
» Si que vous gouvernez les hommes -toujours
» agités de, fiivoles efpérances. Couvertes de
*» voiles'faits de U pourpre la pd us éclatantes voiis
» parcourez, la carrière’ du deitin.? \fou» futvez
» ion char conduit par la gloire, monté pat la
» juftice ,‘ les fouets -, les regrets, 8e guidé fans
» eeffe par des loix invariables. La Parque feule
» & le regard perçant du fouverain des Dieux >,
» firent les deflinées des hommes.-- Les autres
» habitans de FQlympe nefaprojentks ch anger ;
» car tout a été prévu par ces deux puiffances
« immuables 3 Se tout arrive félon leur Volonté,-
» Atropos, Lachéfïs, & Claiho p diviflltè. ‘ au -
» guiles, irapéaétrables y: tout,-puiflâritës-,' ar-
» bitres irrévocables du fert-des mortels, lâifllz
•» vous ffochir.par-mes prières.: 8c agrée* mèsfibâ-
» rions. Vops qui mette* fin' à "tjouws- chofos >
.» écarté* des dangers qifi envwomeMPOtphée
» 'Votre poëte » & ’têrmin«*'ifos chants. »;
Héfiode , ; qui !étoit fans doute ' contemporain
de ce chantre des Parquet4 leur * donçé dans fa
Théogonie 4 vers» 1. rae) :1a meme mère , la nuit.
Cependant quelques vers après , ( v. 90 y..)' il dit
que Jupiter eût dé Thémis ces trois déetfes, .La
rner les a produites, félon Lycophronj (-Alexandra).
félon les fybillins , & le Cahos.,fo!onJQuintusde
Smyrne. ( Quinte Hmytoi. Paralip. 1i i . 4. v. 76 6- )
Cicéron (de natur. Deor.lii, j . a°. 3t.- ). attribue-
leur origine * FEr-èbe & à h»mût 5 Si ils été-foivi
par Hygin. -.Platon , qui dans fes écrits eft autant
poète que philofophe, dit { De Rtpubl. tîk Jf. )
que la Néceffitéyé»*yvryengendra4es’ trois Parquet.
Des écrivains poftérieurs, ont placé la NéceSite
elle-même au nombre: 'des Pâques : leur-fenti-
ment n'a pas été plus fuivi que celui de Phurnutus,
C e mythologue a fait une quatrième' Parque'- de
Néméfis - Adraftée, qu'ri a divifée en deux per-
fonnes , comme fi quelqu’un faifdit deux divinités
de Jüpiter-Olympien. Enfin Liliô-Giraldi a fub-
llitué Op.is à Néméfis - Adraflée. L'ètymoÜogie
à’ Opis qu'il fait- Seoir mti rS o r a
rétro occultando noflra fa ta , l’a amené'a'cetre
fubifitupon: exemple-frappafit: dé
niologies. :
Malgré" ces variations , on à réduit Jé iapmbfé
des-Parj«« à trois , Clothos, Lachéfis & Atro-
Ços. Leurs noms font entièrement. C ré e s , & ont
été formés fans doute diaprés' lés ft>nOTé>h$ a ttlf
buées à chacune d elles. (' Suidasffurtif. mythl
f î t . , Parc*' ) Clotho vient en effetefe KAa>Vso ‘
filer, Lachéfiîidé , tirer aU^oVf^i»d%e?;
forts. Atropos e ff formé de lia? priV^SF'fp|n?; à,
Tf£?r*’j je change. î^^remièreorépare les foV't's, ta
fécondé les dillribu?;, & J’inffexibHité de l^ o i-J
fième empêche qu’fis ne varient. Leiié nèfo cdl- l
le â if , dérivé de ptf'ifoftai} je 'paftase y ‘renferme
ces dhrèrfes fbnjàijppM' : ■ ' ' Hpf&3
' Tou t étqit emblénutiqiaç daçs $g$, «pis dÿd- -
hités j & tout a voit rapport avec « ta ttaifïaflM , fa
: trie & la mort'des ,humains. C elt. pourquoi, Itt
anciens allégorilles avoent donné à la préreùète
Parque le nom, de Vénus-Uranie, eu cékftè ,lqui
préùifoit àla rraifiance. Paufaniasf Atùcepcg n j. )
areorifoivé cette traditionvll parie. Æfinè.Jtàiue
de Yéuus , (érminée p^r u^e bafoquatfoe comme
un hcfoiès.- Elfe' étoit placée’ dâns"*îe Àtimpfé’’ qui
lui étoit confocré dans-lé qaarvier. d’Athèut^appelle
les jardins. Quoique le peuple racontât p>u-
fieurs fables fur ceue.Vénus., Plfofànias s'attacha
à l’ii.fcriptiun -qui F appt lloicf V énu-s ■ céfoiie pou
la prermère des Parques, La, .fçCQilde,, .lëipiî. le
même a u t e u j (Attu a peg. ^ i . ) étü/f là'Fcr-
tune j & on la ciroyoit plus puiilance que fes fcears.
