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Quir.tus de Smyrne, dit ( Lit* 7 . ) qu’Hcrcuîe
tua Te centaure Hyiàsr
PHOLUS i un des centaures, fils de Sdénus
& île Méfia. Hercule allant à.bféhàffe dü fab-
glier d Eiimanthe, logea en palTan't chez te centaure
Fholus quide reçut humaint ment, & lui fit
bonne chère.^Au milittvdu fe« in, -HMcule ayant
voulu1-entamer un muid de vin qui appartenoit aux
autres centa“ t?S-*; m“ s dus Bacchys.çei^.ur avoitj
dor né’ qu’à cond'tion d’en régàlt r Herc'üle;i^|M.J il paff.rcit chez eux : ceux-ci lui en refusèrent ru-
fage ; ils l'attaquèrent même vivement ; les uns
armés de gros arbres1 avec leurs racines , les autres
de grades pierres , les autres de haches, ils fon-
dirent tous enfemble fur Hercule : le héros , fans
bétonner, lés écarta à coups de flèches , & en
tua p'ufieurs de fa maffur. Son hô-e ne prit aucune :
part à ce,combaty ûnon qu’il rend .t aux morts les ;
Idevoirs de U fe'pulture , comme à jfçs partes ; mais
par malheur une flèche qu’il arracha du ,c.qrps d-un
de,ccs centaures , le bleffa à la '
jours après ilmourut dè fa bhffure. Hercnle fit a
fon ami de magnifiqu-s funérailles., & 1 enterra
fur U montagne appellée depuis Pholoë, du nom »
de Plpolus.
Voyei à Tarticlç d’HERGUiÆTexplxation aftro- \
nomique de cette fable,*0
PHONASCIE. L ’art de 1 former, k v°ix de-
l’homme. PhonasçîaiOhavbit 'établi ènGrècé:‘dèf|
combats pour la voix , comme pour toutes les;
parties de la gymnailique. Ces ;çomb§ts. duroientj
encore du temps de Galien', & ils; nsrfeft \$ptux\
nafeie en recommandation, parce qu’orn fe finfoic
exercer par ,ço®«*e op s’exetf'ûtf
aux autres cxèrticës par lesgymnaffès. Ces ino^s;
viennent de tpmi, vbixi
’ 1-Norris de certains maîtres
. | PHONASCOS , j
. que l'on prepoit ohei les: anciens pour apprendte
à gouverner Fa voix, Les pkonafques fqjmoicnt la^
voix , & apprenoientTartdela biep<manier.,Çeux>
qui fe deftinoient à être orâteürs , Ou chantres , ou-
comédiens, fe fervqtent de ce# nwît'vef.
Augufte ( Sutt.c . 47V n. 6. ) prenoit fouvent
de leurs leçons : DabatSgiduephonafSbperain'fïtXi
■ _ tullien appelle un f' I
tdornator vocis. Varrorjj' ( Apud tfon, z . S l6 .)j
. parle ainfi àlm pfônafiuci ’ ’
Phonafcus furn\voeisqiA-fdfàrtabàlum j> |
Cantàntiumqut gallus gdllihàcîius. ' î
<tO?AÀHN xiftTtii ou KOftiÇut , tnter mànuÀ
auferri. Ces expreflfons fynonymes d é fire n t larnaj
PH O
, nière dont les foldats tranfportoient leurs cama*
rades morts, au bûcher.
PHORBAS , chef des pMégiens , homme
cruel & violer t , s’étànt faifi des avenues par lef-
qiielles on pouvoît arriver à Delphes, contrât»
gnoit tous- tes palïans de fe battre contre lui à
coups de po-ng ,; pour les exerç e r , à
m euX1 combattre aux jeux pythiens J Sè après les
avoir vaiàçuSi; il les daifoit, mourir cruellement.
Apollon., pour punir ce brigand , fe préfenta .au
cPthbat dfguiifs en athlète y & ' a fon tta Pkorhas
d’ un coup-de - eOing. Orf le croit père d’un- ACtor
& d ’Augias. Voyc^AciOR.
