
1 3 ® M 'Y R
traduite piufieurs nuits de faite dans le lir de foû
p è re , fans qü’il la connût. 11 voulut- enfin voit fà
maitreffe, & ayant découvert uii flambeau qu’il
avoir cachée il reconnût fa . fille & fon •. crime.
Saifi d’horceur, il.fo jette fui: fon épée» & fille
lui échappe » & lestéaèbrésda dérobent àfavêh*
geattce. E lle erra pendant neuf mois. Fatiguée enfin
de tant de comtes, & encore plus de Fincoin- !
dite de fa grolTefie , elle s’arrête dans le pays des ;
fabéens. Elle demanda aux dieux la punition qu'elle
méritait 5 t o i s , peut ne tte pas. l’opprobie & le !
fcandale de la terre » fi eHe. y reftoit » hi' la honte
& l’effroi des ombres, fi elle defcendoft aux fshf !
fers » elle demanda d’ être banniq de l’ un & -de I
l ’âuçre kdpire , âc par tuf psSâige' hi>uviàù§pefj
a ’ ên en iyn or téh i vivantes EHe. fet çhan^éè ifetis j
J’asbre réiîneüjx qui porte i foi> ^ qui h’a I
fceffé de pleurer FêeieÈimfc qui ravoir
tette tnétamorphofe. Cependant le fru it de fon ,
ïncefte exiftoit fou's «l’écorce, & ne fortit quku
terme« G e fiit Adoras. Abowiss-d \
; 'Suo une cornaline de &ofch j on voit MyrrKh ;
qui vient foHkiter au etimeifonjièré GidYrètsît.
- M Y R R H E , fne réfinagommsux qui déboute
d ’un arbre cultivé feulement >en Egypte » én
Ethiopie, en Abyffinj^'& au pays des troglodytes , !
autrement diti la G ê te d ’Abex. <
■ Get arbre étoit origiiiâireittsat l’incetoéafe ;
Myrrka » félon ta fable;'
31 Lesiancrensemployèretefii wzyrrAc pour la fM^fl
deçlne & poîir les parfums. Ils pouâbiéSHt4a,i ^ s-|
dualité jufqu’ à en donner l’odeur à leurs b o if- !"
■ lois & à 'îeucs/vafes E b w t 3 ce qui fit ^oibire|
à quelqneS-nps que Cerfcîinespteeres du. agates
dont étüientfart^ cessâtes,'avoient naturellement!
-l’Odeur de la myrrhe.
M YR RH E ( Vin ) » myrrkituan'vinum. G ’étoit ;
chez: les anciens, du vin mêlé d?Un peu de it.yrrherX
- pbùr Fe rendre meilleur St le conferver- pltis long-j
• temps.’ Suivant Aëtius ( Fetrah. ferm, 4 1 . pag*
faiforn grand cas pPqfeqaedejqiiel-
ques autres hehffonsimyrrkées. Pline ( SSwJj XIJT.
cA«p,’ I^ .:) le dit auflî : Lautijfima apudprifcos vina
■ trant myrrhs. adore cor,dira. Les loix des doteeita-j
blés défetÿdcrient’d’en répandre furies morts. ; :
Ge n’étoit pas d e c e vîq ie'mfairhe^r^&^a^én
• offrait à boire chez les juifs aux lupplicié», -pouij
: amortir, M c e en en»nfé?tropvif
' femitBenf déladoàleur.'Ledmàî^évfiéiqu’ïfiKlàir
• donnait.;était une hqüeuraffoapfffafflte j-dares <la-
î quelle"il: eintroit beaueoupijdetpytythb qaé 1I5, fen-:
• dort amère..•ApuléeiC
! qu’ un certain homme s’étoit prémuni contre la
• yioknce des coups, '-pur -me - ’pw«»ad«- myrrhe.
