
N icolas* } Athènes, fculptèurs des Caryatides
, trouvées en 1766 dans la vigne Strozzi,
* fur la voie Appienne.
Leocharès d'Athènes , fur une bafe de ftatue à
la villa Méd icis.
L ysippe j non le célèbre Lyfippe de Sycione,
fur Un Hercule du palais Pitti à Florence.
EutychÈs de Bithynie, fculpteur d’un monument
fépulchral confervé au Capitole.
Glycon d’Athènes , fculpteur de l’Hercule-'
Farnèfe.
Z enon, fils d’Attis d’Aphtodifium , fculpteur
d’un fénateur de la villa Ludovifi.
D iOscoribé de Samos a fait deux mofaïques
trouvées à Pompeïa.
Papias AS * } d’APhrôdifiilm > fculptèurs des
centaures de marbre noir au Capitole» Ifs
Mênophante , fcd’pteur d’uixe çopie ahfique de
la Vénus de Trois. '
C allimaQue , fculpteur d’un bas-relief au Capitole.
pHipiAS, "V-fciilpteurs. dfun finge de,bafaite
Ammonias , y r 0 - 5 -
au Capitole» -
Alsimus l peintre d’un vafe ëtrufque. .
CtEÔMÈNE l fils d’ApqlIodpre , athénien ïauffe
infcription qui fe lit fur la bafe de la Vénûs de
- Médicis , bafe qui n’eft point la bafe. antique,
de la ftatue.
Eraton , gravé,fur une bafe à,la-villa Albapi.
Nous ne faifons point mention dès noms d’ar-
tiftes étrufques , parce que la leéhrre en eft
douteufe.
Les artiftes grecs étoient dansi’ufàge de graver'
leuis noms fur Jeurs ouvrages, pour les faire paffer
à la poftéfitè. Phidias grava le fierf aü pied dèffôri
Jupiter olympien ( P au fan. tib. V lj'y .l.c char4 t
télé de quatre chevaux de bronze, que -Dino-
jnèhe, fils d’H érori , roi de Syracüfe , fît cotif
traire à‘ laJmémoire de fou -père j portoît poiir inf- «
criprion deux vers qui apprenoient qu’©n¥tas
avoir fait ce monumenrf Pag.fan. tib. VlJlD')..ÇJe-
pendant cet-u Page ne fut pas affez confiant pour
pouvoir conclure de l’abfence;du nom d’un artifte,
que des ftatués du premier mérite Si des pro’ ■
duâtons des derniers temps de l’artÀ tPédoÿn
( Hiß. de ’Phidias j-pagé tyy. ) a cru fe diftinguêr
de la foule err foutenaot cette opinion ; & Nixon,
écrivain angio.s , qui avoit cependant yu-Rome,
a adopté fans reftriétion çette opinion ( Efiây on
afleping Cupid. p. xx. ) Pouvoit-on, dit Winc-
kelmann, attendre autre chofe de gens qui n’ont
vu Ro.mê qu’eu Conge> ou qui n’y ont fait , comme
il arrive Couvent 3 qu’un féjour d’un mois.
i - On doit examiner avec autant de foin les noms
des artiftes gravés fur les; monumens , que ceux-
qui font, gravés fur, lj?s; pierres -j car on en aTqpÀ
veut ajouté , non-feulement depuis fa rênaiflance-
| des lettres 8c des arts, mais encore du- temps
d’A-ugufte même , comme nous l’apprend fon af-
’ franchi, Phèdre le fabulilie ( Eabul. Lib. V.
prol, x. ) :
Ut quidam artifices nofiro faciunt fkeulo jljgj
Qui pretium operibus majus inveniunt, novo
S i marmoti ddfcripferunt Praxitelem fuo , g
. Myroneifi argento. Plus vetuftis nam fayet ■
lnvidià 'rriordax , •quant bonis pr&fentibus,
• Il faut WferVéréhbcirè que Dtoh Ghfyfoftôfijé
j reprochoit aux grecs defen temps ( fous le r
dc Trajan ) dé mettre dès infcfiptions modernes à
d'anciennes ftatnès , ce iqUi pouvoit s’étendre xhf-1
qu’aux noms des artiftes. Il dit que fcëYgfecs Vou-i
lant hronoirer quelqu’un., lui décerrioiebt une ftatue
j maisqh’au lieu d’en.faire fcufpteruUe , iîs»Hnp
i chorflftbiènt une; parmi ceités que leurs artéêtres
| ayorënt déjahÈonfacréfes àg quèîqhèKRéibÿ oùiifistd j gifiraTt, ou athlète, fthfr meAbient'des-mf-’
} cribéftrftk lqïSV|™bbhÿàîèhF îeS£ fittàÿef- ètnpîbrÿ' ■
! (àn‘s faire*au :rfnt fnehticfri du premier .j
j Nous'ajouterons qüè les-rftinivais "'PcUipt-eurs des
: derniers temps de l'a^t-aHeiSoiént çônltammei)t;rde
‘ pTaéèr ïlvec éifiphàft- lehr^^lmw für:f<fès qUvragés •
1 qiiinejménténtaiîfuiTe àttfention'!poïïfî le travail;'
Quelques urnes fépulchrales , ofnéès^'de blEFre-'
lïèfe ,-è#
Daus^enfàpcé-ifeJ l’'àrt, - bn gravorffe;-norn :de
l’artifte fur la ftatuè‘:rnemè , Ôt iq ^ds fo’uve'p't fiîf
là cuiffp ; plufietirs ftâtues étrufqües en font’ foi.
