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Pans eft rspréfenté fur plufieurs monuHtens an*-
tiques oU il eft recopnaiffable i fon.bonne.t phrygien
, ou à fa mitre phrygienne qui lui enveloppe la
tete 8c le col jufqu’ à la bouche, comme le cafque
‘les paladins-, lorfque la vifière eh'. ï$ f t ;àbàftue«
Ç eu 4e la mitre qu’eft coëffiée une tête ; âè'Pdrip
cpnfervce à Rome à la villa Negroni. Ôn voit la
ftatup au palais Làneelloti & elle a ’ les jambes
crojfées. ~
La villa. Ludovifi renferme un bas-relief fur lequel
fft fculpté P ifis jugeant les déciles < & la nymphe I
fa maitrefle , y paroît^à fo'scotés avec une ‘
flûte à plufieurs tuyaux*
Sur une peinture antique , copiée par Bartoli , j
& publiée par WinckelmannÇjnonum.inedit. 15.)
on voit Pallas offrant a Paris un diadème de ppur*-
pre j fyinbole de l'empiré univerfel.,
Dans la colle&îon des pierres gravées 4 e Stofch,
■ pu voit fur une pâte antique la tête de Péris avec
Je bonnet phrygienf elle reffemple à celle delà
belle ftatue ( Maffei raççolt. tav, 1 14 ) de Péris ,
qui eft aù palais Altempt à Rome. -
Sur une pâte afl tiqqéle même»,fqgpç. Sur une
pierre que poifédoit M . Chrétien Veto a- ||çape{1)
À y a deux têtes acçolées fort belles de. Péris &
d'Hélène. "
, Sur une pâte de verre, le jugement de Ptoîs.
Lés trois déeffes n'y font pas.eptfèrpmervt nues : la
draperie de Venus defcetpi f^r^ lérdqs * &
entre les cuiflès. Miriervetoume l/dos dahslar-
titude dé fe cpuvrir de foq vêtepjfipt j Péris ieft
affis fous un arbre fans Je bbnyçt phrygien«
Surutte pâte qtjtîque , Jqs trois fteeffes drappées
tjue Mercure prëfettte à Péris , qui eft.afljfe fous
Un arbre} Minerve a lé cafque en tête*
Spr pne pâte antjqop , le n^ê® e fujet.refl<5m}>??nt
fl ÇMus.for. t. 1 ~ttabK JÇÇlYjto-i- î ) qné amé*
thyftede îà galerie dé plofépeç’. .....r j " . f
§ufunèpâte Indique# Péris habillé 8c ayaftt un
manteau , Comme oftle voit à la f ta ru e d u palais
Altempi. Il s’appuie dé la m|ip droàefur unautêl
où i l regarde une petite ftattje qpi v eft p!a- ;
cée. Çeci pourroit inqus donner lieu de temarr i
qùet cç que dît Iktifiipias (.£• t i l- Pag? ' j
eonf. L, II. y. 18b. ) que cq prince bâtif un .temple
à Venus.çoy/t^çtje dajis l’epdrbit pftp.bdr la pre- 4
ttiière .fp.is. ij avoir obtenu Ips fave®s.d'Hélçne. Son '
attitude eft trop nonchalante pour convenir à pu
facrifiçç, ftt peut-être défîgnert-elle un cafaÔêr.e, ,j
mol & efféminé 5 car on ne trouve les jambes croi- [
fées j comme il les a., qu'à fjacçhu-s, ordinaire- I
ment, & rarement à Apollon eu qqx héros» !
