
N I X
NISO. (A b ). Muratori (.911.' j~. Tfies. ) ,
rapporte les relies de l’infcription fuivante, grave'e
en l’honneur de raffranchi d’une impératrice, qui
étoit chargé du foin de fon oifeau appelle Nifu s,
en italien Fagianp :
U N E S . A T T A L I
V 9 ÎI CS Tl A È . t . L.
TA. AB. NI SO.
N ISO , une des cinquante Nereïdës.
N ISU S , frère d’Egée , régnoit à Mégarè,
ville voifine d’Athènes, lorfque Minos pour
venger la mort de fön fils Androgée , vint Ravager
l’Attique, & affiéger Mégare. Le fort de
ce prince dépendoit, dit la fehle d’un cheveu-
rouge qui étoit mêlé dans fa chevelure : Syjla
f r è t e , 'aHon^fouvent"fur une touF'de la ville,
dont Apollon - avoit rendu les pierres harmo-
nieufes , pour fe donner lfe plaifir d’en entendre
jps fops- De fe, elle vit Minos, dont eflede-
virff-, amôuçeufe. Ellfe chBpa ' te fetal che-teti.
As N ifu s , tandis qu’il dôrmoit, & le porta à-
l’objet de fon amour. Minos’ eut horreur "d’une"
aâion fi noire, & profitant de la trahifon, fit
chaffer de fa préfence cette perfide princelïè. De
défefpoir elle voulut fe jetter dans Ig mer,jtnais"
elle fe fentit fufpendue en l’aiV, les digux l’afrjient
déjà changéeen alouette. N i fu i fon plrequifav&it
auffi été méjaruorphofé en épènfier l’ayant âpr
perçue du milieu dès airs, fondit fur elle, & la
déchirai coups de bec. (Oxid, Metam. lib. V J IL ).
N ISU S , fils d’Hîrtaeus, fort? du mont Ida,
en Phrygie , fuivit Enée en Italie. Son amitié pour
le jeune Eutiaie qu’il voulut fauver',;en fe jîùrànt
à fe mort poqr lui, eft.tçlébrée dans Virgile.
( Voyez Eu r t a l e , |X ! A W m )• 3 i,5 î
. N IS Y ïîÔ s |île d e |’Afie.Nr. ^ ^ isr. '
I Les médailles autonomes de cette île font t ___
RR. en bronze.
O. en or. 1
O . en argent.
Leur type ordinaile eft .un dauphin.
NITRE des anciens, , V.NAT.RèN. Il entroit
dans les préparations, dçjfe taiLetjg des romaines.
Ovide ( De Medic. fac. tu. 75. ) dit :
Nec ceruffa tibï , net nitri fpuma rubentis
D é fit................................ U
N i x i f k i x i l } les dieux Nixes, préfidoiènt
à Rome aux accouchemens, & les femmes les
N O B
inuoquoàent dans les douleurs de-l’enfentemeut.
Feftus di| qu’on|roybitau Çapitolé,devant la chapelle
de Minervejffrtnf^ft'atires agenouiiljéés &
dans la pofture d’accpucheufes. Cés ftatues
feoiflit %é sÇpôttéeS de’JSyfiç, âpres la défaite
d’Antiocnus par les romains.
■ L e nom- de Sfikii -vient du verbe JÉfSj , nitor ;
nixus fum , accoucher.
NOBILES^y nobles. Ôn appelloit a'tifî i Rome
ceux^ui pouvoiept montrée une longue fuite de
portraits de leurs aïeux ; car le droit dés images
n ’étoit autre chofe que le dioit de la nobleffe^ &
l’upfe prend fouvent popr I’ autre. Alnfice n’étpit
pas la naiffance qui do'nnoS la nobleffe , mais les
élîàrges qui , en procurant lé droit des images,
rendoient conféquemment nobles ceux qui Tes
poffédoient.' D ’abord il n-’y eut àz-nobles que des
patridens, fpàrçê «iù’ijs ftjrent lés féul#yrèvêtûs
*,oàj charges qui donnoient la nobiéffe.f-mais |s
firent depuig un eprps à patt; & on appelli nobles
'Ceiix qui, fens^êtte des plus anMenpes nfeifo&s
dé Rème, fvbieno exerce par cfe
par leurs ancêtres , quelques charges-ourules. Les
premiers d’une famille qui y parvenoient, étoiènt
appelles novi komines, hommes nouveaux ,x6mme
étant ceux qpieemmer.çeient la nobWffe de-Jeuns
familles. C ’Ift fe reprocha que OE td iü ï fit ÿ £ Î -
çénon|lorfq*’il fut préfété fcour lefcônfelat, parée
quleff|aivertent' ii_ étpft lp premier noble 4e fe
famillf.
