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.^oyables ; .mais. à^r^fiHGj’eivjuge ajj|çeg»gp]çf};;je»
crois que tes fages de ia Grèce, noirçi opt■ ç.apjvé|
d'importantes ventes tous des énigmes, & quie f
ce que' ton dit de, ^fepiflne ^,e\t. de cpt^sr.naÿute. {
jQpoj qu’it ep foitj, (ppur ce qui .regarde lqs.-.qi,çu:çw:
il ..faut s'en;tenirà £equi bft établi, & ;en patjpr j
comme le.commpn des, JionijiK;s en parlée
Dans lé partage d,u monde entre |les ,trpis,frèr^^* {
rempije.pes paux échut à , pfjptiùtf. Il a v oi t pour ;
fceptre un, tri dent, c’eflhà-’dite.,; une .çfpèce .,de |
foiirçhq à^rois , brpnsches;, ; , . : , . \
Apollodore ( Bibliotheca. ~) raconte que fousle ;
règne de Cécrops, chacun des dieux voulant choi- j
£r une ville & un pays -p ù il fiât particulièrement J
honoré, Neptune vint le premier dans l’Atttque, J
& qu'en frappant la terre de fop .trident, i l en j
fit fortir une mer. Minerve y arriva enfuite, & i
en préfence deCécr-ops, elle planta -,un, .oliyier, j
qui fe yqyoit encore , ditApo.llodo.re v 'dans, le ]
tems de Pandrofe. Ces deux , divinités, à raifon. j
de, leurs bienfaits j fe difRqièwnïj.llAÿS^^^d- j
piter les, voulant mettre d'accord, leur donna !
pour juges les douze dieux , qui adjugèrent.
Athènes & tonte l'Attiqqei àM ln js rve .,/ *^ « e j
eut une femblable difpute avec la meme déeflé ]
au fujet de Trézène ,• au rapport de-EaufanSas, qui j
ajoute que Jupiter leSmi{.d'accprd., en parta-
géant cet honneur? entre; 1’ un & l’ai^rq ^ enfurte .
quejes trézéniens honorèrent Minerve fous le nom j
de P-oliade , de'Neptune ÿous çeljui dè rpj, i 1 &
ils tn'rentjfur leur taonupie jcd'uns côte^ un \
trident', & de l'autre une têts de Minerye.II y élit j
enepre un différend entre JunoAJSti%i.î^ne;poui:
la ville de Mycènes. Voye^ rN A c Î0 s j5& entre
\s,Scâsüi8c-tNfptune, auifujpt,4e *Sdrinthei Phye^ \
I sthme. Neptune ayant été chafle du ciel ; avéc ]
Apollon , pour avoir confpiré contré Jupiter.,
s'occupa à bâtir les murailles de Troyes pour le
feryiee de Laomédon ; 8e.. enfuiteaygût;, '$té
fruftré de fon falaire, il fe vengea de la perfidie
du roi en renverfant les murailles d e ,cette.vflle^,
Foyer j&çfjÿLQï* » ,Ljvs>WsPQïS; 43e i dieu eut
pour femme Amphuritis j mais on lui donne .une
infinité de maîtrefiés.j yôici les noms de quelques
unes :^lcjone«ÀippéjÀrnymoné;ï Çéfëno-i
Chyonéij ,,Htp^o^q^^ :Méd^ifeo .MénaKppe 8r
beaucoup d'autres.U favoit, comme Jupiter, fon
frète;,:prendre différentes tfigures'pbuKitromper
les déeues & les mortelles,. V:Qÿ. À riû n , •.
Neptune ?, é téu n d e s .d ie u x du 'paganiTme: des.,
plus honorés;î,le$: lybiens Jg .regardèrent comme
leur- plus, grande, divinité.-Brycèùt en G rè ce , &
dans ritalie.î tur-.tout dans les Heùx markimesj,
un grand nombre de temples élevés en fon hon- >
B eut,avec des fêtes & des jëux. Les jeux ifthmiques
& ceux du cirque , à Rome , lui furent particu -
fièrement confacrés fousle nomd’Hippius, parce
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egR^Jî, y oit fies çbeyayx, Les romains
^yQient}.ta,nc, .de y |q éM 0®)|>Wr, ce dieu „ .qu’outre
q u ’ils,peljqbr.qiqnt çtv fon hjonnpar,
t aùj, de j --ju i lier?, Mis lui av o gsugj e ç cçfe ,’c«n-
..%ff^;tput le ,mqis de février, p qurîâpriefid'avance
dfêtre 0favoTabie; .aux-ynavigateprs q ù ij
Asp leiçommencerjiept du printtms.j fgdifpofpient
aux voyagesj de mer. Cç qp’il y ïYO.it dp .fipgu-
J ie r, c'éft que comme on croyoït que Neptune
\ _avdït fdrnjéde preiqier; c^e*®'^ ip lqsjf hkyauX' Se
léS,-ftiùWS:addtfrQhn.éS. de fièu.rs ‘r> ' demeuroient
■ùxii ~'e^j^illg les' ; ^ s . ^ .q é ' dieuïlde
Les viélimes ordinaires de ce dieu étôient le
cheval & le taureau- Les arufpicesdui offroient le
fiel des viéfimes, par la raifon que l’amerrprne de
ce vifeère., çonvenoit à l’eau de la mèr.- Platon ,
dans foh Çriiîas , nous apprehd que IM è^ n e
a voit 'un temple magnifique dans l'îteatlànticüe,
■ où Pors1 l'atgent^8e tes’plus1 -ptlcie®* mëe^uxiOTp.
