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ydiens. D ’ailteurs Euripide parle d’un ufage fenr-
-felable des phrygiens, iotlque dass fa tt agédîe d'Hé-
Cube il introduit Agamemnon , qui demandé' à la
reine de T ro ie , à la vue du corps de Polydorë
fpn fils, étendu devant fa tente : Quel eft ce troyen
m o r t} car ce ne peut pair être un grec, fan' corps'
étant couvert d’un vêtement. ( Heeut: v'. 7 5 1 ^
Or jl n’eft pasqueftion ici du linge dans lequel'.qn
avoir coutume d’énfevelir les mor t smai s d ’un
ajuftement particulier des phrygiens, différent de
celui des grecs» Du reß e , fi l’cffi veut entendre
ce pafiage, comme conCernant le vecetnent tröyen
en général, il faut regarder ma remarque comme
fuperfkie ».
* « Cependant je ne dis pas cela par défiance
de ma cônjtéhire , aù fu g t dé rnfà^Pordtnâirê4
des lydiens dé fe voiler lé vifâgè.' Quoi qu'iT eil
f e it, jd .çrôis donner un nouveau poids à moVi explication
de cettè pierre, par la dtfcrip'ion d’tin
vafe de 'terre cuite, qui fe trouve gravé dans la
colleâion des vafes de M. d’Hàmiltbiî.( Tàm. 1.
pag. 7 1.) ».
“ La peinture d.e ce vafe rejrtéfëntè farw-doiité
Hercule , Vendu à Ompkale qui efi affilé ic i avec
trois aurrés figures de? fenttnes.-Getre -feine s’eft
enveloppée dans une draperie mince & tranfpa-
rente , paflée par défias la tunique, cette draperie ;
voile non-feulement toüté fâ main gauche , mais
elle remonte" far la partie inférieure du vilage
jufqu’au deffus du n e z , comme nous voyons la
tê te d’HerçuIe fer là pietre du roi Si Tartitte
avoit voulu montrer toute la ftatue de cç héros
fer cette p ie rre ,.il lauroit habillé d*unemanière
femblablc. Les hommes en Lydie portoienr aüffi ;
un vêtement qui leur dëfcendoit jufqu’aux pieds , i
Jg£ qui s’àppelioiïbafarA. {Pci/. Onbnt. L, V il . '
fegm. 6g. ) Oh l'appelle! eti général tydiasr, avec
Taddition irÿror , mince : c’efrainfi qu’il faürîiré
Athénée ( Athen, Deipn. L .V I , pag. z$6.1. ult. ),.
contre le- fcmknent de CafatibQii ( in Athen.
L . V I . e. 16 , pag. 4y i. ) ; paffage qui fe trouve
éclairci par mon explication. Hercule qui paraît
devant Qmpkale, laîffe. repofer là rilam droite
fer la maffue, & porte la main gauche fur fes
genoux, felbn l’ufage des fuppliàns. Entre cés
deux peifennages plane une petite figuré d’homme
qui paroit être tin génie, & qui pourroît être
Mercure, charge de vendre Hercule à la fehle
de Lydie ( Sophocl. Tntchin. v. 282. ApoÜôd.
bibl. lt. 2 , pag. 73. B. } } toutefois ce ferait le
feul monument antique qui repréfentçroit ce die u
avec de longues ailes attachées fur lé dos. Cet
enfant qui eft aîlé 81 tout blanc, pouvoir être
adffi l’ame d’Iphitus, tué pàr Hefe ule , qui pour
expier ce meurtre,fe fournit à être l’efclaved’Ôw-'
pkdle, félon l’oracle d'Apollon. ( Diod. Sic.
I I V , p, 237.) A moins que ce ne mx le génre
de l'amour qui vient détourner Qmphakjie fou
O t® P
entretien, pour l’engager à recevoir le jfeufte héros
qui fera bientôt l'objet» de fa tendreffe. Une
femme affile auX pieds dé là rartë K porté des
cheveux courts comme ceux des hommes j cette
' manière 4 e porter lès cheveux contre la-coutume
de fen fexe, doit avoir une lignification particulière,
Qu'on me permette de nafarder une coft-
jeâure.;Cetté'perfenne. ne reptéfentetoit-elle pas
une jeune fille eunuque, les lydiens ayant été les
premiers qui gyent cherché à dénaturer ajnfi. de
fexe dis femmes ? On attribue cette découverte
à Andramitus raide Lydie 5 ce pririce fut lè.qaa-
trième roi qui fégnjnûr ce peuple avant Ompkale.
