
gio N O T
libre dans fon fuffrage, le donneront non de vive
voixj comme cela avoic été pratiqué jufqu’en 614,
mais par avis fur des tablettes. Ces notes confif-
toient en points ou en lettres. Voyeç P uncta.
. NOTAPELIOTES, N.rW, x W , vent qui
foùffle entre l’Etï 8e le Sud5 c’eft le Sud-Eft,
|£«rïji,oa le: Vulturnus des latins. Son nom étoit
ferme de n »t»s » Sud, 8c de .«3r«x/ar*$, fous le
foleii.
NOTAIRES. Ariftote(X iv . VI. de fes polit,
«k. s . faifant le dénombrement des officiers, né- ;
cefiaires à une cité, y met celui qui reçoit les i
fentences & contrats dont il ne fait qu’un feul 8e •
même office; il convient néanmoins qu'en quelques
républiques ces offices font réparésîj mais il \
les confidere toujours comme n'ayant qu'un même
pouvoir 8c autorité.
Les athéniens paffoient auffi quelquefois leurs ■
contrats devant des perfonnes publiques, comme,
celles que 1 on appelloit à Rome argentarii 5 ç'é- ;
-ïoient des banquiers & changeurs qui faifoient
trafic d argent, 8e en même temps négocioient les
affaires des particuliers. ■
.Chez les Romains, ceux à qui ces argentiers î
-faifoient prêter de l'argent, reconnoiffoient avoir i
reçu la fomme quoiqu'elle ne leur eût pas été
encore payée, comptée, 8e délivrée ; ils écrivoient
le nom du créancier & du débiteur fut leur livre,
qui s'appéjloit kalendarium, lequel étoir -publicj
8e faifoit foi, en juftice. Cette fimple infcripuon
fur ce livre étoit ce qu'ils appelloient litterarum
.feu nominum obligatic,
Cette fâçon de contrarier avoir eeffé d'être en'
ùfage dès le temps de Jullinien, comme il eft
marqué1 au commencement du titre i z des infii-
tutes de Litter. oblig.
Ils é-toient obligés de communiquer ces livres
Ù tous ceux qui y aVoient intérêt, parce que leur
mmiftère étoit public, comme le remarque Cujas;
&, s’ils Je refufoïent on les y contraignoit, actions,
in factum proeioriaJ qui avait été introduite.fpé-
cialement contre eux a cet-effet, comme dit Cc-
lombet en fes parotides ( f . de. èdendo p Cujas
{ Aid kg. X L , ad leg. aquil. ük. 3 Pauli .kd
édiS. ) dit que, fi faute par l'argentier de réprë-f
fênter fes livres, quelqu'un perdoit fon precès '
l ’argentier étoir tenu de l’indemnifer du principal
& des frais; mais l’argentier n’étoit tenu démontrer
à chacun que l’endroit de fon regiftre qui le
çoncernoit, 8c non pas tout le regiftre entier, i
Tout ce qui vient d’être dit, âvoit -lieu auffi
contre les héritiers » quoiqu’ils ne fuffent pas ar.-
gaitiers, fur quoi il faut voir au digefte Iç titre de
N O T
edendo, 8c U novdle 136 , de argentarii çontraa»
' tttus,
La forme requifè dans ces livres étoit que le
jour 8c le confulat, c*ell-à-dire l’année où l’affaire
s'étûit faîte y fut marquée.
Ceux qui avoient remis leur argent en dépôt,
avaient un privilège fur lés biens des af|jéntièrs ;
mais jl n’y avoir point de felhfetablè’ privilège
pour c.e.ux qui avoient donné leur „argent, afin
qti'on lé fît profiler 8c pour en tifet ratéfêt*,
comme il eft; décidé dans la loi f i ventri jf, de
rebus autorît. jud. pojfid.
Pancirole ( Var. qusfi. üb. 1. ch, ) a Sure
que fi on ajoutoit foi à leurs regiitres, ce n'étoit
pas coqime Aceurfe a -.prétendu, parçe' qu’ils
étoterit choifis 8c nommés par le peuple, mais
parce que leur fonction étoit d’ejle-meme toute
publique, & ob publicam caufam, étant-d'ailleurs -
i permis à tout le inonde de Tèxercerii;
f Ëverhard (Defide injlrùm. 34. ) affure
au contraire qu’il y aVQit;.deux fortes ,d; argentiers ,
les uns établis pâr la ville en certain lieu dû chacun
pouvoir Jurement porter fon argent» d’autres qui
faifoient commercé, d# leur argent, pour leur
compte. Il y a apparence que les premiers^ër’Sîçnt
les;feuls dont les eegiftres fiflent unei foi pleine 8c
, e p t^ è ^ c e jix -lle tin itj^ . fouis qui îiffittjt:
meptaofficiers publics. !
