
O I S
tratgnit les argonautes d’abordèr dans l*île d’A - 1
récie , qui étoit à l'entrée du Pont-Equin. Là ils 1
eurent un rude combat à effuyer félon Apo'lo- !
nius de Rhodes, contré certains oifeauxqui leur
lançoient de loin des plumes meurtrières.
O iseau x de Diomède. C e prince gre c , au'retour
db fiége de Troy e ", fe vit obligé d aban-?
donner Ta patrie , & d'aller chercher, un établifle-
rnênt en Italie. Pendant la navigation., plufiéurS
de fes compagnons ayant tenu dés-difcours me-
prifans contre Vénus qui -perfecutoit Diomede,
en haine de ce que ce héros avqit fa-t contre elle
au -fiége de Troye ,,ïls fe v jren .t tout d’un, coup,
changés en oifeaux, lefquels: prirent en rpêfiie?
temps leur effor , & fe mirent à voltiger; autour
de leur vaiffeau.&i vous me demande?, dit Ovi4
d e , en quelle forte d'oifeaux ils furent .méta-j
morphofes, je vous dirai' que fi ce ne font pas
des cygnes,, ils leur reffemblent beaucoup p^r
leur blancheur. Pline ajoute à la fable que c ^ oz-
feaax k reffouvenant de leuroriginei, cateffoie.nt
les grecs , & füyoient ceux- quLn-étoient pas d{
cette nation.
: O is e a u x de Memnon. Vvyeç M emnon. .
i* O iseau x du lac Stymphale. Voyt^. St y m -
PH A L E .
O i s e a u x . I.’aufpice fe prenoit du vol & du
chant des oifeaùx ; quelquefois auffi ffiBL.en pvenoi|
l ’augure,,-Voyeï A u gu r e , A u s P iç ^ .| .e s ^ à a |
dont, en obfervoiji plus e^|fëment 1 | chant ;
étoient l’aigle , le vautour , le milan-, le h’bou , le
.corbeau & la corneille. Le chant des o i f e a u x am
nonçdit l’aveïii'r chez les anciens peuples du. N o rd , n
, comme chez, les romains.
Oiseaux (Deux ) fculptés ou peints fur les
. tombeaux & les fépuluires des premiers, chrétiens
,- défignoient le mariage &.3ppreD,oiéflt -que
le mort étoit époux; ouêpùûfeL. ©ti’crtvit; que
ces deux oifeauxétojept des tourterelles ou deà
colombes.
Oiseau volant, fur les médailles de Caffope ,
d’Eub ée, de Malé-ë & de Seriphus. ;
OISIV ET É. Les égyptiens ,4es lacédémortiefis*,
les Iiicamens avoient dek loix contre Vvifiyftélfà?
chacun étoit tenu de déclarer au magiftiat de quoi
il vivoit , à quoi il s’oGcupoit; & ceux qui fe trou-
voient mentir, ou n’avoir aucune profeffionj,
. étoient châtiés. .
: Les ^athéniens entrèrent encore dans de plus
giands detaifs ppur prévenir^ N e devant
pas obliger tous les citoyens à s’occuper de chofi&
femblabies, à caufe de l’inégalité de leurs bjensL
O L B
ils leur firent embraffer des profeffions conformés
à l ‘é.tat & aux facultés de chacun,-. Pour cet. effet ,
ils ordonnèrent auX plu? pauv.res.de 1» république
de fe tpqrner du côté de l’agriculture Se du négoce
; car n’ignqrant. pas que Yffifyeté eftlà: metje
de Ja pauvreté ,. & que la pauvreté ejft la mere
i des: cjriEàe&^ÿlls, leut prefcriyif’ent' dç s’àftjachièr;',a
l ’art, de monter à. la
chafife & à la phjlofophie, étant perfuadès que
par-là fis portefoient,. lés uns à tâshqrqd.excellçi:-
dans quelqu’une de - cés, tjhofes & qu’ils dé-
tournerqient les autres d’ùn grand nombre de
dérçglemêns. ;
C’eft à Yoifyetê que -l’on >doit attribuer ,k, plupart
des rropb(es & en partie la opûte de la république
de Rome.. Pübfitis:’,N-a^c? fit- cpnftrpire/,
fans qu’il en fiât befojn j, Jes choses néeejfair.es+à
une armée navale pour exercer les/ romains. On
craignpit déjà.r«ÿv«é plusque-t'esennerpis. - '
- O ISO N . C ’étoit. un des animaux parçicuhèïg-
tnent confaçrés, à Junon; j
A , dans , la >Fifidle;, ; iu x confins de la
Pamphilie.' . ,
COL>JVL. A K G. OLB'AÈETf Cdtàma jltfia
Olbabenorum.
