
. foupçonner qu’il étoit doublé, particularitéqu’ô»
ne rencontre pas aux autres jflatues. Mais'il ne
feroit point étonnant qu’ un homme allez efféminé
pour porter quatre tuniques, eût encore fait doubler
fori manteau,
xt Le.palustamentum, dît VFinck,eîtïiatin de
l'Art. 4. j'. ) , étoît,bou,r Içs romains, ce que la
chlàmyde étoit pour jèsigrecs. Sa ebidgür étoit dé
pourpre, C 'étoit le vêtement de l'ordre équellré”,
Hideur ^ x i{X îPhil.■ ■ 4uè<94. * if« ÜI, ) , & le.màpteau
que.poitèreqt d’abord les généraux, 8c enfuiteles
empereurs romains. /Cependant nous apprenons
que les; éropereuià.Àyapt Gallleq ,Itre.:pafoifipiehj,
pas à Rome aveçldpçUdamentuWymûs quils.ne S'y
montroient qu’avec la toge. Nous.en découvrons
. la rai'on dans les,remontrances qui .furent faites à
Vitéllius par voulut faire,’(pn
ehtrée dans-Romeavet ce manteau furies épaulés :
cet ajullement }Jui dirent-ils yfef oit croire que,Vous
Voulei traiter laicapitale de l’empire Romain comme
une. ville prife d’ affaut j, à c^iréprié^Jati^s J r
prit la toge cpnfulaire. $epthqe Sé.vète obfétva la
mèmè cérémonie avant, mâjqîftçg^fupérbe dans
Rome : vêtu en împerdtor, il s’avança à cheval’jüf-
ques aux portes de la ville ,_qù étant ^ fceqd p v ij
pr t la toge, & relie du chemin;à-pied ( Xîphil.
Sever.p■ 194 , L ZTJ.)< J’e fuis/ûrpris'cùmment un
académicien fi ançoîs a pu laiffer !a_queftîoninaé-
c ife , fayoir fi le paludamentum des rbpa^insétqit
up.e ruiraffé ou üiï mantçau ÇMim. de l'açdd des
ïnfct’p. T» X X I } p. 199. ). C ’étoit un pareil manteau
tiflü d’o r , que por'toit Agrippinefemme dé
Claude, lorfqu’'eUeaffifta au fpeftaqle^hicoiuhat
bavai . i ,
11 faut obfetver en géhérat pour les îffante^üx,
tantdes figures d’hommes que de celles des femmes,
qu'ôn hpYgsj trouve pis,tpuj^tsoais ni arrangés. de
la miferie minière ,,çon5me.;le'font lés autres, vête-
menS/On peuplé convaincre par la (impie iflfpec-^
tioh'j.qu ilsjfbnt àjuftés fuivantlfidée eu ijLponVe-
nance de l’artiile. Cela eR. fi Vrai, qVune“(latue
impérîalé âffife Côhrpîvle à la villa Aibani, & fitr-
montëe de la tête de Claude, porte \tpplpdamen-
tum, Ou la,ch.làmydé, de manière qu’il traîne,roit à
terre, fi la .figure étoit debout. Le (latuâire qui
avdit fait cfi morceau, jugea à propos ’, dit Winc-.
Leîcnanp'C Hïfl. '^e l'Art. 4. J.) , d e jeçc r urie{gariÿé
du manteau fur les çüiflés de la figure, pour fe
procurer, de heaux. plis , fc pour ne_ pasjaiffer- lés
deux jambes découvertes , ce qui aurqic caufé
de la rhoûotppieé
. P Â L Ü D A T U S , général ixveru de l’habit nàl-
litaire.
