
P À
PLAUTIÂN'E,éomme' Pmcfique la quantité' de petits plis ;-par femme dcNiger.
cfeffus ce vêtement j }1 y a un mantëau-qùi panant
pabàeffoastïébfjiS (froit, moffite fur TdpâÉife-'gattfi
che', déTaçîô'n-qué lé bras gauche appuyé fhr le
coté refie ëou^qttl Sur’ la bordure de la partie du
'ftiànteàu jeté par defjriRT%>aUlê pfr lit te'- àom fbtH’
Vant jCAPAè N'A’rïA-AÀOC. »
P L A T R E . » Lesirria-g.es dés divinités révérées
par'leSr pa(fvrésjjens, étofietft g dit Wioekèlnâarfn-,-
( Hift: 'dt tk ft Æv.'^/’kÿ-^^exéGuréés'en plâtre
(' Prûdent: apot'ktaf. pl*Libjl 11 y a'grafide?
ap p a ren t qhê'lés figures des-'hommes célèbres
que Vairon envoya dans toutes les provinces de
petnpifié-, .éjsojeiM? mpulées« en-plâtreg, Mafs^Slféâj.r-
d'hui nous.n'av^nsd’antiques de cette manière-(què
des basr,reliefs,j dont Aes-.plus beaux qui, fe.foient*
conferv.és nous viennent de Ia.vqûtede deux chambres
& d’un bain de Raies, près de' Naples : fans -
parler ici des, beaux ouvrages de reliefs trouvés
dans les .tombeaux, de Pou,2ZQlq,8e compqfés;;de
chaux & de Puzzolane. Plus, le,, f^illapc de oe tra-
vail eft doux , plus il p|rpît agréable à la vue
» Mais pour donner aux figures qui ohi peu de
relief différentes dégradations, y on a indiqué ,
par. des contours e n fo n c é s le s parties qui doivent
fortir en failli? du fond plane- Entre Igs ou-,
vrages de plâtre, découverts dans une petite cha--.
pelle au parvis, ou- au peribolos du temple A’Ifis
de l’ ancienne ville dePompeia, il s’ tfl trouvé cette
fingulatité, que le (culgt&ur du morceau quitte--
préfente Eerfée & Andromède , a travaillé, la
.main du héros qui tient la tète de Médufe, entier,
rement de relief. Cette m’am pour lui donner tant
de faillie , ne pouvoir être afiujettie qu’au moyen
d’un fer, qu’on voit encore aujourd’ hui’ que la
main eft tomhéévù.'L .
P L AU B ERE & PLA.USÔRES. Foÿe£ A pfiLAjlffi
JS S E M ENS.
P L A U D I Î ’È , applaudirez. Les poètes dramatiques
romainS 'demandoient des app'audiffetnens
aux fpeéiateuïs pat ce mot qu’ils p é p ien t dans la
bouche du choeur, ou du dernier aéteur qui occiir
pqjt.Ia'fcèiie. T
P LA F T I A , famille ’ fontaine dont oh a des
médailles :
î RRR R. en o r , dans fo cabinet de Theupofo.
C / e n argent.
O.- en' bronze.
Les iiirnoms de cette famille font H r r sÆ r s ,
P z A S C T s - i R v t r s , S-t l t a n v s . .
Goltzius en a publié quelques médailles inconnues
depuis lui.
PsscsN&iÀAÈkJùêfAirA. Il n’ejt pisdétnôptfé
qu’on ne poTfféde:au'cù!nè médaillé de Pl'dltiiane.
| Baudèlot’ en a çffé nnq,èrecque *, dbnt il hé rapporte
point lé métal .cette médaillé' ne fe trouve
| dans aucun cabinet. On a fàitehcpre mëiitioii Tufie
| médaillé latine quf’ jiô'hé'Qit bien être une’ piéce
refaite , ou de* coiu moderne»
P L A U T IL L E , épVhfede Caracdla.