il avoit puifé ce dogme dans Pindarej, qui donne
auili' pour compagne aux Parques llithyé >. ïur-
. nonv-de.Diane.j'Olefi'-de; Lycie â f l i t çepetvdanc
d’üy*^.é .uns BttrqgMmhaes'f &£ lui a deaniéA'épi-
fhèce de 41. sS/u4nj* j i j j t ÿ
-marque avec raifnn, que*cet ancien poëte n’a nas
mieux ddi*g«éôîiKihte
çqrmue fousllforfoinfpafticüyer ^ïriii-ftfjBeiiV.-Gal-
limaqüè explique,côtte'.îiGon*rad:tftion :ippaîénta
dans,ih)uitne.de,Diflne , en.tLfant que-les Parquas
fe débinent én faveur,d’I'ythie -ou. Lucinfe ju-4 .frlit
fomftion de piélidef aux a,ccouchemei.s qu'elles
ayûieet'éxérëée 4up»pvar:t.<:i
La mort étoit che* lès premiers Romains la frok
fième Barque^ Æilé: né'pïttfoit mêm^'q'.«'lé-'r.orrt
de ■ mono-- QefeaÜS Vinde-x 'appeUtât les Parquer'^
Üfcna Décima Hi Morta j & Aûh.gelkîcfoi^'e^ité >
( NçS. Attic. hb. 3t)jPapporte à- Fappui-'deïoïft'pi1-
mon un vers de 1 ancian pt ete LiÿftiSî&^ÇkanV»
die* adveuit-., quand*} profata - mortâ ’tft. *4 Quant
au pomlatin Patca ^ >ks amateurs^%ÿteol('’^fërè-
cherchée adopteront fûiement celle qùe îu'i- donné
Aioficus , ‘ {De VeoK ïmagj.n.') 'P a r a .. . ’. . per
Amipkr^n:,,.êo .qubd partant. 5 ’its: Veïdënt
. lui donner uneior-igine reeulée & pluscKaigée
'd’.érudiçion j, qu’ilsilé -foffont ikmr- iàveeGk^i ?
( fotüéjiedf/un. )r idt^ mot - 3$Eif prftjj'
jtycmiurpcifjfyecim# font ifondés: for -EojfiMMh* dfes
Romains qui pi aboient i’accoùohéHtént aux neti*
[vièrne & dixièmè’’ mois de la gcfiation._ .Plaute
lX£iflelbaftft. ) & Viïgil,e Fout*fixé àij dixième foui.
Lÿ ppç/nLer -d’. t : .‘DdçJdapaft'.meùü-iextiile $kic pt-
\pefit fi/iam , & Virgile :: ■ }
j Matou httga dtoem ‘tkltoii<nt< fafitdm. ‘ihénfés.
