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1 P E T O N C L E , peBen. Le pétoncle eft recherché
pour le verquieft un des meilleurs de la
mer, foit qu'on le mange cuit, ^foie qu'on le mange
çryd » ^c’eft auffi j6, crois de ce ver teftacp
dont parle Horace, quand il ’dit,que Tarêhte,‘ fé-
jo'ur'ae la moleffe, fè vante d'avoir les pétoncles les
plus délicats.
PeSlinibus patulis jaSiat fé 'm o lle Tarentum
(Sur. 4 ; L IL . v
L epeSen deLTarente eft celui que les I taliens
appellent romia, qui a deux .coquilles cannelées 8ç.
• ouvragées! .,
PEINES chez les romains. Il y avoir différens
genres de peines civiles qui étoient en ufage chez ,
lés romains ; nous avops promis de les détailler en
fvariant /tes jugemens publics & particuliers de
eurs, tribunaux..
Les peines qu punitions ufitéeythez ce peuple, i
regardoient , ou les biens commet'amende, en la- , -
xtn damnant, autrement muléta ; ou" le coups , comme
la prifon, le fouet, ou la peine du talion j'ou le'i
droit, comme l’ignomihie, l'exil 8e la fervitdde ;
quelques unes alloient jufqu’à la mort.
L ’amende ne fe prenoit dans les premiers temps,
que fui; les moutons 8e fttr les. boeufs; mais comme
cette punition d’amende était inégale, parce qu’on
amenoit des boeufs 8e. des moutons, tantôt d’un
grand prix, tantôt-d’ qn prix très^vü ; dans la fuite,
par la loi ateria, 6n fixa dix deniers pour chaque
"mbifton, 8é célit deniers pour chaque boeuf j cjè -
forfé 'qîîéTa pîuif forte amende de ce temps -étoit
de 'psôo as' à nS?âs par-denier* La prifon étoit ou
publique: ôüparticulière.
La prifon publique étoit celle où,l’on renfermoit :
les açcdfes.! quand ils avoient avoué leurs Crimes.
La brifon particulière ©toit’ la maifon des magiltrats
ou dé quelques particuliers dillingués, fous la garde
defquels ou métroit les accufés.
La fuftigation avec des verges, préce'doit le dernier
fupplice, ’bui-étoit celui de ja mort. La bafto-
nade étoit plus d’ufage à l’armée.
Le talion-fuivant la loi des douze tables, confif-
foit 4 rendre injure pourinjurg, - dans le cas d’ un
membre rompu * à mbjhs que i’accqfé n’eût obtenu
de la partie lézée quelleJui remît'la peine.
L ’ignominie étoit une note; d’infamie, ainfî ap-
pellée, parce qu’pHêlne confiftoit. que dans Ja flé-
«riflure.dfi nrom. Elle eXciaoit de toutes charges,
& prèfque de tous les honneurs qui s'accordaient
aux citoyens,.
On^ne prononcoit pas à la vérité le mot d'exil
dans Pimpofiiion de cette „maiscelut d'inter-
diétion de feu & d'eau, laquelle étoit"nécéflaire-
ment fui vie* de l’exil; car il étoit impoffible que
j quelqu’un reliât dans Rome fanS l ’ulage de l ’eau
& du feu. Sous Augqfte, la déportation fuccéda à
cette interdidiidn de l'eau & du feu. La rélégatio*
- “ oit. une peine moins rigoureiife; car ceux qui y
etoient condamnés confervoient le droit-de bour-
geoifie,'dont on étoit privé par l’interdiébon, &
c était la peine à laquelle on condamnoit les ci-s
toyens d’ une naiffance.diftinguée.
r On vendoit, pour être mis en fervitude, ceux
qui n avoient pas donné leur nom pour lé cens, ou
qui avoient r.efufé de s’enrôler après avoir été
appeilés.
