
MUSTACETJM, gâteau faitavec de la fatîne.
& du vin doux. Le. jour des noces, on •entn-
voyoit aux parens & a.ux amis ; ufege auquel Ju-
vénat fait a'iulîon , lorrqu’il exhprîS5â"rfê 'pas-1,
époufef fuqè femme de moeurs déréglées (
aàih’J.fq
sc. é-s^ÿïiiijgfciii 4,i ■
Caufa j aie efi ’quart çosnàm & mufi'ûcéa p e r d u s /
. De-là. vînt aüffi le proveibe : Laureolam in muf- "
.tacto querere, chercher de la gloire dans upe en, ;
.çreprtfe.frivolè , par aliufion; à -la parefle des Pi-
nariens,,qui, étant arrivés tijop tard au facrifice*
-que leur famille oflfroît à Hercule, conjointèmênt i
-avec les Potitiens/ ne trouvèrent quel le laurier4
dont on xouvroit le gâteau offeri;- a ce pieu. Ainfi!
'Cicéron , en parlant de BibuUtsqui étoit. arrivé!
"après l'entière défaite des habitans du mont .Aida-,
«us , -écrit à Atticûs qu-.il- étoit venu in mujiaceo ?
laureolam qutrere ( Lib. V. zo. ) .
M U T A i déeffe dû filençe chei lés romains. Hs|
célébroient-fes fêtés lé ;x i des oaléridés dé mars-, ;
«c'éft-à- dite jp W Éf^tîèr; Muta < étoît ■ là ■ mf rhè j
"diVihité qu’Agéroue j phrçêt' Muta étoit-ëlle j
la déefle idu filence en général, & Agérdne celle I
du filence fur le nom fëtfét de la divinité tuté- l
laifa.de.Rome '
M U T A T IO N E S yftitions, poftes, lamêmechofe j
que manyi».-Gfétôieftt'des'èndroits fixés deiliftjnçe j
en dülance’/dû les couriefspublics s'arrêtoient pb'ür j
changer de chevaux & pour <fe repofer. On évi- j
toit ordinairement de les mettre dans des villes ;
mais oh choifiïfoit des villages & des bourgs non !
fermés , afin.qué dé nuit comme de jour le fervîce
fe fît avec plus défaciliré, & qu'ôn pût aifemênt ’
changer de chevaux pouf ‘continuer1 fa route. Il ;
n'y avoit qu'une différence entre lei poftes qui,!
"étotent Appelles mutatio'nes | &. ceux qui- étoient
!cdnhds ihWSïie nôtfi ’dé :mddfibnes ; .ceft'qué lés
.prèmieîS 'emiffé 'pimBque
, au lieu que£iésfdëfuim , outre-cet ufage ,.
étoiènt. encore faits pour lé lôgemènt des fol dits :
Eas tjfc ftirtiones, in quas fe milites expeditionis
temporé qitiefcendi ■ .çuufp. fecmiebant. D'ailleurs *•;
i jes m a n f t o n c s f diîrneeà
jî|Utre , & les nuuatipms aulfi £buyeftUqu||Ji falloir
"changer dé çhê vaux..
M U T A TO K IU W Cafaris , étoit'.félon Rufin
& Viétor , une mrifon qüe Céfar, étant grand,
pontife , habita dans le premier quartier à la porte
Capène , & dont Suétone parle': Pofi aùiem pon-
tifiçatum maximum in facrà viâ domo publicâ. îSe-
*lon d'autres auteurs, cétoient des maifons agréables
, où les empereurs romains fe retiraient pour
fe délaffer & changer d'air , telles que lés Thermes
d'Aurëlien dont parle Vopifeus ; Tkermas intrans,
tybetinâ regione1 fàcère jbbravit kytmales, Tel eft
l 'uûge des 'papes q<& 'quittent' le VaiiêW*KMBt
rééè“' , v i e n n e n t ’ ’demeurer au -Quîrinal , Skiais
que dans-ce fens on peut apptUer leur mu-
tatorium. <-
M U T H , futnbm d'Jfis 3 que Plutarque dit avoir
ftgmfié--mèfef-11 con,ven-Ôîtt‘parfaiieiVîeht à:cette
détife que les égyptiens"éoi^foiYÎIaient;avec la nature.
