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the, & parce que fon retour à Athènes fe fit au
temps des vendanges. On choififfoitpaur la cérémonie
de cette fête, des jeunes hommes, nobles
d'extraction, qui prepoient des habits de filles,
portaient des branches de vignes à la main, courant
ainfi depuis, le temple de Bacchus, jufqu’ à celui
de Minerve» St celui qui arrivoit le premier au
but,. étoit le vainqueur, & offroit le facrifice. Le
mot ofcho;k tries ell formé de »•xi, qui lignifie une
branche de vigne chargé de raifins, & de çîfa , je
porte», ou de <pésa, fruit d’un arbre^ ce qu'il
porte. «
OSCJLLJE, mafques que les payfans msttoient
fur leur vifage pour fe rendre plus ridicules dans
leurs jeux. On en faifoit d'écorce d'arbre, comme
l'indique Virgile dans fes georgiques ( Lib. ■ i . v.
j86:>.
Oraque corticzbus Jùmtuit korrenda cayatis.
Quelques auteurs prétendent que ce mot ofdll&
dcfigne çie petites figures d o zier, qu Hercule revenant
d Etpagne, fu bit eu a aux victimes humaines
que l'on ofooit à Saturne en Italie. On .trouve aiiffi
dans oJcilU, le jeu que l'on appelle aujourd'hui
efcarpolette, balançoire, dont Seryius (locociuito)
fait remonter l ’origine à un temps de pefie chez les
•athéniens qui» ayant confulté l’oracle , eurent pour
réponfe, qu’ils ne fe déiiyréroient de ce terrible
fléau, qu’en trouvant les corps d’Erigone & Icare.
Aptes bien des recherches inutiles , les athéniens
prétendirent prouver leur docilité à exécuter l’ordre
de l’oracle, en attachant à des arbres des
cordes , fur lefquels ils fe plaçoieUt fle s’agitoient
dans l’air , comme pour chercher les corps perdus
dans un autre élément. Mais tombant allez fréquemment
par le défaut d’habitude -, -ils s’avifèrent
de fubft.tuer à leur place de petites figures qu’ils
lemjoient à leur gré, & de là vint le mot ofcillt, :
quoi in h:s cillerentur &. moverentur or a. Ce -jeu
devint depuis un fpeétade moral,' que les anciens
repréfer.roient comme une image de la vie humaine,
quin’eft qu’un mouvement perpétuel » un changement
de fcène où l’on-voit alternativement !e,perit
s’élever & le grand s’abaiffer. Ç ’étqit fur tout aux
fériés latines , que lès romains fufpendoïenc à des
arbres ces petites figures. Servius explique encore
ce mot d’une choie' honteâfe , & que Ton fufpendoit
entre deux colonnes pour détourner les enchantemens
: alii dïeunt ofcilla ejfe membre virilia
de fioribus facta que fufpeadehanturper ituerco-
lumnia,
O S C IL L A T IO N , cérémonie des ofcillt, $ t f-
pèce d’.efcarpokrte, ou de balancement dans l 'a i r , ,
r faifoit une partie des purgations on expiations
psrTonaçs ( Servzus Ænt ïd. 6- 74 1 .) .
1 Les anciens fe feryoient encore de Xoftillation,
pjcuï donner une apparence defépulture â éeuxiqui
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fe défaifoîent eux-mêmes ; car- on croyoit que leurs
mânesne pou voient jouir d'aucun repos*» & l'on
y remédiait par Vofcillation, qui conhiloit à attacher
a une corde, une petite figure qui repréfentoit'
■ le mon j on balançait enfuite cette figure dans l’air
ik enfin on lui faifoit des funérailles. L)ans le beau
tableau4 e la prife dë Troye par %ilignotte, on
voit, dit Paulànias, Ariadne aflife fùr une rôcbëi
■ Elle jette les yeux fur Phedre fà ioèur, qui» élevée
de terre & fufpendue à-urrè ç^rdequelle tient df s
deux mains , ferable fe balancer dans les airs. G’eft'
ajnfi »^continue l ’hifiorien, .que le peintre a voulu
- marquer le genre de mort, par lequel on dit que la;
malheurèufe Phedre finit fes jours.