NO BILIOR , furnom c!e la hàtiüevFr-zviAj!,
NOB ILISSIME , titre de la plus grande dif-
tinélion fous les empereur». Il dofiqqifîd «fdui qui
en étoit honpré (sZ,ofinh, 2 ^ les pl|s grandes
rôgatiyes , §c fur-ïouùle «soit d t | ’ja.ÿôbl ,
de^poirpre qrnée d’uné bordure d’or.'Confiance
refevaj encore de peaucoUâ cette dignité , eà or|
donnant pa^ une loi que|es nobMÎjfiaies feroient
affis-atvant les p téfets^feyétofti^ i**».»
NOBILIS. CAES. \ ,.fi 7.',/'^- n ,
N&BIL ISS1M & S , ^ <te* aises
dë«(|éfars oU;dés-émpereufs. H t ? à préfiifeer qqp
Léurtclavius fe troonpe, lorfqu’il dit qyéles feujs
puînés de l’emperéuf furent qualifiés dû-tkre %
nobilljfimi p^faresl, ^pjifquacette fua%érfe.c)ou^
feulepent aftribttee p * le| empeïeurs à leurs a|-
nés-; ainfi >qo4ff- réftihè' des mécraîltêS $t dfêiïîtif-
criptions antiques.rLe premier des enfens ,d’em”
pereur qui porte ce titre fur les médailles, eft
M. Julius Philippus, fils unique dé l’empereur
rhilippe , & affocié à . fempirê avec lui ; en fuite
Décius, avec fes deux fils, Etrufcus & Nutné-
rkmus ; enfin Carus, avec Carihus & Numérianus
fes enfens, portent indifféremment ce titre fur
leurs médailles. En général, le nom de Céfar
étoit
N O C
étoit dômié à un prince qui ;, fans être parvenu à
rêmpïré, y é'toit deftinéî Cette prétention lui iai-
foit preadie dans, .quelques unes de fes médaillés,
le titie de nobiliffimus Csfar 8c d Augujlus , par le
droit q’u il avoit à l’emp re. promus en cite une
qu'l donne SP
Carus ,en ces ipots : Vporiofijfwo pnncwi-juven-i
Quelques antiquaires; font une diftinâîon qui
li’efi peut-être pas "fondée. Ils prétendent que^o-.
biliffime pris adjeiftivemenr etpit accorde aux Ce-
fârs, 8e marqqojl qne défignation a l emplfe ;
mais que nobllijjime pris fubrtantivementetoïc-une
éMgnil^inventée • par Confiantiff, qui donnoit le
.pas après les C cfa rs , 8: le .^üit de porter la
pourpre.,X-P-.J- ) -
i mWÊÊÊm fui les médailles.
; -NOBLESSE, )
N O I 2P7
( Lib. 4. ) en fait feul mention | Que preeft fru-
gibus terendis , NoduterenfisA/‘ s
NOEUD gordien. Voy*^ Gordien.-
’ N O IR , couleür, ater eolor. Voyez A tsb.*
. N oir * ANTIQUE en italien , ttera antico.^.-
fearbre très-noq-. fort dur , 8e prenant un très- -
beau poli, Les romains l ’appeflqient luculleum
. «urmor.. Pour connoître tes ftatues antiques de ce
"marbre , voyez les articles Marbre , R o is
. Captifs', - •
Obfervohs .ici en général que les ftatues de
*fnarbfe noir, ont été plus mutilées que celles des
pierres d’autre couleur, à caufe des idées fuperf-
* titHïüfes des premiers chrétiens , & ' du rapport
; du noir avec les démons.
., N O IR E ( Couleur ) pour le deuil. V . Deuil;
rÀjqn|p.-y Ce qjif fujt*^ ^
: NOCES* aldobrandines. Voyez A ld o b r a n - j
î -NbGESî Vi>ye\ EpoUx , Mariage, &c.
