
!* petite. On pouffoit Jes^grands ballons aveG le
?*** Swni, comme,nqus l'avons. dit en pàrlant.diï
ballon des grecs, Lapetiffe tfpèce.qui.étoitle plus
en ufage fe pouffoit avec le pdl.ng , d'où elle
TCC?J°'C^e f°Ui-S pugiltaris ou pugillatorius.
La légèreté de ce ballon le mettpit plus l i a portée
des perfonnes lesmoinsrobuftes,. tels que fout
les en fan* j les vieillards & les convalefcens.
L a paume a ppellée trîgonalis, fêjotioit ^véc
«ne petite balle nommée tfigon , , mxx pà^-de fa
Qui etoit ronde & nullement triangulaire,
mais-du nombre des joueurs quî étoîenf ordinai-
.rement trois, difpofés en triangle, & qui'fè ren-
•voyoient 1» balle tantôt de la maiû droite , tantôt
i“e k j auck& C elu i qui manquoîtàla recevoir, & ,
Jaslaiffoit tomber, perdoit la partie. Trois expref-
fions latines ©pt/rapaptt à jfcéfpjg & méritent'
“ etre remarquées.:- O n , appelloit râptimi ludtre,
lorfque les joueurs faifoient en ïdrWde prendre là I
balle au premier . bond. Datatimluâere fe difoit i
d pn joqeur qui envoyeit da baBë4 -%n%utrè, & ‘
qui accompagnoit ce mouvemenr de'diVeïfës fein-1
xes pour ttomper les joueurs. Enfin y
s'appliquoitôd’aaion des jou'euts qùi.fë-re-J
pouffoient Içs uns les autres pour àttrâper labâllè '
& là-renvoyer. «
l La pa umé de - v i l la g e 3ppei\é'ë p iid % g a â ^ i 1
n?étoir pas tellement abandonnée aux' payfàns
qu'elle ne fut auffi reçue dans les gyiùnafes. &
dans les thermes, comme' iféfffaçilege^s'en' tî?nr. 1
vaincre par les vers de Martial ci-deflîi^^^rppofj^sî \
Les balles qu’ôn emplôyoit^danf réitè Fortè^'de
paume étoient faités d'une peau rempMdè pluine ;
bien foulée & bien entafféeY ?cç quidôntfdit une
dureté confidérable à cessai!es?'ËlIrnuPpaffoient
en groffeur ces balles trigones & les ballons‘rî^
mains. La . dureté de ces bal lès jointe sTleur Volume,
en rendoit le jçti plus dftËçile & plus fatiguant
La dernière efpèce de {phènftiqiitttt ufâge chez
les romains & nommée harpàftum, n’étôitehrièn 1
différente de Ÿhdrpafion des g re c /; de qui les romains
l'avoient empruntée ; ainfi , fans répéter ce
qui a été d it , ôn remarquera feulement que l'on
s'exerçoit à ce jeu fur un terrain fable, que la balle
qui y fcrvpît «toit de la petite efpècç ", &r que l'on
y emplcryolt plutôt les mains que les'pièdsj cômrne
il paqoît par cette épigratüme de Maftiàf fut dès
haepuftes :
Hi.craÿitAntâ.Lve{ox,itipulvepe 'Draucus
. Grandta.xqui vanoycollai làfi.are.forcit, .
Et par ces; vets.dû.mêtneipoiëte
, Sive harpajla .manu pubverulentp rapip,*,, !
Non harpafia^aguspulvirenta. rapis, ,
. L antiquité grecque fe romaine, ne nous foûrnit
• ^ Us ,auClâailttlés différantes efpêces de
; Jphirijliques ; mais on en découvre une tout-à-fait
• finguliere'j -lejeu déballés dé verre, dans une
■ arçocpne infeription .trouvée à Rçme en 1.501 ,
fous le fjpncifîcat d Innocent X I , 8c que l'on
j voit encore aujourd'hui attachée aux murs dû va-
tlcan- G-eft le feuLmbpument dont nous ayons
çonnoiffance ^ qqi fajTe^îrienÜpn. du jeu dè la
| halle de verre inconpiie jufqu’au tems d'un Uçfus
i ë^gatus 3 mentionné dans lfinfcription Vftequel
! dit l'inventeur. Il eft difficile de deviret pré-
ciÇémenr~e^ quoi confiftoit c a j e û " '& ij.fauf qé-
çellairement, au défait d'autorités fur ce point,
bazarder quelques conjectures. Burette' - dans'une
qiffertàtlop fur la,£pfi0 ^iqpe des ànciefts, inféieq.
