
,3$ a M O N
M O N N O Y A C E . V. MoüLees ou Vikô’iE.
■ , M O N O B O LO N , efpèce de faut ou .âîexer'c'fce
du corps que l’empereur -Juftinien fubftitua aux
jeux fie hafàrd qu’il. permit- feu) dans l’eHK
pire, duntakat iadere ‘liccàt , (~Z. viButn1
C. de aUator.'). Les fcholies de Balfamon expli;
qu:nt le mot monobolon par courfe, & non par
faut : Scito quod monobolon dicitur curfus,
; 'CcTfiofn eft forme"ïé /tins , ’folus3 $c de.TïèXoiJ
idffus.
M Ô N bCERO S. Voye\ Licorne.
; 1 MOtiO CHRQMÀTA. Gayks-diH-5 « « b 7 y-.-
jpL Soeffi. y ; '^Cètte marche de Bacchus, consent
& triomphant, prefiente une i‘dée des mono-
chrom.tta, oii peintures- ü ’an feulelcoufeur ,idor>r
Hine fait [mention , '& (dont j’ ai donné l'^xph-
ç^tion dans Ip X X V e. volume des] mémoires de
l ’académie dés beiles-Ieçtres , p. a 49. C ’ éft le
npir feul qui produit tout l’effet ; on a feulement
Jgfervé des’ nprvures blanc hei ‘dans ï ’ iiftétïeup des
Jfirps , poub les rendrfe plus diftinâs & , ptas
*kers. C e gbnt de travail eft très-ancien 3- lès
étrufques l’ont connu , |& j’ai rapjporté une vi-
gnetee-, dans le premier volume de ces antiquités,
abfofumènt pareille ». ■
< ■ Winckelmlnn ( Hlfl. de ta r t , jf. IV .- c . 8 .J
dit : «■ La peinture n’ ejlt d'abord qu’une feule
teinte , & les figures a’ttoiênt fermées quepar désignés
d’une Seule couleur , qui éjoit ordinaire-
pient le rouget fait avec le cinnabre & le miniüm».
» Au lieu du rouge, on employait quelquefois
la biàric.'Oh Irait quetZeuxis peignit des camuïeiac
en blanc. Les tombeauxiaiftiques des Tarquinia,
grès de C orn eto, nous offrent encore aujourd'hui
des figures formées pari des couleurs blafiches
çàuchées fur un fonlpb fcut. Çette-forte de peinturé
S’appélloit mcmochrômé-; c’eft' hotte peinture
en camaïeux j, c’elt-à-dire d’une feule couleur >/
- « Il paroît'qu Ariftote a voulu çaraâérifér les
tableaux encouleurbUnché parje'mdt *tux?y:pk<Piir.
C e philofophe dit que les tragédies dans lefqueiles
oh n’a pas cherché à rendre le caractère desj paf-
jfihns, ou dans lefqueiles on l’a fait fans fudcès,
doivent être j regardées comme ces tableaux qui
jtonquentrd’ekpreffion, £k -qui, .m a Igré la, beau ré
des couleurs employées* p'af le peintre , ne rou ;
aient pas plus le fpecfateùr que ces-peintures qui
font entièrement exécutées en blanc dteoiuyptiQifà-tt;
*Uc7*. Pat-là il a peut être voulu défigher Zeùxis ,
qui aypit-cotitume de peindre .avec cette feule.