II avoir recours à cette cauratton ,pour:fe fet'vjr
d ’eunuques T^inelles. au lieui d’eunuques.' mâles.'
(Athen. Deipn. l.*. I I , p, y 1 3, E .) Par- quelles.
(marques pouvoit-on défianèfejpa fortes de pfe-
| Tonnes1, fi ce n’eft par lés çhevéùxoôurts, tels que
îles portaient fés" jeunes g élis,,? GeS-phè veux 'çotf-
jpés comme-céar indiquoient 5Èn<bii'
elles une forte de çhangement *dçj fexe. Et. lé
favant peintre dé cès vafes, en ii'.trOduipint üp
pareil perfûnnage dans fa COmpofition 8ê en mettant'
en aétion une reine de' Lydie ’6 fàmetile
'a fixe le lieu dè la fcêne.' Je^raé id et'endiai,p^s,
davantage fur ce fejet, & je panerai lôuS n-îence
Jes^^é^ quL me font yenqes fer less tnbades
cdqfarmémeht à l ’eXçeffive. llthriéité ÿeVlKmmë*
lydiennes».
OMPHALOMà N ^ IE , efpgce de'divjhàtion
qui fe feuoit par Ie’feoyén du cdrdfe|,olwBilîçar».
ce nom eft formé de deux mots g r e c s ifipdKts,
JflombÇtl, üifibïliir, & pantid,'Aifipc^pA^pr^^
diüiàn. Gafpard ReyéS r'àcohtë'qüe-tout m m des
omphahmantet confiftoit à .exammer le. cordqn
ombica! de l’ehfdftt qui venoit dejîaîire,f^f quoi
ces deVrherelTes jugéolënt par le npiidire des
ntieuds qui s’y trou Vol en t , d q riou)bfe -d ' t n fans
que la fétnttïë nouvelle açcouGliéej ferolt çnJuite.
Il éft fort iffuiile d’avertir qu*àutàqt,ce figne eft
arbitraire & faut.f, autant'jqs prédiâions.étoiént
incertaines , hazardées de fauifës. Il n;ÿ a riëa
de fi peu-confiant, 8e dè fi VaHê que ces noeuds,
8e pour, pouvoir en tirer un prortoftic tant foie
PfU^vraifefhblâble, iî faudrait que. leur nombre
diminuât régufièrtinêfit â chaque àèccuÿieiôent.,...
ce qûî én çonttairé a
mais qu’tft-il befoin de réfuter des prétentions 1
auffi ridicules 8e dénuées^de probabilité ?
OMPHÂLOS (milieu d’un boucher.};, étoit
la firiènre partie dû mode des éîthares,; ftüvane
la divilîoh de Terpandre. ( P'oIIhx, Ùfibmm. \
lin, IV , chap. 9. ) L'oMphalos venoit d'abord,
après la metacatntropà.
O mphalûs , mot. grec qui fîgpifie le nbmVrü^
ert^ latin umiilicus. Comme lâ utuation de l’om^
bilic , dans un homme régulièrement bien Ÿa'ît,
eft
:-0 „ N , C
■ |^,;ad|nij|0j|;iji çqçp? , J : .djlfen^e- fenwet
de -la t'é^e 8e. .de la plante ;dës.|p.tçds-, ce mot- a
été employé en géographie jfpo^r ^lignsfier un lieu
difeé stl'centre d’üpie île, d unéçpnfrée, d’une
vil]é u §cc. Pajufmjas pprle.de lloniphylps. du Pélo-
popaé j-'& Tatren fnous diç que Denis fut enfèvxli
in Qtnpkdlb.
OMPHAX , nom qüë'les anciens qrrt do'hfî'é’ i
upe^ipierre préejeufe tranfparehte ^’.d’.un jly^rd,
fonceVmelanp de'jaune, rline '8e d’^qtre^ qatu,^
rWftes l’eft’ment une e’ffiècé dÂi1gué-mar,i-nel^&
i’ ahpélient befyllûs oiea'ginàl • ïnais tés ‘ê'PÉiYaîns
modernes ne la metfèrttlpômt’aü rang des b’érylTes
8e ils eij fônt une efpèce diltinéle de pierres pré-'
Q N f fàsïbnski ) j ville, d’Egypte,, dédiée au
’Soféil. dont |]lé'îe'nfermoit’un1 KÏn^lejil^fp'us'é
an&j^V'^u’ qn.Tafh'e Im 'ayqirTçé cocfacré.„^jgs
. grecs la npitimoïenç Hehopolis.
