
Les.furnomt de cette fusille font : C a u s a ,,
Matho, T ordus.
Goltzios en a pubEé quelques médaillé* inconnues
depuis IuL
.. PAPIRIUS, ( prétendu, gropppe d é t a x é e faj
mère,'.à la villa Ludbvifi, ’Voye\_ ËiEÇTiür1. ,
PAPPÉÜS. C ‘eft airrîî que les fcytheshppel-j
îcient (’ Origen. Ul. V^ 'adv- Cdfiim. ) leur Jupiter-
le fouveràin des dieux, à qui ils donnoiehtla terre;
pour fcmirie.
PA P FU S , furnohi de ra famiÜe ÆMiLrA. '
PA PR ÉM ÏS , feule ville del abaf f e Egyptej
( Herèddt, ï . 7i/)',.ôùl'fEppopotameëtoierobjct j
d'un cuire pa^ùufisïèj
Le meme, hiftörien &v tjà é Marsi
étoit-üa divinité', en l'honneur,de laqueljè-leshabi- <
tains' de vétiérôietit'Phippoporamè. . Jab- ‘
lomfci (• Paittk- ; c ." i.7 :brökr^r4lü ‘lej
, Mür^-à'HérqdotASft le typipp cle£.çg|q>rieii^-
PAPITS, fujhom’ dé 'lé Giuifte.ÆMiLiA-. J
PAP YRUS. Le jw^pywefi unèefpçcè dépanne ,
©u de- fôftâur:qui V e ftèn ft> Ié ..uô 'ça tfê ltÿ jj^u j
I! naît dans les marais d'Egypte,.dans les eaux dormantes
,du ' Nil ,, jdansj lesIDeUpt Bas',Jd'ôù. celles. de 1
l'inondation annuelle ne |®çt p^yret^enaent iSp-j
r t é S v ç i ‘elles fôjàïtouëau plus re^uités.àlia-hau-
teur .de trbsf»' pieds.. G 'f ff des .eçuefres. bu enveloppés
intérieures,'dé là tige d<j; cette |. planté,
:quJôn.îafe|qHôjt^éJ$/-éf d’Egypte^fi célébré chez
les ;àncîeiïs.-;Ses. raeincs-;font i}3igpsafes.^qiie les
éeyptfens’s e ii chauffaient jàwÜPff liés -.qnî'fofiygnt
fait donner aupapyràs, les noms deboisKttarbrei
Elles o^îpqùr-^jqFdjçaifftdiXjPiêdssde Ion g.-5a)tîgë
eft tmnguiaiiey St n’êxsÇde&p fefcaoteur-dc deux
coudées ; en tant qu'elle s|ëiève au-deJFus des eaux.
Mais dans fa totalité,.communément elle en a
quatre, & jamais plus de ftpcfuivànt- le témoignage,
d*un .auteur ÿ qui. examina la p'ante fur les
Jteux en connotCftur hibl’e. Profper Alpin „ autre
"témoin.oculaire , fair pourtant ékver la tige de
rette plante dé fix ou f;pt coiidees, au-delius de
3’eau. .
Pour en faire ddpapitr,,on eqmmençqit par retrancher
j comme inutiles j fes deux extrémités. I
La tige aiitfi mutilée & réduite à deux-, trois,
quatre pieds .ou- eny-irop.;, ptqfecoqppeßn deux
parties egales, fuivant fà longueur, ô n féparoit fes
différentes enveloppes ou tuniques ; qui nqrpaffent
ja ri ais le nombre de u'ngt : fi p^rWrit ëeSrpârslëS.
de Pline , nunquam pfares feapo , qupm.yiceJg
doivent s'entendre j non de la mam de papier
tuais comme lé, prétend Guilandiui,,. dès. coucHet
:ôüJarnetf,' qu'on pbüvoit'détacher‘de "tliaqù&trge’
du papyrus.,, dont on. avoit’côupé' les deux bouts.
Plus1 ces. tuniques approchoient du eentre, plus-
eûtes avaient-de firrelie & de blancheur, &'plus.
elles écoiènt eftiméeSdCelks-au contraire ,.qüûskni
élqignqient., Lçtoierg moins'à. proportion.- .