Les argentjers ppujfoîent faire,^ exercer |çur
commerce par leurs enfaKs, 8c même p'ar Jeürs
cfclaves ; çpuxrci pouvoient âuffi!,fixé|e§r en leur
ném jafqu a concurrença de fout pécule, maïs;lés
fçmmes n’y étaient pas reçüçs,. îj 1 ^
lî paroît au fur p! us fi&p a rgentiers ne fèqe- ,
voiçnt pas inffilfëruupet.tj.tâ^st .‘fortes de contrats
, mais feulement peux qui jfé^fa'ifoiajt^ppùr
prêt de part, au pour autre négociation d'argent.
t a effet, il y àvdit chez les romains’; ' outre'lès
.argentie/s, plufieiîrs perfonnes qui recevraentlés
contrats 8c autres a êtes publics ; faVoir des notai*
res; tabellions;8c autres perfonnes. -
Les fondions des notaires 8c rabelHons’ont tan t
de connexité avec celles de greffier, que dans lès
lois fomaines , 'ces termes feriba tâbidariX Cpnr
conjmunémem: jomW' Çflfenwe» f ç#ime ofc^vsqit
au code de taiulârüf,, fcribft & lagographisj J8C
quoique ddns VüfagefcriRa [e prenné ordinairement
pour greffier,? 8c tmitlarîgs ,p,0M %a\>dSÏÏ0n fâ f èh
néanmoins certain que dans les anciens textes le
terme de feriba compicnd auffi tous,'les praticiens
en général, 8c particulièrement les tabélbons aftfll
bieq quç les greffiers, tàn o in la vingt^ubiètaé
N O T
«pitrede Çafliodore.f Liv." X I I . variât, y'»écrite
au fc^ibe d? ï^ayèrme, où Ton voit qu’il, étpir à
la -fols greffier, 8c ^abeljîon ; auffi dans le Vêtus
gfojfafium , litioti j , ta'bûlanus ,lfiye ' td(Æioj çticitur
flr^biii ,pubficu.il; le. teime de tabularius eft auffi
foqvént pris’- pppr "greffier.; ' [
Pour c e [ p i eff .de 1^. dpSjt
étoit commune chez les romains à toüs''*cp& qüî
écrivoîtnt foqs au)Ç',uiii!fpirIgs,fentaneeS4r|®iit)lps
çpntrats fpiCant ce qug tytiifiifipnd^jl^nSja vi,e
d AlexMljr&Sevfrq, dü-jl ri;pp^>rte*q|i ujï ndjjtine.,
fyotanumSi<Qùi Svpit êfllifiA/uri fdglimqnt .rendu
dàns % '|^ ^ îfe | |e 'il’^bjpèreur, fut -^pre3?
a.voi^é1!,,jf|r |% & S y 1dpj,g^c,0üif|ésdbb.'qiïift Ce
p^cjamiis^ècnre.
,.|,Xpife.iq jplmé jq&jp;a'r Je
éntpiCb't ptpp.|eÆfit1 (qmÿecévù 1 ent 8c fdifole
Rt |e|æl.u-quif ojés o”u' 'dorjt-r-atSj,jè|
que 1 ’ cxrj T i t des .fcribès & •tapeîkbpsifïat'
foui -fe îff’f is êH é lÿ )Ç A ? 1 ^ ^ u i
»Yojenbïrai t’ Sx linijîi ft rie-d y .ppJhOïeS)
ablCV 1 nions’,coï s qui c fr>pzi; n ’ fin
chajiff Çes notèsfn/e^aeuç'' pdtn't eomppfées^de
’.b 1 ; s/: eB 't f t r e § i yjpjL'feuje lettre
^îgçes DWfgcubers,; que JuftWèjn d^Ws# e{:é ap-
,c>bljg’é'de
difoqdlp^ufagej, a càufe de{ ffivor^es îfiteoereta-
.leur^dqanojti 4&
de fffyan'»ÿjdu nom fte 'celui
quy.cn 1 u’tro'il.1 ifl^||||fagév{’
. On appeHa’dqnc twtakes - i^ôjKyTÇéuX" 'qui 1
2 Yf| ^ * jP#r{ ià^fes j-eSÿ aJjitévjatiqris ;
CopunOjoli ? eux poiffi.,çeç.sv.oir,tout-S
f ifEts.^ Jçt"s,fqfefl de-'là que le n'om'lfé ùofuire.ùâ
ci-mêïire ’aux ;©|fi'cipTS péMlcs jq u i’-.exercent la
ffiême-fonélkm.'
