
* 3© N Y C
NXRSIA. X
n v r t i a . ƒ Voyez Nourish
N U TR IT IU S . Pédagogue , inftituteur des jeunes
romains.
NU TR IX . Voyez N ourrice*
N Y M N
charge 8e de leur nombres on les appella triumvirs
de nuit, noBurni triumviri: & prefeBi vigilumf
préfets des gardes de nuit«
NYM PHÆ A.
NYMPHÆ UM. f Antres de^ nymPhes * ° *
'elles Te retiraient. Voytt^ C a v e r n e s .
N U X oc e liât a. Voyez Oc e il a t a .
N a x pinça. Voyez Pomme de pin.
N Y C T E L 1ES ou N Y C T IL É E S . Fêtes de
Bacchus qui fe célébroient la nuit, & dans lef-
quelles on portait des torches allumées, faifant
une efpèce de proceffion dans les rues d'Athènes.
Ceux qui y affiftoient por raient des coupes &
autres vafes à boire. Au retour de la proceffion,
ils faifoient à Bacchus d’amples libations. St Au-
guftin remarque dans fa Cité de dieu ( Lib. X X I I I .
c. i t - ) , qu’il n’y avoir point de débauches ni
d ’impureté qu’on n’y commît. Les nyBelies étoient
célébrées à Athènes, tous les trois ans, au commencement
du ptihtems. Les nyctelies fe ' célébroient
auffi en l’honneur de Cybè le, & avec
tant de dilf-lution, que le fénat de Rome les
défendit. NyBelies ëft formé de Nu| nuit.
N Y C T EM E R O N . Nom par lequel les grecs
défîgnoient le jour naturel, c’eft-à-dire, là révolution
diurne & apparente du foleil autour de
la terre. C e mot eft formé de N»t, nuit, & de
W*£S*j jour.
N Y C T É U S . Père dé Ny&imène & d’Antiope.
N yctéos. C e f t le nom d’un des quatfe che-
vaux de Pluton, félon Claudien, qui nomme les
trois autres Orphnéus, Aéthdn 8c Alaftor.
NY C T ILE US. Surnom de Bacchus , pris dès
■n y c t e l ie s . Xoyeç ce mot. Oyide (de A m amandi
1. $6j . ) dit :
Nyciileum que patrem.. . . . . . . . . . ■ .
N Y C T YM È N E , fille d’Épopée, roi de Lef-
b o s , ou de N y û e iis , ayant eu le malheur d’inf-
pirer de l’amour à fon proprepère, & de fe laifftr
furprendre, alla fe cacher de honte dans le fond
des forêts, & fut changée en hibou.
N Y C T IM U S , père de Philonomé, & époux
d’Arcadie. Voye\ P h i l o n o m é .
N Y C T O S T R A T É G E S , officiers
chez les anciens , prépofés pour prévenir les
Incendies pendant la nuit, ou pour les éteindre. j
A Rome , ils avoient par cette raifon le comman- ;
dement de la garde, 8C en conféquence de leur I
N tmphæa. Plkntes. Fby^'NYlÆPHÊE.'
N YM PH A G O G U E , nymphagogus,
celui qui étoit chargé decohduire la nouvelle
epoufe de la maifon paternelle, dans celle de for»
époux.
NYMPHARENA. Pline défighe par ce nom
une pierre qui fe trouvoit en P-cffe, 8c qui ref-
fembloh aux dents de l’Hippopo'tamé. C ’étoient
elles-mêmes fans-doute,
NÏM4H, lafofiette du menton. Voyez MENTON»
N YM PH E . Voyel N ym ph e s. J, j
N YM PH E E , Nympheum, édifice, public, où
‘ venoient célébrer, félon Zonare {in Leone magno),
leurs noces, ceux qui. n’avoi.ent;, pas'd’appatte-
mens affez grands pour les -faire (chez eux. Le
plus.grand nqmbre des philologues âflurent avec
raifon que cês nymphéa, n’étoient autre jehofe que
dès fontaines çanfacrées aux myfçs.. 8g- aux nymphes,
remarquables par la quantité d’eau qu‘elles
foürniffoient-, auffi-bien que pur la rîcheffe-dés,
marbres qui les décoroient. Les-hôce^en effet,
fuivant le témoignage des écriyains dé Rome, fe
célébroient dans, la maifon des ,partieulièrs, ou
dans une Ba'filiqvte'publique, &.,on7n’a jamais-vu
que les nymphée s 'fe r v ; ffe n t à cet ufage, non plus
qu’aux bains, comme quelques critiques l’ont af-t,
furé.