Ioiehf* patïtdut. Des te
dieUi fur ùn dhas -train# pat cheyàWx >î|#s.
Cette île atlantique,-'ajoutè-t-iP, étant --Icllue à
Neptune, il eut d'uneîfiMe jdè*-Glitcin & îéC eU -
cippe dix- enfans'qui peuplèrent» enfinte^tout ce
pays.'Hdrodote'parle mubè^fâtüd dliistfitf‘battre
de fept coudées, que Neptunê avoir près depifthme
de Cerinthe. - i
‘ On 'at tribu oit à ce' dieu î é?vi rémbkiri e rtï ' 8?
autres mouvemens éxttâordinsiV'ës qüi arriTOient
fu r ja terre & dans la mer,, & les çhimeerofns
tô ’nfidétables dans le edurs des fleuves &' des rivieres.
Audi les: tfieflaîiens ^’dpn^ Jê'pays â'Vo.it éfë
inondé, nè manqn‘èr„#ùt pas de^i&liér.ibrfquè'ies
èàux furent’ éco'ulëes", que ‘ c’ëtoit^l^tane' qui
avofiJoUyert uii càifàl auifeaux poùï.tè retirer,
EtjC'ertes, dft ‘Hérodote a çqtYe^qccafip.h'.lleùr
« feuhment eftJ raifoimablè; car‘'tpjU\ çèux'qm
” ëft'îrnerit'que'ce dieu’fait tremBipraà/terre , &
» .que les, gouffres qui fe ’’foVmpnt'font de;/pù-
” vrages de’ ce dieu , <ri',adrpnt ,pa.s -.dC: pe:,ne à
» croire que Neptune avoit’fait' ce càhfl, qii.nâ
» ils le verront ».
Voici la belle defeription quç Virgile a faite
du ‘cortège de' ce dieu',^, quand ‘ il, mj^pé-^ur -la
mer, ^ ^‘Niprunc , ^çlit-il X'JEneïd. P". ) , „'fait
» atteler firs Chevaux a Ion char dore, & leuij
» abandonnant les rênes, if vole fur la jurface de
»‘T.onde. A fa pïefence \ les flots s'appjariîflèpt i
»^& les-nua'ges fuient. Cent monflrës de la mer fe
» ‘raffemblent autour aè.fôn ,char‘; à fa dro te , la
»? fuite du vi'éuk1 GlSücus ,’ "T?àlém6n , le’s légers
s- Tritons;Ma gauche, les Néréides». Hqinère
fair tire'r lé char 'dé Neptune; pàf des chevaux aux
pieds'd'airain} feroit-eé pour exprimer leur grande
légèreté ?' ’
Neptune
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•. Neptune '.fut film
t Z Genethijus | Oncktftlus^Phtalmtue P o r ,,
.11 fut auffi fitvnommé'; Htppocurius ‘..qut.éleve
'oupl'oduit le cheVah
. DomatitcG-bu At/feurtrut, (jui bâtit. Il avhit pn
M m i fous ce*notn | Lacédempne { Vuujm.X;-
comc ). Ce fu r n o tti' e to ft,p e pt-e t r e t-r e 1 a - if aux mü^
l^ lk sfd é T ro y a , ^ ’iLbâtit âveq
\ H e lico n Z
templê & un ck[fe o é l e b r ç ^ ^ 1
près d?Eg’éV Ce curté R ep o r té ' dans d Ionie &
' T ip s ’ ~£ P^ufarie 'Jtcjfiài
Iftkmius. Près du monument d Aratus , on
v^yoir à Corirtthf un, autéi defite a Neptune-
1 M f a | S . i S
I hP'ere. Ô n f om s â facre-aNi^ > « 7it'^ r^ ^ F^yag.r^tttc.
'Nepiy-he'éiqi|^appefl#^f{àTrezèpe^ on
^ en a vu W rptlffÿus'haut.
