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&t np dqute point que ce. ne foit »a dieu qui lui
dit parlé. '
■ Ga Mentis a Æt madame Dacier , :ëïôit un célèbre
négociant dql'île dé Leucade , quis*attacha
Momèrfr à Smyrne , le nièqa ' aysé mr, & ltu
fit faire tous lès!Voyages. Le poète > pour faire
honneur à fon ami, a confacré fbn nom dans fon
poëme.
: M B N T H E , étoit une nymphe ainjée de, Phi-
ton. Iprofejpine ni ayant pu ïbujfïrir édité rïvai^\j:
s'en délivra* en la métamorphofapt qn iine planté
de fon nom j & pour ne pas chpgriiijer tout"a-fait
fon époux , elle tailla à la nymphe tfe quor p’airg
encore fous fa nouveWe forme v c'àV'l-dÂe,, ta
bonne odeur qtj'à'qçitè ffs^te ; qàq Kçç. irecs
appellent pour éëia iêitsftas , f des’ motjï uéV«,
agréable , St «•pi?, odeurf, & Î˧ latjns mertfha.
M-BNTO', furnom de la famille 1-tfi.id. 1
M E N T O N 1. Les anciens ayoient çouwmqdg
- Souenëf 'te tnentim de c ç çy qu?fl£ voufoiedt èfoiffié
voir où perfoad^r. G'éfoît ufie efpêcé de ca!e,ffe
qu'ils leur fai foîent.. On voit for, un marbre cfes
Mowfmenti inîediti, de "Winckelmann, «»."kjS',
Andromaqtte,- qu'un* dé fes fièîëFëhéréhe à con-
foler de la mort d'tleéf.or. C e jeune homme touche
k menton de PÎQfortunée v.uve.' Les grecs exprimaient
cettg aétion par !é ngiqc eretyeuïaÇép.'fS't fî
rhnfi que dans Ylliadt ( K. v. 4J4. > Dolîjn toi?che
le menton dé-Diomède en'foi d'émandîmt.l'a $ïe ÿ
& que dans* le^ênfe-pflëiné jjjjlff f , Tïïé$(
fléchit Jupiter en favëtif^4M#iiîfk ?'<■
. Sur la forme du menton* des ftatues antiques,,
yeyeç F o s setter,
M E N TO R , était un- des plus fidèles àmiss
d'Uiy fle, Sfce lui à qui , en s'embarquant prpur
Troy esyn àtVos%Confié te féfo de fa «naifon;, jkfur
b.condyire, lbu$ ks Ordres du bon Làërffe. Mi*
nerve, prenant la ligure & la voix de Mentor ;
dit H omère, exhortait Télémaque à ne'point dégénérer
de là- verui & dé prudence dé fon j
père.
Ce, Menfot étojturi des amis ctHoipère., qui
k p!aça,dari.s,fe p Çmg par reC(jpno;(ïj*ncerJ parce
C^'emni at^r^é^àltjiaque, àd|>p retpvÿçs.d|E!pagne,
te fe trouvant f r^infQ,mm dé-d'une fluxion fur
* s yeqx j qûi i’eq^pêcli^idé cç^qnueï,feû voy, .gy,
ijjuL r£Çji,cbêz.cë qui eut de foi tpu&fesv
foin* imaginables.
Dans le. Télitnçqug moderne, Minerve, accompagne
le fifod'Ulyue dansrpuv (W voyages. ,' fe'us’'
la figure de Mentor , & 1. i'dôhçie des inftruéjtjons,
bïen 'plus félidés & bien, pfoq fotcr($«ttes qpç.
dans le j>cëte
M E R
M ÉN U TH IS ou E yM.É THIS , fu t , fejon
Epiphade ( tn Anchorato. '108 j , l i fedinT* de
Canqbu|t piLneidc M ? 1 éfes i t‘*uf -eux furgig
enterres a Àièxandrie fur le bord de la mt r , &
tous deux furent honorés comme des divinités.
Le même SjEpiphafie (ndy ke.-cf.hb 1 U p. i.enj )
ait' qüë diiïs m réhiplë de Ménutkis lék feibbies
|fflfe(lefip':raÉ6èk de furéurV & o.sbîi'qient la pudeur
' naturelle à leur fexç. .Ç’eli là' tpijf ce qu on lait
|| de ;$M)i. te nom cophte fiÿiifie eeiU
qui <tim& /g? 4[tèujft -
M E O N j roi de; Phrvg^ f éto’t père cjte C y -
| bë&i, félon Diqdor.ea votant; appetçu que fa fi!lé
i éioit enceinte, il fit mou fr 'Atvs, avec les femmes
: de- I i p i i b c e f i f e t é p f a F « ô ^ s rfaà^ fé^tl*
’ - Woÿéf OyBii.fi. '
[ ' M ÉO N ïU S ;
p Mxaixrrps]A.UGtrsxug*
I.eS) médailles, cfe Méonius Ceint fufpeftes. Ban-
4uri ep, a,, rapporté que dé, T- 3 - .d Egypte. On
tëiTqoflqo^t un cgin. faux M . 3- grec de Cq»
gornier/i,
M Æ O T IS , poifion 'adoré à Elephantine en
Égypte A 5
■■c M E P i ïïT IS , déélfe dgs mauvaîfés odeurs
| N^rgf’é ÇÆneéd. 7. 84. > , Perfe ÇSat. I I I . ) &C
[.Tacite^f lïk. III. Hifior. f. 44.J en,font mention.