! -Après aVoinétenduces-, feuilles^ fin .en retrau-
choit les .irrégularités, puis- on les coifvrôitd’eaai
trouble du M i i ' laquelle en'Egypte ténoitFlièa’ dè
la .colle, dont on (e fer voit- quand, on façonnoic
ailleurs ce papier» Sur la; première feuille préparée
de là forte ,6 n eh àppliquO%ùne'feçondè potée de
travers.. Ainfifes fibres dé ées deux feuilles tdqu-
fehëesd'uné fu r l’atkrè fcçoupçient.à angles drbrfe.
EnAaomTnùfa'ntèd'eri unit fddneurs enfét^bld / oh
formait, une pièce dp papier},on.la. mettoit à lai
prëffë ,lHn: là fai’fditefécBér: 'éhSnéPèff ’bittbii le
papier a'&ec le marteau ,,& on lépoliffoir, au moyen
d'urie dekt ot}’d?uneécaille« Voila lesprépiirations.
par lëfquelleS')h!devoit paffer ^ avant.que les- écrr-
'vaihS-'en-pufTèntfàire^fage.MaiS quand an voulbit'
fe ttwrftnettre à là jîoftërire 'la plüs -reculée, otr
aVôit 'Hàtftfhtibh de-lë Trêtéêr^â^iuléde cèdre i ‘tftiii
de l’arbre du,
mêdiqifom.. * ‘
b- C ’é'ff auprès de Damiette' (d it'Ml S’avàiÿ',
lettrés JhdFïï0 pt.tVi ■ jx x. ) y.üjète j’ài vu de.sifaaét^
de papyrus'avep ldguel.Ie,s',incienS^égylpîîeiJS fa j-
fbiênt3leîpapiè'r;'Le,jèffcstHàhgulânc;muÿ-ldè-HtrîC
gtos cdhk%lèpqti'cé,,,fçÀtoürëi®è
cPdbexouSfc'laniigidéhfe.’ïiftabon-j qiMéririmme
BUlus, enTlonlne' uné’tlefqriptiori prOpte-ale^âFrè
» f lë règne d'Augullé £ V i é ft' h a tu't è 11% m f nt danï'h
i*' Rafle- 'Egypte.' J en ai vu ftA ’les.bbfdsldâSlac
:■ &' M'atéBris. C ’cft un ■ jptK.üont- li t ig e n'ue*stêlévê
» g’dix pieds de h^Ut., El Lé pdrte'au foçnmerqnae
i>s; ajgrëtfi?^ ftnug?neSé.; Les puhdicMn# vMj|s^hç
afferme cette brâtrehie de cOmrUèrcet ne,le;la'f©nt
» croître que dans HfrpeOTh'dmbte'dè'lièàx|?afih
w d’en àugiténtertfcprfÿ
lité-publique »i C feft àJéùr âvidï'té, c’eft au foin
qtt?i!s* avoienr de le détruire, que- l’Egypte-deit
aujourd'hui la rareté du papyrus. J,e n en ai ren-
connë- qûë^dàns les èWvirbhs dé Damiette',. & du
lue Mentale qui l'avoifine. La, plupart des voya-
gë.Urs^|à'tn’ant‘ (loïnit vffité Cëfté:pâMë intértfiante
de l'Egypte , n’en,aht ;pQjnt parI,é. D autres moins
circonipééts' ont bié -j&ftt è»Mi<té i.igê oiitètébité.