Il ne nous relie aucune yeftr^e dés anciens
nymphe es. '■
Le nymphée d’Afexah4te:Sjéyfife étqifc fitfté dans
la région, TEfquiline. * {
Le nymphée de Gordien étoit fitué où eft ati-
jourd’hui S Laurent, in Damafo , comme son peut
le conjeéturer par une infeription qui y à /été
trouvée^
Le nymphée. de Jupiter étoit placé dans, la 7e
région.
On ne' fait où étoit fitué le nymphée réparé par
Flavius Phifippus , & dont 'il* eft fait ; intention
dans l’infeription antique. ’
Le nymphée. ■ de Marcus éioît fitué entre les'
monts Coelius & Palatin, près du Septizone de
Sevère,
N ymphée. Piomontoire d’Epira, fiirîa mer
N Y M
ïoniene, dans le territoire d’ÀpolIonies.Dans ce f
lieu facré.fdtt^fhtarque, on voit.fortirperpe-
tuelîemènt commeTdes veines de feu du fondd une
vallée 8c d’une,prairie. Dion Caflips W sM f f lM . «
de fon hi(toirl )% ajoute Que ce fed r?e brûlépcpnt
la terre d’où WSSmimm nfc la rend’ dis meme
plus aride. J&nfîte il. tëplejüun,praf le d A$oll$i
qui étbir en ce lieu, & ^ p l ^ J ÿ man^re’dom
les répbnfes s* y rendoijsnt $ cdui.iquf le cOnmlcoïc
prenoit d e j’encgps.,,^. apyjès 4vqîr fes prières,
il jectqit cet enc.ens dans le feu.tSj l ’on devoit obtenir
ce que 1 opfduhiîto|Li, l'èP^wil ^ 0l^ 4
embraSi'même dans le,cgsiojld|b etpit pas t^mbé
dans le ’feu} la flamme le p p uiM M * SC.le'coti-
fadfoit; niais fi.l^ IcHofe ne devoir pas reuffir,
l ’encens ne fQfiffoîi; nqfnf dans le feu ,,îl_ s é n .i f ' '
tiroit thème & fuyoit la flamme. Il «toit pertra^
de faire des. que|bons, a ce t oracJçjfK toutes limite?
de fujets,"excepte fur la mort &^Ie mariage.
NYMPHÊES. V o y e lD otus
« Il faud roSfd it M. PaW, deïcendre dans dès
détails immenfçs, qhi, féroifèhf*.ip fef|f)|eP^acts ’
fi i”on vouléit faire cdjnhoîtte diftinétetnent toutes
leTs plantes aliméntmeà qhè lès-a'çcjehsé^tiens
ont cultivéesJav e« tu 'if^ ^% éU i prouV^ailtant
'' leur induftrie- qué leiiï âjnour pour d-agn.Çtîlture. J
Mais on ne peut fe difpenfer âe faijfe quelques
obferv'itfo’ns fâr Mrs'dîfférenteis efpéëes de nym-
phées ouviçfe: i’ doht'l’Hiftoire]ç>ng-tejnps ftesj .
confufe aux yeux tnêm’es des Bqtaniftes, eft ac- ;
tuellément bien éplail'éie »#
«La nymphée dont laracine produitJacolQÇafe,& i
qui pprte des Temê'iiqes groiffs à peu-prè? tomme !
des fè ves ^ dont chacune eft renfermée dans un lô-1
gement féparé, locujisjmonofpermis , n a japrais. été. I
une plante indigepe ou,naturelle de la baffe-Egypte ,
' mais on l’y fërpoit ; & dès qu’oq a ceffé de la
femer, elle a difparu au point qu’il n’en refte plus
une.feule tige dans to,ut ce grand diftrièt de pays ,
qui eft entre le Caire , Alexandrie & T in eh , où
les5 rives du N il 8c les bords des canaux ert etPiéiit
anciennement couverts & mêmes couronnes ce I
qu(4 j ’ôii nommoit proprement la parure dé l ’Egypte
»;
.“« Outre cette nymphée, les Egyptiens en ont'
cultivé’une autre‘appeUjee parles la ti^i.o^terr*îI
& dont la graine très-menue fervoit'a faire une
■ lottefàé pain connu fous le -n om ^ CfKe^^&^que
Pline a tant vanté, qu’on poùrroit être à égard
tenté de faire des effaisrën Europe, 8c il y a
quelque apparence qu’on tireroît plus d’avantage
de la graine que de la racine ».
