
epigr. jô o .) . Le féâeür .ajoutera; à »çecl c i que ■
nous dirons ai* fu-jet du chapeau de Zéthus.
N a r c is s e j fleur chérie ides- divimtés-infer-
naks.j diï S o p h ,'ç lç à i caufe du Tnalheur .arrivé i
au jeune Narcîjfe. G n »Ârott.iaù*furies <4w-.’oo*. j
IQUneS 8c: desrguirlan.des de naroijfis » parce-que, :
, felonile cduitneniEateur d’Honnère , les-Turies-cn*- j
giurdffoient l~s fcélérats , fclon l’etymologie du !
mot de Narcîjfe.
_ NARCISSITE, pierre dont 'Pline fait men- j
,tipn j. Se dont il ne nous apprend. tkn.,.fiàote|
.que. l’on y. voit desjvqçesï ou taches qui reffem-
bloieut .a des nar chies.
NARD, plante de la famille des graminées, j
aveç ksquyelle les anciens compofoientt: âne effencej
don’t l v vau étoit fore agréable, Les femmes de j
l’Orient en faifoieot un. grand ufaçe. « Le n a r d
" dont j-étois, n a r d a j n s fe ‘
» ßansique dès Cantique», sépaodok uns odeur ;
« exquife v. L».;boîte, ds la Madelaiae, -quand '
elle oignit les pieds dje Jiefus {Marc, cr.jqfivl y. ;
Luc -, ci.. 7 . v . j- 7 . Jea/%-j c . : ï b â> t- j A . é t a i t j
pleine:de, nard qÂique ,i? erefh.kdite > fijfon la ,
deS-àiaerpjèteS j de nard qui njetèit ponw '
■ falijpé!,,,'.dij mqt.gGe^îïisi: fides, o’eft-Àrdire ,-du ,
nard fidèle y fans mélange ni tromperie.
Lés*ïléthS-o&' d it nardtts'-y $. nàriltm, n,' L e ;
premier lignifie communément la, plante.. St lè \
fécond.,/a, liqueur , liejfence aromatiques Htaace j
t Irv. V. ade. X I IL ) donne jtëï1 Tiàrd' i'ëp'itnète fl
A‘ach&menia, c’eft-à-dire, dè Peifb,oùA.cheraéne *
avoit régné. ^ ' ’ ïM
Mrtnc ïü ntfidoieniA,.
.P ,e r fu n d i ,n a r d o ju v a t .
' I « N é fëngeons-qu’à nons^jajrôtner.des effences I
» des. Indes«. Les. md-ens-vendoient le nard aux
peffans , ’8? ceux-ci auxr fyr t-nsVcb/z1 qui lesJ
fomains alloei-tle cherchm-".de-là vientqué-dans
un aut^ertdfßic Hofacè jlappeJLafiyrium; M'a:s ,
après d’année 7 2 7 où Augulte ca-.qu t l’Egypte,
les romains allèrent eux-mêmes aufc Ind s chercher
des; arbmaïilsilSr IfSmawçhaodîlesjidù paÿ-s ,J
p a rm o y e n ; dq :1a, fl-tte :qui.fiin étabiiei pottr
cela dans le golfe arabique.
■ JV AR E S Idécharge d’ un conduit ou d’un»
aqufeduç (.Vitruve, 7. 4 !
N A RM L , petite-..ville, de trois mille âmes , à |
ç j milles de Rome , bâne en amph-tlu-âne. PMn#p j
l'appelle Nymia.^ mais rbdit. QU.loh i ’açpeBo-'t su- j
ttefus Nequinitm, à rau'q de la férocité detfes
habitans , qui fhuèrent m’eus %Otgei^leu*s5enfarvs -
que de les donner, par cofSpoiitjon à des-ennemis •
qui ulioien t pr en dre 1 s u r vi 11 e.
I Oo ÿ avdkipercé Tùt! ;aqtiéduc de i sf-'idjHssjd’d
lon g, au travers: des .montagnes ,q u i fourniflb.it
: do l ’eau -ài phifieurs fontaines. Ofi ne
que les reftës du pont magnifique bâti par Augufte,
pour joindre deux collines, On trouve dans quelques;
voyageurs que l’arche du milieu a î<$0 pieds.
Mvde-Jaàlahde:,,qm-l’ap-mefurée en.iydy,. n’èn a
..trouvé que 8j. Martlàfjieâ-ipat-le.'dans, uije épie
gramme à Quint:us ( ï>b. V i l . v. 93. ). On en a
publie à Rome, en 1675-, unë defeription In -^ .
C e pont^eft bâtij^f^ns^ciment, de'larges blocs
d’une pierre blanche dont eft formée la montagne -
. de cette ville : elle rdfemble au marbré, blanc.
