
Î 4 4 O C E O C I
. Nèpmne. VOcéan -paroit avec cet attribut fur
un autel rond d e . la yilIa-Bovghefe , publie pat
Winekelmann„Ç Mo'num. incd. n0'. 2 r . ) 5 Fut. deux
. pierres gravées du -mufgum de Florentè. ( Totn. J I .
ta b .i. n. i . tqb. y 2. ). Il le porte .encore Furieux,
ftatues du palais'jFarnèÇ?, que Fahretti & Gpn||
• ©nt pris. mal-,à-prop.os - pour-, deux ftatues du Nily
3 Cet attribut parpit avoir été donne a 1 Océan &
:à fon épotrfe Amphitrite-,, pour e x p i e r leurll
pouvoir fur ieS ports de m en car le mot
.nui exprime lés pattes d’écreviffe, veW duc suffi,
les deux langues de'terrë, ou les deux moles qui
forment un bon port., '
| I O CÉ AN ID E S, Cétoient lés filies de l'Océan |
3c de Xhétis, Béliode compte foixante ,& douzed
nymphes océanides , dont il donne les noms- Acaf-
te , Admète, Amphïro,M^qî»iCallyrho&., Ca-
' lypfoYCercéis, Gtimène, Clytie, Ç n lie , Dione, I
Doris, Eleâra', Europe, Eurynome, Galaxaure,.
Hyppo, Janie», Ianthe, Idie., M fnefto,
Métiis. Ocyrop, Palythoç, ‘^êrféis , l e -
trë e , Pithro, -Plexaure, Plutd/lfo'yHmÉ, KrM-\
n o , Rhadra>' 5tyX,„ Téléfilm, Thoe,^ l y c h é , ‘
•1i ]üdote j'Uranie Xante, ZehaO, Çrc. .
} Apotlddore dit qftil y en avoit $ois mille, & il
i/è'R nommte'que fept : Afift, StyX^/I3bifs ,-Eury- I
nome» Amphytrife & Mptis.
QCELLÆ. Pe.tits yeux-,. furnom..dfii7:ïamiliei|
des Scnins,' qùi 'tu r vcnortlinsrîoiîte die ce que
’ quelqu'un d’entr’eux aypjt de;petits yeux.. .
QCELL4 TA. Mot qui^e. trouve dansjSuétone,
, & qui a
Animi laxanducau/2- n. 2ts.j), dit eftthifto-.
riépi en parlant d‘Afyulkçyjnodp xa(‘ s > autAcel-d
lans nuaMufqûé luitb-at. Q^elqu^s.uns expliquent |
ce moxZcetlam, pa^juhéjlfpète de.njufeÿe eut
' U la forme d'un « i l , & doÇttiv sîÆns fë f a ' f o j«
■ dans leurs, jeu?,; 'd'autres duhioyau de la peqfte-
amfi appelle’,<parce,j#il.a plufiçiks pénis trou*. J
XI y a encore'plufleurs autres expiiçâittons qu'jl I
feroit inutile de rapporter, ppifqü'i! eft plus n triple
de dire qqe le. texte, dg,£uétjp,e eft corrompu I
'dans endroit, & quil faut Jire oc/Wfjï^.qùi j
lignifie un jeu;ûfiréparrèrles ënfans*-; & qiifcon-J
lifte à fe cacher , en mecMÎhUa maiif|@i| les yeux., |
& à reparoître ‘le-rriotnent iTaptés ; jeû-, que .fi t .
Socrate pour toute réponfe « un, homme qui lw
detnindoit ce que. c’ étqit- que* la,Y!e..îi f e n d r a ]
derrière un mur & rêparut auffi-tot, voulant faire ,
entendre que-la vie-fteft oü’un jeu d’ejifint^cVû
ce jeu* dont Horace parle ( Od. k.:$?4 ï . ) “, -g'riituAl
puellt refus ab angulo.
0 x AM O N , > aBfe Intérieure du bouclier.
OX A N II , ƒ §K §m -t
.Comme ©n ne trouye., point ces .mots dans Ho-
^'tnére, il patoît qu)ëîjen.'étoit: pas, eftqore- et? vifage
au "tem'ps.-'de la 'gpèrrei d'e Troye. On fufpepdojt
f îel bo'ûcllâ-s'au; c o l' aVqc'fine.longue .courroie,,
> app&lléé Uopical. Voyêpr BoUCLlèR.
, p .CH lM IJ S f Voyej H,ÉLiAbES.
OOh L 'O Ç R A T ÏE ,’ feA^p»r;«*^,^,,qui Te
; ghffe dansle gquvernetnênt démocratique', locKj-ijie
la vile -populace? eft fu ie rqaitteCfe des affanes.