j» C e Lotometra qui s’étoit fort pèrïeâionné
par la culfprç-lta auffi difparu, de forte qùè lest
(uics 8c le? arabes n’ont plus que ia nymphée fau-
N Y M
vage, qui croît d’elle-même dans les eaux du N ils
8c dont- on mange au Caire la racine ; elle a été
connup des anciens, fous le abmldo Cgrjium ».
« D é tous les msnumens Egyptiens dans lesquels
on reconnoît la nymphée à Colocafe, il n y
en a pas dé plus catadlériftique que celui d une
offrande faite par des prêtres à une ftatue d O -
firis, qu’on conferve au palais Birberini à Rome:
là on diftingue les feuilles, les fleurs, le calice, la
capfule, 8c toStes les parties de la fructification,
'îpi point qu’il a’eft pas poffibte de sy tr^maèr ,
dès‘qu’on a étudié la botanique. (Cette plànte
ne didèrei.en tfet/de la nymyhia-nelumbp de Lin-
oæus n®. 6 ^ . 8c T(Ournéf$rt 441*^ >'
lïjjcc On poùrroit, de, la^ curîofite
fur,ce que peut avoir çté cette finsuliere
rie^cesq'uîou faîfait tpus les atts én Egyptç • ?vef;
tés' (emençfs ’ des p(açi£es'alimentaires, & dopt
.PaÙadiu?reft, le|feiil iute'ur agronome qui en ait
i'more proventurn fptyfA' emtcrélS .: feTni'n'cs e3iPeTin ‘
SASjttuq. Brevem 0 d jû£àBo & km(do nunc excoluttt t
M i & diyifis. fpatiip, omqiu f r f menti Tglkgumtnpm
• femina fparjunt. Deinde in^ o'nu canicule, qu* apud
■ romafosSÀuarto’: de&mo ^calendprpjp laftguftyrum die ^
' tenetur Séxplfftarti que feminat orpum Jjdus exurat,
ÙUffïufioiiat. Hiçabftinenf; il ta procurant
quia indicium '-noyot aut bénéficié ’per qnnum
'ntm generi ^unïfupgue fifius artfium prJTenti
vel falute pf&ngtfit. {Dp repujlicg. It^Jun. I X . ) .
o II p a ro ilî^ iU plupart de ces graines avoient
idéia germé au lever 'de'la caniche, 8c qùè vers
Je ioir de qè"làpr‘j| on «çapijnoit celles dont le
germe s’ étojtîbjûle ,ou defféché. Au mois de juin
on expofojt des échantillons de, toutes les dîffé-,
«KnteXffi^ecési'de graines â l||B libre, ou -on les
laiffpit jufou’ au levqr de la canicule : alors ori çxa-
minoîÈTétat dans'lequel on les trouvoit plus ou
, mdins d ë ffé ch é e s8 c 'on diftiriguôlt I de telles
marques celles qui donnoient une bonne récolté,
d’avec celles qui .ne -pfofpéroient pas ^ette an-
neeJa*.», ^
« Maïs je foupçopnè, non fans beaucoup de
raifon, que çèJjhE Palladiüs o q ’ les greqs c^u’il
cite nous ont *donné pour une expérience, a été
un ufage religieux oju politique par lequel lé’ gou-
vernement arrêtoit, quand il v.ouloit la euhurc ùe
certaines plantes, comme celle du rapkamtm fie
du paÿot, fur’left|uèls il y avoit fouvent plus à
gagner que fur le bled ou Votyra j 8c principale-.,
ment dans laT^ébaïde, où l’on tirpit du pavot
l ’ o p i u m le-meilleur, fans contredit, qui fe fo.it
'fait.dans.le monde entier, 8c cela eft encore à
peu-près ainfi de nos jours. On a meme ^prétendu
quejes fucs concrets de cette natùfé, qu’on reçoit
I de la Cappadoce, de la Paphlagonie 8c de l’Inde g
; T t i)