« XfrNMOER:, âne fanvage. ‘Les romaihl rnan-
.geoient^Vee d®li®:s.la "chair des ânons faüvafe's.
i
Lesi'ériippreurs 'feifoirut paroîfrè^tfenS lés jeùx
•du cicquéides ’parmi Ie5 aiiues animaux
fauj^ges.-
0*hJA6fii,. C ’eft ainfî-qup plufisur^ aiéteursinp-
pcjlyft;l,i-t^srp dt C a t a pu i . r i . C i_far,;
4qidbhn ï- fblifet-ob 'kj. 'pre-ml'ër f:Wotnu, ’"gé - t à ï i t ’
Tèlohlly Æes- g ecs- de" lajéfeiafenpe ahtituj'ité. en
fiége de parf»JeSj gp,ths^i d-t }que lest ajftegcs
matent ats. zfffirujneASjpçùgres à jt’ttcrides’pigrres
le{ai.ll/Pvx h pi l ’c tî- l^ïcs p-gitce- que littte-'-frta,-
d , y.” t Vls*2&i comme l'ape
'^$ v ‘Jgc'-?i qlà-0 prife,ljIbrtWs^4 ê e n ^ Ih ^ ja ^ e -
Èaiîli-r^fks ppnÿhnt aie loin de jon,pipd deldcrriere. i
jË&jrasSra ( Pierre d ; , lavis onâgnus , norm
auteurs ' .
à u î i e f ^ i ê qui-.(t„ tiouve. dans, la tè zL $ i
d a n s i^ ù ^ d ,î|ét)de> l'âne, fauvage ou
htîelje »eft d’un-blanc tïrâfi'f-fir'îe
H ovale, de la grgffeuç drape'
noi-x-rrerédre «e remplie de gerferesJqufnè''penp-
tuent -■ po'mr'jüfeji'XU centré dë^ia pierre. *0 h àt-
•tc.1;llB’5-'^eMc<5uPrt ^ v e r r a s 'T>bUlsuR?Hà -cette
B l -MpfSfl lapidibus &
Q'Nf'C A . , Vayeç Q nga^ ^,.
. ,©NîaE des romains vwtda, étèît fôld§iîsi|lj|iè
p a r tit d m m ® ippelé « A ‘-dag§ 1^ iq p p n o ^ ,
Antiquités'-, Tome IV , ;-3 ; uj '
O N C 4 0 1
O nce , facros, ancien poids de i’Aiîe & de
[ ! E, y p te .,,,
r ,i r \ aM enYP°*ds de Frrànce Æ de Iivrésy
I lelon M. Pauéton.
î ,It vàlqîrieh poids dés mêmes pays n
' », f hsxadrachmes.
i ou 1, tétradrachmes.
! 0tt'8;4l^chfeqs.>?-, 1
■ O nce/, ancien poids des t'bttiaiijiS'i douzième
L partie de la livre.
- II valôît ,en poids de France 5*6 grams, felon
ï;M. Pau^o'u^* •
P II valoir en poids romains :
(3 duelled , , . -i 1 / ^
oû 4 lîcifiqftes,
I" OU ^éjdèxtüfesi-
I" ou " f deniers de Papyrîus., '
i ou 8 denieps'^e-.NérpniT
j ou- 24 fcripulés. ’
' ,ou 42 feitans-d'e (S ue -#* '
où -48 linîpîiem.
p ;,©u.i44 filïqilics.
p l.Voÿ/ci Poids poür‘ cônnoître l’évVuatFon de
fKsme.de 1,’ iyed 4-i*
I O iQ k ^ c y a th e - , -m'éfere dç capaefte poiir‘ les
^îquêqrsdR arigiens xomainse' » ” *1. ’
, 4'oqui]1e-& ï%-,i:de,prahèe,., felon
jM^l^auâ°n j Hâns Clétoit la don-
"zremc partie dë
: iMxm dhffepfièé,îèiêferë' dé' èipécké1 pbdt des
grains. Voye^ C y a t h e . C 'éto it la douzièine
pàHie- .du" modius.
v ?y%, M'£syuREs pour connoïtre l'e'vafâ'tfen
deRotéé â è T i f i e i a
• O nce , melîire'îinéaifc', ou la Üoùzièfne partîè1
-du piejd de_s romains.;
Elle vàloiêiïflplde pouce de France, félon M.
Pauéton , dans fa Métrologie.
s Elfe’vàloit eh mtlsres du même peuple :
« doigt | v r ,
' où 2 femû-orïces. • Ü
, i-ott ! g- duèlles. f8
ôu"4'ndliquèsi ‘
Eée