Les Parques défoeurèrehV'fou^ürSlviVfges, &
Ly.cophron leur donne Fépifhèté d’uVieSl^fillesH
iperfonne - ne fut afife* farefi ’pour chéréfier >É*lrar
folaireï.C’tft peut-être la raîfçfn-pou'èî^lfèilfe fefilés
lentre. toutes ies»diyiditésy; ell^vëeufoiif1d¥rf^*ririè
'amitié ' Une ürtiôh-ihUlivrfoTOiil “ -CSncdrSe^ Jfh'P
viPufatomtsa'nimiai ParcdiPwgtdiutP.'ysÉtbçfotff
trait affceiw qu'en- Otît fsiî lés' jpd^tès^ -jtjfofie
l ’averïtàn que l'on a toujours eue p ur elles-,
Berçai, y. z if lf repréfèfite
«cfirésy'pi n'çaÿWles’-derjcs)-.; ayanp'.stivrÿgàrdi^f-!
froy*bie , Aes' maids armées d''ongfes/ cro;.h-ts .
avides dé fang & de carnage. Paufanias ( Elided- ) ;
décrivant' le coffre- de'Cÿpïe.us , ea fait ia tnèTie
peinture.' -L'hymne d e Mer-cdre at3tribué:’4 ‘Ho-
mere j parle "dt leurs ailes j de là -blanthéut' de
Fears'féhdyeux ï-T&,,teur •■ âffigptté poSr deflieuffeji'esj
vaHotifoquS etitOtii€n(t le faînaâeii
prétertA® ©rphée dbrd^Woitûl^ -appétlê-b$é%ük-
•noire cepefofeoélStaëVf tfÿM-yf®, 43 ÿ dbfofel
Attnpps Fépkhète d‘ alba. Cette blancheur d fit
s’entendre dè:léur'cHeVefurë1/ foii ëfoÔ^eîfllfpar
Ckuiien tX^tormimvjeyetàm
& qm efl nouée y félon Eindare 3 ( Pindari 'Ohmp. )
avec une feaftdaU&fflffiaé
Au:p<pmàîr-hiddHx qrfehmk ’étî
do if ajourer qukjles étoient boitcqfes. Amfi les
a appèBéésLyciSphfoti’ ( Alexandra 14$P)‘ Ca'tülie
{ Ppic/tai-jpAecidis £j P^Ui. F les .peint d*.- la ma-
nièïé ftuVànté :
ÇhktWtereli infirmé quaiieniiŸ'ibr^àŸd'MéÜi’i
VendicfiS PW^c^dc^erènYieliSre t&ttât-; - ■ • • •
t t lW n i .. ; }V}t f ï ‘
Eufiârhe ^vpit d.inSj ççtte..difformité^ une. allé-
gori.e
d§fijaéès,-1 Uni forgapr êfo * plBt-'-rsiSS -fijjy'■ vèÊêoit
■ m ordinaire, de. la.vjeiljeffe.
-Les Parques\'‘ivolënt \ ' fllon^ o p in ip n^ o lü s
commune , ' d’Siîfré' qèfcüpàéion1 qtré??de£îfilêt’*iès
lfou/s: des tnorrelv .expripre ja.part
que chacune'd’ellê'jprenoit à cet emploi.’ ^
&* th* -e ç^ tâ tliUP Ï$m lfyfo -hil\ ii&’ ?A£to>i,os
iô&c'ài* ïi^ÿ.i'■
Leur quenouille étoit -ëhâr^ée' de fils -ti&iaiî
blanés , Lycopierai'fiul y en^ajoSte d’uneAroi -
berne coulettr.-Ellès
brurs occnpationv ,, 'en ciHntarit' k s d d iiM e^ d é l;
Rumaïns. ■ Nous ,l?a èonS.'ytfpluFhaut dmîs-létŸels
de Çarutf©'>^ifou*r.dTïdifadé!'rè
mèlkmentî (, £arm>. &àc,>p-t
y, ..^ojfye'y^açgs $ $ $ )& p^rea :, ?!