?°i%jre? j^sinj-in-s étQj,epJ: auffi ^ppç|!és sür^ \
fore .».^ .ç^ufè^de la raptdiçé avec -laquelle, fts
ççfiy oient..«;,- i
Il-étoit d u.fage,àÿRçm$ de ^ir^ appre'stdrè aux ;
We^ggenjS, 8c prinelpa-fe^ncnt atixiçfclaves qm *
aiît^’éc feffâliibtes ; \
afin'qu’fls fery.fféîît de;clerès -'aux greffiers 8c ta- i
bedtaira.
Tous les.fcribes.publiçsi ,foitgreffiers,.pbeË
lnfis-ou mêmié au te#iftffienqê» 1
n j ç n c d e 5-çTgJ ^v-ds js e j|S î;t ' I
au,.corps de.cbaqpi qfttétôient.eikiWés ;
.a taire ces fortes -d’e^péditio-ns, 1 aSh.-qutllfess me
coutaftent-rign au; p2üpie,;i;céla éfoit Li osdiaaire ;
N O T , ç i i
1 alors, qu^ea la lpi derniere, au -eode.:da fervîs
■ reipublictt, on met en queftion fi l’efclave d’une
cité ou république ayant été affranchi, 8c ayant
depuis cont;nu.é ..l’exercice du ’no.tàriiït. .de Cètte
- ville, n’avoit pas dérogé- à fa" liberté.
Mais il faut ^ien prendre garde que les efclaves
qui,,-daqs,çes pramfers temps, faifoient la fbner
non dR-nftuhrs a Rome, ne peuvent être compares
aux nqzqtjes djatÿoyrd’bui : en effet, ils n’étatent
point officiers ep titre, ils n’éto{ent prophement
|tjuelesclyr£s dè tabellions, 8c leurs écritures n’é-
i fuient pqint ^uthentjqties - f ee ’p'étoie-nt que des
éçritures '.grivqèsy’f;1^
B'en tpin'. gti? ja fpriâiçn de .tabellion 8c de
t Æ w , ,'eS£ qîfei,qpe chofe d’igooble- chez les rà~-
maln^.j anypit^qUe-les patrons fe faifoient un devoir
&. jjtj' gonfleUf de recevoir les contrats de lems
i élier^s. ’ i
. EnrèffêtJÇ!atrou 8c Rouillé dans leur grande
Üf-ffii tpmffl-ïv,. I i p.i.0 ë ' â.G 'J’édition de v j z f ) ,
remarquent d’après Plutarque 8c Dsrys ■ d”Hafiv
cftrniffeijrduei/rf’^ ÎJ riches & les plus nobles ch-
foy«%fseurent le; nota de patron; .qoemar-là ils
rini;|p,ï un ,r,apg mitoyen,-enfré. les féhàteurs 8c U
pigsyile,^pdla'ce;que^ésipatr»ÊB,fe;èhargereiitdé
foutjsffir 8c deAjqtéger, chacun!, certain’ nombre
de i|§pillqs du;ptûs-,Bas peuplé, de les aider de
lrur^réd;t &,de^éür bien, & de des affratrlcbir dé
l,dp^teffi4n .ded gtàhds ; qxstyêétsrh 'dux, pdrràirsrdt
..détàêkip leurs
affales, em-brouillees, afin.de,fobvenir.ileuriigno-
râpçefôhtréi>les«ûfes deftd chicane.
-1 -SîfesfcÔÆimiffaire de la Mare, qui a parlé- d é l’o-
rtgïne des notaires'Àzm fon traitédeiq. police, n’-eût
pgs’été,pouffe de quelque^doufie, contreJeS notai-
;rçj, il n’aùroitpasraànqué’dérapporter.ce traitdffiiff
téitè,, qui-jufti-fie que la foïf&rdn: die: recevoir f t j
boÉitrats a toujouïsi été regardée "comme ifripor-
tantcj& honoralblâ*,. ■ & .'queilrcfn ia mal à-prof)Os
comparé lés efercs des gieffieis & tabellièfis ré^
maiïj^£ avèc , -qui iv ohï
Auffi; votffqbqrae les-empereuts ArcadifeSc Hq?
na r tù S3 dé fe ndi r f rit. de -preridre des -efclaiès pour
remplir k s fpfcoeans dè greffier 8f de notaire, dfe
forte, qpe depuis oe temps'èn le s.élfoit dans les
ÿiiîpSj'fdt même Iqué "les ftigés ; c’eft pourquoi les
ïotr6tir»^ dé notaire étoîétït alors comptées entre
Les charges municipales.
notaires, greffiers & AitreS';parficùliérs
étbienti dn nombre ’des, mmiftres, des ma'giftiats:;
;i!s' faifaienü1 fféânmoihs -uns ordre fépiaré de -celéi
•^vitwd|rés!;iiffé^îilfs- appelles appariteurs : j j
fo’nélion des greffiers 8c des notaires^toit eftiuiéé