■ NARTHMCIUMy boîte;-de-smédicamens. C e
nom eft -formé; de narthex', férule, plante dans
la tige de laquelle, on rertfermoit dus médicamensi
après en avoir,so^é ja dntÀlle» j
N A RW A L ou N H A RW A L . Les danois, &
. Ie-s autres peuples du Nord vont à la pêche,d’un
très-gros cetacé,. apf elléisa/avj/;éQm des dents
foSit- blu& eftimées qu^ 'cfelies dèirêilpKan* i parce
qu’elîeSifont d’uoûvoiiré d*bnéigmnd® fetoLBebp4'
& qui n’eb pas fu^et à jiumr.-Lei mêrrre po-ffor»
a lei deux côtéspde laraâchû'rb infejjièurt:'’armés
d’une-très-longue jdentîàiune forre^fi-’ivoire , .qui
peüJl^ygin -jufqu’ i fept à huit pisdsijÆvrè! fçnt -cçs
dents que l’o a trouve dans des Cabinets des';.f u-
- rieux , & qu’on -‘Ç"fait paffer.fi làig-iemps pour
des cornes 4e licorne, dnimal cKrméuqii-; qu’on
. n;a pas, encore-pu trouverr>»Ce qétht^'elt -ufli
connu, fous le n&m.4 e’bcornè‘ tle'mer :> Unicom*
marinum , unicornu monocètasj. L- ■ *
L ’ivoire que fournit ce poiffon eltétrpS-blancl
& prodigieufement dur : c’ eff -pour Ctla quï'les
’dentirteilletuplotent p'our fa-r-e .dès 4 e:us & 4 eS
râteliers pofbcheS^Ll efl rares de rtrelu«er 1& mâ*
ehoi«:- du narwal. garnie de- faS deux denrs-; il
en manque prefque toujours -U'ire.-'7.’ '-'
N A S A M M ^ iL T E y-ou du pays-des nafaniofi'^
çn ; Afrique , ^lïti^:iil 5^ Jte';'de;iP®
-nom dès pierres qui étoiânt4 ’un;.rouge-dê fang^
& rejnp les dç' veipes-npiSes. On ne Tait fi c’étoit
jafpe où-agate; I
• NASCIO ou--NATilQ , déefifcf'qalr préfidoît-à
Jâ-naiflanee dés; : on fânyb^îfbfeâtbm,çWrnt
qu'rls-yoyoieiit'le jpor.‘ B ^ femhnes ÿ da: S leurs
eôuohes , avoient auffi recoors-à edé;. .Elle avoir
un templeptès>diAy4 éév -§on-hpb’ "vèm>4:'dh'jitta
naître. Cioéro#;f n- parf-e."dànsffè?#0||îéTné
Hvre-4 e te Na:tire des Dieux iSï)-.' Qu&^uià.
partus. matronaUun tueatur , à nafeeritibus- natïo
hominataiefili 7 S-;
■ NASITERNA ,-■ ?*{&* ou aiguière à1 »nfes-& à
large, goulot p-Ngra.,-c, iy . §. irv-«.,
NASICA y furnom de la famille Co r s s l ia .
' N A S ID IA , fqnjille romaine dont on a des
médailles',,. ■
RRR R . en tit.'
RRR . en »gent.
* O . en bfbnze»
N A S O , furnom de la famille -^xr-e. j
N A S O N S , branche de la,famil.le Ax,ia qu'O- ’
Vide a rendu célèbre. En 1674 , on découvrit
près de Rome, fur la voie flaminienne, le'monu-
tnént des Ndfons où, leur tombeau commun. I®|
étoit remarquable, par les peintures que Bartoli a
publiées. La villa Atbani conferve un morceau des
peintures antiques tirées du tombeau de Ia- famille
des Najons , conjointement avec pîufieurs autres
' peintures 1 gravés par Pierre Santé Bartoli, C e
■ morceau repré Tente OEdipe avec le fpliinx. -On ‘
' Croit afTez géhéràléftient, mais â to r t, que toutes
çes peintures font détruites, opinion que Wcîjjt a
âdoptéç comme les autres. Dan3 la partie fupé-|
‘ fiepre -de ce tableâu oh voit un homme 8e un
ân e , que 'Bartoli a fuppripiés dans’ fa gravure.;
comme des hors-d’oeuvre : 8e cèt^âne cependant
eft' ce-qu’ il y a de plus favant dahs la comp’ofi-
i tion. La fable nous apprend cfuOEdipè enleva le
fp h in x a p te s qu’il fe fût précipité-du rocher,
8e lie chargea fur un âne-; c’ell arnfi qu’ il arriva
à Thèbes, portant avec lui la preuvè dé la folu-,
’ éi onde' l’énigme.
Du refte, il ne faut pas s’ étonner de n’ÿ point
voir .le fphinx , ‘ tout le tableau ayant- été -re--
.touché, *
", N A'SSdCA. La ville de Calaguris en Efpaghe
portait Iqfjirnom de Najfica, qu’elle avait emprunte
d e Scjpidn Nafiqa. nOn voit ce furnom fur,lesj
.xné'daflleS' des colonies.
