
;6 i© Î P Æ L
-de la Macédoine qui; devint' capitale ;de ce royau ■
m e , après que celle d’-Edeffé eut ceffé dé l'être.
Pellu étoic fi tuée à t,io ftadcs de la mer aux
confins de l'Eraathie : Tite-LiVe (L . X L IV . c .
). en décrit fort exactement- la fituacion.. Eilé
eft , dit-il j fur une élévation;- entourée- - de marais
, & défendue par une. forterelfe ; en forte'
que » pour l'afljéger on ne trouvait .d'accès^au-
cup\ côté- p n j ne -pouvqit y „entrer ni en ,-foJtir;|
que par un feu} pont qu’i-i éf ôitiaifé. de gird.et avec
très peu- de monde. La rivière qui couloity encre
la ville & la forterelfe , fies nomntc Lydias. :Â
Le même hiftorièn ( lib. I I , £hap. x!ij ) Homme
P e lla , vêtus regia Macedorium , parce qu’elle, avoit
toujours été la demeuré .desi rois de Macécième ,
depuis Philippe, fils d’AmyntasV jufqii’à.Perfée.
Pline ( i f b. IV ] ca p . Jx: ) lui donne le ’litre ’de^to-1
haie romaine j en effet, no.us avons:uiiçSié-
daiïle d’A igufte où elle patte ce même titre. On
V lit cette infcripiion : Col, Jul. A u g .P e lL ; c?elï-
a-dire , colonia Jùlia Augufta Pella. Dans; la ;tr te
elle dé'.hu? beaucoup de fa première fpkrideùf ,
puifque Lucien ^apporte , que de fon teffï- ftslha-
bifans étoient pauvrês & en petit nombre. Pré I
fentemen t ahmomme- ce. lieu Palatifia y ’ cpiràmé |
qui drroit les p ethsp alais ,-
Mais elle fera toujours1 célébré - dans l’hiftoife
par la. oaiffance de Philippe , vainqueur de la
Grèce ., & d’AlexanSré foni fijs-vrinq.ueur.de l’Afie:
I ll i Pelloeo qui damait Forum* - ;
J ]*Et£A>. 1ên-‘S ] f r î e r .
't Cette ville a fait frapper des médaiÙes impériales
grecques en d’honneurà n
PF.I.LANA , ville de Lacenje.. PaCfamas
( lib, l l l . cap. xxj. ) dit ’qu’il y avoitdeux chiffes
remarquables dans rente ville ; fiv p ir , le temple
d Efculape j . & la fontaine Pellana, fJorappor te,
ajoute-t il i qu’ une fille étant allée pour y puifer
de l eau , & y étant tombée, on trouva •fon-voilel
dans une autçe fontaine , appelléè lancep.
P E L L É N E , nom que les habitdfis deiPeÜène
en A l haï.- donnèrent à Diane ,. qu’ ils honoroient
partîculiéreitierfti■ 'Plutar'qûê'ïiit Vue- , ! 1 lorfqu’on I
portpit Jajft tue dé Atih&Pelfâif-lsit procelïion ,
fon vïfagé devenoh fi terrible», que Rcriqnne jn'o-1
fo>t L regarder ; & que le .prêtre-qui. la fërvoic,
ayant, po té -fa ftàtue,dans i’-EôlieV tous ceux qui.
la virent? devinrent infenfés» ■ '
PEtLl^Epdans. l ’Acha'tp. •
Hardouin feul attribue à cette villè dés médailles
impériales,grecques.. ' ■;,
P E L
Æiïe était célèbre par la. fabrique de certaînès
- r o b e s ;ka*/w», JmnarutnéTl fi .têhaudes que- Pifjü
dare lès appelle, un- doux ;re7?zè^e cdntïfe îtes-^èhés
froids» Les laines de cette ÿill’e;éeoient'fi'eiHrriées,
dit Pollux, qu’on eu faifoit des robes que' l’on
; propofoit pour prixdans'riiva'sdtux'publi-cs»'Gène
I .ville était x foixante ûadiss' d u 1 g© I fe d eG o rinfh e.
