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Yncmis. Mac eutn facere a ribn dpparei ht velis ; Jïd
in co'rtinàmpigmèntifervéntis merfa, pofi rndmetitum
extrdkuntur piSa. Mirumque cum Jit anus in ‘ cor-
tina cùlos■ , ex ïllo alius atque alius fit itl Vf(le ,
accipiendsmedicamentî qualitatemutatus. Necpofteà
allai pote fi j ita côrtina non dubie confufura colores , \
Ji pictos acciperet , digèrit ex uno , pingitque dum
coquit. Et ddu.fit vefits firmiores fiant , quam Ji
non uretentur : Voici Jatràduérion :
' » Dans le nombre des arts merveilleux que l’on
s» pratique en Egypte, on peint des toiles blanches
s» qui fervent à faire des habits, don en les cou-
» vrant avec des couleurs,mais en y appliquant ides
» raocdans. Lorfqu’ils font appliqués ils ne païOif-
» fent point for l’étôflFe 5 mais ces toiles étant plon-
», géeS datis une chaudière de teinture bouillante ,
» font retirées un in liant aptes eolorées.C’e q u ’il
» y a d*étonnant, c ’eftque quoiqu'il n'y ait qu’une
» couleur, l'étoffe en reçoit différentes., félon la
» qualité des mordans ,& les couleurs ne peuvent
» énfuite être emportées par le lavage. A în li, une
» liqueur qui n'étoit propre' qu’à confondre
* les couleurs, fi la toileeût été peinte avant qiXê
» d’être plongée, lés fait naître toutes d’une fetnë;
» elle fo diftribue, elle peint la toile ên la euifant,
» pour ainfi dire , & les ^touleurs de ces étoffes
» teintes à chaud-,fon tplusmlides que fieilës étoient
» teintes à froid »•
Cette pratique pour exécuter la teinture des
toiles, eft en üfage dans l'Europe & en Orient. Il
ell a préfumer que l'Inde a tire originairement ce
fecret de l'Egypte. La Chineconnpît aulfi la pratique
ide teindre les toiles, oà nous l’avons trouvée
établie dans le tems de la découverte. Plus on
approfondîtlesarts, du moins quant à fa peinture,
& pliîs onobferyeque les anciensnqgnôrOTettrpttf-
que rien de ce que nous favons, & de ce que nous
pratiquons. ( Mém. -dés infcrip. tàm. X X 'V ).
( D . J . )
PEIRA -, là prfemière partie du nome Pytbien
félon PoÈux ( Onàmàfiïcf.
PEIRfiE, darts l'Ach âe. -riEirn.
M . Combe attribue àc e tte ’ÿ ille quatre médailles
autonomes d’ argçnt, deHunter, avec les lettres
ci-deffus & urie chouette éployée. ï
PÉLAGIE, vénue - de - la - mer , furnom de
Vénus.
P E L A G O N , fin des prétetf dans d*Hippodamie,
tué par (Enomaiis.
PELARGÉ, fille’de Pôtnéus , -ayant rétabli à
Thèbés le cuits des dieux Cabires j fnérita qu’a-
prés fa mort, on lui décernât les honneurs divins,
P E I
par ordre même de,l’oracle de Delphes. Paufanias
nous apprend qu’on ne lui facrifioit que des Vi’C*
rimes qui avoient été couvertes par le mâle.
PÉLASGES. Anciens peuplés d'Achaie ,[t}ui
s’emparèrent de la '['hrffalie, St fa pârtagerènt'en
trois parties, qu’ils appellèrent du nom de leurs
chefs, Phthiotie, Achaie & Pélafgiotie. Quelques
écrivains airurentquecesyéto^er, au fcqétrâifepi'r-
tirent dçlaTheffalie, la mëreCoth’niüne de tous les
grecs, & vinrent s’ étabiirdans l ’HelIeuiê, &daffisle
Péloponèfe, oü'iîi portèrent h ' notn d d iv in e s
& des rivières dé leurs pays, voye^ à?ÉLÀs©is.'
PELASGUS , fut le premier hofiimé' qihpérut
dans le pays d’Arcadie , fuivânt'la tradition fdes
arcadiens, dît Paufanias, jqhî explique cCfte "tradition
en difant : « félon rouée apparence1 MIS
* ne veulent pas" dire ' qu’if^ lV ' foit trduvé
» feul, -car for qui auroit il régné? Je cfôiï,|lonc,
'»mourmoi, qpePélasgusétoitunhommeextraor-
» dinairemént avantagé dû c ie l, qui foépafioiips
» autres en grandeur, en force*, éfrboffrré mine,
*> 'en toutes les quMjtês de I’ efofh St du corfâ j>.