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M . Chrétien Veto à Rome , pëtfédoîf fa pâté
antique d une pierre gravée ,o û Péris eft dans la
meme attitude devant, une petite figure & où l'on
voit quç fon vêtemenrlui ferre étroitement le corps
« €lt iaeefur la poitrine *
Il ne fera pas hors dé propos de faire à ce fijjet
une autre obfervation générale fcc'êfl: que quand
une ngure,paroi t placée ftirurf autel, ce qu'on prend
pour autel, n-’eft fouvent qu’un piédeftal ; & pat
eonfequent plufieurs piédeftaux antiques font pris
a tort pour dcsautels, quoiqu'ils en aient la formea
Le mot &MfMt qui fignifie un autel, fe prend auffi
pour toute forte de fupport, fur lequel oti peut
placet quelquechofe j cfeft (ad.4L v.p. y l z i h i e . j
Euftathe qui nous l'enfeigne au fojet d’un paflage
f qjgstgi ^21. i) d H®mère. '•
&lr- une pâte -antique i imi ta nt \a Sàrdpilie j oh
Vortl enlèvement d Helène ,idans lequel I%<fïs pi|dj
le boqcjiet fur Je bras gauche, emporte Hélpi e
qu li tiefit e'rrihrafteeavge le bras droit j tandis- que
celle» GLr|ui; toqn>e le d®s -3 pour; rnâ^qu^r fôcira&irç
d.-être furprife dans la fuite t elle a cependaut lé
regard vfrxé- for • lai,:>;câr Feion;Stffiohore t&bïvit
tHooe* éinifsÿ Hélène-fe îpréta'i Itenleveméftt.' ( lii
fuü!i urjirt. earmi IX.fitA. à 'iy n p .'ÿp ï f < ’
Natter a donné uné pieffggrâvéé(pt\\Vï) ïbu.s
lë nom de Vcnlevitnémd'Méléne , ’maiS.fé’ri èxplîcâ-'
tioune- paraît pas fuffifamment fondée , & cçtté
pie«e: n’exifte pas dans la ‘eolleétion de StofcH
comme il l'annonce#
* PARIS. Mous ignorons -la terns- de fa forma*
aora &'eétoi de- fospeemisrsiaggrandiftêmens &
pendant ;Raoul de 'Prefkss .nous?fournira fu-V ceï
objet quelques;, faits eu rieuse. ' ©régoire de 'to'urS
nomme feulement les fondateurs 'des deuxleglifes
de Saint-Pierre & de .Saint-Vincent •; de forte
que fi l ’on peut tirer des écrits de cet auteur qtiél*
que* éidaireiffemens, dur l?çtat ancien de lar.viîle
to Puris, «e n’éft iqù'eh ■ tapprtoéh®#idéS;:?paA
fagesiépars çà & là , en.jes corfpiaranc'shtpç^ujci
& avec ce quç.,nous apprf nons: dis .'écrivaïns qui
<snt vécu ;de fon tems , ou qirilforapivenus après
luii r i M fj ,ÿ. 4feMïUlf: ï'-5’V
Oh lit dans-ks Commentaires de CéfarsX4i. V l j
le., premier des auteurs ancîerss .qui ait parlé de
i qu’ il transféra.l'a-ffemiblée générale de la
Gaulf . dans., d,a ville de Luteceî:dès Parifiens
Luteti.a P.ariJiorum.XSièlitx la nomme oppidum : ce
qui ipro.uve qu'elle étDicdéja-fe.vapitafo-d'iifi-peu*
plè »; aya®t que qeigrgtld, eapiratne e n ls é t « la
conquête..
à, Lptfçe-, marqde jqpeicette villgiaspilwpbHï lors
une cert.aine m n (h iém k f & deofecilitèside fub«
‘fiflOTtd > vfàt: la fortilfitiéidïl payss sAùffi lèsïlûtà*
èisns fe çon.düifireut avec beaucoup- de courage
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contre I’ârmëé dé- Labfeftfô. Ç e 'géïimî'î'étan't
approché dè Lutece , les habrfàh's *rrjirentf feu
à la v)jl;ë , ci’eft-à dire , Idoirfés’ apparénteàf aux
maifoùs qni^étoiènt'pfSs de la Rivière, Vompirênt
les pôhfs dc «amjpèisent jhf'lesi botdS déTàffine’,
ayant la rivière-'éntr'eux & 'le camp'clé-l’èhffemx.
