
Famille» mâts fejon Feftus, Brutus..ayant chaffé
les rois' de Rome, abolit cet ufage barbare & fabf-
titua aux enfant dé petites figures 'de ÿi/a »
& ‘viriles j & muliebres effigies in compitîsfufpendt-
bantur compitàlibus ex lanâ} quod ejfe deorum
ferorum t hune diem feftum, quos votent taris' »
pâturent.
On appeüoit auflfi p ila , une figure de pâi|te que
Bon prefentoit aux taureaux de B-amphjttaéâtre,
pour Tes animer : fimulacra effigiesque hominum ,
dit Àfcpntus » ex foeno fiérifolibant,: quibus ob~,
je (dis j adJpeSlaculum tauripmbendum irritarentur.
P ila était- encore une forte, détendait chéx
les romàiné , qui repréfcntoit fur Benfeigne dqs
boucliers entaffés les uns fur Tes autres. On appeî-
loit tufa ces fortes d’étendarts. ,
, Piz a , maflif pour rapporter un fardeau » pilier
; on voyoit dans la ville* plufieurs.âé ces mafn
fifo , .auxquels on pendoit le s , marchandifes pour
les expofer eb vente.
1 P ix a nonjmhï'3 dans le forum , êtbît le pilier
auquel Horace avoir 'fufpenda reg dépouilles "dès ’
Coriaces : fpolia Curiatiarum fixaKeô ï&eo qüinunc
•pila horaeia vocatur orientant ( ' Tit. Liv.dib. i c.
, ÀP*t,4 jp4p is , étoit vis^5%SJè-;mDnt'j^rina|»
& on y avoit faiis doutefufoendu la figure du fleuve
Nar. . s sm | % -V ;.. . I'
•• ' P iz ji TiptriLTirrA , auprès du cirque dé Florè,
Martial en pafle, - .
Nam ilburtint, film proxi mus accola pile, j
v P / i.ï défignoiç encore une petite bople/ur-
îpaéflé étoiènt écrits les noms des jugei , & que l’on j
jettoit dans l'urne, pour' tirer au fort ceux qui fe-
roient admis au jugement. - ,* -,
PI LADE eft repréfenté avec Greffe fur plufietirs,
monumens. {
. P ILÂN I.„, feldats cbex lésirs^iftaibs qui étoient
armés-d’ une'efpèce de javefot court, dont le fer',
étoltdong & fo r t , & que- Bon apppUait .piiùmi-
Pilmîpilis. plignantes » -dit Feftus ; c ’étoient les
^ m e s qoe lesÆiâai^és.'-T '
; P j i ah i ; joueurs de gobelets.
JP. A fc I I 6 . A V ' G.'TÉrfB. S I É O N D O
- T I t A R I £). O M N I 13. U - E .M i K.E W'T'.IJ.S
M O . t fl C i T. A E L U . EJÈT R joj? E
•y 1 R' O . :S A N C .T iï iS ;Srl M O;. E l . S I B X
* T . V*!-C V N E T . M A G N X b. A f f x É P
JET. JLIB. Î-IBERTABUSQ. POSTERISQ. EORXJM
ç r i . v igtT r a u n . x x x airv ù ,
Quintilien (lîb. x&f'dp- 7« ) parle de joueuri
de gobeletYaînlï nommés des balles , pila dont, fis*
fe fervoretu,: quo confiant miracuta illd in feenis pi-
lanorum , ac vtntilatorum\ ut ea que emrjiririt «
altrà Vênife tn'ÿdunus -efedas 3 & quia jubentur de-
currerel ( Foyq; AceTABULAïCTi. )
“ ' (TH lés nommoit encore ventilntores-, parce que
femblables aux! Vahnburs des rains , ventilitbfibus
ils retiennent.lesfoalles qu'ils feignent de.jetteren
• B ÏLA ST ILUS j ce rnpt qui fe trouve dans une
infâriptïon’^bliée'par MufSrorî! ( _Tf\ef.*iÿcrip.
i. ) défigne uii’porte-énfeigne, qui pilam
^ IJidoro a io rB%Æs.^ih hafia'ferqbat.
