
particulier, & dans une bataille, les différentes
divifions ou efcadres, avoient leurs chefs comme
à celle d'Aérium. Xtepg îv^arine.
OFF1C1N A . On lit fouvent fur les médailles
du bas-Empirc > off/ c. a , ou c , &c.
On explique ordinairement lés A , B , C , &c.
par Monetaria officina prima , feounda, tertia , &C.
Nous aimerions mieux dire ( Nouv. J)iplom. )
tout Amplement. que ces lettres marquent* le
numéro de la monnoie ou de fes matrices de différentes
grandeurs. Par exemple, la monnoie que
nous expliquons actuellement, & qui eft marquée
B , eft plus grande que la fuivante, marquée C.
On peut donc -faire lignifier' à ces! lettres :
monnoie de la fécondé, de la troifième efpèce
ou grandeur.
Cette opinion des favans bénédiâins n'a pas
été adoptée.
Officina lignifie généralement un atellier,, dans
lequel fe font les ouvrages qui fe vendent enfuite
in tàbernâ, avec d'autres marchandifes.
Officina monett étoit dans le capitole; mais
elle fut depuis transférée au temple dé Saturne.
. Officina panaris. , il y en avoir dans tous les'
quartiers de la ville, & l'on y expofoit le pain
fur des efpèces de gradins, félon ce que dit Prudence
( Cont. Jymm. I 583. ) :
E t quem panis alit graillas difperfus ab aids.
OFFÎCIOSI, les mêmes 'que les faldtatores ;
étoient les çliensqui venoient dès le matin faire
la cour à leurs patrons , & s'atrêtoient dans leur
anti-chambre pour fe'mettre à leur fuite quand
- ils fortiroienfc Cet aâe de foutniffion s’appeHoit
officium , 8e c'étoit celui dont les patrons étoient
le plus jaloux parce que l'on jugeoitfplf leur
crédit par le •grand nombre de cliens dont ils
étoient entourés.
/ Ou appelloit auffi officium, la vifité que le fénat
& le peuple rcndoientauxconfuls le jonrqu’ils
ëntrojent en charge, 8e cette vifite s’appella depuis
procejfus -confulqiis.
Officium nuptiale étoit les vifites de noces, &
l'affiftânce à ces noces.
Officium ferait, affiltancé aux funérailles &
vifites de deuil, .
OFFICIORUM magifier. Yoyt'z.eMÀGitTsn..
■ OFFICIUM. Voyez O f f i c i o s i , 8c M a g i s t f k
cfficiorum.
OtFRJNGERE terrant, lui donner le fécond
labour. Vàrron (D e re Rufiica 1,-19. ) dit-’ Ter*
ram cum primant arant, profeindere appeliant.
quum iterum, offtingere dicunt. Dans le premier
labour , on foulevoit les mottes.de terre, 8t dans
le fécond on les brifoit, frangtèant.
O G É N U S , dieu fort ancien, dont' le nom;
à caufe de cela, ayoit paffé en proverbe* C ’elï
pourquoi on trouve quelquefois les anciens ou
vieillards appellés (Jgénides, à cé que rapporta
Etienne d.é Byzance.
OrÉQE. TotjfOi aprèst Q bt& § o>\ g
O G G A . Voyei O n g a .
O GM IO S ou, OGNIOS-, nota qüe les gaulois
donnoient à Hercule', & qui fignifie en langue
eeitique, ' puiffant- former. Ils le repréfanio&nc-
fort dtflréremmept des Hercules ordinaires : c ’étoit
un vieillard prefque çhauvé , décrépi/, idexqukur
olivâtre , bafané 8c ridé; comme un vieux'mari-f
i nier ; il pottoit la mqffue de là main droite,’ l'arc»
de la gauche, & le carquois fu r l'épaule;’ de -fa
langue pendoieflt de petites châînes d'or 8c d'jim^
bre, avec- lefquels il c»tcainoic-:one mulritiidal
d'hommes qui le fuivoienc yolontairemenr.-C'eft1,
un fymbole de fon éloquence, à-laquelie-perfonne
ne refiftoit. 11 paioit d'après ce portrait, que les-
gaulqis regaidoient ' Hçrcule , fyop - -.comme ,u&
dompteur de monftre & futf redreflour: ide'/orts ,
mais comme un dieu, d’une élb'guencè;doqce$c
perfuàfive.- Lucien qui nous-a (!donné: ce','détàil
'dans fon traité fur l'Hercule , ajoute tju’op
le peignoit avancé en âge ,-paree.'iqu^ l^lrjqüenca1
ne montre-ce qu’elle-a de pluï vtfS que'dans la
.Bouche des vieillards.