[,Qrk erpit que, c e il la meme que J u nm ’/ p i ife
; po&r-T-A^ y parce- que c \ f t *pir 1-#* moyen* de ï'air
Iqùé^e fopt-fgp^r Içj m^uyaiffii; Oj^eurg. \ l>
r ’Cette .divinité Wxarre a voit» np temple àuprès
l'des.tiaur-s-de Crémère {Tarit. ÏEjf. » y^itÿ’ieç
1 (J 96: 1©. ) rapporte lfinfcriptiou fuivante gravée
tn fon honneur :
M 'B - r i * î i
i ’IâlnH A- *«* *’• *
A S I A T 1 G ü S
V 1. .y, 1 . ï , q a v 1 ; a 14, i s.;.
' A R. A Si . • H tM M E N- S A M-
I ’ ' iç E ’D D.' ~Df D.
MER. Non-feulement la mer avoit des dtviifités
qui préfidoient à fôs eaux , mais* elle étqit, elle-
même une, grande divinité, à laquelle on faisait
de fréquente; ’ibat ons* On s emba* euo t rarement
fam avoir. fa;t auparava»'t des f^cïifiqcr aux;
enux,. de, la mer*. L or feue le atgonant.es furent,
p/êts à m,tire â la, voile , Jafou ord<.nna. uj fa.-
c^nfice fplemjiel pout rr.n re 1?. dn inité dç. îa.
mer favorable. ÇkacuA s’eufpiefTa de, rçpoodie
M E R
aux voeux du cheCie^ctte çHrepfnè : on elev4
ùn am-j fqrrie'borq de U mer, '& , 'après^es ot)la‘
tiojis ordinaires ^ e p;ê:çé,fëpjndit lur 1‘ *uiel de
la ffeui de faKb ,,, ‘ipèiee a v e cn lu iiu e f. & de
l'huile , immôU d .ujc bpeufs aux .dieux de la mer^
§c Ici" pria d*= leur être fivorible pendant leur
navigatipp. C e culte d-, la mer .étOjt JonqéTurhUj
tilité qu'on eij f r plus encore,fur les merveilles
que I * n y rem.irquoit* L Jncorrüptibihté
de fes eaux , cauiée aar te*ir fyTure & par le flpx
& rtflux„qü. en perpét..e lé mouyftrâenrà 1 irfé-
g liante de cé.mqyvem nt plus ou, ma.ins grand
da s les diffère ns quai tiei s de la luné , tomme
dans les diffère, tes.fai'oiîS ; le n#mb.e*prbdig^ux
& la variété des marft*es qu'elle enfante , & li
granleiiç ènb'nie vie quelques-uns de •C's poif-
fons tout cé merveilleux prydü*üt 1 aiiorayon ,de
cet élément. ,
Les égyptiens avaient la mer en abomination ,
parce qu : s croyaient cyi'èlk’ é'oit Typhon , un
de leurs anciens tjrans. C ’ ft pourquel les préires
s'ablienoient, clans lèur teiups. «ic chattete <n|
d'exertices pléux t» r&ts mymW , de manger
du Xel marin (, PluturCkus de ljùte , p. j é f . Sym-
pojtac T'TlL.Ci 8;,{k.ÿde&fy X'f 'B4"®'nfoienc
que de ftl gtmme ou foliî e.
V^féeé >t liv. 4 ‘ j :9. j dit que h mer etôit fermée,,
cfcft à-dire,jt® navigation idieitornpiuë*',
de puisse 4 des.tdes de novembre -jufqn'aa 6 aies
iîTes d ‘’maisI ou d*pu s le i l n vcmhre juiqu’au
10 demars. Le |dur où, 1 on commença t la nayi;
gatipn éto|tJééIè^ré^^ par di.s fac fi s & des çéré-
4n,nies reîigieufeS. Apulée { mitant, lia. i l . p.
| è j . ) pirle d utvnavire neuf que .rën confacroir
en-ce -jour "pat. d. s tffrai.ds 8c deslinitioDS.
Vegéce fait a.uïfi m- ntion des fp,étacies fie des'
jeux que l'ôn célébroit d vns cette journée.