Partjà fuire, d’habiles fculptèurs cëriîVrvèréht det
Ufage. Gitéron le dit de Myrôn ( 'Verr. IV . 4J.
Signum'Mpbliinis,puBKehum.ûm}cujus infiéminè Lite-
ritlis rtiinutis aijJériüèiÿrPiofrkA'MyfSriis ¥4P
cripmm. ' ’
■ N oms des divinités. Nous ne■ conrîoifîqns les
éfvp't'eifs'qtie -par'Fès’êcrits 'dè^ ^fecs ceux-çî
nnt tràdàlrdans feur'làrrgMepar'des éqtUvalens t-ds *
quels les. noms des .divtnités’^dypVfénne^Ice qbl
les rend-t-rès-diiHcifesd reçpnnoître- Sous les..Ptio- •
lémres., la langue . grecque s’établit en Egypte^,.
& l’ancienne langtfe^égyptienne ,{ dont la largue
copte eft un refis, s’abolit infenfibletpent. Les
prêtres la conferyèrent -feuls, & s’en.fervirent
pour leur doéfrine.fecrette, dans laquelle furent
compris- les anciens noms. des divinités«' Qn leur
en fubftitua d’autres analogues à la lapgùe grecque
; ce qui eft pne des^àdfés <}e l’qbfç'urité qui
règne dans la théologie''des égyptiens. !,
Les grecs, qui tenoîênt une partie de leur
théologie des égyptiens, imitèrent leürk tnyftèfès’,
leurs jnitiatipps", Jetir filence, inviolable fur. les
noms- ' fééléts des ’diÿîhi&y^^fijbirs 'ià'dlëà, ^ui
Vulgaire.
’ Cette ' coutume de donner ?ux divinités' dés
noms feqrets 8c myftérieux 4 -différ,eps jtes'tipms)
qu’elles portoient en public , s établit aqfïi chez j
les romains. L ufage des Evüè'ATicw'S (' 'Voyt^j
ce mot.) pratiquées par lès affi,égeaps, r e lèv e ment
aux divimtéÿ,,d'es vjlles affiégées,, engageai
plus fortement' à ‘couvrir ’ d’un ’profond ûiÿftèrei
îçslÿérit-ablès monts des ‘divinités. Le^grand pOn-j
-t-tfq & qn très'peti.t. inprpbusx^’àuttes prêtrqs Jâ-j
voient feuls }tè nom fecret 8c çaché dç la .diviijoijréj
de Rôipe;.-;
.N oms fur les médailles grecques. Voye\ MÉ-I
D AILLES j.
NpMSj, '^îS'-UR^^ts fur; Içs méda$]«sfcqnfu-»
laires. Gonsuxaiiles.^IVÎédail]çsj^|^
, , , fNpMs. fifï -le? médaillesriippériales; Voye^
.I^Ir^AjLES..,, .
N.b^s Jfur les mé^àilles des--colonïeiSi^i^>yd
LLGENttB^V
Nb-Msides morts gravés fur leurs.monumen«. j
pW^PMpcièn’sîpàroîfifé'iit avoir attache une grande
import'lMe a la confêrvatipn îk;’feurs noms'y 8c a
?Ceide£fein, ils les av-oient le-plus fouvent fait
graVe'Bftfn'll'éûrs" monumensf-fépulchr^ux, On eU;
f ‘rou-ye; c è p e t ■ quelques’-yns fur îelquels mi n’a
gravé de noms , 8c< qui-rappellent-ceÿnépris
phi‘lofpBhi'que^de lairenommée , exptjmé dans ces
vers d’At^fonb, deftmés à feewr d’qpftaphe :
’ ,Non popiMI nqn auo genitus, non qndem quid
î fw i
', fitutus in îiernqm, JÜm ejAls 'pofia'l i
! 'Mdâwd/n j née füikkm y igitéius tamen:'ex%f}imi
H H W 1
: Mitte , nec exproùres fingula , \$kUs erSs•
Voic/ plulîeurs des epîtaphes iqùi ne .renferj-
ment f)ôint'de.4omf, publiées par Fabrèttî ( Infi-
fript.jx. 2 i!fy |^ )
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M A N I B V S
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.C e l ^t e f t nmmd é q t r op çonforme
aux ^ .pour que
b r e t r i : . ( pag. 54 ^ ) cite-t-r! uiV très-petic
nombre, dç to r s épitaphes avec des noms -, tandis Q q îj