^Qttod '/idiilldi^myiJî. - IP
Lucien foula placé d o t h dedans la Marqué dé
c eiffimjie 1-ièehë^du' làtéïîquè ycarESi^’
p^miant q^-'Je_s monfemehs ^cette
fo k lt'°Tî, j rairp., u n jpÉMrci• jnf'e,es foïé dkiïfts!é^'iîGu?Kr'fioPp>f®éifso^ftç ltl es-
Parqués. Froelkh- ( Ifdtmts 'Etcrreemaris ttm tfiii
cap. y .’Piiâj.F'décrit vaguementles trcus Parques
Lautrc une ba-
“ ■:iee ■» ‘ 1^4'frwftfeiie■ ip®rtdr Fî-ùâai4 droite à fa
I bouche , & tient un fouet de la gauche. Sur une
: medâilfod’Qp dé Diofclétfcn r-appprtée- par Lièbe ,
I v o ir trois femmes en fid oï, debout, tenant
d-s'gouvernails & de^'cor^es' débondante, avec
aï«feifo«fc(it?3 Fm t-r rm m to ïw j: . S. •£. t ? même
(|uë'Ibf ïrok^femrîitfs en ftolë, elles fe
fyjmrènt.^ar la’ piàin; y tecdâfiok aVe-rSpah-
fimm, 1 (ifem-dii 1/ pag. <yç. tes Parques ausc-
iqityiés ^ îlomain^ avoiênt*élevé un tedyple dans
htyi/s>puin iW M - Je Ibw»; âb-ttsia fa ta f noi»' qui ^
fefon Rf ocèpe y'étoit à Rome le nom des Parq&èx.
A‘’®u î-fc^f5
cpébe- trb?s-têtcs'y fofi'd'iînè retéà triple
cèttfne -lé s fur ifcs 3 - ' &£ d it s j n ’ ont jamais
prrad F%pMJiêyë dé fptuopqàr , ‘toicorperce qtic leur
'^kélqdéfois à la
vér i téi f tohwné^s ^TWiqûes nen offréne ou^Ltne
§™f dëfodïdë; PîétW^Btê-Élâ'rjèli-’ïnféfé
dans ie àdtii^âes'da
êomté^dé^ylüsd^..2y>yyprÿfèn» « ûüç vieSte
»• :fe'himët-affife;f4 'îeïrei& :'fe‘;rëpdfohd/:£^tlnr'ci^“
éiïffeffoi brasylüi a’ ’Éitdpfinbr le
Qn retrouve la meme
«ewie-iaf-tfa*:jfâré-|l^^e'.t^»falkiliiK' dé Sfoihv
çP de rm dvm m . ' f c d lÊ f ô ^ t - F m & ï d S t e eft
^ f S ^ W ÎB a^ a / , ' a r n «
Ç a fe ift^ d e pa^tèF'de Patla? , "que ti?ntembraffé
'Lès ailWdépIbyéés,
j pfâhë aü-défüs’dii^uefrief ; ;efle a lès
t teas & tes pieds' nuds, 8è fa robe eft ceinte deux
j fois.'-Ses èhfcvèux^ont dreffés d’horreur 'à la vue
L® ce ^ ‘1® la-iffairndrotté-effe menace
Me profanaceur’j tdq la colère de Minerve. Les
[ étr n folie S'f i ptëfonfoiéyf or iiifi ai femtti t les Parques
d é ;^ a f é # ^ d e IffutfooeS 3 ha*
là' têtè;‘décfcù,vêtte; Sc
qtftpiefii-ièyvoiféif.’■ C ’éft àinff qjj’ellès: S’offrent •
{• s o i f ? G ® ! , f Muf,
j'j/î®* ? 4>; »f ft OvEllès roarchent #11 dévant
p k l a ’bridé hü ni<intràri.t le
fchêmiH. ' ' ; '
franèbls donnent-un ârc i
!ArfOmF ©|ns cfelui db cik'itnKef'uffiiXÏ 1 corfi-
^ {^ p ^ O lié jeP d ^ ^M .iteh e î; fofr trouve ceffo
r ^ i f t f o m ^ e f id e au combat de de'Sile' (la mdrtS '
fC-*rï^fu BoJllrêal&r?e » 'il k.tepré'fonce :
, 'sihnwI'^NjsWi daré^\d0 anee r
* ï ï f j l l l p Fa mort