
cet infiniment & les tambourins de votre dêeffe vous '
appellent.
Au palais de Rome appellé la Farnefina on voit,
un, Phrygien mourant, figure moitié moins grande
que le naturel.
PHRYGIO, brodeur, Pline. ( 5. 48.) dit que
les phrygiens avoient inventé la broderie, 8c que
I on donna leur nom aux brodeurs.
PHRYNE, Pollux , :( 'Qnoma.fi. liv. IV . chap.
$* ) parle d'un air ou chanfon qu'il, appellepkryné
ae C fmpnqui eh étoit probablement l’auteur.’ I
II ajoute que cet air ou nome étoit formé de modulations
détournées 8rdiikiies. (;F. D. C . ) '
<®©AS., nom du Yuleàin des égyptiens. ( F p y e f
VuncAINiiÿv.i:
PHTHENEOTES, nome d’Egypte. 4>©e-
heot.' , •
Ce nome a t e frapper une médaille impériale
grecque en l’honneur d’I Iadrien.
PHYA , femme athéni enne , d’une1 grandeur .]
ext^aprèihaifè j mais alfez ! belle de vifagé; lEèsV
partîfans de Pififtrate, voülantvb%Mèf le 'petfplé ’
d’Athènes à recevoir • c$vtynjF; fe Tërvrrent de'»
P b y a s à, qui ils firent prendre les 'mêmes habil-
lemens avec lefquels on avoir coutume' dé représenter
Minerve ; & la faifant tirer dans un char,
ils petfuadèrent au peuple, dit-Herodore ( / b:n".%
.que.c’étoit la déeffe qui ramenoit elle même Pi-"
ïftrate,
PHYCUS, dans Cyrénaïque, or.
Les.médailles autonomes de cette ville font :
RRRR. en bronze. ’
. tO. 1 en, pr.; | | l
' O. en argeùt. V V . : b '■ ’" 'r
PHYLACISTÆ, gèoliers des efclaves. Plaute
( c a p t i 3. y. 93'. ) 'fait mention de leur prifon’:
*’ i f f l fSA de^ as re^a ln Phy?acam j Ut^digpus
Et ( A u l. 3.^. 44. ) de leurs gebliefs
Triant cùpi fiant pk^làcififiin'
PHYLACUS ,* citoyen de Dejphes & un de
ees héros de l’ancien tems , dit Paüfaimsjg-V
P h o c ic . ) qui dans le tems' de l’irfuptidn des gaulois
, fous Brè’nhus parurent*en l’air ahimant les
grecs & combattant eox-tiïêiqès èôntre les' barbares
y pourfauver de leurs fqréùrs Bëlphês '& fon
temple. Lehéros P h y lu cu s eu't jJour cela utrè cfra-i
pelle à Delphés , & une enceinte affez confidéra-
ble qui lui fut confacrëe.
PH YLARQ U E ) çi»à.afxvs , ch>f
d'une tribu. Le peuple dés gtedësîpiiès ^rëcqûes-'
étoit partagé en un certain nombre de 'tribus’* qifl
parvenoient fuçCeflivetnent Se dans "dés tems réglés
;au gôuvernement de la république- Oi!rque tribu
avoit fon chef ou phylarque qui ,,préfîdôic--aux- af-
femblées de la tribu , avoit 'l’ intendance & la direction
de fon tréfor & de fes r.fFtires* - Ariftote
dans fes politiques , parle de ces jphylarques. Hé-
radote rapporte”que Califthène'ayant augmente le,
nombre des tribus d’Athènes , 8c en ayant formé.*
dix de quatre 'anciennes-, il augmenta aufli dans
la même.proportion, le nombre des p ’hylarq-ues^
Les marbres de Cyzique font mention de plufieurs
phylarques ; on Kt,fur lun*marbre de-Nièqmédie
qu’Aurélius-Earinus avoit étéjvhyldrque d’une i des -
tribus de cette ville. DahS la fuite ce; terrfife'pêrdit'
fa fignificâtïon naturelle & prirrfitive. en devenant'
le titre- d’une'dignité militaire. On y fubflitua le
nom' A'épimelete, adminiflrateur , préflidént ; afin
d’éviter toute .équivoque, de n’ être pas fans c.effe
; dans le rifque de confondre le^cônïniandimt^d’ iinie
■ troupe de cavalerie-,'.avec un magtfirat. '(' t/Êîttert
Afckeiol, gr&c. liv.f xi.cl x iiL )' ,
Il eft auffi'parlé des pkylarquel ^ahs l’ èthpire
grec , où l’on domjbf eeno'm aux chefs^e» irôu-
pés que l’on fôurpifïpit-aux alliés, ,ou inhfi îés*
alliés four’niffqiént à-l’empire 6’dfl: ainfis<mAF fut
donné1 au chePdes ferrafins^paVcé^^plPTêurs ttfeü-
pês’aùxrfraireÿétbfent'divifées'en taibus.'
