
I ^ • . les affranchis',même'qui, ^d’efclaves , avoiepi
été-rnis en Jibîrtè^ptr-léurs maîtres ; car tanfgu’ils
I éîôîétïi' efclav’es , ifs ne pouvoient être compris
parmi le peuple. -
rêté que tout ce que le peuple féparé du fénat or- j
donneroit, auroitla meme force que fi les patriciens
& le fénat l’euffent décidé dans urieaftèmbLée '
générale;;
Depuis cette loi qui fut renouvellée dans la fuite ’
pauplufieurs autres, il y eut plus delois faites dans .
des affemblées particulières du peuple, que dans
les affemblées générales oïl les fénatetirs. fe trou-
yoient.
Les piébéiens enflés de la prérogative que leur
avoitaccordée la leu Horàtia , affê&èrent'de faire
■ un grand nombre deplébifcitts;pour anéantir ( s jn
ctoit po(l\bk^)l||tutorité du fénat ; ilsvallèrent j
même jufquà donner le noiû de lois à leurs j
piêbitfci tes »b ,f y» \
Enfin le pouvoir légiflatif que le fériat & lé: peu- •
pie exerçoïent ainfi par émulation ‘fut transfère a
f’e-rrfpereut du tems d’Augulte par laM^rgia ; au
«nuyen-de'quoi il nè^efit plus deplébi/pitesjSïg:
P LE BS , le corps des plébéiens, fans comprendre
les'ténatqurs. Ç e ,ijn«t-?cbffère de popidas
comme l’qfpèce' diffère du genre ;-paree que fous 1
le nom de populus \ on entenduit "cc:tte‘ multitude
de citbrènSï;qjübcampo fè nt fine ville fans diftinc-,|
tion de rang ni de n ailfince ‘..papalus■ omnes càzti-x
rat?« ordines commet. Au Iteujque fous 1?,dénomination
depïefes, *Tonvcomprenoit Amplement lesdci-1
-ioyerfs qui'ne,font ni patriciens ni,nobles fp kb s
e a ^ ifu t in quâ gtntts civium pp.trici &. non inj unt,
dit Ailitjgellel C e fut Romulus.qur-,fit cette. diftine-j
jjo p des p a t r i q ^ & d e s plébéiens i U exclut lesf
derniers de tous lés honneurs dont il fit part aux
premiers, & i\ pë S p la iffa qu’ une entière ^dépendance
de ceux-ci/ Qette inégalité entre J ç * deux
'ordres dura ,fous les rois , & ce-ne fut qu'apres
leur expulfioq-ÿéque . Valetjs.-fiublicola jetfajes
fondeniers ;de 1 a lib'ërté du peuple y comme‘ion «
collègue Btufbs aVoic pofé c eux de la jL pîfoiique.^
C e géutre.ux romain ne fiipportant^qu’avec-peine'
l^étai d’opprefiion ‘ où gémiffoient les
' fous j ï^ în S ie des ti6b|ds \ porta deux lois "ên
leur faveur^dpribj’une ‘au’târjfoit 1 appel au peu-
• p le , &N’ autfo dëfendoit d’ exercer,aucune magif-
traturefans fonconfentemeut. I1‘ fit plus ;pour lu i.
- témoigner-ifon affeftion & pâr une nouvelle lo i ,
|1 ordoma que les faifeeaux feroient bailTés devant
- lu i} ce qu’il exécuta lui-même le premier, en en-
.trant dans l’ affemblee du peuple i.fafcesimhjtfiàii.
popuU ditTite-Livc/ "Cette* cori? \
dui te pleine'd’humanité & d’ indulgence, 'lui valut'
le titré précieux às Ptàlicoià, ami du,p«igte.» *
L ’ordre nommé phbs, ne comprenoit queb&s.,
per fonnes .libres,dont*on diftihguo.it trois fortes;
ceux qui etoient ‘nés de parens libres , 8? qui y
J’avoietîè toujours! é té ; on les nommoit râgenûi :
f , les enfans des affranchis ? appelas libirtim, &
11 y assoit encore une divifion moins générale entre
le peuple de la campagne & Iepeüplede la ville,
plein mfika, phbs urband. Les .premiers étoient
ceux qdi âerneutoi,ent aux champs pour les-cul-;
tiv er, ceux que Valere-Maxime appelle les tribus
ruftiques , trjbnj rufiicas / 'q u i .ne font-autre que
qette portion du peuple qui cultivoit la terre de fes
i propres mains, &-qui,avoit le plus de crédit parmi
les quinze tribus de lacampagne, entre -lefquelles
le roiiServius ayoit partagé le territoire de. Rome.