Jablonski, \ oô^ine..-.du, mot
Muth dans là'fâhgue' déV c’dptèsy a trouvé «qu'il
vouloir -dire^-eelle - qui tire de l’eau , & , qu'il
était analqgqgi a l’huuvdité fi-péeeffaire à T-Egypté.
que;l'op qroyuit obtenir d’Jfis.^, -
MUTIMUS. TüvnëiÿÇAdverfar. lib.- X V I I . )
dit-que«e'éf®it'le-"dièu;dû frienèè'ÿainli nogithé de
mùtire , parler bas ,*oûipai$er entre les délits,
comme font'ceux qui n’ofent déclarer cfîiVqrtement
leufs penfées.‘Maison»nie trouve’ cè dieu Mutimus
ni dans lès poeres ni dans lés-rrfytBolo^ies’/^C'eft
une divinité'créée par qiîélqu'es' modernes1/ à moins
qu'ils n’ aient “Voulu parîér^nuyteu Muiinds-, j[)tis
dans1 le féns d ’une divinité qui préfidoit atf fe'çfet
des'aétions cachées. Lucill'ilis'en faifiriention dans
''dès vers :
Sed quid Mutino , fubjeSoqùe kui’C dpus figno ?
fbtf^eraremrtlar4 umy^tp^r0 f,% ^ fA P ’,
. Patrum confieeret.
*M W U N U S . }" nom ,at!n du PtiaPe des
*^ÿés étoit dérivé fte (tutsis oli paf^'Pquels
les éoliens & les ficihensdéfîgnoientdfefexe
des femmes. Cette infâme divinité avou a Rbme,
dans le quartier des Véfiéhs uh'%ertiple 8t une fta-
tue très-obfcèné, fur les genoux de laquelle on
avoir coutume de- faire afleoir les nouvellès mariées
la veille de leürs noces i pour dettmfner les
enchantemens. Arnobe & Laétancé reprochent cet
ufage aux payéns. Le premier ■ ( IV . p. i j ïi ) dit :
Etiamne Mut anus , cujut- immatiibus pàdendis.
horrenüque fafeino , veflras inequitaré tnairoÂas,
& aufpicabile ducitis ' & optëttis ? L{ fécond f I.
Xo. ) dit aulfi : Mutinus , in cujus Jinupudendo nu-
beat es prepdent , Ut illarum pudicitiam 'ptt&fi 'êetii
AetibefâJJîvidedturJ - ■ ■ '
Si l’on fe rappelle que le membreJvf#il ^éfoït
chez les anciens le fymbole de la ‘fécondffé\ 8c
dejaqmiffance génératrice de l'univers, , on regardera
cet' ufage avec '"plus" dé pitié que dBddi*
gnation. ‘
M U T I T A T I O coutume établie chez tes'romains
y quf.coti^ft9it'à jS^îtéf ’ pôtfr- îe léndtffiain
’chez foi ceux t}u’on avjoit eus pour convive» ’entt
un autre.
M Y C A L E S SU S ,
i tit i '
‘"Eckhel'attriJjue â cette villé ifiidmédaifi'^if a’v-
gent^ autônëlw 3 ayèc. 14; le.gfetiife çî* diffus & 14
bouclier bicèotièif; ’
M Y C È N E . i
M Y CQM U S ^îie.jM-wo^iqN,
r Lfes' t d i j d - ' à f l é s j B S •
■ ^i!RR.’ S»-“btbnzîq.:':j;;
■ O." é a qr; ‘
Q . eailatgénti i-1} ■■
Leurs.types ordinaires fpnt : '
Deux épfs d'orge,
Uo
• Ôn a frappe dans./cette île > une médaillé ûti*:
périale grec que en l'hon-neur d'Augufte. .
M Y C d î^ E ’ , île dé la Mdr Egée » tfutie dés.éy-|
dades y fervifr, 'xonune -Gy vois', à^ffpïéîili''^W®i
tion de-fîélo^ auwr'aVant fiottafite} qlle a enyironj
trente Qxl rmfii | f ' toür > «f? trouvé dite deux
momâgnésqfë%,éièvéés‘] gùoiçluè - Virgile 1,appelle
ttlJa Mycotie^* ■
i-'"Lés poëtfis'.^Sèiadt Jfe de fi^itbeàu
des centaures’défaits; par -JHer^ie, cj oh étoit .verni *
ohe^-les.qpciens ^le, Btfeerbét^bouuà Mycjjaqd
farWdé tout /farnenânt'à’ létri:£fayef des matières
tout-à-fait éçrapg^rqs.^ \ ,
, M Y G D O N ‘ ’ frire î den'liaïh&bnPHippoIÿteJ
îuttûé.par HeBcale.:fVeq HrP.PQJ-Y.fj:'.
J^ YG D ÔN ÎEN N È i furnom^’AiSnné^à Ç y -
bèle , àtÇaufe.- dy culte faiïieqx dont on l’dipnôjioit
dans lafRhrÿ^éy pays^quél^apparten^laMyg-
, dpnie afiatique.