U apprit ,aux arcadiens à fç- Îaiîê' del çabiflfe> 'qui
pûlfent k s défendre de la pluië, du frdid^iSÇ du
chaud;;en an mot, dé*l’inclémence des fÿifôns :
il leur apprit auffi à fe vêtir de peau de faYiglws.
Jufouës-là ils^rfé s’ ét-oient noujtis’ que ae ^fet^ijles
d’arbres, d’herbes 8t de racines ^'dont, OTerques
ynes, Breh loin d’ê t r e 'b S ia^ à maffiue'r.
'nuifibles. Il fèur cçMfeilla l ’ ûfage "qgtte
nourriture leur devint fi ordinaire, quVfofig-fèms
après Pelafgus, leslacédémoiiiens étant VenlîsP>n-
fulter la Pythie for J[a guérri quirs voulaient jgfre
aux arcadiens j pour lés 'en détourner , ^-lle pur
répondit : un geüpféÿjqi; vit de ‘gland ém^fSble
tkns les combats.. .C’hrf'dji nôruoe
fe‘s grecs font fouven,t app|l||s,W é ^ £ r
Hn’y a point éu^de^roi'P'élqJg^sjfidh M .’Ra-
baüd 'dé Saint’Erieflne , & ma raifôîi Ænçfu’ il^ en
a'tfop. Selon l’abbé:Banie,r i ü y. à euffofoü’àE p t
fois tfommés Peldfgùs : mâts |e'ctfepte aûlfi ue
mon côté, fix pays qtii ô'rtt’p'orté‘leTfiorti 'd'e*Pé-
lafgie jJ*Arcadie,, la Thraèe\-la Tlujfahe 3
Jïtlze, la Troh'de‘8t \î&e'‘âfetLeJb'ds: ©i1', ofiPfpfygiif
. a régna dans’toiïs cës pays-là , ce qlu’il feroit âb-
furde de foppdfér, 8c pâï 'cb'nféqü’eht il ne- lèyr a
pas donné fon nom ; ou les'noms des PéJÉfgieMm
fervi à créer les noms des rois PJlàfgus ®on
l'ufage général de ces tems ; & c’eft c’e'que /e|u)U-
riens. C e roi'èll donc un perfonnagc chimérique :
on fait en efferqüè les anciens 'gréCse'fàriéfiflaf)pe-
\è& Pdlifgts quêlque foit Péf^ïwotc^fe‘Ü'|i, 'cë
: nom, ils le'ddrent’à toute autre chdfe'qù^à'lîx oü
fept rois plâCés àTreiifey qnarâhte ottJç|âqtlanté
lieues les uns des 'autres ».
■ » Je pourrois'exâffiiner 1’hîftoire H'Afc'*? changé
, P ’ E L '
en ours &, devenue cpnfiellatiôn, & celle'de Li- ’
caon foç fi|s , f changé en<laup\•foa'&tje fe uW é c«s
difc.uffioris âlin autre lieü'/’koréquê lcsgfficS étoiérir-' -
i w i , ■'
mns Jes cforers ,'fans. arts | ■ ?
s c ’efo-a-4 ^\ie.4'Iuits>fau^ ]
geq -C ë ’n’P- foreur -p.is eux , paŸ-hfflieqüëp’t , hui
credrept le. roi Pélafgùs. , car. ils h’dtmient aucune
ï.d^ede la royauré. Oepds iFépoquê oà: Jes trees’ |
erwieq]t ldan^^srsb®is.,-îWfoïà-cel!dJô{i ieiîri fifcïi
afieï) c^fidèfable.j.ce fut alors qu'sNP&W^Crea- li
des rois ampleurs , .farmésiitout ‘Amplement*
irfMdfgus a pour fils’1^4,
• P | B l ^ 6 1 7
lès noms .que le pays avoit fucceffivement po'rté*-
LevPelafigiisàmaginaire n’a pas pu avoir un fils réel-;
fâmd.ifirists n e tl pas fils de Pélafgùs } .'.niais un roi
forgé fur le- no'qi d é & i,yClZott fon fils a
;Pris!,;lë fièh àt-JilLygaonie : Aqatieii forgé for (A -
’[aniefidAphidas, fur i? Aphidapiie , & ainfi des, au-
Itjesi«® I,
ftifoiré de 'cette th|onc>lpgifc, j e snie fervtrai du*
même moyen qu’a empioyé l’abbé: Banier pour-én
jü|çsphî|éaq .devices p re -,
mieïs. règ^n^ ' ^ q îdrd ï^ des /filiations.
'cWjjpjqre dçdinq fils."
