
O RTHIENNE ( Diane ) . Voy. O rthésis;
ORTHÏONE, furnom de Diane »'qui lui fut
donné à caufe de lafiêvérité avec laquelle elle
puniffoit cçlies de fes nymphes qui ne gardoient
pas une exaâte cha%W j il figmfls dut yiiifiexibU y
ç’éft peut Être le même furnom que cefi» d’Or-
thitnnc. .
O R TH Q D O R E , mefure grecque. Elle avoit
pour longueur l’insetYalle' q u i fe trouve depuis
le çârpe ou poignet ; jdïqu*Su Bout-dû d'oigt d u’
milieu. _ L ‘<v?&?<icre s’appelle;-quelquefois pàlmè -
droit -, il a onze travers de doigt .de longueur.
■ ORTOGRtAPElE mlnufcnts' f jYawv. diplomatique
) . /!
« Si r ortographe d’ un manufcHt eu caraftêre
qncial, comparée a-ux autres fé trouve aflez^ré-
gu#^e, fi leur'différence ne fe .fait remarquer
qu’en troisou quatre ,ijiors»,pjy: page , fi les çnan-
gemens'defèttrés fe réduit prèfque à des e pour
«es T , à des b p’ôur des u , à des d pour; des t ,
à des^-o pour des a , fy.rë cap roque ment ; fi dans
fes fqonjpqfës i ‘ad le d fe maintient fouyept, à
l ’e^effiffonfduja devanr'lé j> 8e dans les ,mo>tS;,
où Igprêgofit «an z \ entre i.§Xx çonferve toutes
fes mêmes prérogatives, “tandis «yae lhn devant
1’» > eltt pféférée au d , Comme ammoneô “pour
admôneo : fiffen découvre à. peine • quelqpe^jblé-
cifines ou baiharifrrtfes «tans ce manufcm, tous
les autres^ cara,éfèfes. -d,’antiquij,és, préfupofés ou
du moins non fcontreâMs | on aura une foî§çWn-
jeélure pour le porterjufqu au cinquième fiècle s>.
«.Un manufcrit .p'ejn çfe f<de£ifm|s Ss de bar-
barifmes y dont fes fautes à*ortographe -fe- rèpfo-
duîferrt à chaque ligne', 8e d’ailleurs en caractère
oncial, ou différant du minuicMe ordinaire, pourra
fe renfetmer-à^peu-près' entre Je nfflfeO ihi feprieîne
fiècle »-8e Je.4^clin,du.(jetant. .A, proportion que
ces défauts difparoîrront, fon antiquité fera reconnue
plus |randev».^^,.
- « Aq. contraire y donnez-ijjou* un manuforit
dont Yortograpke- paroiffé fif patfaite aux -yeux
v ulgairesjqp’on-n’y- pufife 'découvrir d'autres Faut es
que cbfësigæp ‘BéceffairÊmÊnt, éehapf est à
ïnanitê, dont le texte en tniniifcnfe fo:t orné
de titfes'eu onciale à -gros qçi) bien araB.ché ÿ oa
ne balancera pas à le déclarer du neuvième iiè-
cle. te s moyens, tii-es de Yort0grapRe,'"'^e.s. ffeé-
cifmes & barbarifmes , peuvené convenir à tous
fes- manuferits. '
©RTWIlïfi^,, dMnité' pttfeuiiét®'aùxs alihd-
niens Tiâtpe fe. Culte; ayoit< quelque rapport avec
celui de Pj-iape,
ORTHOPALE .efpèce de J a tte , d'ans laquelle
on combattait’débqûtJ & Ebti 'ÿaifiqttB^en rétt*
verfant fon adverfalre. C e mot étoit fornie’ d4-
•(b»s y dto h , & d e !Ti*îiÿ , 7»îrï.- -
- O R TH O S IA S ; en Carie. OreïiSiEfiN.
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRR. en bronxe.. ........... PeLier in.
-Çk ;en ofesii . ,
■ Q. en argent.'
" '.jÇSFlés dillinfue; dés médailles A'OrtkoJîas etr
Phénicie, par rabférice des attributs qui carac-
térifènt ces derniers. '
Cette ville a fait frapper une vnédaüfe impériale
grecque 'en l'honneur d’Augtrfle, que P è le rin
Ijii a reftituêè. -
O R T ÏdÔ S IA S , en Phénicie. or©J2ciEnïj.
Les médailles autonomes de céttè ville font :
RRR. en Bronze.
Q . en-or.' -
O. en- argjÇfté’T -
On, fes dïftingue des médailles frappées TTautre
Çfnfiofias , par’ d^s époques, ou une tête- tout*
retee., ou un bige de panthères.