JtrsTA;Ei/zvfÀ~PzûuTii,z,'A At/èpri'TÀ. T
; - Ses. médailles font,: -L;
’ RRR. en dr. '
- C . en argent, avec la. .tête de Caracalla. RRR.
I .RRRR. en G. B.‘»de coin romain. '
t RRR. approchant ap.G. B. *
' --R-.en-M. B .v
RRR. en‘G._B. de la q o fo p ie^ T y r , dans le ca«
ï binét de Pg$Mrin,.
■ - R.R. en P.;Bî*de. colonies.?^
: " RRR, eriG. B. g r e iT ^
|ïjfR-r-en M: & P.^Rs; V-
“ ' ©□ trouve de cette princeffe quelques^nédail-
tIons grecs;de bronze., .
P L A U T'US\oit EÎMiyêmv ’ fabriqué t d’oriné ’à
s'ce'ux qui avoîent lès pi^ds'trés-plats.
P LE B E IJ , plébéiens ^ troisième ordre du peu4
pl'e ro.rtiain, qui étoit- -oqmptffé;.' de] (cbht çe qui
n’étoit ni patricien njcheyaher. Ces^raïs’A d r e s
| êtapé renfermés dans la difiributipn générale que
‘ Romnlus fît,d’abord du payé,‘romain, an part»:
| géant Rome par tribus ou quattiers qu’ il divifa çn
un; certain nombre de curies: Le troilîèihê qrdre
qui étoit compoféd'e,la bourgeoise, fut chargé du
; foin de cujtiyerles terres ,'de nourrir les;tr-®hpeaux*
d’exercer les arts mécaniques,,, Cptjifrip/ nous
l’apprendTlenys d’Halic^arnaffe: tâggfop, colerent,
pecorg. alerent \,quefiuarias,ar-tes exercèrent. Il étoic
exclus' de,s facrifices, du pontificat-, des autres
charges, & ne pouvoir même s’allier ayec '.les
patriciens.'Cependant quoi.qu]il fûfq un ranginfé-
1 rieur aux autres ordres , fa puiflapce jaè cédoît en
rien a la leur. Car c’ étoit lui qui avoir‘ le pouvoir
de créer des magiftrats, dé’ faire’ des fois, d'être
^l^tbitre de la paix 8e de la;guerre.'ll étoit’ revêtu.
de ce droit du rems même des rois, ce qtii 'prouve
que-toute la puiffance étoit',rééllement entre fes
mains ,& que c’ étoit proprement eh bloque -ré-,
I fidoit la majefté de l’ état.
I EJ'aîfls'ûrs, il -ne tarda pas à jouir ".des préroga-
tives dont il avoir d’abord été exclus,' par exemple'^
de s’allier, avec les patriciens,ce qu’jL^teiHtpJ^àn .
406, pat l’miportüpjte-de.flV 1 ttibüjis, ; d ’êfEe ad- ;
mis au |p^(ulat, droit qu’il arracha e n ; g > o ç ' s
que 'fut élu pour ta premièje fqis ûn coolul 1$$-
beien; d’être revêm delà dignité d'augure Scide j
pontife , aflxqftetfos ,il s’efe’iii¥0*4,401 So^fe Parvenir,
enfin comme Jaj, nal|Lffé afiaUtés' 'lés.cita|gës !