Gette coloniif’ÿôfnaine ra* Fait frapper desjiijé-*.
dailles latines en î ’honnëur dé Maefa!, de Gordien»
pPie© -
Lai^ijje èfQlBa que f trgbon Olbi ,
céroit gélèbr.e par-un-temple de dupftçr ^qufjfjjt
bâti par Ajax , tfils d.e Teupçjrij Les^ grands-pleins
de ce, temple é t oient or inç qs paysj® îj^Spijspt
battre -fno, noi.e à leur.coin,, & exétepaint, dans
l ’çtendue dç lçurs.é^ts les.drpMadj^f^yètjàjwete.
O n fait_q u e , daps la plqs haute ç&fq&nc-j.jks
ipis & les/p^c^s t^t^fntîks/p .^ ^ e rs iuûiÿlîrp
de, la religion: tJLa pe^fonpe^pa^tsiî^.Je
•feertre .d’una^msin .,!,&■ u^cÇantre ;o{Çfoit,,.çks
facrifices à l’Être-S^pïlrye. .Qé^ufâge éyblijdaps
les premiers ^mps, chez prefque p,uj;esrles nf-
ti(>ns , fubfiftoit fbps la aiç^najge dans
pju’fiéurs p r o y i t i $ e r\l' fifre. , Les ! ponti^e^ ^ e
Zélâ &des deuot Çqiï^fle^ j^uiffpipt\c q’.une efpélçe
de fouveçainetjv^ns lè Pppt & d^ris (l*ô?iPi?jf*
doçe. Le gfiSieUpfêtre de Jupiter Abjréionien
avoit le titre &*. l’autorité de- .fpu;véra:in dans da
Myfie. Tous ces princes Srppoptifç.Sy 'au mil,if'u
voient fuivant leurs propres loîxj ÿ
, L ’hiflqi/e, des . rcmçiEite,fvi.f^ja’âu
temps' d'e la g'üërre de Troye ; mais elle. eft;peu
connue,dans le détail.- Strabon ( LU. X I V . ) nous
apprend.-feulerpent ;8s tla’ Tlsfnéîpaiïtf'
étoient,.; héré4i{air.es/4%ls une ipême,, fa-
O L E
mille t que les états de- ces princes furent dé- :
tnembiés ; que la famille facerdot-ale fut totq-,
lernent dépouillés, & „qu’ elle fut enfuitç. re-1
tache. ' t ;
Les nttédaifies nous donnent le nom de trojs de
ces'princes, 1 et'endue de leurs étatp, letitre facr>é|
ie fa , dont IéuE‘;capitale 'éioit décorée ', 8 c?ph^
jjeurs autres*. fa'ts,L;jn té re ffan sd o n t aucpn (écrivain
ancien n'à paflé , mais fur ’lefquers iL’faut
confulter-les Mémoires de t"dçfd. des Infcrîpe.' tom.
X X L
Je remarquerai- feulement éque l’ étendue des’’
états,du pj-inee d10 0 a tj,poayéi^ être d e .vingt
lieues’ -d Orfqnt en-Oceidfent.fSan pays, , quoique-
fitué dans - les -montagnes > étoit trèsrfertile. La-
racd %oerdotale-fût rtlàmtenue pat Augiille dansj
’ la poiè.ffioS^^ila principauté; elle* étoit '«encore
floHfMt^'foüs le^règne-de Tibère nous1,
n’ aycsns aifcun mqnurhep-t .des -fiècle^/'fuivanstÿqiti.l
fàlTfc 'mention^ des princes d’ Olbd>,(car,; quoique
* fu)ëtS Qel l{enipir(e , ils étpiejstTpar la^fituatjon de
leur payrs /’prefqu irfaépeud^ns' de l ’empèrSur.
il elVpîtobxble que lé diftë de Jupiter, 8c que
TVûtbniteit^s pisntffes'fnbfiflèrent-â'<3^a jufqu’au
jfègne ,aèJrK^odofe. ^
1 , en Parti phiEe/ o AeAgA, . ^
ë ^J%-ît'gléd 411 esta ut 0 nom es de^gëtte ^illqTpnM r !