Strâbon.&r Ptolen>fee, qui onVébrftdèpdis ë f e r ,
fiaî.drëftt" asuffi Euthèê' dh frûm fte v ilfe /J t qü
vraifeinblâtrle que Lutetia eft un p(ir1‘hjOVn'gau 1 qls
ou cejpque.
O n 'a ’ découvert une irrfbtiption cjh tems dé
femperqur' Tiberé , /ut une pierre’ qü’®|tIoüva' I
en régîife > métftsp'oliraW- dè‘ Nbké^l
mots. M a u tÆ P a>r i si a oii f;-1
è fq a i doit s’errcètrdée* dés^pïa'tèhândsvq^^aütô.'; I
I niefs la» pKoyth^ des Parifiens y. qui 'formant I
«Orrtni.mràu.té ià- Lutece-i avoientrédn-
| ^fiSÇ^Çe'.monurnçof. poutiiCèoferver à; la,' poftérité
la. in.e'ÇÇpire de quelsquié^e^ement .firagû’ier. arrivé
. oii.poul^qutjques pêêfons de grâces
à ^npisçç.*j;^'QΩj-finfotipaimi XiB^'CvEsArtE.
AOS. ip.mijOFTJLMO, .MaxJMOj. Ma UX^. Pa -
«■ ISliAX. Pu-gUCE.. PostîÉRUKX.
; Lee/Luîépkbs eüoient habkans de W éàpii'
taie de la province des Parifiens ; ma«, on ignore
fc t endsnoQx , . d^ Ia^ p^oyjnc^ diêveiiu
JajjÇApftale. Les autejj.es oui dérjver^; fojftiotj
Pm-ifii de d'iBjs , TptvM^^éùs la protéqfedn
pure fiétioB.^k.-déene-Mis
i^aîvS Î j$ ¥ é e “ ans ia- provjnce .des
l a nf î e î j s& l’on n'a pas un foui auteur ancien
qui. Ip^drfe x®
L 'ém p e ^ Julien cherchant un afylq.dans
a B M I 7 f f t s pour H »faire fa dpmeurs;
M Ü H M M quiil • en.M i îài-mqme»
quatiaend’ hiver dans ma
cher« Lutece j, g ^ p.njTi ^ o n 'a p p e ’he-'idans les-'
■ fcraMçs la.^qtite capitale des Panîiens.'.Èfiê oc- ‘
m ^ .îkipeu conf^étiible J( envkouïiéerde '
dont Wr^èl€.%igi3e Jet pied.
entre des.deux cot.és pàç^is,ponts!de bo,is... Il eft ‘-
« M l f f e reflehtq,bèaucoup.d’es .pluief,!
dé,1 hiver qUî<^ la fêchqteffe de ^été. S e v au x "
! ■ Tf¥ \ agM U e * ( à la vp^ôj excellentes à" :
POi^e. Les hab.tam auroieotidq fg pqmÀa enaVoirA :
enrobes I eta,.t ïïtués dans fine ale. éli i
allez dqux...,.;i voit ’de b 'o o n 'e s li^ s ' *
oes, ngiuers, meme,;., -dapuis quion rpr.cnJ 'foiji.ïfc!
les.revêtir de p/i/le , & 'dé,fout.ce,('qni; Deut'<vmiut
les arb;es des )n).«es de fw ^ e n d a n t le
jM B pM â un froid extraordinaire couvrit j
k riviere d é g la ç o n s . .. . .. Je de: vdulqSpomfI
rnt’en ^ S ^ w > P -h « 9uchw's '.*quoi- ]
quen çe payi-k on échauffe, par^'moyen des
q-meaiix. ,..la,plupart: des agpartanens, & que
p a r m
tout fut difpofé dans le* mi n pour- me procurer-
« t té co[fimôd|té.. , . L« froid augmentnit tout
les. jbUïs ;i'qfe'pepdaot ceux qui tqé fiervoient ne
Jé: leur or-.
dCtfnâi' feulement 'dè' 'p'^rt-er. dans ma- chambre?;
quelques châï#Ms‘hllumes LeW feu , tout mediocre,
qy’ il if?£J^bï^fî^es, rqurailles une
. vapeu^qui me porta à la te je & m’ endormit Je
[‘ i^ êtteétmhpei t)h ria'.emporta déhors , 8c lest
) médecins[ m'a^^.'^àk fepd-rje fe pjep de nourr-tute
qjie ) avoîs ifijr'Le^ionoje me ^éjitis fbulagé.
| J’eu^ dud tranqui l le8e fus dès. le lendemain.