de la république, rtuêing^hyoïf enyj^e au îentjti ‘
ab eo , t émpbre^ ppes 'crever uiit j dit-'L/éilÿs '
d’Halicarnafîe.jTf $Ÿ\es ^er‘°" tnul/^s panes
pnfcA amplitudinis lii Jlhatu
, (i& ad magifiratus 3 a ^ plçigjps |
aitKiÿsjSeiht d&. reltqiiOruT ornan <.ntpr~.’iu illot ,
$c,ijjetu parttçipes / que, propre,a patrpciqrum fpt~
mnt„ C e fut autapt par les,intriguc|U& les’efigits :
des tribuns du lpâi*iglp‘qu’ arrivai ce t fe, ré v 0 Lut iqu.,
que par la .maniéré dure & hruteayetî laquelle'les 1
patricrens tralitoi,enteJés plébéiens $cdguL’mit,fpayent
les derniersdansla néceliite d'avoir recours à]
1a force ouverte. Outre, cqla ,,il ' y ‘avqît, entre les
deux ordres unejaioufie d'autorité-^ui dura autant]
que la rép u b liqu e& qui fut la caufe de béaucçarp |
4e moüfvëmçrffiî de plulieuis féditions ^ qu ôn ..ne
rendi^mpir« fréqtoeprgsi^qu'en—admettant ïps,plp^ ;
ybjÇieris , cpmme^anobJeiTe ,, à toutes fes qhargjs^da '
.rétc^vAinfi fos,patriciens, en voulait /e tendre’
, maitresrclu'g oktv e e ta em en t ^idurn ir e n t au6c pl^eieris ’
'les moyens d',^ avait; plus de ‘ipart „iqu’ii', jisen.,4 U- ’
toit d rt|Md*ôlï e|pér?r. Voye,^
SP* Et L^L^'^sX'^rié/J’ c^fcSt^des* jeux1 .® e ‘ le
l^tiUp 11 'Èq1J1 e|l'e,DtpiÉ. ea’ ni^trioifè dé la ’paix
qu’il fit, axëtfV^lchareiifs ‘apres quîl‘ tut rcrltic ,
^flafisla ville',’ d'üjù il ét-oît-foiti pour fe retirer fur ]
le :mOnt Ajvllitifo D’ autres-difait que ce futapres
’(a reconcifidtî-qn uîi* retour du mont la-
„ oré , IflngEi de Jé fanfiation de Rome, Se -.
. avants>J- G, Quelques urîs'-veulent’ que ces^jeux
i,aient*dte inftltüæs po,ùr> téiïiolgnè|ïUîîè rëjouijijnce,
ptib'iqy&de ce'fJque lés.tri>is avoierfe,eté,HianKs-dej
Rome l’an a'45'-&l5||É'àfilàn55'#'ÀC,.;»pr6sla viéftiirèï]
'remportée par le diét a t èur Po h h u mj-tj® au lac R^gillç|j
fur fos. latins, Si de cenque le peuple avoit-viÊtmi-îi
mencéafors de feréjouîï'de'lalib'erfé.lQln-lès’foifditj]
dans le' îtitqye ' pendant trois jours 1, & oh. les',
co nmtnçoit’LeR7avant les’Calendes de décembre ,1
qui "répond àu11 5 e. dëhbyèrïîbre. Leur hôm’-fàtin
étoit 'ludi ^.ZefeiidHadriênfinltplIl des 'jeu plébéiens
du. cirque V1 Kan 847 de Ia,foftdatinnî-,n,e!Rb#ne 3
c’eft-à-dirél.aizi annéedel’ èfechiétierine. (D . J. )
' RLÉBISÇiTÉ( Un xécon céque feipeUgle, ro-
Bsa-ih ordpnnbit feparéfoent des !nç'aÿeurs,&. des:;
patriciens fur la réqpdjwqn d’ua’decTes magillrats ,, :
c’ e:ll-à:dire d’un tri b un du peupie '.;V. ;
- Il y avoir au’ d8|^ifêheèmbM' plufieurS^I^BFé^'
rences entre les plébifcites & lesllois proprement
diteSi |
a®. Lqsdgis.., les conftitutions -
.Rites p ai les rois & par lés empereurs i ou parie*
corps de la répfiUiqüé'î.-arvlieu,que !es/ plébifcites
étoient l’ouvrage du peuple feul, c’eft-à- dire , des
!si|bé|fes.