dans, .je .Recueil tjes m^pafaïjès de Tacadémie dés
infçriptions, Si dont.nops.avons ,tiré cét. article ,
:? ld ^ la jPeine..à(f^|er|uader que les 'â^e
^verre qu'on employoït furent foljcfps : c a r , dit-jl»;
;u l’on veut leur attribuer une groffeurpropp
ë fg à celte de nos ballés prd.inaires ,3èlles,eulTént
ete une, pefàpteur.. incommode" & danger eu le
poufdes joueurs lî *coaijrjite tqii^|s'Uipéi^*
fres^petifes, eH.es.eiyïe'rit donn^ç.trop,,peu âapnjé
aqx mains Sc.euffBnt, écliappé-.aiix,yeux? Il y
auroit donc lieu de crotte, .qpej ces,bâjjçês étojemt
autant de .geti}^îba||on|{de verre .qu'éîM;. joueurs
s envoyo'enjïles uns aux^ai|t^f'^l^aarVile dans ce
jeu confiltoit (faas docte .çnfoVte que des
ballons!.fuffenç toujours fqurenus en i^£..t>au'lés,
qui leSff^apppfeppd^« .R^uV?^de L à S | t^ ^ & ’à
emgecher qu ij%ne heurtaffent jéonpç les murs „
Qy.,qt%ils n&-tQmbaffeut'gàr?Véttçli M4 iiéC
pe manquoiçnt guère deffçSafc^, CqquikgcÈqve
dç motiy^:., ceÉh
jle :' naturaG§e ^
yttf««. datl| nne^occafioa^où ce ne peut J tréq u une
boule de vetj-efCreule’ ■ ài0 ‘11 adtlrtà am% Zvi,tree.
p i l a f o ë é i ^ b y f o \ ' i / i t a n im n '
veftes «• L ëFffîou daû •
& ex pd fé és-'Sux ray on s; 1 -d t
ffifebrau point de ôniler îfes h'abifso^ du
môifis'cé'lqtî’oh a perffé'-dè lp'lüs Vraifemblablèpar-
rapport à cette dernière' *efpècé 'de rfphériftiqûe , fi
|^tre<fiijnié:Q?lilléâïS’ÿlr^ï?^S;méiM:fej^it"certdi-'
nement d’être pIus'paiticuKérement éclaircie;-^ -n
BAVO. tôciytfl'P.AoXi
i-Tirfffi'qS ;fet ïfirnomméTay^l â càüfe des foins
qu'ir le,‘ dôhrioih^pur élevéf'âes,:paons.
P A V O B ., la peur. Les romain^en qyoient fait
une diyinjté:,.! qu'ils.ôlfeiénl êge/j^oiqpagbéjde
MaiSs^jfilüs-Hoftilt'tls aloi, 4 ® f , |uiTérig,ea-
unei ffacue /..çoiiuive au/dieüi P^mCéiFMfz Ea -
LEUR. ■
' EAVORIENS on dofinolt ce ftom à une par-
"t1e* -dés ■ faiicils - oü': p’Fêïtès1 de rîra'rsV ceux’ qui
étoient deftinés au.culte'd&la déeffe ,-P a v o r , *
PAYOT',; 'plante dont les fërriences fon| propres
à afloupir lés fens, /à* faire dormis.’ 'Qn'pêi-
gnojtle dieu du fommeil^ioliché’ fut des gerbes de’
p m o t f . Parmi. les>qpis qu'on donne ^ Qerè^.
o'n-!méle ‘à e s rlp a v M $ ; parce qu'elle s'éioit tfrile-i
fiaetit fende- de pàyois' pour appaîfèr'la' doüléur-
'quelle àvoit feffentie djÿ'l'enlévemenf de fa fi le.
Le ’’paki’otî éfoitflô f^mböfe''dd la fécon'dit{|.;fà
-caale de la grande quantité-de graines qu'il produit.
G'eiVpourquoi on voit fur plufieurs'monu-,
'tdefis l-'Effîefaîiçe ■ tenant des épis dè b-'ed & de|
çSavotë'^ ■ (' G du t^AnßrtißK ~p. i'ôi' J-Ç'eS. pour' la'
mêmérràîfoW 'qTly d’efeimpétatri'ces lomaines tién-
-néïîrfiïr les inpnumen’s les mêmes plantes.
L e s arae nC u ne ^^fe’J^vôjélaticin >
naujr,l fej*'i^fôôs^àî l’article}
'SurSu’n ;j'a'f|>3 ïou'géde la^ éollèélion de Stofnfe,
on yomu.nejtête de ^zvot1-entourée d’ün ferpetvt..
<Lepavot étoit chez les ancknsluftfpecifique.con're^
iplüfieuts ûaalâd'es.’. Q p l i n ' f b j f c f e q U
'^jfete^e/ fur-lés médailles de Pe-
'fmffiqsï'’ ''
. ÈAV.pTt', vvélin • ou- ipatohcmîq.* Fôy^jPA-l
PAUPIÈR-ES^i ^ ’<• V ^ ' i;
« Les anciens , dît Wîrfckelmann, ( HIß. de
liv. 4?vc/i'."4. ) paroifljtnt ayoïr dévoilé.çpûsil
J.eSttny&gres de la b e a uî ujq’u'a u j e u des pau-
~'pierçs ; car r,expr*flîon thw r t r ifu p o f d'HTéfiode
.fgmble défigner june forme particulière
Xa^gple {des grammairiens poftérieurs interpiête,
ce mpt 4'une mâniètlyAiffufe par *<eA/Sa£ip<»paj,
c’efl-à-,dire , avec de belles.pau/>rè/,er ; t^ndis.que ;
le fchojiafte d'Héfiode, qui pénétre le fçns caché!
de cettê expreflion , nonsjapprend quelle Carac-
térife des yeux .dont les paupière? ont un mouvé-
.ment,,ondoyant, que le poëte compare au jeûné*
cepsde la vigqe. c StrUys ^voyages, t . I I S p . yy )J
En effet / nous trouvons de là juftêffe^'dànsgette’
çomparaifon, lorfque nous donfidérons les douces !