Ceux qui étoient condamnes à mort e'toient décapites
d’un coup de hache, après avoir elfuyé la
honte du fouet, 8c on difoitque cette peine s’in-
fligeoit félon l’ufage des anciens, - more-majorum^
ou bien ils étoient étranglés dans la' prifon apptellée
robur^i ou enfin _ précipités du haut de la rpche
Tarpéi’enne : mais il paraît que'ce dernier genre;
de mort fut aboli vers la fin de la république, ■
Le fupplice ordinaire des efclaves étoit la croix
ou la fourche „qu’ils étoient obligés de porter eux-
mêmes j de-là vint que le nom fn/cifer, porte-
fourche , étoit le rèproche ordinaire' qu’on,- faifoic
aux efclavés : cependant quelques uns ont prétendu
pue cette fourche étoit un'gibet. Q u e lq u e s ' qi}
imprimoit certains caraétèies, aVec-un fer chaud,
(fut; le front des efcjayes : en allant auTietfdü fup-
•plice ,jils_,portoiept .un e meule de .moulin pendue i
leur cou«; les meules des romains n’avoient que
i f a 18 pouces de diamètre. Quelquefois encore
pour comble d'ignominie, après que les cadavres
des criminels avqient été traméswians la ville avec
des cachets;,- on legoej éçi jetait 4 ah s de s puits ap-
Reliés ‘gcmonie,,tç\i -dansrile Tibre.,..Nous ne rap-
porterons pas j£Tâuries»,efpèé©s ’dè' fuppbees qui
étoient prefque tous arbitraires,,8c exercés félon
le caprice ou, la cruauté de-s’1 princqs| Quant' aux
peines m i l i t a i r e s , , l ‘arp.f^tiv. (D . J .)
PEimstoilitaire^jchez les romains. Les romains
diftribuoient des récompehîes' 1 la guerre pour
animer les foldats â s'acquiter-de leur devoir, 8c ils
infligeoient des punhions pour ceux' qur-y rnan-
’qûoient.
Ces punitions étoient de. la compétence des tribuns
8c des préfets avecJèür-Confeil, .dégénérai
même, duquel ôn ne pouvoit appeller avant là loi
porcin, portée l’an j cfi;,'’ T
_ 0û%tfiilïoft'les foldats, ou par des peines afflictives
, ou par l’ignominie. Les peines affliâives con-
fittsient dans une amende, dans la faille de leur
K H S ;
P El
paye, dans la bafionnade, fous laquelle il ïeur ar-
rivoit quelquefois d’ expirer j ce châtiment s’appel
JûÙr -fù.fi%àrium.
: LeSjfpl^ts mettoient'à,mprt, à coup de .bâton,
ou de^iiéfrje', un de lëg| çainaradé qui avoït compris
quelque gjand^çrime,,.tels qqe,Je v o l, Le,.'pàr-|
j tire; une pfé|ompen fe t e n u e fur un faux .expofé,
la 'défeition, la perte des armes, enfin la négligence
des fentinellès pendant la nuit.
Si'Ia bâftônnade ne devojt pas aller jufqu’â la
moit, on IJe fervçét^d'uq farm^nt de vigne pour
les citoyens, ' “d’qnç autre baguette, ou même de
verges pour les alités, “S’4 y avoit un grand nombre
de„co.upablé^, oïi lesidécrmoj.t, ou l'o,n prenait lel
vingtième „ou le centième, félon la griéveté de la
fautei quelquefois on fe con|ç"ntoit?feulement de
les faire cducher hors du camp, 8c de.feur donner
pour 'nourriture, ae l’orge au lieu de-.frornent.
Cpmme^les.puniripns.qïii emportent avec elles'
plus^fi.horit.e quq;ae douleur, font les,plus,con-l
venablés guerre, l’igpqmiq^0oitaufliTqne|
des pIdsLgrand.s., Lllc^.nliïlùit., par exemple, à
dopiperde l’orge anx foldats, au lieu de Blètl; à les
P4yer cle fout e^k pu ,d; u n e partie feulement/
Cette dc.’ A'èj^ punrtion étoit infligée piineipalç-1]
ment ^.oqu^ui.pjaittoient leurs enfeignes j.qn leur
le temps qu’ils avoient |
fa*ite. La troilîeme, efpèced'igno-
nni;ie,ççoit,éj!bi donner à ün.'fb'dat de fauter aÛ-deià
d un retunçheïnent. Céttejpunition éroit ceile des
P^f.^q^'^bnLes^puififlbjt^ncore en les expofant
en p i^!j|^veqleW’.çeinture détachée, 8c dans une
poftaTe^pie 8c êffemmée!|^érte expolîtion fe fai-
Joit darWlakde-âu camp , c ’eft
- '«ÿS^'s'e^écutofent: auffi les autres’ châtimens.