Fdps^ûbles à ce fqjet
I.e papyrus ou7 rofeau d’E g y p t e a é'té xuflî
hcmimëüe}tos( ^ de la contrée oû'ilcroiffîJfr
le pl#dbbndaôirn’fcntl A ^féïehtri cettèfpîaritô
êfft fiôriimée' pftlès riétüteîs dupays' 1"; E g y p c< e» )'. .EIk'êtôit'pûjfiHu.lîê.fèmènî
f a rEgypt e j ftaE ’ Lion S tra&'on- ^ oîi da -U
’«iltlve'r ehr-Italie, bd depa5^'àll'e'iS'ëft''edt!èfement
perdtreiîî'imgiohi ; hjédécindeFlorèHae y fe trompe
bien quand i l croit ( Viaggi, t. y , p. 3.79^)'qfle
le jonc qui fert à faire des nattes 8c â revêtir les
Eacons de verre, peut avoir fourni la matière du
.papier dont les anciens faifoieHt ufage»
De to'üs ceux quiJont voyagé en Egypté', Alpin;
eftde &ùli .qui ait fait uoë idefeirjption;èxàâ‘e dei
cetté: plaate'rtPacoçke 8î d'autres l’ontJ p-ffé; fous;
lilance.: ■ £10 croît fur dés .rives sdu î f ï ÿ 8z :ê%s»des!
lieux.«îàrécageux . 8c la tige quM'® portés’éljèver
^4et dixî:|cd»^é.esi \rEubiith jv dtii-dàffns de beauâu!
r«ppQrt>deEfitie‘>(; { Ib .X lïI+ è . n . ) , qui s'iàfpèféj
furie témoignage deThéophralfe ^Llb^lVxc. 9. ) ,
mais, fuîVant Àlpinus, elle a fix 8c jufqu’à fept
•aunes d e fiîautéufë fa-> tige eft 'tfîarfgùlaire, Scjïft
ïerminëovpar?uhe 'couronne 3 qui imite
lurel fes âàfeiteBs:cqmparaîéhé cett^ibuEànnet â-uni
thytfe.dDe .rofeau vulgairëmfinLhbmmé égyptiep.,i
A^éàtdltine grande utilitéiïpbut lés;ib|tbM3rfs fedu
pays ; la moelle de Ja tige leur fervoit de nourri-.'
tprÿ.ÿ#& de la tige même i's tconftruifotent des
xaiffçaux , iqtte«nous(voyons figurés fur des. pierres
gravées St fur d’autres monuniens égyptiens ; on
tglfeit pour-.cela des faifeèaux dé ces tiges y comme
«U pu lait avec le jonc , !8c: les attjchant/«tfeni-
ble'j o-h;parvenoi,t à donnejsaüx' barques'ott .auxÿ
vaidèjux la forme 8c.la'fbltdEé5qoi leur étaient
nécdT»:res.iHerodote ( a. 57.0 dit qnëdès piètres
egyptienS-en faifaient leurs qhaùflures. La princi-
pale, utthtéi^e cette plante étoit celle qu'on reti-
roit d'une rpeliicuîe j mince qui lui fervoit d'enve-
leppey 8c fur laquelle on écriToit.. Malheureufe-,
naem lès récits dès anciens récri vains y par rapport
à^ce dernier ufage y ne font pas allez clairs, 8c ne
fatisfont pas autant qu’on .poarroit le idèfirer. Delà:
Vient que quelques auteurs , comme Voffius
(^I^etyrtfâl. éf: papyrus. ) , ont conjeéluré que le
papier pour écrirpîétoit pris des' feuilles de cette
planté.. D ’autres y. .cofimé. Veifirtg •,{ De plant.