«Sjuleur , oc qui ri’avoir j paS* 'dônriç d’ex-preiflî'nn j
ou d nb) à fesi figures, ainfi que notre philofophe
Lp remarqué ailleurs ». L
M O N
v» Quant- à dà-fécondé efpèce de monochromes
ou de camaïeux en rouge j il nous refte les quatre
morceaux d ’Herculanum , exécutés fur des
tables de marbre blanc. Ces morceaux peuvent
être-cités -pour.prouver que,ce genre dp’-peiptùre
ferimitivè a été conftammènt pratiqué. Là couleur
rougeydercès quatre camaïeux a noirci fous les
cendres brûlantes du Véfuve, de façon, pourtant
qu’on apperçoit encore par-ci ’plfràlà des-traces
de l’ancienne couleur rouge ,
K « ‘Erifin les; mdnumetis les plus nombreux dans
k g gefrïè de peinture font les vafes en terre cuite ,
dont la plupart, fontipeints d'une -fèirle xoiileur ,
& peuvent, par| epriféquent être appelles mono-
chrèaks ;• bommaie, l’alfa it .voir auli vte desJEtruf-
ques. C ’cft ainfi qu’on peint encore des vafes
dahs tous les pays ( du monde»;
M Ô l^ O ^ o feD E , Là .Chauffe a publié un
'monocorde 5' il rapporte -, -d’après Cenforinus ,
qu’ Apollon j trouva le monocorde dans l’ a'rp de" fa
foéur Dianejj îl paroît plrç probable que le premier
inftrument à cbÿde-n’a<iété qu’ uii ’■ ■ mefocor&ii &
, éelni ci un arc. Je-ifanpçonne .quel ht jHochette
pendante ah monocorde de la ’Chauffë âîété mal
copiée, & gué ce d’eft-:qo’un poids qüi ferVoit
à tenir Ja cbrde.au même degré de tenfîon.. On
trouve 3ufli un hhcieq monocorde tfctns réaition 'dès
rHàrmoniquëf de Pt^émèe , . .pàbtiée phr Valliç,
Si k e monocorde n‘à pas été defliné-par Ptolémée.^
il t’èft au moins pqr- quelqu’ancien copifte ou
fclotiaffe. i
■ Le monoéorde_t feten Boecè j .eft un injirument
a été inventé T3§r Pythag'ofc, pour mefurefr
’gebmétriquçment ou- par lignes, J|s^prqportiqhS
des fons.
• ÎLe rmonoèprdt'~2tyajpa aétefic qômp 3fé ïd|înè feg'ie
diyifée 8c fubdivifégen pîufieurs parties fur là4
qifielle il y aVoit une- corde de boyau ou de métal
mcdiocrémènt tendife fuT deux chevalet^ par fés
extrémités j au xniiku de te s deux thejjaletFj ||
jr en avoir un autre mcfolfe ip*f fi&.,mwyenvduquelU
en Tappliquant aux différentes divifioiHule la ligneii
onjtrouyoitfen q-i -ls rapports lès fonsvtdient avec
le^loogjieufls des corfies qui le rendoienlt. -q -
. Pn appelle auffi \&niôàpiW(Uw’regté harmonique
ou\canoniqut, parcequ’ ellé feit à mefurer le gravé
& l l ’aigu des fons. y
PtoléméejexaminoR des-intgryâlléS harmoniques
avéc 18’monocorde.
. Le nom qu monocorde eft forme des nfots grecs
jKovflf 5 f i u l , & x ° ffa - corde.
M ON O CR 0£ 0 N:, vaiïl ;aù,'àVünrahgtderames
de je ha- ne •. ô e.' On; l’à ppell--ir'^^jnoberis': ce
n’éfoit donc pas, comrr.e on Té pO'ur - if rioire'^
une barque qu’un fful hom me pu t gou vei ner.
