
8c de Spahheim fur les athlètes pêriedoniqttts de la
G rè c e .E n e ffe t, quand Paufanias nous apprend
qu’Ergotelès fut pérïodoniqut , il veut dire certainement
qu’il remporta des prix dans les quatre jeux
folemnels de la Grèce , lès grecs d'éfignanc cès
jeux par lé nom de période. Ergotelès fut doublement
digne du titre glorieux de periodonîque, car
il avoît étéidéux fois vainqueur dans chacun ; aiïffi j
lui éléva-t-on , dans.les bois' de P ife , une llatue,
magnifique de la main dé Lyfippe. ( D . J r) .
P É R IP H A S ' roi d’Athènes régna,dit-on, avant
Gécrops. II mérita , par fes belles, aâioris , & par
les.bienfaitsdoBt il Combla fes fujets, d’être honore
de fon vivant même, comme un dieu, fous lèn em
de Jupiter confervateur. L e père des d ieux, m ité
d e c e qu’un mortel fouffrît .qu’on lui rendit de
pareils honneurs , voulait d’un coup de foudre,
le précipiter dans le tartare ; mais Apollon intercéda
pour périphas 3 en faveur de fa vertu; en forte
que Jupiter fe contenta de le métamorphofer en
aigle : ü en fit même fon oiièau favori , lui OqB-s
fia le min -de garder fon foudre S il lui donna
permiffioh d’approcher de fon trôné , quand il Vou- ;
d ro it, & voulut qu’ il fut le roi des oifeaux. La
- reine fouhaira d’avoir le fort de fon époux , Se
obtint la même métamorphofe. C e tte fablé efti
eft tirée d’Antoine 'Lib éralis.
PÉRIPH ERE S , termes de la mufiqué grecque;
qui fignifit une fuite de notes tant afcen.dantes que
defcendances-, 8r quirevienneut ,_pour ainfi dire /
fur elle-même. La périphèresrétoit formée de 1 A -
nlcamptos 8c dè l’Euthia.
PÉ R IPH E T E S , fils de Vulcain. & d’Antklia^
étoît toujours armé d ’une maffue, çloù d fut;
fùrnommé le porteur de maffue. C ’étost un géant
où plutôt un grand brigand ,.qui s’ étqit cantonne
dans le voifinaged'Epidaute , & qui aÇtaquoit avecf
fa maffue, tous ."les pafians. Xhéiee*, qui allo!t:
de Trûè'zenë à l ’Ifthme de Corinthe , fut arrêté
par ce brigand ; mais il fe défendît fi vigaurëufe-
ment qu’il tua Peripkéter 8e s’empara dé fa maffue,
dont il s'arma toujours depuis , comme d’ uni monument
de fa victoire. Apptlodor. Hygin.
PÉR IPLE . C e mot veut dire journal de navigation
auteur d’ une nier, ou de quelque côte ; nous
connoiffons en ce genre le /w p A de.Scy hx,lepériple-
d’Hànnon, le périple de Pythëas, 8e le périple d’Ar-
rien , qui décrivit toutes les côtes de la, mer noire,
après les avoir reconnues eh qualité de général, de
l’empereur Hadrien à qui il, en dédia la .defcription
fous le nom de périple du Pont-Euxin.
P ’E R . I P S È M À , 8e %aôâçfiie ,
deux mots grecs fynonymes, qui expriment le dernier
m épris, 8e lignifient balayeur es , exécration ,
fardeau de IA terre»
Jtean pu Ifaac T z e tz è s , a deèrithft vers lesepr
thdrmates dans fes t'hiliadçs hiftoriques, imprimées
pi* Fabticius, ( BUliot. gnec. tom. i . p. ,
Y o ic i , dit ce pcè'te , quelle-étoit lhviéEtne.ex-
piatrice, » qu’on offrait longue“, pat
la colère des dieux y une,yillç étqjt-défolée par
'quelquemalheur-, fait pelle', foit fatal né, foitqupl-
,qu’autre fléau. Oh fe faififfoit-de l'hortitn; le plus
laid qu’il y, eut dans la cité-, afin de fèxvip dè
remède-aux maux qu’on fouffroit. Dès que çettî
i victime , qui de voit, bientôt être immolée , ayoït
été conduite dans le lieu defiiné à fa mort^on
lui inettoît à la main, un fromage, lin- mpriceàu de
pâte 8c des figues ;.on le battoir ,fept fois avec