Cette ville a fait fsappet des médailles jfnpé»a!es
grecques av‘qe Lpty époque,. en fBormeur de VeA
pafien, deTrajan., d’Hadrjen ^dèSévcre-Afer an-
dre , d’Antonué, de Marc|Auière'^dè^arauJla.,
«PEIagabale ; p f ai liant avait ajouté ÂiVgj^*|finais
Pellerin l’a reihtué à Ôrtkpfiaa de Carie.
o'p©o s t a 'a io s , qui T« tient droit. Les grecs
: dannoient ce n on ÿ à ,ifae|.e&ècêtidé,- tu4^% qui
couvrait le corps depui&Le c^îj^rjifqaj’à 'terre , &
qqi étoit pac-toiii d’une.fargeijr^gale Jf-feFqn Hé*
fychjus j d’o fi, vient .»que. J’< s »I-.â-’n^^i’appt 1 R' jtnfc
droite , 'reëuK -Qn -la» pouvoir1 propen,''®S eein-r
turc , parfcei qu’elîtenc fe retrécjffo»-t pasiada-tailfe
comme les autres tuniques. C'eftsp0urquoi'PoiluX
( lib »V I ll. cap-. 4 8 .) d.t ^ùùYartÿfidibs n’étoit
pas fait, g^uc alfe^iyCC.ÜDe cêfosiicè!;»ce que
' Severus explique auprès Htfÿchius.-, eniotjfervant
qife cette efpèce patciculièrs de- turâqne n’exr
/cfeoit pas‘ la cei.fmâreTmars qu’ëne n etoié pomt
feélléè;ppjtr.-en recevoir une*,
' r On voir-1 M'&rtoflaÈ’ê^ aux fiattfes' d’Xpoflof>%*
de lyre, 'ou. palatin», gu æ£fa'aquer, à fes
rep|é(Lptarions fuK% ajedar-fes, aaix figures des
mhfis tragiques & duftepi tragfqpcs i mais on
y remarque
O R Y
contre. l’oféi,naf|éïd,e| tuniques i des manchès,
qui defcendqient jyfqu’aux poignets, comme celles
des. phrygiens 8e des harbares.. Qn y obferve
auffi le. plus fouvënt une où deux largesrceinnires
qui ne fe.cvoient que-d’eénement à» ÿwtoft94i ‘>$'\
O ^ T W l î% U chien -<ÿii eàrdoit fes eaeuapeaux.
de Gériqn, eé contre lequel Herc.ule;eut.à cotot
battre dans fon expédition, contre Géià«'. Il ët-qi't
n é , dit Héfiode., du monfire Echidna ,• eoùsme
Ç t rb è r e , la Chimère,,fe Sphinx, l’Hydre de
Ler.ife, & le.Lion de Néraée. Voye^ Echidna ,
GÉRtQH,
C ’éft pour n’avoirçtpas mis,a(fez d’attention
aux fia jets pareils à çdui oui çft repréfente fur
Uné cornaline du ’palaî’s-Tcfÿ^ (, ïom .JKp t .$ t;.) t
-queRa; plupart des antiquaues y ’épi vu Hercule:
tfàhaînant Ctrtkre. ' Le chien' Cerbère félon ,'la
fable , avoirtrdfs-itères ; Hercule n^*fè tu ap o în l,
il né’ fit qUeTenfehaîoer-, d’ailleurs?f&r cette pierre
le chien n’ a'q&rdej.ixtêtes-, lefçfut'les fe reïïem-
blenu jee h’efis dqgppqia® Cédière-y cart celui-ci.
e.n avoir trois, 4 s elfes différaient- entre._elJes ,
c/eftfepl^eji qui gardofe les troupeaux de Gétyon :
fi fe,^q^mmoiE. Otefute ( Eufiath. adllufd. eo.pag.
ètiikdrp'.lejf-H ) , Orthius ^ Srl. îtxfl pun.
i l n ife t*. §4 î . éj Camt. Sniyrn. llb. (S. v." 2.5VZ. ) ,
Gergjtyis < Mofluix -, libf,$ ,Jeg*v. 4<r«)'4 Servi tas C ad
■ Mueii. Ub*sfl.'v:-6&i? ^49'*ic)’lui donne deux têtes
üi le feiç frère de- Cerb%e-
: On fe vo% fur une cornaline de la. colfeâion
<fe Stofch.
ORTOISIA, en Italie oeto^a « |
Le S médailles auto'nidrqes,iaé cetre villeTont :
-RRR. entbron^et.i.iv'-. • .Pellerin.
Q R ÿ ï Gffiîi. petite- îlu; prè% de- Syriàcufe,,.eù.