P ÎL E A f^ fr a tp ^ lCa'ftor & Pollqx ainfî nom-/
mésjgârpfes' romains^ à, caufeflè^.leurs ybpnnets ,
.pileUSi^ ■
PLZElfTUM^, qfpèce de _de^ cbarioc
coriveft"& ‘furpebdif» Bif ufagé^tfiei'Tes iVîfitns ,
> pfi& Honorable a^ f ^cd rp în tum qm,,éî^it &lr char
ciécèuv'eftTLê 'psoenmntJ'3e fon ndm’etotèhï'diori-
.mneétrufque, '^Stn^le/dityatronriitépar Non-»
pins» Xujcd'piltntas-P1 "
^erviuSj^ô^-Æije^^Pffl. çxpTiquaJni ces
‘ q*j,e c'é-
< J-H us n lus . “f
j moite jprettpm » ,
Tire-Live= (4 cfc X X f£- ) r^ppor-teque l’an
de Rome 30Ï11, lp.. fonat-,voulair{ fopgmpç-nfqril'a
magnanimité d'es ■ dapa.es» .Eotpamesj qt^.la^Qienp fa-,
; erifi^ leurs foyanxpoutï'fournir'la-femme .prqmife
aux gaufoist.-le’ôîj. aborda- le privilège d’itfer de
ce char » à condition néanmoins qu’eilesjqets en
ferviroienvque les jouts.de fêtesj p®ur,fe fo(ndre
aux-jeux: &• -aux> facrifices-.' &.quq lesqpAirs' 0U7
Jvrfets-i.elles n’irojent-.dansTes .pes que dans les
. chars dôco.uverfe,;. ho^or/mqué ob,.eam. munificen-
tiam ferunt ma/jrsftgès' hibxtlipif^ù‘T^ipjhnPorqfiJ’ilcra
j ludosque , earpejujs Jffio 'profcfioque, uierxpnLr.
PILE&. C'eften faveur des.romaîns que je rc-
clame la mérho J e de,;fqnder parr epça,ifTep,ém dqnt
! notre fièclea fe gfofife’ qjavpfr vu faire plage aux
r^onts ^êjWpftminfierj de Tours &c.'Toui*le
^monde fait.qüe qiBs’ 'cette pratiljüfe abfolüment
différente de là conftruâiôn pat epuifeménr, qn
bâtit à découvert trhév??|ou an maflif de maqpn-
tieriequç l ’on de(çèndrenfuite dans Beau, porir
» fervir de bafe aux itçhes des ponts. Virgile par-
: lant des piles qui pprtoi'ent les moles dn fameux
. pont die Baie. dit expreffément qii’ori }és. avoît
î bônftruîtés avsfrt: que de les jetter dans la met
^ ( Æneid< îX , ^y’fo. ') '
P ï L
f 'Saxia1 pila-cadir, .magnil,quant, rjiséibui ante
jffiConfiruttâm jàiiûfltp<mo. . . . . . . I •'*
1 Vitfuve qui’vivoit ainfi'qqel^cliantre d’Enée ,
empire d'Augufte fo'rt ÿi '.long la
(^çonjlj-ifiStitJn de chiijBlesj! StTbajOute qü^rl né faut
' ”éb fellîlfs
trp^ti'on ^ a foi ’ qu)i i à y p'û îffen t fé c hçr41 e h t'ier^lnep t :
reliquaiqr patine miniisfauwr fitdiSk'ltbt r t. rî. )
-:M< at. Ü
dans cettéleVprefliqn'lâ ccjnftruéïioÿ paî^encarffe■
i.rnent floW’oh a'faïf honneur'à nh.'nTgetn?tir franrriiçte
fois.depuls‘ Tes rômams au pont de Weft-
tmlplfoij.
PILEÜS & pileum, ( BpNNjrç ) Bon-
‘liêéTdit de ptiitj d’éiï lqj ell venu fon pom , ep tf
lis , ou de cuir.
La forme de ces .-anciens bqfinets.» faits pour
garariftridatet^delsc p l ^ , ’étott ou ronde*„cbmr
^rna.oéJlÿd’un*cfejqüeSi. ce qui-ies -a fajt..appqlfeï
'lgakmj\iAtpti p.Qrintqe f'cfmme une pyramide »
,fec^tqifi|%>#'fefelf 1,-a couleur va/ioit .auffi; op
en Taifdi^iet5ÿp'Ç)urptet, en jaune,; eiKblanc , &
mesjpu&vâbtfe cpuleur. .