zmj&és loî^',faitds partqui |epeuple du^fems cîè
là république ; .etoiehr proéO&uëe«‘par un magif-
-trat pflificien-* Lhs-^/ééijtitofur la -réqu'fition d'un
'mâgiftéat p lé b é ie n c ’ eft-à-dire j -d’llii ïr;ihu!n du
p^üplél fi"
/ ÿ • Pour feise^eqe'èir R loi,, il falloir que tous
-l’es différens ordres Idu peuple fuffent afl'çmbfés ;
au teuhque \eplébijçke émanoit, idu -fôtyl tribunal
des' plébéiens'-; 'car i llk] tribuns du 'péuplé’“ne'poi*-
'-Voiemépps-canvoqueflespauickns, ni ttaifei?avdc
, 3è]l-fén|t. 1 ’1H
4°. Lesdois fé publiojenli dans le'-'çHahlp dfe
âryfiïspigÈlfâaès fe faifp'en'fi'quëlqiiefolsdans
le cirqüfride Fkmmfi®, queîq-fcefoiî'. ah capitoie],
& pktffoüvent dansJfes1 comices. 1
] ; ' y-Pour faire r^céêôj^fimelïoi ÿ ’it aftetI?C
bler îles icomic.esrpâr .centuries:; pour J es fyes,
.on afifombJioic Teiffifmerjfdçs’tribus J-Æ lfoq jg’avojt
pas hsfoin d’un fénatus>-confu«l-té'ni 1 d’arlïfpiç?s :, j l
y.-a 4cpçhd.aitt?sque 1 queskixejnpies qejfeiÇébiJfltÇs
poür lesquels-, lis® tribuns ejjaoeirîôtènt Je .vol des
oifeaux'& obfervoiqnt' Iss' mouvemehs ,du ciel ,
avant de préfenter le plZkifeilb.ixa. tribus.
'6° . 'C ’étoiem Jesttribun-s quils’hppofoient .ordinairement
aux lois j &;,b’étèient fos -patriciens qui
-sio^ffofoierrt a’ux plébiscites..
'.Enfin, La manière de/ecuei!|al|'es fuffrages éroïr.
for,t dift;etente ; pour fajre receyôir pn ÿl'ê&fciii,
on,ÿ,è’çué:iJlpî^ fimpleiri'erit ^lés -voi-x des 'ttihûs,' rfu
lieu qhë.’pour'.ptfe loi il y aVoit beaucoup phi s de
‘,cje|énn'6nie.
' Ce*qui eft remarquable c’ eft que,les plébijeites
quoique-fait^j^ijes plèbe,iens’ .f^uls-jf ne. laiftoiept
„pas d’Pbligpr aufli le.s -p^tiîçien'sy
L e pjpuivoir que Jfe peuple-ajvoit dç faire des ief®
ou plé%lfèirte&. ,\lui<avoit été accorda par Romulü^1,
'.Jqqiiel ordonna que (.quand le.peqpfo feroit affera-
blé dans là grande place ,é e que Ifonnappelloit
l’afferrtblée des , il pqutroic foiredes- |o|s.
RGnaùfosïhoufiiit'-par -ce moyen rendre,le.peuple
, plus fournis! aux foiBïiqü’iJ auroit, f.fires Iqijmêïne,
& de mttiptèrer.contreiLa.vîiàvg'ueur
'd e ! a; 1 a K ’ ; i f
Soüs les rois de Rome, & dans îèi premiers
jerhfs.de-élk' répûSlt-iqpe, les p lehifc rreÆ - n % v o i en t
: force de. loi qü’après avpiriété ratifiés pahle>Vorps
des !ft»nateu:s afferrfblé-s. {>5
. Mais fpusie cohfulat de L. V^lerius, & de M . •
Horatius, ce dernier fit piiBlier Une;loi.qui futap-
Lpellée de fon nom ‘Roratia , pair laquelle il'fut ar