Aptes la guerre'des maries, itSüte l’Italie ayant
obtenu lé droit de.bourgeoifie à Rome , fit partie
du peuple de la camp a gneplipi’s '.riifthe, parce
qu’ellei^ntiçit'fon fuffragedatis les tribusÿbftîqb'SS»
plebs urbana au cqnrraire , étoit le peuplé .qui ha-
'bitoit l’intérieur^de Rome^qûj;*faj^ït'Kl^rtie des
quatretribus de la, v ille, que,. Tita-Live*appelle
forenfem titrbam, parce qu’on la vqyoït 'fans ceffe
i jfftr la nll'ce publique , toujours ptê'f à fe livrer au
premierfêâitieux , & .c’eft-pô^’çela gue-Cicéron
(- mie* i . i l’a p p e lk j - / ü ^ ^ & ^ i * i . par
oppofition, aux gens bppas tidept
\fumu&inosv$qU!ftiï apudftcem^fard^-jirbis
\ multèHneNus.quàm reliquiJlii'l 1 r?
P LE C TR IIM , baguette |a^ e^ Y p ire qu.de
bois pôliâ avec ^gqejl.e je, muficje* tpuçhojt -les
cordes d’un mftrurnentpour jen^tiret^les j(qns : ce
I mot viejnt d.e nM-mn frapper. Lestânffrasaÿjoient
I cfés'inftrumens af,cpidesfïui; lefqu^k.tîn ioitÆt'^rs
pleBrum, & d’auÿgs o ù l’q lp sâeni fervent to^jouiÿ.
C ’etoit aufli dans les comméncemens^ïage;de ne
toucher la lyre ‘qu’ avec le 'pmirntn fsÇnfuite la
mode vint de n’ea^incér les cordés qu’a i e ‘les
doigts.
Le leiâeur curieux,tj-o,uvera toutes les diverfes
formes de ple£trumjans Pignpriùs ,‘ ,dans Mohf-V
faucon , dans Buonarotti)|V(, âjfervationc [opta £
MedaeUomb' 8f dans’d’aucfesantiquaires, f D. J.)
: „ La forme, du pfyârum eft, très-bieq exprimée
fur cette figure , dit ;©aylus‘i(.7j; ^ ' !8îii^p% j ' ) .
C ’éfpit un‘e efpèce de-,(b|igfi d^ivoire , d’or .ou
d’autre matière un peu recourbée ^teidont on fe
fervoit Ipour -toucher les cordes île la Ijqfe ; cet
exemple nous apprend que les-grecs rtaitoient dif-
féremment-^accompagnement de- léürs chants &
celui de leurs ^déclamations !, car o'q‘ds|pînç%fepas
toujoufrs la-lÿr'e avec -lès’doigts pour former un
accord.,puifqu’eneffet on emploioit \z.pleciram-,
qulne pouvq.it .ferviéqu^à demner Je ton | à fou.^
tenir la* voix dans le cours d’un récit dèêlame. »
PLÉIADES, c’ étoient les fept filles d’Atlas,
dont
dont les jiqftis njopres* font, ^Icipife, Afterôpe,,
Çéyér>o,y Eleftre , M ju ,j Mérope, Taygete.