, -Umdify^le -df Arilloce;,
ji de Maffene;, .mathématicaen', ; h.-rft'©r't«n1'-'^ '"p^Piîo’-
-fophe y-.en:;avoit décrit vis ^buvernement , '• ahifi
! que ceux d’Athènes,&» de.Counshet' (D . J. )ï-
- PELLIO Se PEtirOisARi-u,s,>, .'Petktier. Vèÿ.
C ojlrOy e u k , 8ç.ajoutez y lp palïage d A rtéoei-
doce .: ;.( il Coniariflm exenazxe ttraiumi- orjttii-
.àb; urbê ]feà{îiflitur,
; ! Ces artifans .formoient à Rome* umcoE'ége oa
une corporation, corqnve- il parorc'.pajs-i’ihféiiption
fuivante., ( Reines. Infcr, eidjf. !XL ra". rg. )
C o L Z E G 1 U M P E L L IO K A R IO B .V J tr F,T FJFOtCüIIA-
■ PKLLONIA „déeffe’que IjPnàrtvPq'uo^ià*^ ofne
potircirafft i I ^ ennemis.'Sqifi-.norj^déïisoit du verbe
pcitert, e>affep. S Au ’ ufti i csvit..Dei 4. 2 Vri’t: Qum
?Mtl nvoqanda p papier hoftes depelJemios^dlvaPt Bonin,
Arnobe etj fait. na-n-ÇPil-irohiqueçnriit ^^F’pag.
1 19 ,y,c:iU6i qu^o^ianffpidimitpisIipTfqe-k&cïfuic,,
cup^apUifSurétflçf]. £0di$pà:S!Aimê£i&i0 imm fai$üf-
gtitum ;ëji i ) , .
PË LÔ PÉ E j fille de Tliyefte,-, aya.nt ^té rencontrée
dans un bo ls ‘ c oh la cr év àr M1 v e ■ ^ ai; (W
^rgpçe-gète , fins,en êtr^qonriue oiit.ag
é e ;, Se devint mèr-e dÆgÿI|he-qu» îlÿ 'fix p o fe r .
’Pfi-yeç EGYSfç^E. Quelque t«ms apn^s elJe'épouâ
f(/i oncle Afii.-qe-j de fit e'ewsc;f<jn4fi 1 l-la.vec Mâ-
fliqlSSr.Sç. Aë %*#éçysi n n ut ÿte
fils’à l’epeç que Hÿofîet jtri avoir fd&nnée , qiii
jétçk celle,qu’elle -avoit ijrrrj.chée iàt-Ttha«.'-flë dans
îq-tems. qu'il lm fit^vipleijce. iPttofféeSfmhs
reur-a: la vue de. laq.eefie qu’çlle avqif .commis
fans, le .lavoir fe. tua avec <cétte mêuje..épee-v,ii
PELQPIDES , nom que les grecs donnoient
â la -malheureufe fami.le de Pélops. S&va P'dopis
dprpus']d it Horace* LeoP«&,j?irfe.a».i^ÿeîénrifong-
|èrns. dans^iÀiGrèee au p'ajiidiee dcs^HéraefcjÊds
qu’ ils en, a voient ch,1 fies. Mais ceux- i ©haffèïient
Mette,totw- \es-<‘BSbpieim],,<8c i-emomète-B^tqt
eoit K’.'lèMtêpe&rdClasSc^eé. % s j
a Q^fàiécle^it53giqufes,féènes;;que les- PéfapiUes
ont ffeurfiies - fans ç-lfe 'air.thé-atre : la g u e nK ie
iîl . ■ ■ )S de Tantale, d'Atrée, dé îkyéifi#
d’Agamemnond’E-.'iflhe,ée Glytt n<befl:re, dlP-dMle
retracent à l’efpiit les plus jang S antes car afirophef-
P | L
■ , fêtes . en' Thon,neuf de Pélojte,
qui fg çéfébrotent chez les Eléens. Hérclile fut le I
premier, dit ILulamas,„qui-fâgrffta. à PéJqps ^lans
urie folie qn béli^ pmri,'>jgom!he, on faifpit aux
diviifitvS iofernajej, & dans I4 fqire les mdgiiirats ;
d’Ehde (lUoient tous'Les ans a Pelo'ps^ dans la
mêmé fyfîé', upe-par-eille-viét me. -
p é l o p o n ^ e / -
Les médailles autonomes de fes habitans réunis
R. en --argent»»
Q ‘. -en-br»
RRR. ep bronze,.