p W / V R
Apparemtnént q o e . c’ étoit dans cefre vue qa’oft
crayoit devoir donner du xiàmyrrké aux fuppllciés
chez, les juifs. C e vin étoit fans doutesrès-amer,
puifqtie S. Mathieu rapporte qpe c’étoît du vin
imêle de. fie l.L e fiel de b. Mathieu 6c la myrrhe
de S. Marc ( c h f i ^ u v f a . ?^défi|*ffenfr <§û’une
-merpe. ch o fe v c ’ eft-à-dire,,une bqiffon très-amère
au goût. Th/ Bauthplin^« vino, myrrhata, donne
dépiîïs'grands aétausfur cêt Mttclli|‘D. 3f
” M Y R R H IN IT E , nom donné pafqpelques au-
teuts à une pierre qui avoit 'fbafur de là myr—
’ rhev*Etpit;pe,.une odeur, naturelle ou-un- effet-de
l’arr.^ c’eftûçe qué iious^ne pouvons dépidetku-.
jour d’hui.
n M Y R R H I T E S n ô h i ! 'd o n n é l é s ahciéos
naturaliffes.''à «né pâlrre jaU^âire'Sçîdemi ti^éT-
p a r e n te q u e . l’ ôn foupçonne* être’ une agate
jaune.,
M Y iR id rE , hrbriflèau :ôdoraat & leujèàrs
! verd» Ey-étoitiécçtfecpéi^îVénus ^ tparesiqÿifei^
[ -avoit été ûu jôuri d’un grand ïfeéotus.'.Eaafiéeffe
étancjfttr le feord;de’ lalmèr » dit ®<r-rA&'{<àu.iiv‘j I V.
dés Faftes )9t>cëupée 'à'fikhéï ’f e beaux ëhdvéUx
'^®elé avoir môuïflés dank le bain, appetçüt de
‘.loin‘des At^res »Ictoùpe pécifiântb-v
srefperâe-îp^bfineü ï Auffi-vètéeîïeî fllaî
, fot» rxtés>'Ma’r<al
:tementîà tous léslyéaociîÊffi mémoire À:#ët#eii#-
'nem^fe'i'^teaffè&hmna’ écjvolilfit
qÜe::-lil.'dtffBesdasis.le biutsffuâëntrcfihRfiiAiées die
ofcywft. .’Lesàcisuranræs .-Idl^teüâK
aux dieux Lares j du moins dans,lies' ïrraiîoospeu
-accommodées de la fortune,.félon Horace {L. î ï l .
70ï . =25.'). *
A Atnè'nes dés funpïïaps'&é-Ies rma_gim afs.pof(-
Ûoiértt dés'.,.«mibane^ . »h que
''roi^î&ÿamqueûas dans lesconmâts dgs'jeux ifth-
On s’en^xofurbîmoit auffi Æ f& jS ' fefliM. Les
triomphateurs à Rome étoléruxoufoxinés de myrte
i (Flirte , jL.y. ÿç: ) .
r; Oh ne^portèit jamaiVdg'.ijîÿMf dans, le temple
;de la Bonne-Déeffe rp arcequ.^ le .f^mt !en hqr-
reür. Plutarque en ‘ donné "pouriSfonque lê dieu
Faune ayaàf-'un'qoUYJrvoüvé tâ*'fbawïrer'isàfé de
,yky , J j la : fb pet;tadafï£,*i.v ^fief^®gésxd|r myrte,
’qu’il ki fi)t. piÇftur* Ç’étant enfuite.ÿenehti de la
cruauté dôht Î1 h'voît u fe a fbhxgaro ,
pour la dédomjnager, raqg ,des djyfnîfes , foû*
,1e çryfiZç FAWfj.T - .
N . Le'ï^ïér.'étowiiqntoréi^ï^éjïUS'vfSete’étuit
un'motif de •pdur-d’ |fk^pfe^du-<d>tn^ftt4 |
. Fatita-,-qm ic flafraftWlvoiflevèrement gardé la
- tfoi xSfijugale jer jM^èbhyrfam ut ymèM jkbifum 4
abominamur.