Sgypt. ad ProfpliÊlpiti. Patav. 1638. 08-4°.) , ont
avarioé.une propofition encore plus dénuée de'
preuves, en prétendant qub le î papier ctoit pré- '
paré arec la racine de cette plante-j )quoiqu’il'
loit de'fcknce certaine que les rames de toutes-
les-plantes fontlfcrmées de petites fibres li-
gneùfèSi qui rte peuvent fe prêter à- être,roulées,
en feuilles minces» Auffi ce dernier, auteur-peu-,
foit-il que la racine àvoit été cuite 8e rqduite en
pâte> liquide ÿ|capable de former le papier , à-
.peu^pfeS) de .la même manière qu’on fait anjour<
d’hui le papier de chiffon. "Saumaife 8c G,uillan-;
d ini, qui ont écrit fur ce fujet ’, ont approché un
peu plus de la .vérité-, lorfqu’ ils' a’nnàiiéent que
les feuiilès du papyrus étoient tirées de la ttgëiqui!-'
peut fe féparer en pellicules, 8c que celles qu’on
tiroit le plus- près de la ïnoëlle, donnotent le meil-
Jeur pagier , tandis.que.ïdes extérieures en four--
niffoieut de. plus greffier. L ’inTpedian- des manUferitàt
^Merdulariurh' bctâtfrAii'e,'tefeftè *ëpmiï£fi t
iis vfoftt!-totnpôfës' d é ,',fêüillès’;-!ér^eV‘!é é : quatre1
- doigts ïdêfqüelles ,' autant que>rèW:eVi"^ètit'jugA-
indiqüenc. la 'circonférence de' la tigel Àuffi
j Winckelmann étcit-il affez porté à ’-croire que'; lé
texte de Pline eft altéré dans l’endroit .où il
dit que la différence dans fe pri x dé ce papier con -
I lifte dans fa largeur ; !© ineilleut , dit-il , z irtrtë
| pouces - de large u r' > cel uï;: qu’o fi -nommoit ! hïtte-
Isgfâfi ytetf-'avott feièÿëip.-'!» ^fdiinfüna j dix j celui idé
| Sais eiï'avoir moins ; 8c ld pîus ttothrfiifn' dè tô iji
| neipotroitque fix poucèsi Sêfen-fa ècmjèéhiréy il;
faudroit mettre à. la place ou 'mot Idrgéür cèlfir
: de longüèudÿ; car, làvtige- dèi la- pfahfè tfa -pas dd
varier beaucoup d’épailfeur f 8t il ne pou voit s’i-‘
[ feagifiet'que dans fesunês; elfe ait eu treize pouces'
fc'é-ilcbttférei'tc.e ,:hSc. feulement'fiië pdâeels' dans
UMxu'feéSsf fe largafitdu pâpiet dë.VbîÉ>HaêëflMrë-)
I ment être égale à; la circonférence d é jà tige j SC'
S quant.àJa longueur yijdtéiievoit fuivre teHë -de la
‘ tige, qui n’-étôit jamais limitée. • -
Mais éotnoeè^lf'rt’àf point »voulu fidaftittfer des
| con je â:ufieâ ’ à :iès fia tiafis ælai tes1, ibadopte vbrdn -
■ tiers ce que JUine dit de .quelques -écrits de deux ;
& même de croîs feuilles collées enfemble-ÿ d'autant
que Guilfendini affure avoir vu de femblables
manufcrios fur le ■ papyrus d'Egypte^ Ceux d’Her^
culaniitirne font compofe's que d'ime feule féuüfe»
■ Le comte de’Caylus a amplement difeuté cette
matière , darts une differtation qu’il a fait imprimer!
en 1 7 5 9 , 8c qui fe trouVe dans le yoluéie X X V I
des mémoires de l’Acade'mie des Infcriptions 8c
Belles-Lettres. Il y démontre qtie Pline^s’ eft très-
bien expliqué touchant' la fabrique du papier, 8c
qu'il n’y a rien à changer dans-fon texte.
« Du nom de papyrus oü rofeau d’Egypte, fia-
£a<jt > fur lequel onîécrivoit, on-a fait, dit VVino-
kelmann, par le changemOTt d’une lettré, le mot
livre, piGtof. On trouve néanmoins quelquefois cé*
mot dans fon fens primordial, cémme on le voit
;à-l’infcription ’fu?vanté4 trouvée en 1 7 ^ dàtis ïln:
endroit appelle la Colonna , à environ douzè mi'lle"
de Rome., avec li-ibelle 8c l'unique ftatue; qu’biy
connoîffe de l’empereur Domitien, placée annuellement
dans la villa Albani :
A A SQ 2 MES M O Y S A I S [E r o »
AEFE TO Y T A N A K E I 2 © A I
T A f BYBAtXYS AE f X A 2 TAE IIAPA
T A ï A N- O’Ï'S
HMAX AE fl>P.OYFEIN EAN TNHSl
« 0 2 EN © A A E PAZ T H jk ; *
BA© H Tii K I ÏSÛ T O I TO It A SA
ST E î'PM EN
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