Enfin, pour .comble d’ignosmmieon les faifoTt
palier d'un’ordre fupèrienr da’hs hn aütre-fott au-
deffqi^v. pommé de-triariecs dans- les,pi,quiers- ou
dans le^véihes.:Il y avoit encore -quelques autres
P^apris /rtèà-peu' nfreées^ dbnf Jufte-Lip'fe Q e
• mtlitçarorniina«%dome le détail. Voycrvufli farticle
MILtXÀI i^lÆÿçÿnlinp des / omains. >
E Ë I^ T R E ', PE IN TU R E . Voyez U d â S k
' -jns-' C a ^ t u Z pag. loihTâit
aes réflexipnsjfui: 1^ peinture, qui doivent troùver
i l * .^e «WJtpS qpedlss romains plus amateurs >de
la fcuîpt|W, aveiept ûfioore plus
recherche les tableaux que les llatpes; c’ell-â-doel
J?“ cetol.s ■ WælMSiMffiniBËMBæ M M Ü i
loTece poffedort 4 e.ce| preiqièrs,. : lÿ p f a n S j
? ar e d.eriyjrpn quarante - troisripottraits,
. ? vingt- huit tableaux, dïi rhQiiçeaux
- f „ î fu t6s a. V®^be. Et quand o la S u tlfS ffi.l'd è
aembre celui peintures, j dont Pline fait mejuion (
P E l
& qui faifoient 1 ornement de la ville de Rome dans
le temps q« il ecnyoit, il eft confiant qu’on tro«-
verol.c u,n nombre peu proportionné entre les ou-
vi 3 g es die fculpture & ceux de peinture y quoique
f i cl.,.2X|înt, | P K été d’une exécutiohrpjus
P us racile. 11 n en faut cependant pas conclure qtié
ies grecs-meprjfoientla peinture ; elle entroii dans
éesdecorariqmdes temples,dej porriquésVdés tom-
beauxf iflajs pfnfe parait prouve qujls l’ont moins
cultivée que les autres arts. Car, outre la rareté de
morceaux de ce-genre que Paufanias rapporte-, il
ne taitmencion que de quinze peintres „tandis qu’il
fgttingue de la maniète la plus claire cent foixante
oc neuf Iculpteurs. Il faut cependant convenir que
l une fait mention de centtrente-tréispe/zirrej grecs,
oms ou médiocres ; il ne fait point entrer dans ce
nombre les fçmmes de Ja même nation qui paroif-
lient âvoir excellé, ni le peu .d’artiftes cités par
Je meme auteur, 8c que les’ romains ont produits
dans ce genre.,On pourroit répondre'pour concii
Jiqr les deux auteurs, que Pline a parlé detous les
lpeintres de la Grèce, de 1 Afie mineure, de la Si-
s * é e.-qu"°n appelloitlà’grande Grèce Sec- f
r f quÇ I. aufanias n a pas même vifité toute la Gi èce
proprement dite,qu’il n’écrivoit pointThiftoire des
artiltes, 8c quai; parlent feulement de ceux dont il
avoir-vu.-les ouvrages.,; ouvrage dopt.le nombre
eto« encore diminué parT’âvfdrté -des romains *
qui devaftoierit,-ce pays depuis environ 8q ans ÿ
ja.corhptçr le tems qui,s’êtoit.écoulé depuis" Pline T
[llhîtf a, lui; .11 réfultera1 toujours de cé-calcul qu’il
8 avolt 'P!l»s de ftatues qjie de tableaux dans la
[Greçe ».
DinslePpemlurestiiées des,fouilles-d’Herculà^
ptom',, .^û:'VOit'-lT':vldi;ufé-'^B.xlâ!^ ^ fis ri.
, pinceaux 8c un tablèâu auqÜelîélle travaille.
llfS u y u n e pa'te,antique"dejla colleélion de StofchJ
on voit,uo,ieurie,hpmrne -debout,, courbé & nud
pardevant / deffinânt une tête placée à fes, pieds
fjir une petite' tabié'cju.’il> tient de l’autre main; |
I Stir lîne pâte antique de la mêmeqolleâîon
çaroitun peintre affis devant un chevalet femblabk:
la. noséchevalets^modernes & à celui d’un (In front. -
b as^r fÉ f.m l -la peinture
fembie animer Varron à achever la-vie des hommes
y|aultres.
I / ,P E IN T U R E des ,to ile s , Nous dirions au-;
jourd hm , teinture des tories ; mais je rire fers du
mot de Pliée ,,qui Rnitje-chap. xj de fou X X X V e
i,liyre, par*nôus* apprendre la façon dôm"lès égym
Ariens peignolent des toiles, ou faifoient des toUes
p^Ulte? vRappottoos d'abord le palTage latin qui eft
>rqrcTcuHèux. ' ^ ;‘ v \ 'y X : '
. ym Ê Ê Êm Vefies -Ægypto inter paitco'mifa.-
t>lk 'généré , candida vêla pojlquam qnrivere iUinenr
t if mit colittfbtù j jw colorem forbmtibtts mediectr
K&Sr; ■
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