M er d'a ir a in . La deferpron de ce va lé ex-
traordina re doit le trouver dans le d étionnaire àe
théologie ‘ou dans celui de la b ble. Cependant
nous en tranfcrivons ici une particulière, afin de
donner aux leéteurs une ifleè approchée de; qês*
cçtitéres fi volumineux , dédit il ëit Iparlé dans les
anciens-écrivains. Héro io q en décrit un de la
capacite.de 17 muids ( Uk. 1. & un au.tird
{tib. I V n°. 81. ) , qui en confenoit j j . Voye\
’G m f fÈRk.
La defçription de la mer d'aifaiH réndrà plus
croyable l'èxiitence dè ces énormes prodîiâtipns
du luxe àlîàtique.
« La nier tPairain du temple de-Salomon étqit,
dit M. Pauétbn ( Métrologie^) , un1 grand vafe de
cuiVré jétfé, erî moule. Ç'étoit ,un: qylindre de
coudées fac ré e s , ou de dix ^îeds. géométiiques de
profondeur , fur dïx coudées facréès , où vingt
M E R
pi e ds ^'ébmètrîques de diamètre intérieur. ï l croit
reyêtu par éh-haut éPtinc dàntqre o à cordon de
dô|me inétal-, prhé. de !cifutures qu- foi donnoit
extérieurement la forma d une coupe é va fée on
d'uli cône tioagu,é.\iseqyerfé. 4I c<>nt:etooit deiis
qu*bfon.jrçis» nûl.àe,t>fdiin oumé*?
frètes nabluLiues. Fecit quoque \ Salomon ) mare
jmple decem cubitorum à labio ufme ad labium ror
cundum in cîrcuitu j qui tique cubitorum ahitudo
ejus , & refticula triginta cubitorum cingebat illud
per circuitum. Et fulpturu fubter labium circuibat
il. ud decem cubitis ambiens mare; duoorttines fcutp‘-
turarum flr;atatum erant fufiles ; & Jïabat fitpèr
duodecim hâves , e qui bac très refpictebant ad aqut*
iontm , & ires ad occidentcm , & très ad meridiem ;p
&* - très;,acL .ôrientetn & mare fuper eos defuper
.rai j quorum pofleriora univetfa intrinfecùs latita-
banc. Crajfttudo autem lateris trium unciarum erat ;
labiumque ejus, quaji labium callcis , Çf - foiiuttt
repandi tilii ; duo milita bathos capiebat ( III. Reg.
VII. aj.’ &c* ). La défetiption que- fait Jofcphe
, f 'À.ét.lJud. Jib. VIII. c.p.. y de ce v a le , ell cons:
forme à celle qu'on vient; de voir. Mais au quatrième
thifMÉre, 'du fécond livre des para ino-
meries',’ éh lit 'qùè la mer d'airain, cpntenoit trois
ffiil'ç Idthïm, que la vuîgate rend par le mot
mètfétës ».
« Suppofant donc avec les juifs (e re p o r t du
diamètre, à la circonférence du çercle co.i me -1 à
nous prouverons par le ...ç-mÇuhqjie, la mfr d'ai-
■ Yâîh étoît.ùn cylindre de la capacité de 37f..coUf
paees facréès cubiques, lefqueljcs étant multipliées
par hu it, donnent 3000 gomeds ou pieds géomér
triques cubiques , d'où il fuit que la cubature du
pied' géoirtetfiquë étoit la capacité du barbim ou
métré tes des hébreux. ‘Ç'étoit donc parun calcul
qui n'étoit pas parfaitement exaét, fie non en dé-
polënt là Jmer d'airain ,, qu'on avoit évalué fa con-
unelicé à 3000 métrétès. Par un rapport plus ex a â
entre lé diamètre Se la çirèphféçfenrcè du cercle«
nous cqnclùrdlis la capacité de la mer d"airain non
de iôdQ, mais de XO94 bathos, qui valent 14$
muids & un tiers , raefure de Paris ».
Lèmattfe dè^iàcy, Sans fes figures de la bible,
, dôhne à là nier ttàiràih la forme d'une demi-
fphère., & il dit qu'elle Fervoit à purifier les prêtres
iorfqü'ils entroient pour exercer fes fondions de
leur fàceïdocë'. Dieu âvbit donné cet ordre à
Mdilp , ajoute-t-îl, 8é ce faiiit prophète avoit fait
faire autrefois un grand badin de cuivre, qui étoit
entre le tabernacle Se l'autel , afin que les prêtres
fe lâvatTent les pieds & les mains Iorfqü'ils y eù*
traient 8e qu'ils en fortoient
«Sur cela j’obferve que fi ce vâfe fervoit aiu lavement
des pieds, il falloit que les prêtres défeen-
J dliflen t.dedans ; mais aurdit-il éfé'poflîble qu’ils s'y
tinffent debout fie fans être expofes â tomber,fi le
F ij