P H Y L A X , iurpotn d’Hécate’ , qui- fenifie'là.“
gafdieiînè-, ' de <pvXao-<roe'y je’gâ'rdé. * »
PI IY L L 'A , * Tàrtntîs jJban'(îel être s’a iii péhd diehjt
delà coeffuredes femmes, aùtrèmënt dites, rcdP
miculq mûrs. ,
PH Y L L IS , fille dé Lycurgiie ,7 roi des dau-
liens , ou de Sithon , roi de T h ra c é , n’avoit pas
Vihgt ânls, *lErf(ju’ê!lb ’perdit f6n pèiè, 8c monte
fd:f le' trôné. !
DémopHon , roi’ d’Athènes, ayant' été’ ietié
, parla tempête lur les Cotes de Thracé '‘ énTëéeé-
nant de la guerre de Trove , fut bien accueilli-par
la jeune reine , Sc s’ en fit’éife'ofifin’âiïérdeht
aimer. Après- quelques' firdi5 paAcs dafts^fl’p’uS
tendre union , le orince; obligé' de' retourner à
Athènes pour les affaires Se fon royaume,
à J ’hyllis^i’è^te. de retour-dans un au a]lis
tard. Mais trois mQiss’ écoùlèrent fans que lafftip,-
'ceffe tû t.
dans cçs CirConfiànces qü‘'0 ^dé%rTan'êcrirè uri'e
,i e t t r e ( “fa fjcdnàe ‘âè’ fes,Héldîdes/J’ é 'Æ 1^
* 'qüellè elle efnpioîë’pûilr ■ teâhièi'Tainoàr dà fétùîé
prince, toutes lès raifonsque le fien lui peut iiif-
pirer. Elle lui reproohtebn manque de foi ,--lhi-'
rappelle fes fermens , ehérche à lpi rappeller pàr-
çombien de foins 8e bienfaits elle a méritera ten-
dreffe, & enfin^'élle l’alïure qu’ ette fe dorfnèïa la
mort de la înaniêre la'pltas cruelle-,'- jfjl ne revient
bientôt pàrcître à fes yeux. Hygin dit que Démo-
phon lui avoir marqué léjom précis qû*ilter<oit-de
retour. Ce jour étant4 rr!ve, elfe courut neùf fijis
au rivage où il devoir Sbo’rder ,_gfe- ,rfen Apprenant'
aucune nouvelle , elle fe jetta dans la mer. D ’ autres
difent ^qu,'êlle fe pendit. L e liêu otiélle périt
; à tous, fes pa'ïenk qui fé trouv-dient dans fa compagnie
fut appelle les neuf éhémins-, en 'nnféihoîîë de 'cette
dohtCe /éju’ellS ay'oit néùf'fpîs réitérée j-Son5y- bâtie
ehfinte la ville d’-Amphièblis , qui fut- appellée?5!®
■ tombeau.de Pttylli*, Avant le départ4de-Déniophort
elle lui avoitremïJ une boëreèôntâcrée, difoit-elle, '
âRhéa mère dés dieux. Elfe lui rèeon,manda de I
ne 1 ouvrir que jéqûand il n’àtirôiYplus <^e(p'é'Mnce
de rCVoutt Tbfa'ee. Il arriva dans l’ifle dé Chypre|-'’
& PhylMfe dbhnaMa mqfi. Voyef,!’ÊÎèam a ' s "y
TCüiûpWî T On ajçfiiteâ lhilféire d VPhyîfis que les
dieux I avoient changée en arbre , parce qu'en effet ’
les feuilles des arbres's'appèllént en tgiec <pt-AAoj ;
que , Démôph'oh étant revènüéiàeTquééëms rçâTêh 1
l ’arbre »fleurit, ccmme fi PhyüPs éfoït fenfible a,ii
rbtèur dë. fofflâmbnt. Hygih ne parle pbint de’ ‘l'a
métâmôpplf^jrè«; if- dit “feulement tj4;flfViht rfôVTnq
cè^ ^ rjnceffè:’a^ 2 Î i^«.'''âont -fes \
feuillesdafis iîne“ r-taffiè fâifôh deM?annëèi'p*'oi^
É » K ™ ôbi‘{lë|s s comme fi éllés. répando5éht*l3ës '
larmés pour Pkÿëîii
_ P H Ÿ t e tÇ ’-S iPPJJg ;plÿretfu fils d’Hy;iè1.,dit
Meta™ y - , ^pprivoîfèk -des;qifëaux
dôsfl|Ops.y| dcrtaj^lj tuijfaifpifpçéféçtj Dans ce d'ef-
^'!S^%ypH ^tea«ii^v>'îremn taij^au kj^oryipté
^ l yampiuîiÿuais vçyântjjque toljs«, fes,ifcims
B i M M i g W q dlRE ott imRn&i|Mh4&W«î
le lu^'deçnandoit avec'empïpfiem(e'nt. Le jeûne
hornme; fe voyant, rebuté, .lui dit avec .dédain :
vous fouhairerez énvain., ,dans la Tuite .dej m’avoir
accoroé ma demandé ; & fur cela il, fe’ précipita
OA-haut d’un to,cher ;>»®ais il me pérît- p'as.nfes
d k q x j gfyanç changé e^f çygpe-, pendanfifa)Ch 14 te,
Sa mère i E l g j e ' m p r * , verfa tapt de
“UK,es j Q9 >1 s’çn forma un lacfl auquel on donna
folf'hb'mf ‘ûir.