Leqrs typesjjrdmaires font une tortue & ü-ne !
f&ytJfe de. pTjttane a laquelle reificti/ble céttÀ'cb.n- 1
trée y de rpem-e>qù>’à, .ja- tpttue ayant- tes. pattes j
déployées» çStrab:, 8.' p. 13,1.^’*
Le Pjlpponn,éfo qvvpit pris /çn jtoKi dk Pelops*
Q^fiÿe^mdesP ’ >
»Qn 'dqn^yljjl-e, ( nom de- guerre du Peioponnéfe à»!
celle'^u|^esspM.pîes de cette pielqu’î'e rhtupri-» j
rent^ÿptre Jes^atthémens. Cette jguerre célébré !
duf^-dèpüi^la- deux-tènïe anqée’ de la 87e. olym-
P’ade ,^ P ':ïîans‘ la,vatït ! erl^tlgaVéL' jufqu’à lai
l’ab 4,®4, avant hère 4111- |
gaire que la viljp.-d'Aihènes fut grifç. (' D . P.'p* .
PE.LOPS-,'fils de TantaTq ,<toi de Lydiq_t a) ant
eté ptîffgI de’ de iyinj^ay^ à caufe de la guerre
q jf^ ^ fip^jè s ’^'hdùLv.erigfer f enlèvement deGa- ■
nftn|l|e yÆôrctiravtaj.j.-Llijfè en Eliie';* où- iLvrf la -i
gpntéffe & fe mit au-nombre de -fes '
prcteq^anl,; îna-is i l h.u.'plus -heéreti.-^qu,;eux tous. ;
Ayai^ de coKi&a-tKfe contre (Enom-gys ^.pjere-dè la j
ptin&eife, il fit^uqi^f^cnfice a Aliperve-jilyd<>n 1 a t
fa.proteérion il tefta viéfèrieux, .poff.fiqur'''
de ^piipt.effe, 8c roi -de Life. ËoyaprHlPPO DA -
Mi%!î,a&NOMAUsvMYR.Tn,. A la ville de Pffe tl '
Lqigpix celle. 4 sPlyînpifi, dc-pluiîeurs a vitres-terres.
dgWjL «grandit,fes états, auxquels il donna le pom
de Pflpponç&fe.'
. C.efi avant fon mariage, avec Hippodamie, que*
JaotalAfon père-, »égala Les.,dKqX'sehe?dtli; S<.;çe
fut loçsd’e ce repas,que Neptune l’aima, &J.'enleva
pour remplir auprè^feiui fe^'ÿn^jffefônétions que,
,rempliflt)it Gatvvnnède.-auprès de Jupiter. Mais l’in-'
dilqréjiOxude- T ant,de fyn pètè, qui avoit dérobé
l^gibtoifie 8c revote le foeret dty dieuxi^tçs" déter-
mma à-jen.v^y.er Péiops ur la terrer, &,à le rendre
,à-la ,mârtalité hiîiqaifle. ,,
,Q .^ nd i}-,fallut combattre pour laiipqflefiion.