_ un faifceau de verges, fait avec une' e/pèce d oignons,
de figuiersjauvages, 8c d’autres.branches
.d’arbriffeaux, de même nature1; on le oruloit.cç|m
dans un feu de bojs.d’arbres fauvages, 8c onietcoit
fa cendre dansJa mer 8c au vent.Tpüt ce|a fe~jFai-
foit. pour- l’ expiât on de la ville’ afflige« ; I p
• ffettmf/tti-. xjlS--y
Les deux expreffions x*6tc((e* 8c
été indifféremment dites J’une 8c-l’autre, dexes
hommes qu’ on immoloit aux dieuXairrîtés. Le fot-
mulaire e toit, que cette viébnne fou. pçopit'atson
pour nous ! 7 { Q. J.-)
PÉRIPTERE , f. m. Lieu environné de .colonnes',
8c qui a une aîje tout autour ; lem o tB t
grec I car wreg* , fignifiet -proprement jllserdre
des colonnes qui. eft au ,■portique,, 8c au ‘ c&é
des tèmples, ou de.que!qu’ autre édificè..Ces pééip-
téres étoienr des temple? qui avojent des colonnes
de quatre'côtés, 8c qui étotent différentes du p.é-
rillyie 8e e j 1« Ôiè Fun a’«»
»avoir que devant, & l’autre , devant 8c dérÆre
8c point aux côtés: ■ -
Perrault, dans fes-notes furYittuve j^femafque
quçAePpéripterej& proprement le nom d’ un,genre
qui-comprend toutes les efpdcès de temples, qlii
ont de? portiques de colonnes tout autour
que ce temple foit diptère ou pleudodiptère , fou
fimplement périptêrey qui eft une efpèce qui a le
nom dit genre 8c qui , en ce cas y iéfti ebumnes
dijlantes du milr d’un -entre-colonnemeftt. Il y a
àexpériptéres quartés 8c des rohds J le portique
de Pompée, la bafilique d’.An tanin, le fepfizpne
dé Sévère, étoieric des. pééhptèrest
PER IR R AN TER IO N , vafe
qui contêfloit l’ eau luïîrale chez, les grecs. _ .Ce
liq r eft con^Sofé de niy ; circum, & de J«»# ,
ajpergo. On mettoit ce vafe, -feloû Cafaubon ,
dans le veftibüle du' temple , 8c félon ^ d’4ù-
trer /dans le fanâuaire; peut-être le pla£6ît-on,
dit Tourrsil , dans l’un & dans l’autre de, ces endroits.
Tous ceux qui éntroientjfe lavoient euxjnêmes
de cét.te eau facréé ; s’ils, n’aimoiènt mieux
s’en faire laver par les prêtres , ou par quelques
miniftres Subalternes, ;
, C e n’étoit pas feulement dans les temples qu’on
jpettoit ces fortes de vafes; qn-en'pofqi: aura aux
avenues de la place publique 8c dan| lès carrefours ;;
mais fur-tout oh-ne manquoît pas d« placer ces
v.afes à la porte des rrjaifpns particulière?, totfqudi
y avoit quelquehnort Ifens les famihésl Epiluic- appelle
cejÿ fottes>rd^ bénitiers m ôrtuaues, é.yjjnov\,i\
Héfichïus , yeurT^a | '& Arift'ophahe*, i<n,^*K.py ,
On arrofbié de l’eau -qui.était dans (ces,bénitiers
mortuaires^ ceux qui'affifiQjcnt aux funérailles., &
l ’^on f o lfe v o it 'd ’ tme'branehe d olivier? pour faire"
c é i, afmtfipus. , rimo*f0 ipis oliyit^, drt/Virgile.
On con&Cioft té iK S ^ a en trempouf dedans un
t,Hon..aident,, tandis^qu-’on brûlbit la viétime., Au
rèfte , cette ;éau luff r^Ie fgLyjqjt.à deux- fortes de
purjucacfons fljïh é qpi.fe B,or n'oit suxmams feules,,
& ^U)ohimoi|,^ÿ^(4', dé* main , & ®
puera , je ‘ lave ^Ku tW's e’tQidoit, a raut le corps,
& f f ^ f n o t dont nous avons'
donné i , ra ine. (
. PER1 § ’C EL4I D Ere fpfc e' dp ’ *b racèl StS, o u d e -jy -
re ti&és*Jilnt on ÿspô it lès jàmbesT atrdepus ’ de f!a^
ohesèllé du pi«?? tOw én ‘ voif'plufièùrs>fur les mo '
numèîi^-t& aùx*jarriDë'ÿ' d’urr^1 'petit'
am-fut? qui Jéftl.’oeiifpté 'fur- un' 'bW-*relief de la villa,
glgfes^tléfinfffentvaigiî l&s,pérîjcéhdes....... .
ernajnentq, funtpyél circulé uureijuat crupum mulie-,
triurn. ...