PH YL LO BDL IEiî, ,4 ê- 1
figne, Tufage où et oient fes- anciens, de jet ter *
des fleurs & des feuilles fur les 1 tombeaux des :
morts. Les romairf^’e'n prenjpt icêt-te jpoutpme
dqs grecs, joigRireùtj.jaux fleurs quelques flocons]
h® laine. Liphyiïokôlte fe pfàTÎ^iioit aîiffil ànfbc- ]
cation des viétoires .gagnées paf, un; a<hj|ye.^ in « ]
<juc qu lin-des,jt nx publies’-, on ne (e,coi)t-çntqiti
Pas de jett-er des fleurs aux* v ié fo r t^ ‘î ffiars'eftéfire I
• f ';-
| PH Y L LU S , vilie de Theffâlie.lStrabon { h, IX ,
H® ffflKm dit que c ’elLdans certe ville qu’ étoit le
temptef-de Jupiter Phyllétn. Ortélius croit que
t p’eft,Ja-vi 11 e PJiytÙyus d’Apedlonius , ikcioit aufTi
qué c ’eff la .même que Stace âppélle Phÿllçs. Il
s’ embarrafife peu du témoignage.dq Placidus 1, qui
, t Uicefléôn t ta i te. i PI acid u s., dit-il-, éllaih gramma-ir
rien, 8e -ces fortes.de gens ne foncpas fortexàâs
enifait de géographie.
■ PHYLOB ASILE, Les phylobafilcs tpuXoâitnXuç,
étoient chez les athéniens des magiftratçiju|avqiend
fur chaque tribu p£r,tîpulièreole mêmeésn'pioi, la
,mpfpÇ’rdignité, que le JÔanA^ésbavoit par tapport
-à- toute la république ,j» on choififfoit les phyloba-
Me, d’ entre la .noBIeffe ; ils avoient l'intendance
des facrifices-publics & de tout lé culte reliçieuiê
qui concernait ;cbic[ite tribu; paTticuliére , -fexeA
noienoicur, cour ordinairement dans Je grand,
ponique^ appelle £**A««'!r;, & quelquefois, dans
celui qu’on- >nomuvpiL PctrAûofifyPotteti.Mrok&ala
igrAcqiit.;L,pdg4 0 t. fr f i
; PHYàC®^OOEhtCëftr une des nymphes - que
ïYifgale donh-ft-p'oiir»'compagne'à C-ytène, mèrèl
H e , , » f * * - ^ . '
PHYSA- Les* égyptiens®nt eu de la vénérawoii
-pour popoiffèn dont-nous Ignorons enttèrement
!je cîtraélère.
A I’HYSÇOA.^éte upehymphpde lïbafle ]
ffljuî fütÆiqiée .de Bàcchm«. î|jjotiit iejlej£ft6f>un fils
ho fri mé: Pi"# eéià Vé§\ N Al&GumPtÀfyanl Æ lidl )
( | ‘P-HYT ALI Q ®S,i >d'è fcettd a’n S de fhytalus, aux-«
queEl Gérés, av oit- d on n é fi n tén dànqe de festnyf-«
*6ètésfj5ar_reconnoîlï:ancode»ll’hûfpitalité que #hy-
êalus aV-oit éxètcl^d' fon-^ard.*"
' PH Y T À LM IEN , (puVaAlKidÿ, de pAr.-tre,'
& de 1 entretiens fikftrairmeri'ÿtiii di'rè
prWeSmur> des panté^l ou1 feâr Mëns ■ 'dPtlit terre J
c’eft un furnom que les anciens donnoient à quelques
uns dti fêurs'dieux , & partfehlièrement à
.l îÿ ^ ip Lés tréfé'niens le donnèrèht-’ à Nèptune \
êè';lui‘^féùt'‘ihâHit"àn teifi|flé fous* lés' murs dé
leur capitale, parce qii’il n’ihohdbit'plus■ leurs
terres •& leurs maifons dé És flots Jhlessj-îa mer
s étantt àtifenfiblentent retiréà-déTroezène^1 J
PH Y T A LU S , utvdes hérog del’Attique.-Ld'fif
que Gérés.cherchant fa fille, paffa dans 1 A-trique,
^ àâéëfîe 3 par-lre-- '
cônnoiffance , lurifi{£^®Snt de l’arB’ijelg'ù» jjdrtg
dés: figues 5 - arbre qui - rfetoit connu . auparavant
■ gifi lé’tâole-dééfdié&xi'’'