^ r (ÈmSf;gitis l l i » |
ta terre. On atmbüolt à' N e p ^ ^M
dè 1 M 1 S fit non?‘ tuf ^oîu;e de
cweujfKt,- de ,dê V'uîu , yerjd..'■!Juve'na^ f flI; X ’
^j/fun$lG$mpfdïbuS qui vpp^er^f Èpno^geU
Les m W
gr â C ce, g lh é b 4 L'qn. % trouve a^3ttt^Wte I
i|rcr.puôn % f;gus(. (
\t N e E ° 7
H s M g p S v F .■
Q. Ht À *Ü'S J ' P' A t
s s
1 y T v - | R- A f
V. S '.W ^M -
' ' S ificfoei 'v e fc ifo r fïu i êhranlt /æ w^/'Tu.rnom
,Ÿ,formé ^ ’ 'u? % 1 |
Les Rït.ues^Mlïqùes de Neptune font d! la p\us
Gif èrTvo t U"feîbe le au nTiUuifi
I31ô»C1 é iïiïir iu «Iob,t la triple.pointe du ttid^nt-
& iV ’dau phi« Hqnt Atodernes La forme .çuarr^
5 i m S F d'e Ç« tr:dent B ™ ™
& n’a dm e® ’que l ' « t o # MsS&g& Il ,de ' "Rlùton. .brasdai'miditc de .la ftatùe Se l atr du
■ ^r».'^Antiquités , Tome Î V
N E P 27î
vifage empêchoient d'y .recqnnoître le dieu des
enfers, qui paroît toujours vêtu & .avec un. .aiq
farouche.
cc Selon toutes les apparencesjdit WmckeIrnann
,( Hift. de ï'artAiv. VI. ch. u ) S grande & belle
- ftatue de Niptune ,- tirée des excavations de C o rinthe
vers Me milieu dé ce lîècle , fut exécutée
lors de-fon rétablifiément par Céfar. La fotme
des lettres de l’inferîption qui fe liPSk la tet-e A un
r.'d5.uphtn placé au piedde la llatue, fembioit max-
-quer cé'temps. Véiei cëtte infçnpttont'
%.*;■ m. - 'it ï K i N l ’ b c
n ,p É ï c k. o c
ii’Ifï'BE P
i Elle dk que cette ftatue- aVoit é té érigée pat
I Pub bu s , me tabr/ldb|'é c^ége des prêtfeC' En
i \ï&bj’ iPïn'elt pas --rare de voir le ucrtl die la per-
i tonne a fa t. el'êv^tytiê ’'monument i côte d e
! « La cOjpfiîgijtatipa ,de. Neptune ; Winckel-
‘ mdnh1, dans la féale ftatué dé ée dieu qul féjt' à
-Rome, & /quilïl iSrdUve’îà la vfila M'édsc s , efteun
peu différente de fcel!e: de Juohqr. 11 a la batfbe
- p t e crêp&és. & a urje-diffèrenVe eotrfiderablq
- dlfts'lte jet des dhévetix ^ut.s, erèvlntl'aU,-delF-us de
tonyfrotkl»iMj1,
« A ce propos ' je, îqie rjppell,e ’un paffagç mal en-
' tendu de PJuloffrât|'!tlOm-.ce,rhéteur, en faiiant la
Ulefcription d'un tableau.dé. Neptune & dAm y -
' tpWe > s'expjimé àfi'ifi i y»g i xoçtoutui or
| TOY ÿ # ft» Y , 3 SfOf'Pl“/'»«’
' teruoTM 0Tlaii^m^apiiFP^Pçt^Uf liv.
l î ^.ÇJleanug., d a l l é s ^e^jà/ques rur Pht-
' lofftajte a thtâiprjêjé lê/dëtiii^\ipertîbrç de^la
’ phtafe^par,u^efiofôâ^orÇau par une auréo'e au-
1 w a fd s la têtede Neptutfe II réprend à icette ùc±
~c^fiqnriéfefâj?|fié3ajHiîi^.è^e,> quj. rend-'’le hvot
>^i3|e'#}îêre fé trompe,
dînsd'îme Sd^fa-ffirl affertionï-F>hiFoilTate fiic r La
png/ï?qmmejjçfe a formfer des sr^-ulat^fm^.i,4 i*vçreü~„
NÎptjiftè ifî- ésjSÇ'^hnie. popV^re.
•Çet'te ffëiq/igtir.Tî eft f6qd|e.pfu^,-lffneiyernarque
J qrion’ aîaî|è\ fa^oir , que la première-agitation de
Ma'mer après un-cafme profond
, off^elitins le lo|nl4sn un, éclat (odgèâare , de forte
que les vagues parôiffent'alôisde pourpre».
S’iinoius érgit pafvenu quelque peinture antique
de Neptune j î f e f e u y p^rteroir fttis doute un, vê-
t emepftSer'^-dè-rperfpju.Oéladop , comme Ife Ipor-
teiît Mfis ja-éréid s ( 0 vid. part "V M I v. iyS, ).
1 â | r u s _ É lp d u ’ grand- Efimpée , ayart
( Diô: Ciff. J. X L fÿ jll. ) remporté un,e viûoire
fur- mèr, & ’ batçu la flotte d’Auguffe j prit des
habits de couleur céladon, croyant être un fils de
M m '