M Y S M'Y S 3 2 1
homrfTes, & cette jpufnée fe- paffoit dans fà joie
& lèS feftinS-.’ Voyei M ys ï’éï ■
• MYSTA^GOGUE) étoit, pfppreidénti
M*KT.Ef Le géniç.dt la villfi dô'M^îihe lîln f j : !
fur quelques médailles s un rameau de tnyne, p'ai ( | i
allüfion à fon nom grec , Grec.Zabi 14 >
- MTà^TMÛlÿ fur nom d e VéftUS > kj-HtiQÊb ;dtt j 1
M, > . : <ifv"-' w. ! |
M Y ^ T IL » fils de Mercure, étoit - .ëçféhéf |
■ d’OEnbmaüs» roi de Pifé;, 8e par Idi-mêmë^tih j
homme1 ébnfidérablëîj car la qualité d’écuyer &' |
de > cocher étoit honorable en ce cemps-là; 8é \
ÊiUvint les rêis éux^mêfflres , ôu* qUëlftt'es: pünéés |
de -leur :cq ü c c^ d d ifo ied f leurs éhâftfots.: ^IÇwSl| I
con d uifoi t les chevaux du rai'aVêc'tâitt-d’ adtéffe,^ ’
dit Paufaniis , que fur la fin de la cburferfbn |
m^tre atteignent toujours ceux qui'pour avoir1 lj
HippodaBrie-'ofoient entrer e n ; ic ë ’àVêé lüî i
aû'm'BÔt il les perçoit'de fon javelot. MyAU% $
devenu luhmêhne amoureux de k princefié
n'o.Cant difputer contre feu maître, èdtorir.iïa'fçs s
fep®femsd’ éfeuyër > dit qu^l trahît é®io- :
Uiàtis en faveur- de Pélops, «près àVcâr fait_ prb- l
mettre à eelui-ci qu’il le laifferoit' joiuir d’Hfppo- ?
dâ.!pieùdüàm une nuit. JMops^eïtfuife ,Pib,damé i
par Myrtibàè lui tenir fa: proroeffe, fut fi indigné !
de fôn audaee, qu’ilie, jetta du haut -de^ ibn navire ,
dans la m’er. On^ajoute q ue ,fon' corps,' pouffé
par lesifiots, fut recueilli par les' Phétiéates,, qui
hii doçEèr,ent :1a fépulture dertière le 'tetnpie de
Me.r.curejifan père , & qui' célébrèrent tous les
ans ifota. anruverfaire -durant une nuit efitlèréf
Paufanias, parlant ailleurs de ee* fameux défaftres
ràë'fs-:^^S -ont
payé la peine du ciàmé de Pélops, & fi leS'mfneS ,
vengeurs de M y h illes, ont pburfuivis jufqu’à ce ^
point.» il faut avouer' que rien ne‘montre tant ta
yérjté .de ca^que lâ Pythie dit un jour à quelqu’un |
qfiî la.confjiiltoît. fur arnvfaiix fument : Que; \ui-
' co,&qUi£. fe çparÿtine / attiré, lü smSré du iéïél- jfiir ife*
enfurif'^.fuK leuns1 defeèkdàrtt-. Kdyc^lfiP^o^-X-
m ie , CEkomaus:, P éb©vs*; î ’ft.aAXïéP'üs;
. MYSFE diAfie. Les habitans dê cette contrée
ont fait frapper des médailles grecques en i’hoïi-
meur de Domitien. r■»
. Panfiiniàs (ilib. I I . c. ai§. 1 nomme auflS 'Myfie
une petûe contrée, du P^^ppnnèf^ ou étoit un
temple fameux dédjé^à ©êrès y &' fou l’on j|élé-
fercét.’i^s M0 m. -Le-noin: ’de: Myfie fdçiîne # M|
fjanton , tkoit fon origine d ’an ccttsâa iMyfius,
quetes habitans d’Argos diioient avoir- été hôte
-dé Gétès, -p-
- MYSBES , ,fêtes en l’honneur d e G érés , ^ i.