, PA LU S cafreæ, datls le champ de Mars, fut
iin fieu.fjital à.Romulus* Y faifant la reyiit.de foii
sttoée, il fut hais en piècespar lesfénateuis, jaloux
■ de fon autorité j mais il. pafia pour avoir été ehîevé
au ciel.-
PA LU S PàAx.ittA, étoit un marais etupartifi
| navigable, qui s’ éfendoit depuis le pomm'Appu 3
julqu’amtemple de Formîe, près Terracine. Alpins
r qüi fît faire le-cbet^^qui^t.êë^iàljiilnt^^pi^llgé
de prendre un long détoûr jufqu’à Tetracîrie, parce
qu’il 'fdvoyoit-gêoé par ces marais. Les voyageurs,
pour abréger, avoiëht coutume de palier ce marais
(brune barque pendant la nuit jpour arriver à Tenracine,
8e*dé, prëndre la Voté Appienne. Hbrace
' ijvoit fait la route, & la décrit avec fon agréjnent
ordinaire dans fes fatyres. C eu x qui;alloieiTt dé
TerfaCine à- Rome, traverfoiént ëgateiheht lè te fe ’
ra's fat. une barque qu’fis pfenoient au finarché
d’Appius.Trajap'delfécha en’ pan'e ce marais, &
y fit une chauffée magnifique qui continua le chs'-f
m;n en droiture,'par le moyen de pltilieiîrs ponts-î
Trajanus iifdem Urilporib'us ,'dit Dion', Jltdvit pitlâ~
, dés pompiittas lapîdibus, exiruxttqué juxtà yfàs èèdï*.
fisia, pontefque magnificOS ( lib. L X V l l l l ). ’
PAMMILE. Voyez P^AM^rtp. ’ ; .
P AM MI LIË'S, les fêtés jpadmilies'. fêtes en
l’honneur d’Ofirîs; ©ddit1 qu’uhé’féhjméde The**
bës_, nommé Pammila'/étarii’ ffctié du temple dé
Jupiter pour aller, chercher de l’eauV'entendit litre
voix qui lurordonnoit de publier'mîejle grand Oli-
risétoit ifé> que ce féfoituh prince,illullre, auquel
l’Egypte auroit de grandes obligations.’ P-àmmila,
flattée d’e-cette elgél^nce, noumt 8c élêVa^firiii
En mémoire de la' ncurrice', oh inllitu^ une fç te ,
qui dc*fon nom,lut TT'^llee fumwiiies, Vn y p(?r-
roit une. figure -d’Ofiris "affez fe m B lShî^tà:<â l e d.ë
.Priape, parce qti’Cdïris'étoit regardé"'comme le
dieu de la génération & de ^éutêsfc^produélions.
Vyytz Paamvle , où de fûjet'éflHraitdaved pluâ
de vérité. î : -
PÂ ÏnVH ÂG Ü S , furnom d’Hercuîg, qui fignirfe
C e Là
grande voracité. V o y e z t yph ‘4 gus’5?p,s;.
P AMPH1LIE ’^fife du' Mopfes.
. P A N chez lès égyptiens. Voy^z M e^dês» [ y
PAN^çhéz les grecs , le dieu des bergers , dei
chaffeurs , & de tous' les habitans des campagnes,
Il y'avoît’jplulieûrs opinions fur fa naiffance>
Les uns qui le fil (oient fi}s de Mercure déguifé etl
bouc, & de Pénélope, attnbuoient, à la métamor-8
phçfié de fon père., fies corhes qu’il > .fur la têtei
& la conformation de la .partie inférieufe-de foü
corps, qui refferabje à celle d’un bçue. Les autres
ont écrit qu’il, étoit le fruit des complaifances de
Pénélope pout tousf. fes amans, 8e que fon nom «
qui ep^grec^ lignine touti exprimoit qn’il ayoit eu
pour pères tous les amans de la hiêrè. D ’ailtres l ’ont
dit fils de Jupiter 8c de Ç alyfto, 8e par conféqfl;ent
{.ère jumeaif d Areas. D ’autres le font fijs de 1 Air.