Æ N A S T R A N D E ., C ’eft ainfi que les anciens;
cejtes-ïcandinayes appelloient le fécond enfer ou
le .J‘éj,our malheureux, q ^ te p r è s l’ embrâfement
du monde&aâ çpn'fommation de toutes chofes,
étoit.'deftiné a jÆcevoir les lâches-, les, parjure^,!
;\ej ",MôurtbeIs.-. Le nafiranit ou rivage<d&rïW<M7s i
eft décrit dans J’Edda des,jijLndoisi J 1 y a un bâti-1
ment vafte 8e infâme dont la porte eft tournée
vers le nord ;1ft4*,eft con(tr,uit que de cadavres- de
feppens , dont toutes les cêtqs foût tou: nées vers,
l ’Inférieur de la marfon-; gjs-^ vomiffenr .fant de
yenin , qû’ils fprmént-uqlong fleuve empbJlbnfe ; '
.c’ eft dans ce fleuve que-flottent^.qanures & les
meurtriers, & ceux ,qqi cherébenf ^;'fédqire dés
,femmèS'd’autrui ; cv agîtes font dé^hi5i%-Pé%lin
loup dévouant » . Il faut d'ftmgusr 1 enfiq appelai
ynafirande qonSiïfoys^parloâj-/ de celui que ces
Tome I r .
peuples appelloient nifiehe'm, qui écqit deftine à
fervir de .fhjjoür aux méchans. jufqu a la_ fln du
monde feulement. Voyc\ N iflehèim , & voye%
YEdda des irlandois ipüblié par -,Mallet 3 PaS‘
n i .
N A T A L I S , furnom donné à Junon , parce
qu’iefleptéfidoit au jour de-la naiffance.
N a t J lis.S ohsfirivicli, nliffance du Soleil. On
lit ces mots au i y ‘décembre fur un calendrier des
marbre S' du Çapitoki > gravé avant,.le' chnitia"*
ni fme* .
N a t a u s figtiorum vexiüçinorum 3 la fete antu-
Verfaire des enfeignes d'une légion. .0 h lit ces
'mots dans une. infcrîption, publiée par Muraton
N atxlis- iies. Voyez -NaxssAïîçe (Joüf idè
ig ,-
! NATÂLIUM. /u|;'l!vdyez Jeux.
N A T A T IO N . V oyè?:*N’A u ij t ^ : v
' NA TIO„y déeffe. Voyez N j i '^ à t, . f ‘
N A T Â d N . Ld fubftance q^t'P lin^ appelle
mitre, n’eil pas le néréides hidderné proprement
dit^ Ç.’?ft le* nàtroti tdes .an’c,^nsr‘,i llp kd i .bafe du
fel marin , le fel fixe qu’ on extraie,Jdes plantesIqui
croiffent fur les bords de la mer ; c’eft.erifiri le fel
"de la foude. Q u ’on ‘life attentivement Pline* 8e
fur-tout lè-chap-yio de fou trente'-uniètne livre î.-on
verra que lie nître dant il parle , 'eftbd'ufoïttsilat-
kaljt bxequ on appelle entorg vairon dans la Bafle-
• Egypte.
Si l’on fai6..attèntion..a1ûS propriété,s.qqfl attribue
à c e qu’ il dénomme ni/ref^^s’ diftéieps endroits
-de fon hilloirelnaturelle, on fe çpn va j nçr a-, qîi’ elks
ne peuvent convenirqqanp .fel alkali , &* nullement
au ni'trd proprement djt.
8c au mênje-cMpitreÆ\|déjà îejté ü» vèuxyqu’oq
rende ,1e nitre cauftiqqè|aVèc J^ chauh jffce qui
n’eft poffible.que pour pn/el alkgli ^'St'nau poi*,
Ao nitre, lequel, Æn. fa qualité de fel, neqtre , eft
tdcapable.dè' ça.ufticité. Voici les termes dont 1.1 Te
; Tert : Adulteràtur *in JE^ t»?càue #.dep&&qtkfir
guftu ; (inccrum cnifàfacij.\ refolyitufc, adjilryratum
puygi$- 5 • •« UHtur i^Aefi^M.n^ ^ eP id ¥ ^
notix,explit nit/u/n. . . ■ ; ,S"el cojpcretum
‘in lapidem\erti^ir. c^Qnid^éjiSTüre en
Egymq. par la chaux*;'on le'^ifting^ àu',gqîk;
qu.a#ïibeft pur , jl/ ? diffouf a|féroéct a qüf|&d il
eft dénaturé, f la q u e - j dyns.-ûn
p.ortfq-ï'enreq^q^è^fÆçl^iypSébullitiontriç
.yçrff/;-î'q f;'4«^iê;.péfilles ftds -aq feu'.. : . . Le fel dè
-combine ayecdçTftufïe fqp»e®ne pierre », 1