
'Alexandre & Oïymptas %
Pyrrhus, toi d'Epire ;
Hiéronyme , roi de Sicile ; Antiochus , rai de Syrie ;
Milhridate, P ru fm , Ptolémée , Cléopâtre.
Rois & reines inconnus.
Philofophes» orateurs, légiûateurs, fondateurs des villes , poëts* ,
Hommes illuftres, grecs & romains, par ordre alphabétique;
Philofophes inconnus.
5 « Hiftoire de Rome» ti
Rois 8e temps fabuleux $ Romulus, T o lu s, Tarpeïus , ‘Tatius i $
N uma, Aneus, Sibylles , Claudia, Tucciâ, Curtius, &c.
Têtes de confulaires 8cd’hQmmes.d'iI!uftres, par ordre alphabétique.
Triumvirs.
Empereurs depuis Çéftr jufqu’à JFulien.
Têtes inconnues, enfans, confulaires »têtes couronnées.
4- Traits d’hiftoire inconnus» *
E. A n i m a u x çABUEEt fx i t c h i m è r e s .
F. V a s e s e t u r n e s .
N. B. Les amateurs qui voudraient réunir les pierres modernes ou leurs empreintes aux antiques
qui précèdent. pourront les divifer en fîx feftions.. . . . Première, fujets pris dé Pârfcîéiil& du nouveau
teftament, ou relatifs à la religion chrétienne. I I e. Portraits de fouverains. HIe. Portraits de perfonnes
illuftres, rangés paç ordre alphabétique. IV e; Portraits inconnus. V'.Deyifes & emblèmes. VP, Chiffres
J armoiries, mélanges, relatifs à rhiftoire moderne,
PATHMOS é île» On a frappé dans cette île
Une. médaille impériale, grecqûe en l'honneur de
Sept. Sévère, félonquélquesécrivains. Mais ils
ont mal lu la légende v$ b a .@m q , dont ils -fai-
foient ZIA0M&N.
PATIB ULUM, gibet, croix, fourche , înftru-
rnent de fuppliqe pour les fefçlaves , qu’ils,étaient'
obligés de porter eux-mêmes’, & «jui leur valqrt le
nom dc'furcifer : c’étoit u n 1gros morceau de bois
avec une traverfe en ferme de croix : on attachoit
le corps des coupables à la tige, 8e les mains aux
deux branches : dans cet é ta t, qn lés faifoit promener
& pendant la marche , on les déchirait/,à
coups de fo u e t, jufqu'au lieu du fupplice , où le
plus.Touvent ils étoient mis à mort Ain fi patibulum
fe prend pour la fourche que traînoient lés efolÀ--
ves, 8e quiavôlrde'ux bornes comme la lettre Y
,îl fe prend aufli pour une croix véritable dé la.
forme d'un T ', à laquelle on ittachcm les crimi-
ijels.'Le premier Conffàntin, par refpeétjpour 1 in-'
ftrument fur lequel Jéfus-Ghrift étoit m o rt, d é-’
fendit que'déformais,on y attachât les malfaiteurs
; & à la place de la croix , il introduifit cette
forme de gibet qui eft encore en ufage Aujourd’hui,
& qui rélïèbible à la lettre grecque''*;.
- Pa t i e n c e . Voye{ an gerône. .