2e d une néréide,: d’aijtres de Jupiteij& défia nym-
. pfiié ou<:.|hjiû: du Cielfis <^s laTerr^.3 4,
Quoi qu’il en foit de fa nalliance, on-l&,fepiéJ
lente ordinairement, les cheveux &fia-barbe négligés,
avec des cornes, descuiffes, des jambes 8e
des piAdtîdè- bouc, ëi>-un-motrf -difîérôft fore
peu u’ un'fautfé .ou d’un fStyre. ©n"dît1 que’ ce'fiit*
Vénus qui le rendit fi laid j-en punition'd’un juge-’
ment qfîil fitvOit prononcé tohtre elle Voÿed
Achille /fila de 'Jupneri ). Il tient fobvéht lé^bâ-*
ton paftorâl ou pedùrti, comme dieu dé« bergers /
8c une-flûte à plulîeurs tuyaux, qu’on appelle la
flûte depaoij patcè qu’qn'crdit qiiJii'enffuPi’lnV'éîfû
teur ( Voye\ Syr in g e . ). Il poite'ordifiaîreifîent
une couronne de p’n / èh' rrlémoife fie’ la nymphe
fh"y^*)’.,Ori'Tb'Croycrit-aûlïi àieu'des’sch^liéurs ,,iridié
pluS-fOuvent obelape à coùnr après les nymphis,
dont îLétbîti'effrdf i qu’après fies^êtès ffuiVês. *
. Pan étoit princypalejment honor^ëq Arcadie, où.
il eut un ora'çlf jcylèUrç-. On Iut.oifrpit en fjgitfice
du. lait de ch^vrye & du rpielj5 Ar^on. céjébjojt ,en
foqhormeur les iupercales. Eyanti.rjeiAfCjiifiien'porta
en jitalie lè culte .de ce;diefi,. 8e; fçsj-fêtes y- futçpt
pélé^reès commefÿJe)[es,.des/^Uu^esydiiieux. Les rp-
mains fie connoil^ji^nt dfcitppfo
de & le cMfdhp^iep^ avec Fqun-us
( Voyez Fasgi^ ^ ^Æ û& S sCuJ . 'M aff^éfi.çbez
Iqsyegyp.uens qp’i.1 faut chercher, l’origine de ce
cieù 8^de®n cuite.
PAN|égyRrieli étoit regardé comme un dès -huit
'grands’ dieux, 4 ll';’fdr’mbièrft!' 1 dfp'rëIniêrë blaffe.
Sélba les billorien-s, Fartàj?ôit étë-ün des généraux
dê, lfarme’e> d’<©firis :^ ^ gmba ttftx^veC viguçtrf
centre Typhon.(§on a^mée aymr été fuEprif^'One
nuit dans uné'yaÙ|ë^ dont les iflues étpienf gardée^
parfès en'néfnis, ilinventa' un-fîratagemq quTjè tira
d ’aff cre.. Ses. fofcUts eurent^ ordre fie pouïtertous
enre’rnble des crisWMtS hbr 1 éSien#cpôtiyïnlablf:sf^
que les-rochers &1es forêts rHukijliièrèti'j encorff;
enforteqùe les ennem-s en fnrènf- ff effraÿés’qu^'ls
prirenbaùili-tôt là fuite j- cte’ quî dorfnlliéû ,'4diqdqA
dans f i a , ^éltS
crài'ntê'Vâine1 &Tub!të'fiur fur^rénd. Pélyem,
fotf ’ traitë'dti llr.ita'gêmeS,' dit'què’ Pan àVoit inventé
l’ordfe'.de bata lié , & 'la manièVe de ranger
-l^hràü^éssâiéphall^'&s j & 'à ‘dôn,iter 'à une arbieê
h'ne ai lé droite' une 5ile 'êatiche f t e qhe lès’grë^s
& lèsfiatins appëlfèht (ésbnines d’un^ftiffésy^è
Qhc é’eft pour cela'qa’ortrepréîentoît Pan avec des
cbthës. '
. Hygih rapporte une rai/pnjjqur laquelle les egyp-
tiers .tepréfeiitoient leur dienJf’üra la figure
d utj bÿuç, P.an jyaht tBoqvé.éq EgypteJes dieux
géaii le ù,r .qonfeiîlg gpb u r
*1. fSf*ïo îh t fècôhdùi, d4,f|^ey|jipÿel%figftte de
diffé^ffS'jEBîmauX i'§£ pô4f léiir donner l ’eXern^Ieï
•il p'ritfiui-même ,cèHe' d’une chèvre. Les dieux,
pour le récompeiifer de fopbon confeil ,fie placé-
refît dans lefioiel,- ou il’Tdrmé la copftéllation du
capricorne.