M O N
. MONO-CUIÆS jC-mot formé de jiwdw tnfSuh &
d’oeulusi oeil ) ,spe,up!effqui -n'’avoienfc quSùn .oeil
au rapport d’Hérodote, de Gtféfîas, & <le.'qttatques
autres - auteurs. JidttÜSUX'tiet0iànt
res^ylhés-j'lqvïi. Hràh]ç;i.diiiUM«çeS^t.<^.[|’àrc'^
t’én^ï^li'îf, p» lijr s Jun ïæîl
If-ri’y a jamais êu d'hommes qui h’euffentteh réalité
qÜ-M.'tHh; ijéf,
pôfe des ,’bf)rPme,s
lbngue queue ; $ ces peupkft > qu| paffoioij jfour
avoir des'.plédsfi larges ,, font;,‘le^nybitâps Ja
zone ff'acialé, qui.marçhpt;fiaf âe.sraffljçtçes: pqt^
franchir les‘’neiges aont jeur p s poee | < | f
jours.'çouvèrt-. ÇD. J. i
MONOD1AR1 4 - C f qpm défigpç, d^DS
ihfciiptip.n publiée par (jjfuter’CiqS.y. [f
femme payée/ pdarrîchatirar aupjrqs" des, morts
l’ efPjèêè de cbMfon. nommée 'ÿiônofia.
M d f î f iD lË , (uMirct 3 1 ançiçnnè IjfiSfî^
gréîMue , foftç dâj5 j|rpdnràîiQP .4e ‘
lugubre qu’ou chatjjtoir.àtuae vaix feule , cqpiqie
l’indiqué'âffez 'cè'mo-t .formé d"u grqg fi^cs
& de oày 3 -chanv. On-appellpiit, ainfr cette efpacé 3é
çhanqs paf. gpp.ofitififfà ,Ç? q)jej.lçs,,apçiepj;a^m-
njôient. choToffes , ou mufiqqçs exécutées parole
çh’oeprV.i ,
: M O N (5e!ç US i'da,!}?
Goltzius feul j;.,atfpbliê-des médailles,Impériales
[grecques e.étteyilje.
M O N O G R AM M E ,( mot foriÿé , f(ul\
& de y pcéftfat, lettrf caraétêre ou,chiffre formé
de pîufieurs, lettres entrelacées [qujil.’fauf bién
difting’uer" des ’lettres 8t ,des. a b r e -
y Ir i o n s , oxijigles. Les mônègrarpmes. feryojept
de figue.j .de fceau, ou d’armoirie.! ,
m Les monogrammes qhê vpit ,.fur les
médailles afipqùes , cqnjiff,ènt ordinairement
en deqx ou trois lettres liées .enfemble ,,.dont
la jjfupijît fofit ,:ei^hjées être llqs'i thï^Jes . dfi
nom des vilfes’ ou elles’ ont été" trap’peès :-tnàis
comme il y avoit bêau’coup de villes qui portoieht
le trtêméhqm, & d’autres dont les nôms'icqmmén-
çoietit {jàx lèS ;mêmeà lettres , il en réfuit'e1 des
ihütes par rapport à celles de ces villès' pxqufélles
èeS'foftes -de mônogràmnied- .déiv.ent être 'attrïbüës.
ï l - f e h a d'âùtresff'i’cffti^Rqhës, 8é fi-'bizafrémfeht:
dÈonffiruits , qu’il ri eft pas I^Éb léffkn forïnërdês
fidmf’ certains g oh ,qiri’dn
ne difttngéë ;aù'cuhe letfréi 'dé manière qu’ils
■ paroiffent étre platè'rd'es :marquès de monétaires j
que des lettres compofànt des noms de viHes , djç
rois oh dé juagiftràts; Differehsl affliquaires tmi
ont tenté' dé,’'donner l’efpljkWiB’n ; des tihs ' &
des autres, fe fpnç:trOuÿes hêtre'pi^tbttjoiirs
M O N Wf
de même a v i s 8ê, ami: ’mt&tpjété Tdiffdtsmqieiaâle
même monogramme. Froelicffj d’^ptiSSjeux., oexi à
raffemblé un grand nombre dans une table qp’il 3
ajoutée avec leur interprétation si la ■ 'fin "dé u fe-
cojjde édition fes Annales des rois' c|er Syde.