'f’ O h p e u t a^pellér au&pérïfcélîdcs les bandelettes
qui îè •çroffoîèftVïurie’èôpde-'pïèd 8c jufquau néo
le tp fiu f fixer la chauffure. O'éide (fdft\ z. f z f ) , '
les appelle vrmiffe. : 1
• Fregerat armilfas. non UU ad brachia faflas
Seindebant magnos yinculaparvapedes.
Les bacçhantes porfoient fes pci ifc élidés au-deflùs
;dü eoude-é>ed ( Antkolbg. L, 6. c. r. ep. -/2/-
dûs voce 'Aitifûvds'. . ;
A deux vjétoirse peintes, fur on vafe ^ e te rte
cuite de M. Mengs, cette bande faifeit cinq fois
le tpur de la iambe.
Toutes les femmes dé l’Orient portoientdètna-
gnifiques jaj%)«tièr«ç.Cet ufags-paffa daps la Grèce
8c dhns lir a lie , oùjès femmes,galantes fë pîquoient
d’avoir des jarretières fort riches; mais c étoit auffi
un ornement des filles.ies plus .fages , parce x^ue
leurs jambes étant découvertes dans les danfes publiques,
leurs brillantes jarretières fervôient à les
*?ir.e paraître 8ç à relever leur beauté.
P E R I S C Y L A C I S M E , yrffintvZUKitftts }
e’eft-à-dire '^expiation par un renard, qu’on Ik-
crifioiï? à Proferpine ; mvzdè eft un renard
Les grecs offroient à cette déeffe, dans les purifi-,
cations’ y un renard que l ’on faifoic pafler touç
iaiitouh de ceux qui avoient befoin d’ être purifiés,
^ j q u ’enfiiite'Çn immrfloit. { Voyez le traité des
'àfte/liojts romaines de P'u.tarqué queefi. 6o & potteri
qrchoepl. ^gfeiq. tom, î iy
PERISSOCIIOREGIE , C e mot fe trouve
dans-lç code j mais en pe convient pas d e ce qu’il
fignifief.-Çiielques,auteurs veulent que ce foit.;un
nom,, de charge 8c,d’ t ffice. Alciat prétend que le;
pérjffoph^égeécoitceh iqui avoitîïpilTde Paumôpey,
Dominique Macii croit que périjj'ochorégie fignifie
"ü'a.-gqnqféfi 3 une diftribiitton qui fe faifoic aux
[fô^gt^.au-deffus de leur paye.ordinaire. ( V o y e z
\ iexî^ojèjufidicifm de Jean C a l v i n t ,s!.
PERJSSON, f. nu Nom donné pat,les anciens
g^ecS'8c,eofuite par lesiqmains, dutempsdePline,’
uoo.efpace de’-Sdfahurn qu^ rendoit foux ceux
qui en failpient ufage interieiireirent, c’eft pour
‘eda qu o u i appeljcat encore ftrychjium tnpnicutn ,
, op fimplement mapicum, c’eft-,à-‘dire la plante aid
rend fà q { D. ^
PERïSTvEEOE / une dés nymphes de la fuite de
Véiius , fut.jphangée, en/csplombe: par- l ’amour. C e
: jfu r avec fa hière ,-^aria q tfil
cuéiffer&ib plus de flt urs qu’ elle. La déeffe fe fit
laàdetipar la nymphe Périftère 8c gagna la gageure.
Gupidop en fut fi piqué’ ,-qu’il ,fe venga fur la nym-
. phe , 8c la changeadùrle champ en colombe. C e tte
' fabje n’ eft fondée que fur le nom de la nymphe .
qui eft J e -nom grec de. îa:, colombe,"
colombe , quoique Théodotius prétende qu’il y
avoît à Çormthe une femme coquette, nommée
pris! le parti de
Vénus , que, parce qu’elle en imitoit la coh-
rduite.
P E R I S T IÀ R Q U E , celui qui fâîfoit les expiai
tlO®S. ^ 3 ^ | ^
P È R I S T R Q M A T A , tapis dont bn couvrait
les lits de table. Ils etorent fouvent de pourpre &
ornésde broderie. Voye^ TAPIS.,
PER ITÂN -US . Voyez h À £ ne, .
;P E R lTH (E ti< É , municipe du terroir d’A thé-
neS j.dans la tribu Onéide. Plutarque ( ht Alcibiade )
parle d. un certain Hyperbolus d u bou rgou muni-
cipe Périthoide , méchant ,homme , qui fournît de
fqu tetn* une riche matière aux poètes comiques
W i e prirent tous pour l’objet de leurs railleries
oc de leurs înveétives.’
PERJTIEN ( m o is ). Ç ’ctoii un moi« des m it