_ Ràn étoit en fi grand, honneur chez les égyptiens
, 'qu’on; VoyOït les ftatues dans prefque tous
les terfioleS', " qu’on avoît'batî eh. fon honneur
dans là Théb'aïde-, la ville de ChemnisVqui lignifie
vilfefffiï%». ^ ;
[ DansJ^ fuite', la fable de- Pan fut’ afiégotiféeï
Qff leiptitlpout leHÿfeiboIe'dattla nàtuie,'finvânt là
’îfijlhîfication de fon noflb<n«f> veiit-ffitÂiî^ïp^«.
'Les cornes qu’on lui met fur la têrfe’j marquent y
dit-.on*, fies rayons -dp fofieil :fia‘ yivdcifé'fec la rou-
^géfîr ,de fon teinp’, -expriment l’éclat du ciël'j la-
!péat»,de.ehèvre çtoilée^u’tlporte furFlfthiôiéi, lés
fe^ès'du-firmainent^"S leipbiligdbîiÉ fia 'pdrSèfinl’êfi
riêfîr.eid4ff>tt«otps eft con'vë|ïe, d|fignë!k pâftié
inférieure, du .mande“, la t-érrèi le s 'afbr.es1, Tes.
planées, &c-.:
•Quant a Tâ fable .diijTz/né Pan ^ voici ce gué
F l u t a r q f i e p o r t e .(ffiànSfibn traité des, q^àciés
% i'on t , c ë à e , : Le vaiffeau du.pfio^èîTfemusl,
éjant un Toir vers de cat^nesj;îlësjde lajqjféEgée,.
lbyenRceffa tout-ârfaît.’ T oùsresgéns.idp.vaiffeau,
iétofienpbien éveillés', la plupart memepaffoYent le
temfp^à..boire, Jqrfqulonentendit toat d’un^coup
une,voix qui vpn,oit des îles, &,qû(, apppllpit Tha-*
mi^s. jThamus fe laiffa appefipr <Wx,fiois fans ié-
pôndre» rnaiss,a la troifieme il .rqponaïr^ La Voix
lui comrëandaJqüë;, quand i|Terb®arrivé è çm per-
taii: lieu, il.ehât qtte le gr-andPan étoit motjy li h’y
eqp^erfotinedans lenavire ijuiinefut fajfideîffiayeur
8c T ’epptivapte.. Oiï débbetpit-Ti. jbhapàus-devoié
obéir a j a voixj, mais Thamiisconclut.que ff, quand
‘ils fpgnerwJ artrvés' au hè’u'mit'qtiê,1 îrfâilbft'Mez
|delvent’pour paffer p u f r ë ,ji ne fallpit.tîen-dir'ei
mais qûe fi un caWefiës arr étoit l à , 41 fallbtc sa c ;
quitretlde llordre-q u ils a voient reçue II ne manqua
point d’être furpiïs' d’un'calme en cet'endroit;
R j 8ç a.uffi tqt.Æ fe mira crierique Le grand Pan
étèif ûSqbh IA -pïàne^âvôft-rl Cëffé^d^'pafifilefà' cjue
• l’oméht.ebdfê ’de 'tous côtés des,pfaintesl&,desgéfonnnes
furprifes ■ &' afff:|;eéf ''dé 'cettë nbuvellé.5
ihoins de l’àvéntuféYCebiüit s’en répandît.en peu
dë1 tempé'jo^iFà-Tl'ciriié 8£ l’èthjpefeûf ^Fibèfl«!
ayant Voulu! voir Thamiis lùl-mèitie, ’àflenfb’^ à e s
g en s^fajf a n s, dans la théologie païenne j pounappren-
dre |g?^.Rllc^iclu,
,quec‘é fo t | l^ sM é fc ü r¥ & d e^ ?M o’^&p.. C eliii.
qui raconté cèt;te'hiltdife dàm FliftàfqueY<iitt qu’il
la tient|d?Ë{ffthènèV^foin nfaîtrô dp griirnrriairè ,
hui étoit dahs -fe- vfiffèatr dés Tha'mus,' lotfque fia
chcfie activa. ;
. oï>9iciles ïéâèxioos d^ontehdIfcl[ènf90'hifl9iiS