Quelles qu’aient été les çonnoiffances & 1^ fugacité
de ce célèbre, auteur, il ne pardît pas qifeTpn
doive (S’,én, rapporter entièrement à fes interére-
tadons, dont pîufieurs font vifiblement arbitraires *
& par conféquépt ,jn£é,ttVt]efî S’il y a qtfém&s-
uns- de ces qui fe trouvent- -effeéiivemerÿ
fur lies médaillés desyilles auxquellesdl-JéS
attribue^,.Ion en voit beaucoup,d’autîtes'-tout-à-
fajt .diffécejis- d’autres 'médaifteSt des mêmeff
vtllqs ç&c tels. mcqpgljamme#. (font;,attribués cojn-
sthubéméjnt à ‘ certaines villes, çompeA d'ins i t ,
à Apatqéei, A & P liés à Amde , H'.Se hlfiés
âfdéraclée, O.dapsn à Oponte,j^E.à ^éleu^je ,
A 8c îM l |b U s lè-Ti [àjlfiariê, & c| 1 çfqqêl s (font fréquemment
fur. des,médaiUês d’autres villes. ‘Tout
cjtla'en re-çd,Ea fîgnifiqajlVi réqiiivoquea& ipeyr-
fa-i|p®& ils, nefqqiy^étfyçre j^p|utés appartenir
yéritablemeqt^aux vil'es, , qjèdaiilles clef-
qUeilêf'lij: .Ce ; trouvent ; qu’aptant que, ffeS.ffié-*
dajlles,qj.u les contiennent, reffembléh't par leur
typé.îêi, fpary«hr' rà-briÿqftà d’B-uties mésfalleàâes
iï.,êiye4t'yi.lcjs -idon^fe, nom eft exprimé dansp la
hjgéndka quaqd f-ees.» monogrammes*Conclût
médaille s. côn’tenànt a ’àutres noms de'vjllès ,
« l p ’y fépt ■ jrmq<jpffnjp*e njgnçtair,es>qit -
;Q«C[PjdWtdif
pfenfer- qCi! s ÿ '[âhroienff pçqt- etr-e été ijiisl pquy
marqqqr ruqioh ïé s villes, qui. pn.t fait ff.appej:
les'-’médaillés , j^e^ijCéJel qui fpntv défighjéès pajr
ces mopcgic'pipiçs '«-rn^is , c çlt qe* qudji il feront
fiy[p>fq^rûh - d?* pi£U.V£s ».
- ' « Il y a cêp6Bdaht -des moiiogrammes dont-l’ in-
tetprétation* né- -fouffre pbi»t-de -difficulté' , &
qui doivent être regardés comme certains : ce font
qyi fe!;trouyeqt>f|ui^fur,des rç^ illç s jd e vijles
bien, tejcqpnoiffa-
J^esqajl^l^tt^giquî pomï|Qfehtlés mo/wfjçapimçsf
téJs jgUia-fontfes fuiYans ,:.faypir, A.fe N liés tjfifi-
gpaht Àntipche for l’Qronte ; a dans le x , TA.-
cftaiâij A dans P ayec P ljés., Tafr'as ; ï 'dans i l
8c P* fürmontés dij s > Sniyiiie^ ; ri' 8c Ë liés",
Pergame ;H & p- liés , figma coùché, Héraclée-
.0fotiquè î r fur T 8c V liés , T y r ; & quelques
autfeS j rrHiis eo petit 'nombre. Au refle5, ce qui
peut fervir à faire mieux connoître les villes qui
foqr- îdéfi'gpées : par ..ces fortes- de monogrammes ,
c’eft d.e favyiripréciféroent de qjie{s pays les- méf-
.dailles -font ivenuès , 8e dans quels ,enc|rqifoel|çs
joniété trouvées ; .avec cette attention, l’on dif-
tinguera;., entré les différentes villes de même
nom, celles qui ont . employé les monogrammes
qui contiennent les- premières - lettres de leurs
noms' ( Pellcrin. ) Vtjj ; 1
Lès 'péupfés'Se les 'villes gféfc^ues c(uf is’en ferv
' ■ | Y i|