O G Q A , nom. que le s Carlens de la b ile dé"
! Milafle dffi'qwt*ri'att;^kin-îdfe~ la mer. Il
, un temple fous lequel on'rtc/p.tf/qteAdré piffér^ j la,mer. Les prêtres,-pour côncilier plus 'de'rélV?
peél au dieu qu'ils fe rvoienr, fôvpfëiît fai re monter
fléau par le jeu de quelques pômpèsVfanÿqù'on‘
s’en appe.rçût, 8c en.ihehdoierfttquetqueFois ceux-'
qui ,fe trouvoient dans le rempli/ Uhe-'dé ces.
; inondations fut fi. funefte à Êpythqs, ’fils d'HipH
; pothoiis, qu’il en: perdit la vue, & peu de jours?
î après, la vie même. QPatifafc Arcattfc'.'ÿy] '<
ÇGFzIMIA 4 ktiûlle ïoftàine dcfnÇ;Oh J 4 ?%.
»médailieài ‘
; RRR. en argent. ..
I , R R .. en bronze*
1 O . ,èo dr.
i On voitfur' une pâte antiqiTé de là collecHon-
' de-iStofch , Ouintus '0 guinhl'f ‘l itât^Diü^A^Vt, ro-
; mai», envoyé-à Epidaure pour chercher le -0 u
Efculapé,
Efcnlape, qui apparat aux ambafladms fous la
forme d’an .ferpenj. Auprès. du .%pe.ijt il y a
une femme h«é.’Jttfqu*i. .Ja:c«^qreç.qm e&. couchée
fur. une urne j elle parait être Coroms, mere
d’Efculape^qui fut, tuée par Apollon i ^iydefi»s
d"elle -;èif un corBiau-
OGVGESj préiriler roT connu 'de la p rece, &
pips;ancien que PeucaliÉt, é!toif’|l s de Neptune,
fdpft les’ uns j Cfelon d’autties ,-;if Itbit fis',derla,
terre. Les^gfecS a^elidiênt de fon, Asm 'Ogÿgii ,<
tout ce qüi etott d’iihé fort grande antiquité , ou
palibit-M,bor n'es"ôr'dift'aires. Dê_fon temps il
arriva -dans- la' Béoti'e'uneJ,graffiie inond'atmff/'-â’
laq u elle^ a donné le nojpj àè^dé^ge^,à?Ogygre,
& queïjph place çqwrop -deux- iiüllér gns avaÿt
lVie vulgaire", 8c deux éêp^j, cinquante avàpt
’caui d e ! l a t :ën c b ^ ,d fc-
jMÔuë^à quphénôm'êqé atj,®qi^ns|Je.çi£l, qomme
Æ .y^prenofe^de '5. Augufï’n ( dans la,cité ,de
cfifu > .- d 'a j ir e s ïM ^ ^ hiftbrfefi. On vit, dit-
<A ,'-% pla4èt.e^'de Véjuis c|'gyger. de-'^mètre
dè cd;jleur " de-pgûre,& de t;Mrs, On crpit qq!d
eft-'jçi.xpÆton dSfêj.jcqtygte.^ Qgyges épotifa
Théêé^g-le*-de Jupiter '& de foaame, dont il
eqt yijiÇe uràjèn^yÿr -,
OGYG,lÇ./île de la filer Ioiijennef*, qenomrnee,
d'a'Ks'lâ iaWe par 'Iï''dem'eure deifa>pymphe, Ça-,.;
'lyp^'qui y je&tfÜLjfle ap'êv/otÇWaiïf^agff, &
l'^î’t'gfmtipendûnt1 fept^sînst*^®^! une'île aüffi
imaginaire-qtte it^ylfepb^ •qdi'ïy régnoit. W ÊmË
U h l.,, VIL. ^ L M )' ■ '
‘O gygÆ, efi'iauffi le -nom d’nné-fiés fiTIes^de
Nibbé/'^quVîpeïiïëîîî -parties ’flèches de Diane.
V-oÿe%
GUE chez .les ktttfs ,--'défi^hrèt«l&',-degefit.
«Oî.v t:es norfisrgrèc^- qui ’ commencélit1' pàr 01,
fe wuverré ordinajTemënt éciits' en ftançois
OîCLèS / ’perfe^ d'A-mphia-raiis , fuivk Hercule
dans- for! expéditipii 'contre le‘-roi Laomédqn.