OSCIHES, ceux d’entre les'oifeauxpar lé chant
defquels on ptenoit les aurpjces, tels que le cor-,
beau, la corneille, le hibou, &c. Nune defecundo
ordine dicamusy in duas dividjtur f p e c i e s y
ofcincs & alites y i II pi uni gentil pan tus oiis. J
OSCULUM} baifer de devoir,'différent duMra-1
qui étoit un baifer d’affèéiion, & du fuaviunij
■ qui étoit un baifer de palifon \-cfikla officiûrUm, 1
b afin pudicorum afleSuum ,. fttavi'a Yibidïniim. t ipf}
pourquoi Servi Us , dit que,le premier* (c donneaux
enfans, le fécond à une époufe-, & le tfoifièriaè à-
pne:court:fannewi-Gependant les'arteiens àtitéurs
ont-employé affez indifféremment«* t! ois te r iftlf:
Jaccre ofcul'a , baifer la main; l»i tshdae.à c'elüi que
l’on \éut f luer, ét ut'un témoignage du-plus pro.-
fond.refpeét-: c eft ainfi que Us anciens lUin'brofèrit
leurs dieux, les empereurs & îeurs^mîgès , a’inlî1
-que ceux'à qüi ils vouloient teâSfe’ un'hpmnraj*1
; particulier. Le-s-éoehêts\ d'ans le cirque, faluoient
aufli. le peuple ep baifant leur fouey:,yenetabqtur
irferiori flagella , dit Xiphiüii , Se ce. baifer s’ap-
pelloit cfiuhni kibràtum. à la bouche & '
aux yeux étaient fort en ufage parmi lès. rom a ns ,
pour fe faine r ou fe faire compliment fur q iîèlque
dignité, ou fur quelque-heureux événement.’ Les
efclay.es "baifoitîn t la main- de i euoe ma ûrc s , 1 e s fol -
fdats celle du généml. Les' empereurs f.iluoilnf)paf
; le baifer leurs principaux cfficiers -, oü les perfonnes '
d’un mérite dift ngué» Si Suétone fait un crime à
Tibère de éë-que pcaïôsi 'iimodum in di'grcfliïbfcu- ■
laiüs fuerit. W y avoîténcére-une' manière de- baifer
quelqu’ un^en le p/enanr parles oreilles, & Plaute,'
ell le premier des auteurs latins qui en faffe.n en- -
1 on : fine te exorem fine te- prendam auricilts , fine
.dent fuavium. C e baifer -s'appelloit-lof/a-, parce q.iie
dans cet aéte les 'oreiliesparoilfoient comme les deux
anfès de ia; têtg', & là ïaifon que- Plorar;|§ë? en
donne, c’eftque les oreilles fontla.rputêparLiquelle
la vertu entre dans Pâme'des jéuheîjigeiVsi Se qu’en
les baifant àinfi , qndeuf htfiaue ’maxime amamos
efle, qui per auresprofunt. Le jéfuice Qelrio, dans
fon ■ comment tire,for -Sinéqiie» dotine tueuavfon ■
trcs-impei tiuente- de;Gtt f f f à g e . . j ... , - v;\ 1 g
O S I
' OSIÇERDA , en Ç,fpagqe*ô^tc..^ çrsr. r
RRR. ejihrqnze......... fi}ellèrîfi‘t "
■ •' Ocen or. - v.- ■ , '■ -•
O. en.ajsent.
Bevenue muniéi^e, Oficerda a fait fripper 'en ,
| honneur de Tibère des médrilfés Jâ'tinès ,"avecTa
lffgende M-UKT. ôs'fdlîRDA.