e Hippod^mte ,. N,eptunev-qui a.Y.oit toujpua de i
P E L 6i%
Paffeâion pour Pélops , lui fit préfent d’un'çhar &
;:’deidejsx,'Èpevâux aîiés, avec lefquels îlnepoùvoit
: manquer de v-aiticre à la coth-fe. -
Çëuîp-ejîiii-'dorrnenc au fupplfee de Tantale une
autre caufe.' que fon indifèrétion, difent que les
dieux étant allés loger chez Tantale, ce prince voulut
éprouver leur divinité j Sr pour, cet effet leur
fit feWir le corps du jeune Pélops'fon fils,, mêlé
àvèfed'autres viandes. Gérés, qui avoit trouvé ce
mets tres-agréable, en avoit déjà mangé une épaulé,
lorfque Jupiter découvrir la birbare c-uriaffté de
. Tantale. 11 redonna la vie au jeune prince, après
lui avoir remis une épaulé d’ïvcirè à k place de
- cefie, q-iii avoir été màngëé,^ précipita fon malheureux
,pfîédaqs le fond des enfers
Une aventure racontée par Paufanfas peut a'Vôir
d on qé, o c p àfi q n,. à -c e Ç te mble.A Les dç-vins.dejjar-
mée gfetqùej dit cet écrivainayartr deéiaré que
,Trpy e n e '# p i voe t Çtre • r fife , qu'aup iravant les
j p»ecs -peu fient «flÿo^èfcerither' u ri dés os de Pé-
laps- f aulfi tôtiefti’ donn-ai cette convinrifiOh â Phh-
ioétèté, qur étant aile à'jl^fe, etv rapprirta l’omo-
plAte- dé•‘Pdlops.t'Mainte vaifré’au , en revenant
ijqindrejlés'grcèsï'fit twaftâgeà la hauteur de l “île
d Eubefe'f de fôritP qhei ’f'iaS ide Wéfaps'-füt p.rdn
dans'-la; naer. Plufieurs années a^tés la griffe dè
Troy e, un -gêchetir, nommé' DémaYtïiène', delà
«rtfeSiErétm©-, ayant je té'fon filet drans èetre me'ri
en retira un os burpris de la grofiluripr-ôdigienfe
- don tri ï^ o fêm è ï ca-t ha-riefh s le Fable ; SS^rema rquà
bien rendïoit. Enfuiîe-tl ÿfia à Delphes,’ pour favoiri
»de l'prîelèGe qtte'e’étbfi que cerios, duquel ufage
il en ferok. Par.u-H'-cdup dé la providence ( c ’eft
toujtirirs JJh'iftoneqgrfC;qùi patte) , il fe rencontra
que .des éléejis cqnfultoient en même-'temps-l’orr-
cie fur 1 es moyens de faire ceflér la pefte qui défô-
M it fcior psûysî. La Pyahieïépôndif àjceux-ci, qu’ ils
Ig^arflent jdeffecoqvcçr lesios.xle Pélops* &c.z£)é-
ffrip'rnèné^qu'il refiituâf aux éléens ce qu’il avo*
trouvé Jeu riàRpatten.qlt. Le pêcheur rends:
aux eléens cet os , & en reçut Ja rtçompenfe.£1
'ôbtifit ènti’a.utres cnbfe^pour lui,, & pour fes def
cendans , 1 a 'garde, de cet offetpent pfécieux, qui
fut:^Hfàc'ré à Gérés. Dans la fuite,des pélopides
portèrent la figure de cet os dans leurs enfeign.es-;
uns difent que ce fut avec cet os qu’Aba-
fîs -fabriqua le palladium, Voycz’A B jju s , P^L%A-
jpiï
ÿj, J'1 y :avaitÿ..pTès; «h’O.lympîe, un temple & une
çfpaee de terxeaffezconfidérable confapré à Pélops]
Car leséléens plaçoient-autant Pé/ops au-deffus deS
autres',-liélos- que Jupiter au-driftis- des autres
dieux.» C ’éft Héfcute qui ,itt|oit_ ' tqirfacré, cette
portion de terre.à Pélops, de qui ff defceïïdoit- par
quatre, degrés de génération. C ’ eft lui aufli qui avoit
facrifié le premier à.ce héros : & , à fon-ëiie-mple
-les àtchontesine manquèrent pas-,--dans; la fuite , de
lui faire un.Iaciifice ayant d e n t^ r en charge. M»s