J ICè^fnQt'eft formé d e , muUkude, & c . ôc '
de ■ puiffan.ee, u
S .I f
gradation tl'un gouveinement démocratique pmais
il arrive quelquefois que ce nom dans l ap p y^ rw1
qu'qn en fait né Çüpppfp pays ^ fe -un veritablp 1
défaut du unétpàVdi,e réelle de l'état j ^que^ quelques
paflioqs ou rnécbntetKement particulierj qui
font faufequ'qti fg ptévteqt contre le«^F^?£n.etIl£nî
; préfent, jDc$ eïprîts orgueilleux quifue!{aufoiept
! ïou^frir Fégalité’d'üp. état populaire , vo.yanu.gpp ^
dânP ce gouvernement'chacunla d f p ■
dans }es aifemblées.&ù,Ion t r a i t e - d î f ,"1-.es “ e
* là-rép^ftiÿqHgL 3e que pcppudatp^'i-pjgpulaçg, y
* fait le piusfgrancf poui^tê,,^pejlent ^^oit cét état
une 0(klpcram\ comme f.g&ydrrqit_to^ï,l.1'VÊrn'e"
j'ment oû’ laqahfiljpqft la(,ma\treffe^.;&: dii^eipeqr
-fortnes d'unftierîte dftlinguè, tels qu * sÛiîg®?Fît
e,u K- nfetn és^tfq n F jau c q n ayantageiipar-deffusles
autres.’ C. eJLquSIûd ,q.itutelle ü ï
effenf-efle d^un
^s* cirôyêm qnFéu'alei&k{,’léuy Voix-' diçsJes,M-
fàîres' quf concerperft»ei bieij ^I£
ll^lfcero.n^on aurdft.ra^îdn dç paiter.d’àpMp^fafi^^
une-république* où ii'fe feréfit,qUf].g ® h ^ ? j î ce
du peuple femblabje-à celle des ancien*fsghéfiçisy-
oui en ch|flant le phïlqfn.phe Hérmodore, decla-
que- pçrn,p4e s' S ^ f . 4^ ^ c. ÿ e^ 1G^-r,Iy
'u'nguVr'dès autrps par. &h, mérite'. ■ .Nemo,^r1n0°lJ
il ri u stxce llàp^0 i C\ *
t-. . V * B* - Qa.o:qule,hjpétv article '^«^foue^exafte-
menfaux/Qirconft anges pi;élèri'te^ & réfute
viyement leSpeijn.émjs.dé la.CQhftitutipnJ'^an-
'écirGe, il a cependant.été çpfpRoÇsymo^pur. mot.,
tel que de l.e d'ôn'he. j à ppuf 1‘ancienn.^Epïy^lq- ; ,
pe$îeîpxar oje Jaueqpt^., ij jg.a'plus (te aangt ans.
i à ï i C H , dans |es"j3^ilef
' X é s r a é d a l f| é s 'f^ i^M ^ e^ C P i f ^ '
RRRR.’vè a r;li% ife lF f.
pCELLATIM ludere. Ÿ.afeï:'Ocfix,‘AtA. 1 ‘ ’O^e^'argefir.’' O C N U S .
O C T
»O CN US..C 'éto it un, homme laborieux, dit
PaiffiiÉàS . avril cère de forte que, tout ce qJjF'poXtvoit gagner
fe trouvoit auffi-tôt dépe^nfé. D*ns le f i W g
bleaudePolygnote.wl eftrêprefeitteaffis, taifant
uqe corde avec du jon c , & une âneffie qui eft
auprès,,mange, cette
ainfi inutile tout le travail du çoraier. ».Gette re
ffis du Tibre 3c de la ' prpphtteffe
Mentor S V
O C T
cl aud, te æ s « jjhCfeftMma jjfeijfefe Médaille, qui
peut 'être'regardée comme unique.*
RR. en M . B. g|ec. r[
\ RRR. en P. B.
; OCTOB&R^êqmFi cheval qu'on immolmt aut
ides d’pâobre-, au dieu Mars, dans fe châibb d“î
’porte forr'înom à Rome : OSober cquus fippellanir,
fa.'t’Feftus, qui-in campo\MàiriU. i^^pHP.'éSàWf'
■ immolatur quocannis Marti. JLe peuple s'imaginoit
J que l’on ùu^ifyk^et animal par reffenti.mpnt(,de
Ipe^que les troyèns“, de qui les romains croyoîeut
pÿfcendre, avoient'été furpris pahlestgrecS e'nfeiy
més dans la ftatué d'un cheval. ,
^ O CllEÂ . ; Vôy'ei PÛ^ NES*
OGTAGOEDE-,- inftrunjent ou fyftême de
mufique, çotnpoféde huit.fons oUdefept degres.