PHORBEION , c’ eft ainfi que l’bn peut fran-
cifer 'ledstotÿpep-pèoriéw»-,. ^HÎ^8^iBièal»ei«^î>èce
de -bandage de^jcuir dort les ancien s*’.joueurs de
flûtes?-stëntourOient k tête* Leslafins i'arpelloièpt
capijîrum. Ife! phorhcioîi étoit placé devant la
bouché dû mufiiaéti, b laquelle étopr^në
fente^ïodpiffiwTanCHéide la flûte. Le pkenêihn
empôcho:t ;les joues & les dèvres du Joueur dfc
fouffrir , & nîettô r c e dern er à même de mieux
gouverner- fon ' haleine , qui ne ’ pou-voit s’é-
•Chapper. -
Il femble1 querceuxiqûjijoûetït des lnfbunjgns:à
ancres y tëis qi^ilë b^flbnîtehvtûdïoisîj ia:.;gfari>-
nette, &c. devraient tous f e ‘ fervi-r du pkofbtion.
Un de |eu>s pl«S; grands défiijts i. & .pourtant;, un
de.s plus ordinaires pétant de laiflfer échapper le
vent à cê 'é de l'anche s ce-qui provient dela.ten-
fion tonttnueile des joues , tenfion c^ui va j^qu’à
la fôuffrance ,f -fjjr-totm pour tes comrfiënçaïis. Le
phçirbfion remédierait ajout. ( F. D .'C .';
. i. >jilutarqü£<çJ?ft«* èôkitànàt^ iquë î^lt^as
en fut Pinventeiir.
Dans un tableau d’ Hercula-tMn- ( Pht. tom.
IV . ) y on voft un hommt jouant de deux flûtes
d’ égale longueur , quul tient à la bOuchey-laqUe'lIe
éft couverte
,mé-nagér’ '& 'tetfi^érér, le Veht Sm Contrîbuoit «a
former lies fems. O S fl’uce^ font compOfées 'de
pltifie-urS -m'drceaux, comme oh peut sYnicobvain-
r Crfe,0p^-°d flérêntes- pièïes: dé .flûtes en'1 ®s lui
font dars le rfiêmé cabinet-, & qui n%aht .point
■ d’encaillé j pe peuvent pas,être emîpîtéeS lfcsS-urres
dans lesaurr^. On.fie pquvpjles joinire^rtfenible
que,p^r le. ijjoyeqjd’.un lûÿ^u., de tneta] W5,âS
fur. lequel o.n.’fixwc'|cS-piices> (fe la flûte L Mifoit
i en effet Un, pareil mprceati 4*e
I fixéldans un tuyau de p o i s & qui
- pérrifié- ,.
r * ‘ Sur un autel trVngu'àiré du''caphmiçy
l’ûrf faurid' qui joue dés deux flûtes?« P-|f^e I *e
H a W ■ S S H B s ,
P H O •
EH O R C YN ID E , fille de Phorcys. Toutes les
filles de Phorcys ne portoiént pas ce'rtom. Onle-
donnoit plus particulièrement à trois- Les phçrcy-
tudes n'avoient qu’un oeil pour elles trois , dont]
"telles fe ferVôiènft''touri à-tour. Palæph'atuj réfute
'cette fable dans foq'chapitrgéz^'-t
PHORCYS , nom d’un’ dieu des anciens grecs.
Ii étoitfils du Pont,.c’eft a-dire d e l ’océan & de
la terre ( Hefiod. Theog._. la r r o n dit
qu’il étoit fils de Neptune _& de la nymphe Thé-
fee, op comme d’autres ai.fent » Thoofe. Il çut
plufieurs filles, les Phorcynides, les Gorgones ,
Médufe j Sçlïoenon & Euryale, de plus la nymphe I
, ihoofe qui eut de Neptunele eyclope Polyphême. I
.11 fut encore père du dragon qui gardoit les poni-
mes des Hèfpéridès ( Héfiàdrv. 253. ). Il eut encore
Sçylla d’Hé c.ate ; Palæph^tus, c. 3 i,v é y t ‘quej
Ç 3It été un roi de Sicile & de Sardaigne, qu’Atjas|
Y^mquit dans" un combat ‘ nàvaly & qu îTy^ fut I
fubmergé.
PHQRMTX, rdo l1l1u x met l1 a phzo rtni-nge
(au.riombi-e, pes j ‘nflrumehs a ’ cpjdes. Plufieurs au-
reursj;;entr autres Bulengêr (Z?e tkeatro. ) , prétend
■ q u ^ ’^-JiitpHecyt'h ifcVçe dernier ajoute que,
fui y an t HeJyÆids*, c étoit unè cyïharê’qü’rlSrpHor-1
v. s,6ÿ l) .il
PHQRJyilQJsl-#, pêcheur d’Erythrée , ayant
perdujda^vue.patfune tqaladie ,,la rqçaùv^a par lai
jxreteéUorvdpiTHerculft d’Ërytluée. Voyez E r y -
^TîIèRÉÉ.