.i .MyqDrjNi^NNiÊ.viiefpène d é Mfér|^.«W§fePs. î
propre au mod e-phry gien.^ ja jee que ait Bartholin
d^tfqn.traitéJOg^^^îtgafr v <t
" M Y G & O N U S ’,! ’frète ' d'Hèrculp & père de
C bM iîs yqîiï ^imrAcëtté 'fàifôh’ fut àppellé d ly ir-
donides. Voyez C^SSÜSlMDRE i COR*Æ^|ypf
M Y I AG RUS.s'.Lts acadiens / ditiPauJfàpiasf
ont des,;jours d aflemblces & de iqîrts en lfion-
neur id’une certaine; divinité, qui' eft ‘.M inerve,
félon toutes.le&âptpfapeneés/«Dah? çes occafnm?:,
ilsfacrifient 'premiqrement;àiMy.i'àgzust<, .adrenant
leurs?voeux •à»,eesjh,éiiosry,8e l ’irntoquant- par.^fa.0-
nom. Avec lùeçte;précaution ,.Hs qe font jamais-
tecoiumodésvdes maucihes.duânt ,lai£S;ikfiipf
Antiquités , Tojhe IV , _
Çe.Myiagrïis eft un' génie imaginaisa^^^gt le
nom eit formé dé j mouche . & d «yj« , capture
. parce qu’on lui attribuoir i ’a vertu de chàffer ‘
c e ynom attribué à Hercule. Voyez A p om y iuif t
^,ifLe .peqple romgiq .ponoupît aufti qe.ttç diyio^é
imaginaire fÿus le. nqip de hf.y.iodeyt, n^;çq qqedes
mou en es Rappel Lgnt en greç ^ 1^ ., :pliqe; xag.pqrte
qu’e lfe deftHcrentiles alfiftans aux jeux olympi-
,bi| jgqp' miages fc
;%'jéttoient aillquçs» a,i|fli-tpt. qn’fls - avpΣrit, façrifté
uq taure a u ;âu, cpçp My/o^^fÇqpqndgnt on nje lui
. /4ifo&qaqravegiqgpç«{ ïjonng^r à-Qlyjnpie^ feu-
jqment,uqe fqjs daqi^e ^uts.<le.plqlieurŸ anpé^.
..^éÿéipn^.V au.-qqhiigiçf jîfppfq^iiht i%ntç ■ *jpûfmanqaçpëqt
/des Hors de mouches^ipqdîfttéW ip-
■ feftqi fleur pays 'fqr ’la ifin qe^nete , 8cÿ_ porter la
pelle & la défolation. : , ;
^'^ffibmmoftîle'deîtoiiS ces rtjfeétèsi qu£ bous
'tAobcKfl y T&wcbWciïil ft'cbSmn?, ^ 3Î
granlie|pM3es pfeys èhaiMS^-qtiq la*l^pefftiticm
s’çftjmàginéjans .Beinel 'dù'ff ne fàlkét pa,^ rppins
qu'jun dkqpd iir!fes cB afiéfV o^ à^ farè’pà-fti &
comjnq'il.yiÿvqkjà Jlqme d^s .qxpofitiqg^qyanta-
'||ii£eSj où j ^ ®*df ; rces
'ceVqui ^ 't^ u y o jtjl^ d cm en t vra'i d/qs ;plufieurs
^yiîiWpë’ pèupWfdglpftada devoir faveur
auXjbontM qm’ftftlew)d,u,ne' divimtê'Çartifchlfère ,
qu’i f nbmma Myiodq^ £ M,ytaj^$r.^Apqoeyÿs 3
fiiivant les lieux & les péys..(
‘ M Y IO D E S nom q ie P4iaé qtfiî|ie!»
I chafTe:mouche ou Myiag&Â^ôyeT^.tmot. -
M Y L A S A ou MYLAj§£A j si!]ë d? jajC^ie ,
d es 'd éjà, mer > J^bii-Paufanias. ËTlextoit
fituSé 'dans *ùne tîÈne câmpâgnë , '-àül‘?aôpB’rr â’e
fS tiib bn , & êUê paffcfit'potif'un.e Iroïlrpfitî-
cipales villes Se k province, fl* n’y* eti aV®t'*poi(it
' dans, .tp.Ute Plonge qui. fut riécorée^dp^'Plqs.' dç
i temples, de portiques & d"au’tretf edffices piîmics .
parce quj'elle.avoiç, dans fqnrvpijinâge -90p fameufe
carrière-tdeÆj’ès-bqau marbre.H^ç.Jfupitér ÇTarieny
avoîVun temple cel’èbre ; fa uatue ténoit a la main f
aq lieq dq. foudre,la h^chèd'amaMpçSjOu'Hçrculer
avoit f apporteè dé (on expédition qôntrë’ees guerrières.
Oh’ vdii ’Stcore cette hache à deifx tran-
chans fu i le’sJmédailles de -Mylafa i'xni.h elle eft
rnieiixSepréfenrée fur un1 Jbas-relief, où Jupiter
Üàriea- eft n/immc '^pliphen^.s.y ftu nom 4?une île
voffml des côtes de la Garie*
Myi-4ÇA * |p tJÇ|i;ie. MïAAqcElîN.
Lés méddîHes aiftonomerde cette vîllé fiant : «
RRR. enbion/.é, : ,
E e