V o S d cM à ü h lyre dé W — ■
huit fons’; clèft-â-djre deux tétracordes disjoints.
OCTAWTEEIDE. .Eh.€fec U^iripiA, c'e'toit
chez Jes grecs wkycfç', ou terme de huit-ans , au
bdut dcîquéls en‘ ajqutoit trois moislunaqjeS.^Ce
cycle- fut eft #ïg.e iu,É)u’à'cê'qûe' Méton reforma
le.calenijrier, en inv.entapy.le-.nombre d or, ou je
cycle de dix-neuf ans.
OCTAVÎA, famille romaine' dont on a iÿ#?
médailles :
Q. en argent.
RRR. eu'bton'zè.,
Solàfos' én à'publié quelques médailles incon-
nuà^'deptùpujs'; » ^
,OCTAVîR,vquatrième femme de Marc An-
■ TOTîÜi' Foyïçxèmot. , ;,
O ctavie (Claudia), femme déiNjerôn.
'ZLAVDlA 'CièfjVIA Aüb^sêA?^ *
Ses médailles .foht^»,
Ô èâ ;or, eu argent & en bronze de çqin
romain.’
.:^R.'éh'«néddtBdns depodn d’Egypçè-.,
RR en.M. B. de Colonies, wee fa tète affrontée
avec celle.de Néron^ ou au r'evers dqNe|qn.^
RRRR. en P.. B. avec fa têfejèûlé. -
On en voyoit une de ce module dâns fe càbinet
de Pellerin'j, qiii avoig:jpoiir- légende? ,;octaviæ
AitëA$A!$ r. ( Colonia Julio. BeM#) ;rzu revers de
ta tête de Néron, couronnée de laurier. « SR0-
Antiquités , Tante. IV»
■ %
O C TO B R E . -Ce mois le huitième de l'année
romaine de Romulus commençant en Mars., d’oà -
il a pris fon’ nom, eft 1e dixièrpe de celle de.
Niima. Il étoît fous la-proteélîôri du dieu Mars ,*
ïàl qui‘l'on fâciifmit alors unTjcheval. Les fêtes de
les-tnOis''éfoientTes Méditrinijîs lè n ; les Au-
guftales 1e 12; les Fontinales le x ; ; f k FArmiluitre
[le 19, -
1 C e tpois étoit petfonriifié par.ùn phafîeur qui
’avoit- un lièvre à fe s pieds, des oîfeaifx au-deftus
Ide fa tête, & dnfc; ëtpècje. de cipte.auprèj ki|,
|Ge: qui répond aux"'qüatre Vers d'Aufqhe dont
voici lé feus : <c Oüo&r'e fournit les' lièVres-1: cfeft
lui qui donne ta lîquelirdeda vignet, 1& 1lqsjoifcaujç,
gras ; nos cuves* écument Te 'moût{ b'pût avec
Violence, & les vaifteaux font pleins de vin nou-
veau ».
C e mois a toujours _gardé 'fén'.ancienne'’d'énà-
minatioh, malgré les d iVerflabiS que le fénât'&
ïés empereurs romains ont«Yq.ûlU' 1«rt aohnec j car
Dbrritien lui donnaJfe lien ^Çornmode 'celui Sln-
vifi,us , . & le fén^t Iç .noiîtmaljF^^foi«, enT'hon-
neür de Faufti'ne, femme de l'empereur Antonin.
Mâts après la mort # ces prihcçs, oBobre reprit
jon. premier norry , & , comme lé dit rMâèrbBë
(Sat. ,1. J2 ;. )ƒ j Menfes quoque ufiirpaùoqertytans
nies, appellationis exuti funh^ç. mois fut toujours
de trerite-ipi'jour : les qones arrivoiént lé' y , &
les ides 1e iy. • '
OCTOPHORUM.,Chayiop à)huit .ropes feloa
S fes uns, maïs plutôt litière portée par huit hom-
1 mes. Elfe n’étoit guère'- d^ulîgé que pour les rtia-
j'fedes ôfpour les femnies, pajjpe?qu.e q’ptoit une
loitufh ’tente &-dodtÿ ; fi quelqu'un s’en fèrvoit
hors fe cas de maladie, il paffpièpouf un efféminé,
& c’eft à quoi Martial fait allufion dans ces vers
i 6- 19.-')* “
i OB'opkoro fanus po.rtatur $ évite-, Philippus,
Hune tu f i fanum crédit si ayite A m i f . '
X X P