étoit lafiantamed’Aréthjufe. « C ’eft là , dit Virgile
( Ænéidos lib. III. ) , quq fe fleuve Alpfeée, .qui !
'àt-rofe les qh\mpSt d’El de x amoureux cfe yons &
fontaine djAtétbufe;» fe fraye unestootte feq^cte
fqus;l-a.- meB, & fe rend dacïs Itât/ÿgmi- ppur y fe«’ .
1er fes. eaux-avec k s vôtres ».. -Lfile de Qéios eft
«yaelquefeis aufli- appeUée Ortygie, à .caufe, ck-l’ar
bondance. des cailles, qu'elle, nourrit (»de.
caille. ).
Q.RU.S. Voye%HQR>V$.
QR¥Gih^A^«i»»offMS,i)qai donné par lesathénfen?,
à la foffe qu’oa.; appejî.oit le plus, communément
B.arathron.. Q’ëtoit- une fottef/de-précipree tsné-
hreùx. v héjiffé de pointes au fdiruxist Ô£ au- roiidf,
afin de perçut de toute part caSjxiqtilonrtje.ttqif.,,
pour les faire périr. Le makre'dès,-oeuvres chargé
de .cette exécution,, en prenoit le nom, « HL t» .
O S C 4^.7
j efWfutâ ( Pmer.archmJ. grec. X, I . , eà»4 u . z I
j y . x h --CD.-J/). ^ J
f ORVX ., Voye^, ChEVRE».
I O S , çj^à.’Les anciens avoient coutuntè de- çap-
j porter da'ns leur-patrie, fes os de ceux qui étoient'
i nadr;s en pays étrangers, de même que ceux dès
foldats qui avoient été tués à la guerre, parce qu’ris;
regarderont .comme-u-n aéte de-piété, »de lés ente-
yenn dans le..(ombéâa de leur famirfe.’Gèifùfïgef
[jqiir’ etëit auffi obfervé à Rome, h.e leVutp al pap
■ rà-ppo.t-t aux-léldats depuis la guerre italique, parce
| que-lé.fénat, par un décret, ordonna que «fefer-
j ™aIS Ie? «olps des foldats- feraient ifthttmés dans
Uendroit où ils feroient-rrïorts , à caufe dé l’impref-
lieriôe «iaféfife'qùfeTOitfafee fer lepei^lerie dofps
1 du confui qufaVmtc été rapporté à Rome J ne., dit
Appicn ad, ;çOrupf confpelhtm rcliqui fegnieres ad
1 fnftikamfîetent C ’eïï'une queftion qùi a fort çm-
; batralïé fes fa,vâns., i’de- fàvoir Comment' les relies
d’un cadavre que L’ on brâfeic, poaovorent être fé-
praés des eertdfes- du bâsher, & nous en avons
parlé » l'arîkle des CsNDRES-.
On mêlo't dans une même urtiè fes os de deux
perfbnr es, quar.d elles ^ l’ avoient defiré. Où- îfr
ciaFisle recueil dJir^fefiption He^GruCer 10. H
la fai vante;
M E. A .t I 1%, ,
■' Xi-K A Mi M I X T A. •'
^C ^ü ’ m . F I pI I AJ}*
U N A. R E Q U i E ÎS'JC If t .
On pratiquoitpour fescendxés lémême mélange
(Sam. damit. C. 17.; ». b.^L’Martral (D. Il ii l iM l - -
i-dfeaufiïs » ' r \ » 1 * »ÇK , ♦
Hoc tegiidr cho rapta fuis Antulla fepulcro :
- Hoc brit Antulls. mi fias aterque parats.
Q S C A , en Efpagne csca.
V» Urhs'yi-ctpixq/èa.v rb . yrc[ OSCAI
,,C&municipe a fait frapper- des médailles latines»
en b honneur d’Augufte, de Tibère,, de G ermtok
eus, de Caligula. .
O SCH O PH O R IE S , fête que Théfée kffitu*
en reconnoiifence de çe qu’il n’avoit pas été d'évdfé
par le minoraHte, & de ce.que par la mort de ce
m’onftisé, il. avoir délivré Àthèrtëéj-j fa-patrie, de
l’indigne-tribut que ferai de Crète lui a voit mipofé.
Le s uns di fen t>q ue les ofehophories furent ifi fli tuées
en l ’hopneur de Minerve & de- Bacchus , dont la
proceétioh ayoit'rendu Tnéfée vainqueur. Pluurque
veut que ce fut- end’ honneur de Bacchus & d’À -
qwiluitfcuxnit lé filpeur fe tirer du htbyrin-
N n n ü