Elles fufenc aimées:,, dit lâibdqy^Jpar les. ;plus
grands-dieux & parlas héros ;;èlbs en eu/eKfrdes
errions.', qui détinrent dans la fuite, auftî fameux
eue lèutstfières ^ 8s qui furent t e ! c^êls/de plti-
, fie u fÜ*pe irpje s l'WèêÊk mai'a , MEl^çgilp-On .dit
cu’elle^bt^|g|^Kè's?i|jtell!gentes, & que^c’ell
pour ceîreTai.Çoh-. dûe‘leshommqs^les' regardèrent
coi&D’eLdéefles apfès'4e‘ür-’'ii\OTC^& les- plicgfent
hue
c b aileflari on'fê p r ê rft îiltmaK qhi, forme commê’un
peLatëüri- de'se’pt-1 étoiles a’fttz ' fie t f ’ i n ai s fort
brilfatrtes’.,pllfifé^s-aii cou duîfâurÈau;•'& afotto.-
pique aû'Çainçéf'.-fW'çB'cel't'é hue le-«vulgaire ap^
Ÿe$^pp Q$j0 nPepe. S : ■
' ■ »-L'es-g.fëçsi:les appellbient pléiades du- mot
naviguer -, paree- cp^leür‘lever v e fsï’AjiuiWèsreidn
RîfAtlrfeA 'çfLPvrôk la û^'fgktioU dinS ta' mécfiter-
raH'é'e; -Dlr norrfdu printèïns.yvalides romains les
appelloreîlî: d }- s?
V o îc îl’ eitpKcffiSn qu’a cio'n n é b1M . Ra b a U L1 d e
SainfcÉtfe-nnï,‘défia fable <ÈpêPléiades: Les Hya.-
des a voient» Ifpt5 feèi)fr qvni;h ^ 4 iVoiefîjff|pàSiloin
d’ elles pélfe’s ^tbîettnfillés1 du'ï^Bbév/er j‘ -'éiîés •vii-
vSiènb-dbn'Ç fen *&ërf^©fi-lêS,noinmoit5' ifs 'àpltiai
ies , -foit «que^cê^ nom?fi3§fiifi& urvç makitude'd;
‘'truie de 'e'uv ligure, attroupée ; fbit f>aVc4^qufdles
ét0^i>t l’ anugrice ge la navigatio£i..|ftP/é2^ mùjtb
'Jeu 1 , Pis on beuicoup, Pu o ' t ’ioio, gc )
KÎQ^mccî'sp^plic à trdfis r p e u v e rfb fe paffer à’êéy-
,'liiblàgies je n’ejÿçite.aüeunCjy-pqqt q’étre- pas ehi
cane fur des mots, & donner-plus de' forcé aux
JL-es P/«à^^ék>!ènt peintes aufli fous ia-figure
de fap^fil'e^bi-, d-a »àfé|è ut1 é n? -pjfi-çl :. N o n nusi pit
que bo|fqueiPh‘aéçori'troubla tout dans le cieTtpàr.
fort v,ÿy;age extljaVagani;l'ékKà, r$ÿéta les plaides
ïïciîvp.Valrés(çle la tjoapp rt,fdrnqyaiue\ 'des, Pléiades.
Sîwàtèi- Diony¥ÈL. 38*. ) Il y en al^é*pui^eft
fobTciîrë (fGerm. 'Caes. %i* éftlR'^bâud} dans 'cette
d#nfà circjülaite avoir-on eu foui de lâ'çacher dçr-
ncre les ,iamieâ\ÎTtailif'^le^ ^anciens ai oient mis
dWâéhtude' dîns çés peintures que1 nbüsfcavîbbs
cru 'arbitfàires
• bJÆlles. a voient eu à fe piaîti drç'du -violant ©Mon,
& Jupifer« les. arracha'à- le& ipourfujtes,. en-.ies-^la-
çant'fur la- croups dh taureau. .Elles ..danfentife-m
i;ond>; élies-font fepttjk'on-jiitumi rapport "décriéur
nQtpbreJ. dedenr danfe ^cdèi;leur, barmonisî^.yec
le nombre & fe.rnufiquedes planètes,; on dit que
chaeùnerdes Pléiade.:é.toiDanirnée,,pft un dejees,
.cam/pdae. ,in îLefiod. Nat$ cornés.' /q
IV . ) L.une - d’elles;,était nébulei^sSi^i«an dit
qu-’Hle fe cachoit de hoirte, parce qu’e'Je avoit"
epoufé ‘un -frmple morteltandis- que les autres
avoient époufé des dieux. Eleftra , l ’une d’entre
. Antiquités } " Tome'IV.