. N O C T IL IE S . Voyez N y c t e l ie s .
^ O C T U L lU S , ditu dklamuit. iîéeoit reçré-
fanté p in jeune homme , vêtu apeu
près-cOmlnfe A tÿ^ ,' éteignant fj>n flambeau,
avant à fes. pied s uaé .chouette, qui. eft ufroileau
hoéturne^â un desîylfilfôleÿ’de la nuit. Muratori
\ y 8-, 4;.). rapporte une inCçrïption fur laquelle ont
lit
■ ' f ' !*
N O D O TUS V’dieii des ’rbniaini-i' qu’ils- mVo- |
quoient-quand les bleds commenço^ixt^à fe nouer.
Son nom-étoit Lbimelde nodus',‘ noeu,d.
Aréiohe ( ÎV . p . « t f^enVlif
diqturfdeits^, qui ad ‘nodâVperductt res fuas. }
comme d’une di^nit^lg|uH4Qnduîrqit les. eptreen;
parle .dans, leIvfens oiï nous^ l^ons î,.
Prsfei erunt*ginisulis I noàifque çulmo'rum dtûm
Wfiôdoïunu
■ NOD US in aeie *, Ce-q«,e rtous appelionv-fe^ro^
de T,drméeï(Npdirs proptie ep'idtnfa peàitum mul^.
.*hudo{ficiit turma equitumfylfi^or. IX .- j .) ..
N odi/s togs , le- même qj'untko Sc utnbilicds
Vo yez ces mots Sc T q.ge.
; ■ N O D Ü ÏE R E N S I S tfea,divinité? qui prëfidoit à
4’aétion. de batlie ou fouler les. bleds. Arnobe
Antiquités, Tome IV . 1
« Quant à la'couleur- des vêtemens de deuil, U
eft confiant qu’ en général y chez les grecs , elle
étcfl£*.no'iBe ou brune. Plutarque dit i dans la Vie
de T h é fé e , que ce héros, à fon départ d’Athènes
.pour • àller -combattre le Mitiotaure , avoit des
voiles noires à- fon.yaiffeau. ,On fait que dans l’en-
-thoâ&afm'e de fa viéloite ,..Thefée oublia à fon
retour de les fupprirfieV/pour leur fubftituef lés
voiles planches que fon père lui avoit remîtes, &
que-.ce yîëillard allarmé , croyant que fon-fils
étjoit m or t, fe précipita dé défefpoïr dans la mer ,
'qui depuis a porté fon.nom- Il falloit donc que le
hoirp&t la copieur du deuil. Plutarque dit encore.,
;dans laiyie de Pérrclès , qudce grand homme regardait
cÇmrne une deschofes dont B avoit le plils
à lfe fehciÿer, l’avantage de n’avoir jamais .fait
prendre l’habit nôin à -perionne
... « Winckelmatin, auquel on doit accorder d’atl-
tant pins de confiance , qu’il peut être cité co'fnrrre
/un des plus favans hommes qui.aîenrétadié l ’ant-i-.
q u i t é f e s mqnumerrs 8f fes. ulâges, rapporte ,
d’ après ’Homère Jgrüe Thét 5 ,. plongée dans la
pÉpftéffe à- caufe dê fa mort de'Patrocfe, te couvrit
du plus noir^dz fçSj yêtemer.s. Au dix huitième
chant de lTli’ade,' la mère d’ Achille va demander
à Vulcain une armure pquf fon fils. « Thétis s’a-
vance ÇTradUbEon de M. Bitaubé. ), ; l’époufe
de Vulcain , la çhe’ve’ureotfnèeU'le belle C la ris
» la- Voit, court àu-devant 'd’ eîre.; 8r l’emoraf-
>? fant : O dééffe vénérable & ché iie , dit' elle ,
; quelle conjqi.éture t’amène, fous ce long vode ,
» dans notre palais » ? Ce long voile n’étoit autre
chofe que \z.tériftron, q u ié to itd ’un-tiffil fis délié
qu’bîi voyoit.au travers;.il étoit plus ou moins
ample, fuivant le plus ou-moins de facultés du
perfonnage qui s’en couvrait ». ( Cofiumes 2e
[ M. lhéry. ) _ , ■ m W . ■