'MÈ‘RRR. en b V b n z é t C'f.kPé{fr,0 ^ 1
O. en1 argéhy.*, *
3 ^OMROP'OI^ÏS'j dans ld,Sirnîatte'. oa bio. j
L es ’m’èdail'Iesàutp’fioràes de’-bette vilfe font :
! .... | KK. en.orpnzp. J
* Ç). éW ^ w f ,
!ltèur type or'd’inàrre elb un aigle^ pofe fur uni
fpbârpp;. %
’’ OLExf éa^ai«', mot qui'veut; dire Volivier. &
V-dï/'PE.'éP^utatque parle de deui foritaiîiès" de la
■ Blofie auprès de la "tfvon.tàgnÈ de Délo:s ', dpnt
. l ’une s§pp.ëfi;dit/ »a«»« , & l’autre.làpéife^ où lej
palmier, Ç ’ étoitpi ès_de ces fontaines qu’ on difoia
qu’Apollon étoit*tfeli” ,'
OLE AU U- afràtii. GrtrtëE (-4x6'.' J. ) tapporte
■ une infor^ption dans laquéfle on fit ces mots é-qûi
défignent iè^on lui leS"rnarchâhas-*dê l’Üuild* rë-j
«oltée en<À^ique.
O LEN E 4e, Jupiter. 8c .d’Anaxith'ée, une
O L I 37?
des danaïdes, avoit epoufé L é thé, qu’il aimoit
avec paflion , & dont, il étoit également .aimé.
Léthé » 'pat un fentiment de vanité affez ordinaire
au beaufexe, ofa prétéier fa beauté à celles des
■ iriimottellas .même'sii 8c s’attira leur indfgnationr
Elles fut condamnée à être changée en rocher.
Ûl'ene'i déïefpëré' i du .fort de-fa chère époufei*
Voulut fe -„charger de tout le crime, & en .-portât
lui.,fevul la peine. Tout, ce qu’il obtint, 'fut de la
.partager, eu forte q.ü’ ils furent,tous.deux mélà-
morphofés en rochers fur le atout Ida.
" ’OLENUS.' r & t i C a e en us ,
OLIG ARCHIE , O L IG A R CH IQ U E afl,
On'- donne cç nom à la puiflanee .-ufurpée d’up
?péti^ nombre de citoyens, .qni fo/ont- .emparés
du .pouvoir, Iqrfque fuivant'la.conHitution d’ un
état,; ceipouyoirdevoit réfider.-foit dans le peuplçî,
foit dans nn confeil ou.fénat,'Il eft difficile qu’un
' peuple, fait bien gouvernëi, dorfque fon fort e^i
entrgd^s, mains d’ un petit nombre; d’hommes,
. dont Jçs intérêts diffèrent , & dont la pi)iffanep
’’ eff ,fondée7fûr î ’ufurpation. Chez, les'romains, le
gouvernement 3 ' plufieurs fois.dégépéri tn' o | i
’■ gàr'cliie. Il étoit tél fbus*les décemvirs, jor-fqu’ i.ls
parvinrent à Gè’-rendre'les feuls, maîtres de la
fegpuHiqiîe. Ce t odieux gouvernement fe fit encore
fentir d’une manière plus* cruelle aux romains,
-loü s des triumvirs,.qui a près.avoir tyrannifé leurs
; qpncifoygns, ayoir‘abattu leur couiage, & éteint
leur amour,psaur l^ l.bercéf^préparèrent la voie
, au gouvernement defpotique arbitraire dés
^ empereurs. C e mot eft formé de , 5«“ , &
. ,de* «çi&a-, ,qe ? Çegne. t
„GttflV^E (1 huilé d’ -). Quanq aux égyptiens.^
,V p y e f c Htjiie.\ « 1
L ’huiI^.d’.oZiyft_éppjt,fort eftimée à,Rome, §c
1-fe' véndoif fort cher/Les marchands qui la défit-
htoieptj.ffe, tenoient dansée Velabre, & ils s’ac-
, cbrdbient à la mettre à un prix très-haut. De-là
r-eft venu- le proverbe rapporté'dans Riante * i«
velaÿto olearzt pour défigner des gens qui conf-
^,pjrent & . agiffentfen commun. ^Jans les comtnen-
^p^mens de la république., on» regardqijt Vhnii^
plutôt commqun.objet de, luxe,;que comme une
jichdfe néceffaire à la v ie ,‘,& ; c ’efi.pour cela qu’on
.né .Ig, diffribuoit point au peuplé. C e n’étpit-què
- dâ.ns d?s, cas extraordinaires quion, lui faifoit cette
■ gratification ,; comme dorfque Sçipion l'africain
-.commep^a foo Ediljté Cur.ule 5 copgium çlei in
vicosfirtgulosded/t,dit lite-L ive. A fon imitation ,
^ Agrippa, fit fçùiS; A ugulte de p^j^lles diftributions
d hùïle.nÈlle's devinrent, plus fréquentes fous les
1 empereurs, & Sévere en fit venir à. Rome une
fi grandequaajtité, dit Spairtien ( c. z - i.) : Ut per
quinquenriium non folurh urbis’ ufibus , fed & coiiu's