.i;Bfle]eôq|‘.d«s b e l l e s fe manifeftent ;
fingul ètçpaent aux têtes<idéales du pretnifr ratjg, ''
tel- qu'à, celle d'Ap'dllpn , ‘ de Niobé, & furtouf
de Yenns. Aux têtes coloflâles-, comme à celle'
■;d_e la ' Jpnon de la Villa Ludovtfi., èette marcb^ë-l
circulaire eft e^pte plus diftinéte & plus fenfible. !
‘ Amftêtes da bronze du'ckfeinef d’Herculanumj
les b.bw^ÉI's cpâiip’ïè>^y offrent' des indices que les j .
poils- qüi' Ies coïn'pQfent y n’y ont pas été pratiqués!
%veeÿôunlfi»»i a * î > î , la -
On n’eft pas maître du mouvement des paupières,
\ 'aûfli .eft-ce avec raifon -qü'autrefois à Rome .ch
; prit pour un prodige la termew d on gladiateur
| -'qui retenoif le jhcruvemèat de fes paupières &
s'empêchait de filler les yeux à volonté, l^rfquV»
lui pqrtoit dès coups au vifàge çar quoique, le
mouvement des paupières foit libre , il devient à
lac longue néceffaire, &* -très? fqûvenf învclon->
î^îqfMife
PAUs 'æ. : '■ > 'X n I ÏUL
PAU S AIRE, Ç r °y^ f j ™
PAUSANIA S /roi de Macédoine. ïMTcANrA.
W W unique d'argent au’ cabinet du roi. -ÈHe
porté jly? caractères de la plus haute antiquité^
des empreintes en creux , ‘-qm étim èn faillie fur ie
.coin fervoient à le fixer, au défaut de virole. ï .
. P A U S A N IE S , lèmaienltt ', fêtes accompagnées
.déjjeûx. opi les feuls citoyens, de'Sparte ét'ôîedt
admis pour! difputef le ptixv Cette fête tiroit fort
nôhi; de Pdufyniasy général dçs fpartiates ; fotis
, les ordres ttuddefles grecà'vainquirent Mardôfiiûis
à l^^fjip^eufa'bataille.de, Pjatéev Deiwis-ce tems
il y e\n-,,toujours un dîfconqén l'honpéur de ce
i grand dapitaîpc. (Pott&iï Archkcl. grue. lib. IL
.tapV^blyiqm.L*pag, 424. J LD. J. ) ,
. ,,È A U $ A R tI .\ Z, „ ® 0 ' /
PAÜSÆ. , C ( Mmatpfr, -y28. 1. ) ,5paitieîi
dit de Com.mo.de (ƒ. 9^-); :-fiiqpis IJidis cpmmodiis
•qdjçp/ciçdhuZi fvïH3.'i4âJ&?§fput! èaderel, & Aaubipz
\pdrtarci-, & pau/as ede-ret< \ . -
1' '00 appelloitpaufarii^ à Rome" des gr ns qui dans
itles ' pompes ou , fi l ’en- peut ainfi -par’er , les
-proceffiong d’Ms ; faifoient' les paufiy ,*&-àvoienc
Ifoio de. ttmtîce .qui^éteit néceffaire-ipour ceia.
n Dans ces fortes de cérémonies , on s’arrêtoit qt^î-
..quefois sg & l’on pteparoit dés'fieux, où pendaur
ces />tf«jfe;on'dêpal3it lesftatpès d'Ifis & d’Anû-
' Lis , .à-.peu-près- comme on fart-des repofoirs dans
leg proceflîons du faint-facrerôent chez les cathodiques/
Ceiyt qui faifoient ces repofoirs , appelles
mpnfitmls^ & qui avoier.t foin àes paufes y 6c de
làüut ce qui étdit néceffaire alors s'afppelloteftt
paufarii. Une irtfeription' rapportée par Saumaife,
dar.s.fes notes fur la vie de Caracalla par Spaf-
tien ^tJiéq'r^preiid-qb'tt.^av«« àRomeuncorps
detpaufarii que rinfeription joint au corps de*
argeuperst ..'-^4
On appêlloit âuffi paufarius‘ celui qui donnait le
fignal aux rameurs d'une galère , & leur marqûoït
les tems &'les' paufes , afin qu’ils allaient tous-de
p a ir,-& qu’ ils ramaffent tous enfemble. Cela fe
faifôit avec un infirUipent, comme aujourd'hui
JèS commandemens fe donnent fur les.galères à