotriménçachqz
Tés grecs p a rh ym h é s ÿ e n J fh p n h e u r .id e de
dteu. On continua de, ré>crter!kdars 1 odeum, les
.nouvelles pièces, avant que' de jes.^eprpfenter
fur le tbêâtré. Comme l’édifice éçpit/ vafte 8e
commode', les, archontes y tenoient quelquefois
'leur tribunal, 8e Kofi.y fatfo'it au peuple la diftri-
buden des bleds 8c des farines.
C e bâtiment fut brûlé l’an de Rome ,
'7ahs avant l’ère vulgaire pendant le fiége d’Athènes
par Sylla. Ariftion qui défendoit la_yiiîe‘ pour
, M ithridate, craignant 'que le, général Romain ne
fe fervît des bois 8c autres matériaux de Vodeum,
pour attaquer l’acropole, ou le château, y fît
mettre le feu. Dans la fuite, Àyobai zane Phi-
. ' lopator, fécond dé ée'norn,, qui régna en Cappa-
‘ docéldepuis Kap 6po de Rome, jufque vers l’an
’ « i ° i 1 ^ rebâtir A'çdeum. C e prince n’épargna
„^aucune dépenfe pour rendre à cet édifke fa pre-
; mière fplëndeur. Stabon, Plutarque, Paufanias ,
? ;lqui ont ocrit.depuis, le rétabliffement de cet édj-
.fice, le mettent au nombre des plus .magnifiques
fornemens d’Athènes. Le rhéteur Pt érodes Atticus,
.qui yivoit fous les Antonins, ajouta de nouveaux
embeliiffemens à lWçu«.'. Athènes ,,|il; eft' vrai ,
n’étoit plus la fouveraine d e là Grece, mais elle
confervoit encore quelque empire dans les fciences
& dans les arts; titre qui lui mérita l’amour»