PHÔRMIX. îfoycç.PHOJtMiNife,
. PHOROIÆE^ fils, du fleuve Inachus , conjointement
avec, trqts‘'autres-fleuves, Géplii-fë ,
<Ailérion-& InachuS , fut arbitre entre; .Neptune
_& Junon-qui* difputoient- à qui ,auroit le -pay^
d Argos fons-.-fon>ompire : ,1e différend -ayant !
■ juge en faveur de J un on y.lslept-une.en eut- du nef-1
fentiment, & miràfectoüs les fleuves. Phpronée
fut le fondateur du'temple de l-a>de'effei à Apgos j
&'Eupa-lême en fut Parchiteéle. Voyez .C hr Y-iis „j
Juno-ni "Ih bâtir une yille, & cette ville fut nom-
tnée -Phoromq'uet 1
PHOSPHORE étoit représenté fous lâ,figure
d’un^ jeune W-rfime, portant un flkmbeau élevé.
C’ êfôit lé mênrè^génre qtïé lès latins appellêrént
L ucï'f e r . ( ce mot. ) ’Les- gfecs foi donnèrent
un fiom compbfé de ç>*s, lumière, &
de ipe’f j e p’drte.
^.«Plufarque-f /n^Cb/orem.) & Hefychius.font men-t
«°n dés Pho Spho riés , fêtes établies.' en Ton
honneur.
• jintiquités ^Tomc IV,-
P H R
Gruter ( 88. 131 ) rapporte l’infcrfptïon fui-
vanté, gravée ert l'honneur de Phofpkore pu de
l'étoile du berger.
( B O -N O. p B b , ■ |
; -.T, P ü E R. O. P O S
P H O R O
T. F E. I T A L t .Ç TJ S
P R I M V 'ê';) l I I I.
V I R . M.. A . A . '
, c. 5 U S T A T I E-1 A ,;
!. - E U G I; N A . C O. N J ü G Bi E T ■
'S U - l'S . E X. V O T O.
PH O TÏN G Ê . .II patoit par "un paffage d’A -
théné'ej (- Pib-, I V , Deipnos. ) que c’étoit line
I des flûtes" des anciens, & la même qu’on ap-
pelloît lotine & oblique ( Plagiaule ) , dont
'Pollux attribue l’invention aufclybfofls ( Ohàttidfl.
LfivTT/^, ch.' -êp. ). Athénée prétend que ce fut
Gfiçis i égyptien qui inventa la photinge furnomméè
amqaïybt comme il paraît que les anciens .ne
connoifïoient p’dint la flûte traverfîère ( Voft^
Fl^t e T . l’épithéte oblique ne peut fignifier ici
que courbe ;& comme je crois: avoir prouvé dans
1 article f lût e que toutes les flûtes des anciens
étpient à anches, la, photinge devoit avoir de la
jefremblancë avec letournebout ; il efi même pro-
bable que cel ui-ci en dérive, .
Au refoe la courbûire'dé la photinge, ne venoîç
Cfue de la corne de veau qu'ôn ajoûtoit au has des
flûtes^ comftie’ ncte‘ ‘ l’ avons- déjà dit à Xarticle .
te u T E . .Cette corne de veau s’appelloit codon.
Vtiyeyxx mqt. { F. Èf. C- J
"I PH R A T R IA R Q U E , tppttrpUfxts, magiflrat
d’Athènes qui ptéfidoit fur les QçarçU , c ’efl-à-
dire, furlës divifioûs'd’une tribu s il-avoit le même
'pmiv'oir lubièff'e partie de-’ !» tribu, que le phy-
làrqùë avoir fùrsla tribu enuètei
PHRATRIQÜE S , feftin que fos gens d’une
même tribtr fe jdonnoient à Athènes pour entretenir
1 u n io n « l’amitié. Lés phratriques étaient
une inftitutîon' de Solon,! -
_ PH RA TRIUS ( moi-s.) Mois particulier à la
ville de Cumes en ËoKe. Il étoit compofé de 30
fôürs. On ne trouve le qom de ce mois que fur
un feul marbre tiré des ruines de Cumes', & dont
l’irffcripftïbn Êft cn 'dialeâe éolien. On la lie dans
lès recueils d’ antiquité de Caylus ( x. 189.) #
^ Le nom de g pa tp io e oli g fh e tp io s vient du
nom de gpa tpiai , des fociétés ou confiairies établies
en différentes villes de là Grèce , qui s’affem-
Y v v v