lë céléhrqient dans le Pélbppnné^îpifidalit: trais';
jours s ,au trofflème ) les .'femiûe®' ehaffoient dü
■ temple de la diéeffe les hommes 8e ks» chie:n's;, 8e
■ ,&éy ■: renfermélèfetr pendant la journée avec les
■ chiennes. Le lendemain , elles rappelaient lès
chez' les ahcimy*, celui qui' 'imfoduifoit
les ' ainces.dans 'là ’connorffanee des1* my’ftèfes'j
rffais daiis Cieetoh , -SjÉ môt'débgnolt celui qtfi
môrrtroitJês' tréfofs Seves autres raretés des teto-
p!és^ des 'diepx. ,
M Y STE , On appellent myfies cebx qüi étoient
initiés' aux petits -myiVères 'de C é r è s , 8e ils ne .
pofivOient ebtrer que cfaqs le veftibûlê du‘temple.
' Il leufTalîbiYahbndrlîs un an pour être admis" aux
grands fnÿttèfés *& ‘p'oùi: entrer dàns lè fém,pie
, mêçaé.1 Aifmojiiéh^qb’ fisjbhiîïb'iedt^tetrfe plef
rotative , on les appelloit ‘l~po'ûci ,, irffpêéteUrs ?
î ou »comme noiîStdlrïc^is, confrères. Alors on leur
montrait• toutes,- lés' chafés d a i n s , excepfé quel-
I ques“-une§, qa^^TOpéfer,yée s pour les.prjetre«
feuîs. ïré t.o itd é feh^ de éonferei eif’T»étne-ten^ps
1 iîperPôtmè1 fes- deux ‘qualités de fy ft i &
\ On ne vioîa laiPdi-^frln' faveur dû rôi Dé'mét.rîus',
[q ui, dans un même jo u r^ fu t fait-initié & tton-
, MYSTÊRESîv L e r grecs fe fe-rvpient des, mors
' (UHfifut, rtàer'fo exprâmer lesi -cérév
«onaes feerêttçs de Je-ur euhe. j-
Gafaufion, ('Exïrfi ,àd, Antial. Burqn. Çi’V l. ) 8c
qgilqfie§j dérivent de. .prpnfies^dê
tnifipr, ovt lequel figfliçe dans,- la langue
; hébraïque tphofe~cachée. Mais Aibe^f Schukens a
réfuté, çette écygudqjgie , 8; JpM’eft jointe ®&efr.
faii^d’ayoih- recqurs .aux langues orientales pour
; expliquer un g-^r-mê grec. (Clément d’Alexandrie
dérive -r cqlui-çv *»■ «. pynh, .exéepapion ( ! Prapts.
ïv.iu^^tà.çaufe de^Saççhus, ou àwo Minfïraii,
. nom d ’un -athénien qui périt à la chaffe,
diffépntpeu de fffôupn*, akofes relatives h la chaffe
( proprement fakuU ymatic&y ihïi. ). I l,e if facile
de s’appercqvoir qûe.c-e fayant Pèrq n’emploié ces
j étymologies qqet pour .tourner en îidjcnlelês ob*.
jets les plçs facrés de la religion grecque. Les
cpnjeéturèfed’Iarablique 8c de-sCornurus.ne mé-
ntent- pas^pnis" de-crédit ; le -prennear. fait venir
} -16«!®?:» >pa®céfq « e ia m p é
qu.’on,exerçpit par lê'ttioycn des rats étefit la plus
ancienne Çlambl. de atnor. Rkod.~ & Sim. ap. Ph.pt.
eod. fgïpiv. ),,$)$, fécond, de , rajfafier ;
f^gritsilture qui nous nourrit étant due aux my.J-
ferep^Q^iutu,^,- c. 4«iÇj*;.opiittbm. font
, : ridicules j ’ celle qui dérive ce nom de /*#«,, eft
: également faufîe ( Etym. magn., in v. X
i Le rnçt myfière eft uq^ubijkntif dérivé du verbe
! fiùiki, fermer^ d'où fe for\nê'nat'urellement ftérrtfia,
l î ■ fekme:y ,fe‘éét, yuidl^bàpchfferfnfe (Eufiash. ad
i , Ho mer, lit ad. I, X X I K lf-J i 492.). \ '