OIE-'^Lesr-fjougs des Boeufs & des chevaux,
/soient tenhin'és’^ârS'des retes, d^ofe, d'ou -leur.
Vfnc’'lq-nom; Le-joug du» char de-
Diàne èU'a^fi termmé0i ifur( un b®$u bas»r#ief
da -marquis ■ Ron'dimffi à' R'otne (Monum. ined.
J&ihekebnann f fEoni. II. pag. j 1. ) •
Leÿ navires avoient pour ôrnemens / e s cols &
têtes d'&fej-appeUés.CÿENlsQPt'S. Voye% ce mot.
-Oie. Les égyptiens fàcrifioient des ^ohs à Ifis,
qnciique certe déeffe.en eût fait fes délices ( He-
rd£<$tlib. II. )'.'"On trouve ce faerfijee fur qüel-
Afitiÿirtés i ‘ Tome f
‘ ques monumens égyptiens. Juféfial en a fait meo-
>tion ( Sot. VI. 540.3 :
• U t venzam culps non àbnaat, amfire magner
Sciîicet, é? tenui popano corruptus Ofiris.
îles romains facrifioîent des oies à Priape i
.comme ôa le vo'it dans Pétrone.
vLes oies aÿâne faüvé le-Gapitolé par leurs cris.,
au moment rfo t'affâtit donné par les gau'ois , fu-
'irii5é'Â:hëres'=!aux' romains. Ils en HoutrjretH toujours
depuis dansMeCapiiole ; on en portoit une
‘én prodèfSpnfur un brancard en grande pompe, à
■ cettain jo u r , en inétaoirerèu fiége du Capitole.
] -. On en rerifermoit suffi la nuit .dans tés temples,
po-üravertir des’ èntreprifos des voleurs. Arnobe
£ 6 - pag. 20C. ) 'nous l’apprend : Indigna res^ eft ,
•càm'aiiquam qusras prohiferidis, formidiném fu -
\riéas , non ab ipfis ( dßs ) peter.e , ftd in anferutid
'‘ponere-jU côüacare gin^itibeed%i[)
1, - O ie {3Èqrê <d’ ). Les-grecs &c les romains fai-*'
ifoient- grand cas. devifbces-d'-oief blanches qu’ils
iengraifibiént. 'Plinelç dinexpreffémerit ( Lib. IX.
\c. ta . ) : NoßfLfqpßentiocßs , yui eos .jecdns.boni^.
• Mètté,. ùovere , 'fartîlibus in magnum amplttudihem
crefcit i exemptum quoique Läfemulfo augetur. Nous
|avons encore ù» pàlfigq-d'Horace pour le prou-^
vèr ; c’etl daps la^atyre de £lafidienüs , homme
frithq & 'avare ,'qiu",fe ifiét en frais pour régalez-
iMécenas. 11 lui donne dans utî des p'ats le foie
tdm4é ,«M blanche, qu'on avoît nourrie dé fi-
•gqe^ fréîche-s :
! ^Tinguilds & ficis pafium jecar anferis albi.
i Les' grecs ' appelloient ces foiés tnaara , en latin
fficatàphQmanière de préparer les foies à 'çie fto it
la mêiriëjën Italie qu’eiit Grèce. On les -fervoit
■ lotis op-frisilaipoële , 8eenveloppés de l‘omen-
tum , membrane ‘ >qpe. nous qommOns la coiffe.
’C'efifu r cela qu'eft fondé Le bon mot d’une aimable
«. eourtifanoe , qui croyant;, étant à table
‘'ipïeffdré un fpieVdans 'un plat, & ne trouvant
fous I’envelsppe qu’un morceau de poumon
s'éfria ^
pàh.vrs’i ictçtwT<%at.
« Je fuis1 -perdue ! cette'maudite robe m*a
» trompée,-6c me fait mourir *>.''Ç'eft un vers
■ d'une tragédie grecque;^ qui efi d;r par Aga-
nremnon qufi Clytemnefire & Egyfthe tuent
’ fiprês l’avoir embarraffé dans -ütié robç (ans-on*
•'Vtttjtu»e.’ t ’applifeatioti en eft fort jolie , & nous
prburè qqé les courrifanh.es ‘ de ce temps fa-
Vbîent les popres par coeur; elles enchiînoient
les hommes les plus fages par trois puiffans