elles,, étoit peinte Jes cheveux .épârs. Par un jeu
de mo.ts furtiqe autre EieSira, fontaine qui eut de
JùpitMle-Céjèhre Dardanus/ fo r des dardatiïèns
Qt|trûyens, o ,n it la petite hiftqjre. fui vante, ©n
diloit q^’après prife deTroyje ,,elle avpit eu tant
de dqa-leur de la défolatioh'de cette vilte', qu’elle
n'ayqrdfeus Cputenir la dapfe ‘de fes- foeurs-, &
qu*dlef|tQitâ,llée fe cachet- dans le cercle arélique,
o.uelle pf4f'[g./nqm de Comètes■ ou phev^lue, Fréret
MSmséturé qu’pn avgk^]dffigné par^là ,une co-r
inète. L^ difoàlfion de_cqtte-'idée eft étrangère à-
m'ôîî;îü]if. r
PLEIN (tMdis<)j année pleine; Lei-tfiois' lu-
naifê’Æviiodique elt alternativement de 29 jours ,
ou cafe’î & dei 'fo ’fôitrs -, Ou plein. De mêmfe ,
1 arifi®e lunaire eft quelquefois cave , dli de y f j
tmais ,or^oairement. de.; 3 54 jojirs, ou
.|/;.PL1 Ï0 N E , .mère, des ’pléiades.1, à q ui‘elle
do‘nba ,‘ fo ri^tfomî^Létoi i f fellë "dé i l’Océan I & !ide
&i fenhrie "d’Adad1 f 0 vid. Faß. Vi
$&)■
PLESI©Nf Y.t'pléfion-^’îfaçx fes gr’ec s , étoit
ïlfie fJofdbnW^n'dç|wa'r^cùfiètê "â^Pinfanterie. Elle
©0|pftoic é i =ün >qlKirr‘é 'long', 'tartt’ôt à-centre
pi,ein , farifoVà'Ceritre vüide.- Quelqlïéfôis' on pré-
fentôjr -à l'ëhriemî'Wnr plus-'gmnd côté-, & d au-
tfoföision- mï'rch'oic■ ebd'fi'e ’lffi' par. le-‘'plus' petit ;
aitrfi‘ 'ëêtrè .évôl-tft'iorl' fo'rfndit' üne véritable colonne
& fe di^ngeoic* diO'oitë dans les différentes
fottes'de qUarrés-l-qâfilll’dn ‘c'drin’oît. La longueur
de eej.qû'afféJexcédoit fa hauteur’ .Les frondeurs &
lès af-che-tsiè îéld 6ient? 1 e -dedans /»couvert -dé
’foiftÈ^krt's«éiî dêhfôtsi de foldats pefammefrt-armé^.'.
(Mfbtïmfcydk tècnttre cett'e difpofitionr la
p h aîangé'fople xe / R J
ptESJFÔRUS , rlîvmâé des. thtaces, à Ja-
auelle ilsimmoföehedes viébim'es humaines. O fo
«croit que c« é t oi f 'q ue î.q tf b o m me célèbre de leur
nationt, qu’ ils avoient djvinifé après fa niort
Ç- Herodot. lib. IX.
' P L E TH R E , mefdre géodefique',,oû ‘grammar«
tiq.ùe"dè fü f ie & de l ’Egypte. Voye^Ar o o r e ,
Pour corinoitre dévaluation des pkthres y feloa
Romé.de Lille. Voyei M'esuues..
P le thre , ’afla , mefure linéaire & itinéraire de
l’Afie-& de l’Egypte.
Elle valoic 14 toifes & ^33 de France, félon
,M. Pauâon. ■ ,
Elle valoit en mèfures anciennes des mêmes
paysï
B b b b b