P A T IN A , *<)*-«;, ' vafe dont les anciens fe
fet voient pour ;mettiiè'. les ragoûts , le poiffon 8t
autres çJhofés de-'cetre éfpèce", à la.différence du;
plat appelle- lapx , *-«’><4 , qui n ’étoit que pour les
viandes .rôties.. On les faifoit ordinairement de
terre , 8c ils étoient deftinés à contenir les metsJ
les plus-exquis. Le luxe des romains's'étendinjuf-,
qu’à ces fortes de vafès,, 8e on ne lit qu’avec étonnement
que Vffel'lius’en fit faire un qüi coûta un
million de fefterces, 8c pour la façon duquel il
fallût conftruire un four, tout exprès , félon le '
témoignage de Pline ( i j . n . ) : At.Hereulès
'Viteliius , i'nprincipatu fu o t dettes fefiefcio cond'ldit;
patinant , cui faciends forntCX incampis exedificata ,
trac , quoniam eb pervenit luxuria , ut etiam fidtüia
plans cdnftent, isquam murrhbià. Un autre auteur '
prefque contemporain , Saétbne nous apprend de
que contenoitce fûperbe plat ; c’étoit des foies,
de fearre 8c de faifans, des cervelles de paon,'’J
des langues de flambant, des laites-dé ‘Urmgroye*
que l’on avoit pêchées dans les deux mers. Inhat •
fparoràmjeeinora,phajiinorum & pavonum cerebella,
linguas pkdtnicQpterum , muranarum ladies À- car-
Pathwjtfgue , fretoque hifpanis, , per Navarcfios -ae
t*ircinàs.pititàrum comtnifcUUl\ c, ï '3. n?. f, ) '*
fe trouve pris au figuré dans plufieurs endroits de
.Çicéroa, ‘pour fignîfier une frugale,
PA TINEi II 'n’ÿ a point d’autre mot françois pour
exprimer cette belle & brillante couleur de yerd-
de-gris que le cuivre ancien prend fonvent. L ’agrément
de cette couleur pour l’oeil 8c la difficulté
la rencontrer ( car tous les cuivrés ne s’en charg
e n t pas également) , la rendent très-recommafl-
dable aux italiens, qui la nomment p a r k a , comme
.on ofe ici le faire d’après eux , 8c à l ’exemple
du comte de Caylus. « I l doit ^trê pérffiîs^.:d|btil'
avec railbn, d’adopter un mot étranger, au moins
dans.la langue de* arts ». Or , l’Encyclopédie a i
i eft. le diétionnaire ( D. J. >. ,
“ Je ne dois pastjégliger'd’ayertir, dit Winckel-
mann, que- le.-.plus grand Bombre des.ojuytfges de
bronze , tirés d’HercuIanum l’on ,Vpit dans
le cabinet de Porticiiortc'été rettâure% & que
pour y parvenir H a fallu les mettre au feu j ée qui
leur a fait perdre leur rpuille--antique Sc refpec-
‘ tab le, Cette pèlhcule verdâtre , qui en italien eft
, défignée par le rnot paiirid. 11 eft vraf qtfon leur a
fait prendre une pareiH^coqlelis' verdâtre & fatqui
même fait un très-mauvais effet fur’ quelques
têtes. Témoin celle du beau M ercure, . qu’on dit
a'voir été trouvée en mille morceaux , ç’eft-à*dire,
extrêmement délabrée. La moindre nouvelle fou-
dure , en pareil cas*, fart 'détachei* du bronïê'an-
cien , une première peUicute} il s’y forme dés
gales ou des«croûtes; Bc quand on veut rétablir la
couleur 8c Je teint. ( L’auteur veut exprimer la fu-
perficie unie q u i, dans un bronze , imite xelle de
dà peau. ) ‘de l’antique ,N on ne fait qu’un travail
-raboteux cour-à-faitdëfagréable à voir»!
^ PA T IS S E R IE . O d v b it dans le cabinet de Por-
frici _ une grande quantifejdè ces -formes qui1 féf-
yoieift à faire de Ja pâtîffepie', dont plufieurs ont
Ai figpre d'une coquille ftriée, 8c d’autres celle
td’un coeur, Elles ont été tirées .d’HercuIanum.-
,( Kim h.
K aS S ' } DU. v o y ti Pa t a .Iques. , '
PA T RÆ , dans Y À châle. HATPAOï. & ha-*
’TPEriNv -éc I iatpe en monogramme.
Les médailles autojjipmes de cette ville font:
RR. en arge®.
O. eh ® S ||{
Patina1, T yrotarichi , niets fort groffier,
dont^ fe nournffoient lès gens de la campagne , 8c
qm,étort%comgofé-de fromage 8t de droguesffa-
leçs, comme de p o rte i’êtymologie ; mais.ee mot
C., en .bronze»
Cêtté toIo a fait frapper fous l’autorité d ’un
. procosful des médailles impériales grecques en
{ 4'hohneftr de C laude, dé Néron.