Lycaon,
qli^asyitigt-
,.5ffTa/dglt(eiiJ*'
sëëH t â * 2 i g p g i j,V->
tsV, ;af qotf r:'ftfs- ^ H W.yMMfléédf fi- •f» *®toour " 1 pcftu.fils -, ?.
1 . ï . Clîtgri ' je ; u m g X f i îô îW l r ;
'I4. ApeU$. ■ ■ ■ f .
fia lk s
. â poiir ’
fils *
de Wcfitc 'chfonplogie' q i l ( f o i s gérîe-
i-a.f e ^Pl:ês gref's^mefondëEsi^
ar quârSffie f i’s deptoisi’Quï g^ima
terne pâfëiJîès'abf^i^|/C^pefidant:fouf^rh’iW
t01l;g;pri'mJtiveT^g^#f/eft a'niÆ.’nibfoce H
tbut^ s^les'.vfilcs J i i i t S
?.C”r V l rïP ” t-ejd fdufins 'g ci in al pl
p g w s Igurèpfo^lè i^apdâ^a «Kftorrü^féur fié »
part' pôut ^ V ® ÔÙ
4e $x%mP & d’E t al us "lco r. ftr ui fent auffi des
c,ttts ' fi-
^Voieçrt.|fe relévar entiéreiqéfit dç^Jeur état-3e fervitai&:%:
Pfiftteri^Àkckkotigrjt'c.-'tomi'I, ÿ ; ï^r-i
|t?£q*lp 'p0 d|fné:ir-i
roidhrïchéz fés dôdonëens. Elles étoient doaées
dufjdaögdej^.röphétieq ajf râp^Sâtr dé Paufaniàsft
qui citefd’ell s ces, paroles : « jupiter’ a été, eft &
fera. '-O " grand J up ter? c’ ëft par ton fecours
» que la te'fte nous dofinè fes fruits ; nous la dï-;
* f°ns notre mère à julle prix •». f i n Phocicis. )
'.BELEfiANIA BoeÔrie h m e k a n Les
‘medàillé^^torfdmës’ fté‘ çette yiÛe font-: '
,, ,ÉR^E'1^^fon;se.t..r4.. -Pellerinl ..
f O ÿ ’e ffliàp -
^-D. en aé|efit.4 i;
.POÊLAS G t/S , fi}s de Tr-iopas,, roi filArgêsl,
1 ui les danaides lôrfqu’qllç.s fuyoïëffi.fa
poùrfoite dqfils d’Egy|>tus^'fd,qn Èfifoifê , & lés
defendifi contre leurs perfécuteuts. Fpyez D a -
m a i .■ . ,-r"
P E L A T E S , rpthuTcti y domeft’iqfteS^paètioulie«
chez leS àtreeniensi C'efOif nt dés cîtôyeds LibrWfi
qui;, par pauvreté ;îféttrtiuvoiéh#fl>rëés dé-Tërvir
.pour des gages y fis n’avbîénOaucun- fuffegé'dtfrfs
■ les affaires publiques, faute'dVviîrütl-bién»fofiî-
lant pour les reiidre propres' à dont f i" ; voix-;
mais ils ne reftqiçnffefvifeurs' quauéàfitiqii’ils le
jugeorenr.-. à propós , & quelle tfeToiq rêqüéfoit.
crar ifs étbien calibres- de cHatigerddê--nfàfeé ; g?
s Mi venotetft à^téquëtirnqifélqife'Mrii I B ud#-
Antiquité? , Tome I V. V
■ PELEE "pète d’Achille étoif fiiÿ du célèbre
le me! Jfeit fi s’de la ’nymphe Egme & de
Jupltef. 1 f) iyM W ü f ’feère Endérsr,, fille du cen-
taurë Chironr Ayant été condamné à un exil pèr-
l^êtiîê^ tfvec’ fari fi’èfe’ Téîafnon , pour av'oir rué
vfoïvfrété lifilcu s , il alla chercher une retraite à
fij^th’c ^ îT h e j r ^ ie , dù ri éponfa Ppliiqele . fille
d Aélor , qui kii donna fon royaume. P'èlêe invité
7 alla avec fon
-beati-jêfë, qu’ il eut le maiheisr detuer en lançant
contreiin-fanglier.. Autre meurtre, qui
Sj^ B i iE B ie n d i r à Iolchos,
auprès du rOf A'tafîe , qui fie !i cérémonie de fon
oxp/àtion-. Maïs uné nouvelle aventure vint encore
troubler fort fepés éri çëtte coin. Il infpira de
Tamofer 'à là?’ fieipe ; oui k trouvant ’iSfèifible
Vacctffe d’Acaftè d’avoir voulu fia fé'duite.
I i ü
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