OSIMA-NDRAS. « N o u s R a -
bahd/de S- lEtienne ,i;un exemple de-la manière" 1
grande des qnciens, dans le cerçle d’or flpfimandùé! \
flDtoà, Sic, f . I , fiel. l . )• II awo.t jâ y /éldudéts
de-tour,,'Se paLdonféquertr-, plus de'quagré-vingt
p eds_d et diamètre ; chaque degré y ocCûboî< une4 ‘
couieet, -oc un d.égqéi-fei'VoJt a ‘ h^u-rfer «rrj o u r , Se
par cou eqübnécfequ&figrî£''ÿ*.b&dupOIt unte efbdbe
de pte^jdié-quarante o,*cq pieds. Laddptè^mière-
m e q r^ c b ^ a u r e de-M- %rflû, 8e je'c^iÿco'mmfe
lu t, fiue. ee cqrqle farvbitjÿlacrtn50nf,rt8e,par confé-'
cinq dF f1 yP^ftrya-tions- que prélenfoit
;de>’ l^fldvet des étodesi ce
!f$r coucher,,.! état du foleil j ‘d^Lti de
m eÿ ;
& avç'c lves ;
r^lo^quesV 1 èjS, j fâp, s * sf reri fe 's( Se 'agricoles, i'&
les tLaviux chamné;ies,i gp un mot», il-'*
m-i'-Mch- Avant le tetTipsoù l’éci;iture alphabétique
exjlta, les obfer.vatio.a^étoiént éèKtWi'efi.figures ■
d e
I K4I Iw u iK f i ,
- » ‘ï - j iflTmtauxVfffijf
- tc 4iH!K|Ék.û£&Sue'fut
d.mruRtioS,*
I ''t-s Ai n jipje tiji: »yîia|
; 'OSIRI9U M Î T r â n a L ƒƒ ) au. mm
Ce’Cca.frt f^qsîjf riôçni d"Ofiris : ° ^
Te Sc/dpir^NduslfMemphs vinedatut BÏ8
''M ^ fo b e |
p g g É f i Odtte idri.iç,ce. « Q„ iait j
f e æ e i t aui.r^hofe que je ;â;pleil, & Ills h:Terre
cé die ce d.eu e.r le: Spieii’, I qM.ni Éi e ,-;iÙ#US tioPut ' 4luSnivi eqrsJ
O S I
‘•;Cçtte identité 'fecohhu.^,' on expliqué facilement
,les voyages d’ Ofi'rts , fa mort» fon enffive-
limmen:3fa réftirre^ion à réq^inox'e du printems,
fon n^rlage avec Ifis, & c . , pâf fa courfedu So->
leil dans le zodiaque, fon paffage dans l'hémi-
fphqre inferieur ou ténébreux, delîgne par T y -
phon, & fon nouvel éclat dans je ligne du bélieda
Ifis étoit fous un plus, grand nombre d ’afpeéts
-I’eqib'êiïie de k Lune que de la terre » comme
1 attellent*Tlutarque & la plupart des écrivains
gtecsv Dèsdois » on »vOit.dfén'.explication aved
I i fû £ i i i ,a t t a c l ie r t ) e n t ,(pour lu i, la confiance
quelle mit àje)ichercherf& à fuivre les traces
àpjès'fa mort, Sec.*
^b'qiiêfois.un emblème particuiiet
du Nrkj c’ell aiors'qqîtj §M im a ifis j emblème
T£,r} f ' Qfinde.S.flt Nil
étp^remp r dàns la plus g^afidë f^ ce , du fo%il 4
B H & p i9pjMir\\ Si des-lors-'ôtj prehoil
I ,QJirl s pour l’^mblême dü Nil,lui même (Plutarck
s . ’
î 1 L y M m g e sh 8i lès ébnqîèçes f l 'é fn s ‘’fifeot:
a:u? gffjÇ^que clérpit la mêfoe divinité que
i n i^ ^ 'j^ -K q ç s v lè s orphiques &
n étoit autîqf|îfpfd’|üe le Soleil. T ib N l à C ^ . I.
f fü/fvi cettè 'ôp.îhfon erffâififuc 'Ofiris fo
L l ^ M P t W eyr Mars ïfiL 'td n h ! dp -
t i f l t i 0 ^ .; y elle répugné auxjfdàs rebgreùfes des
I qû’il y avoir dans le vin
v « JRe P^ft^entiél ; 8< qu°i| étoit produit par
i tec'nauva«,génie , bien- foin d’être un bienfait dé
k divïfifie^
étantjof^oieil pouvoir être confondu
" le ioLeî!
“ n e S ! )-.*■ c-omme -rei| fcignenEjes Ver s dè fcape’k
s fo v o y ie ip fb ,pfns’'cfanrenjènc
da»|, grebqué^ Pabretéi„pag. ) ,
P p l on lit :* §eyèi',Moe-eufe ou contente avec
j 'Çfji&i : " i
• ■ '•'EÎ^YXr*ME'EÀATQxl^dÈ’ïX>lfAt)ç.
Ofiris r comme
I : h ^ r n tui Serapidis five
[ Ufirtdis tumulum èonfidera, ^
‘djns là langue cophfe l’éty-
ï mofoge àh.pitfl ,; ij'fighifie la caufe du
L’^nnée' .das. égypuejis- étoit fo k h e , Se
O/Sw en étoit l’emblème. C ’eft de ce peuple'que
iVonée qujl fubft tua à
■ CîtLle ^lî^hjixta ( Muçrok Saiîirn. lié. I. c. i 4 ) •
: o-e-Afom que le Soleil lui - même fut’ adoré
Tout le nom de fPH , dans le ‘tenips où les égyp-
1 n 'h s.*i;é§;1èrent leur a, née foi foincours, & iur-
'A0^: dans la ville d’Héliopobsl P a r k fuite , I s
Piecres aëTncücs* p^ttîcuîsr.Scïent le culte gcuérat