I èh' étât d’àgjr‘»...
[ Il eft pfob^Iè que ce.ftk.d u te®s die Juhea
I qiljOq batjt I«- palais }desj,th-etmes cru des bains
dbm çn voit, encore queJqpe» vefticef à la croix,
4q,fer y ti}£ déjà'ftai!pe.rClovis avmr tué-
AM i^ xm ^ e s Vifitgpïkns. f, ' fis "fa téfédence x-m
is;
I j'ütll%î¥^nïagndlaoxiényîfons du lieufoù l’on
1 Aï-bâti â e |p i!S !çp jlfe é -d e ’ ^iqïUbnn©, S. Loujs,
f dans -fés lettrés, 'tettiéignê que cè'heu dfolr ante
ipiiiatium ’PhermflFjipiii devant, kjps^âis des ibér*
Ijnes , ,’dfoû tfon v<^t, que çq dernier fubfiftoit çn-
Ipore -daps; ce rertiMèfcMe *iïïânfète à mériter la-,
ffjdétJÛ-Énià^tipH de palais^,
I PARIIJM,, C 'ëïMf une’ ville <fe l’Afie iriineufê ^
I {i^ee fur la PiOponttds , eatierLampfeqiier & prfar-
Hpn^-dians un q.!«. Rrpduifeit
B<-jé|;,yuis,eftimq^eîlè âvort uîj bon’ poi't.' 'Çinfêitl
| r# ï* n a a fm a®Bquieéi j®fquilau3i temps fabuleux-»
^ )n a' dit qïiqïïe âvoit ’pris fou nom de Parias„ filsj
|de Jafid-û/qùsi-1 yhabitoit une racodlhommes oghi-
pertes ,,c- eft-à-dire 3. defteifdbs d’un hélés qui ivoip
|eÿp feïpentÿ,&,qu.'jilS'a,V0ientija vertu deguérit la
imorfurç.cks bytes vemmeufçs„ comme'lespfylles
,eef*a,i-ii$?é^pl^®:ce.tÉe;
j vide- fut fondée paisles-'miUjEen^.des érythréens;
i& '.’és Mbifabs deTilé de Paffis j d^où-'e^le a pris.
Ifon noïà» *BllëVaccru'ô riurihs de La ville d’A -
Krâftée j & fouS 'os rd^4 e Pergame, une partie;
P « té.riiidl'e de k tfihë {feiPtiapi» liîi fut foumife-.
|, j; "fuf k s afiédawjè^xh^ghfi lt#'hsîb^-;
Jtan^dje Parium -, éye-Jt^-ude-la province procou-
isiüâii-e ;4 Afie jt Aügtiftfe ,er*fi& imt g^léîîie.. PlÈof,
i l l ffo. c/«^- 12. ). ne l’a pas-oubiiée ;.mais il parok’-
confondue 8*îde Adraftée-: jotufifoit du»
idfbty^ièjijej.cqiïaae ^lemttdrJu.Trctiip.
I Cè«(8:jvîlteaiufiiqise feamæeâ colMuh», étoib
gouvernéè-par- un. férià-t m confeii eompofé de dé--
■ cur-ions, Ses. d-uumvir-s font marqués fur unemédailfo
.(frappée fous Galien. Plufieurs types des médailles dein.
ouÿ ÿjspréBd que le culte-d’Apollon &-
de JJiane fut transféré de Ja >ûljç d’Adralfoe ^