™Da'nI Bds’oemrnehcefrwiît's derarépublique les
i.romajns ajltjfeot ordinairemerK nue tête j.ou-n&Te
la cpuvr^leoMqu’S^ec^un'plih de leur robe/colûme
■ on !®,yôj’t d\nmes ftatues & leà mëdapesfanciennes
; i's ne faifoie’pt' ufage du b’pnnet que’d'a'ns le's
j e u x , au-tems dès-fàtumales, dans lés voyages &
fl la* guérie.
.(>IïpSiq^lavesJ4ue.,Bon‘'affranchi(roit, fe faifoient
rafej:Ta,tâtq'1& receyo.ijsntjêJe bonnet pileus, qui
éto’t ie-figne de leur afjfr.a 13 en i flampn t .) ;ainfî \c,ap ere
pileum , lïgmfioit être, mû en ltberté , & le&èfcja-
vessà qui on accotdqit cette grace, prenoiént le
bonnet dans le temple de la déeffe Féronie ; de-la
eft aufti venue l’autrejexpreffipn.ad pileum ferVos
■iiocare,, offrir la liberté aux efclaves.,
r B izxvsl pAjagrosic^ . ctoit un bonne!^;H?i|i¥
taire, fait, dé peau. .
P ileus rn sssAiipPs y bonnet fait à la thef-
'falianne , qui ayoit de larges bords pour procurer
de l’ombre & garantir de la pluie..
PlLlCREPUS.* Ge mot fe trouve dans Bépi-
taphe A'Urfuspogcbtus j. célèbre joueur de paume,
( Gruteri 637/ L .^ .O n croit qu’il, défigne un,
joueur de paumg j;car Ifidore dir dabs fcsglpfes :
pilicrçpus qui pilà ludlt. Il étoit formé de pr’/a paume
, de crepitare fair,e du bruit,
'• PILÔC--, addix» mefure de capacité de l’Afie
& de l’Egypte.
^ I L 7 1 3
Elkv V^pifi.éti mefofo. «je .Eraoce 3 pintes 8e
M. Pauâon.j'T.
Elfe Valoit .én mefures anciennes des mêmes
fflàt i-'l gomor.'
|* bu':'.i f-conée îaeré.
, - ou 1 cab.
i1 OU y tifatéS.' \f
! ou 4 e,henicés.
où'“' 8 k g :
çu i& 'hînçSi i
PiloIc , addix » mefure dé capacité de BAfîe 8c
! , dé l’Egypte.
• . Elle vaîoif én mefure de France ^ ^ f f e boîf-
| feaif, félon M-t Paufton.
s ‘ Elle valôit-eft • mefqres anciennes, des mêmes i
■ ï y; gotnor.; -
t ou !n i conge ,fa.crçi
'o u i* c a b .
ou z f.marés.
; ou 4 ebetiiees.
’! ’ l dû- ; ? log.
■' ou-id»hémînes..
P ILOTE. ( Voyei „Palinur,e. )
/ Les pilotes étoient fort confidérés dans la Grèce ;
dé-là vient qûê lé'pÂ/otrPhrontis n’a pas été feulement
immortalifé*'par Homère, mais, le roi de
Micène lui éleva un tombeau près du cap .de' Su-
■ 'hiiîch , & lui rendit les derniers devoirs: avec là
diftinffcion Iqu’it. mérkoit* C ’eft ce * Phrontis que
1 Polîgnotte avoit peint dans ce tableau merveillèux
vqui'répféfentoit d*un -coté la prife de T ro y e , 8c
de l’autre les grecs s’embarquant pour- le retour.
.Telles étôientles moeurs de ce tems-là ; auiour-
d’hLti-ün-pilote n’eftqü’un marin fans diftinâion ;
alors, c’étoicl un homme utile àT’état & tout mé-
' rire utile à l'état-avoit -fà récompenfe. Une- -inf-
criptiorij une ftatue , un tombeau élevé aux dépens
du' publte', èctretenoient la gloire & por-
toiént les hommes à toutes fortes de belles a étions.
, mf 1 wè
PILUM, ou EPIEU , arme de jet chez, les romains
, queportoient les haftaires & les princes.
Cette arme avoit environ fept pieds de longueur »
, en y comprenant le fer- ; le bois de fa hampe étoit
d’ une groffeura être empoignéaifémer.t ; le fo r '
s’ avaticoit jüfqü’au milieu du manche i. où il. étoit
- exaétement enchaffé 8e fixé par des chevilles qui
Y y y y ij