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üti taftrëjiu aux mouches. Elles s'attachent gu iang
de sa vict-tne , & dès qu’eiles ên font r affafiées,
»■ rS !**. a>U/ Ke-U • 9®e
I ife ■ ôü-'aeS- jéuXolympiques,fe refirent d-’elles-
Siem^s fans-qela , ,& Ç^iüblefïE jïxjaEc^uer^ Ig.Vjéqé*-
ttuicri qu elles ont.,gqur la divinîcc. Il avoit
encore uh _ temple à' Sortie; ojl"‘las' mouches
b entroient jamais, félon Pline : c’étoit Je temple
d Hercule vainqueur. Foye^ J upxtêr-Âpom yo s .
V Eesi anciens qui hahjtoient les pays.chauis,
çt-orent^forç ^urmentés.par, Içs mofiches ; & quo:-
g^ils. s'adrèlTairenrauxJlIçüjfc.popr- en itr § déli-
; Pr^ ? j e9S aW* ' des n^oyens p^yjïqugsi
Le meilleur ètôit un cnaffe-moiiéhjii jÊ’eft enciore
amourd hui chez. les W s .un .rnepieirès-êm^
j^loye, Se quelquefofeffèi-orhel (Snllè faft a#eè
ftne queue de cheVal>' un manche d’ ivotre gafr-
ni de pierres préeîetlfes. Æ ê meublé pâroît' dans
J6s foalptures-dé -P êrféj& Is,eù il eftpàffô Srës
dti prwicipal1 ckrféhnàgè ’ «Veci tiA parafe*. H n j
HH àveient Ibbîtutie uhè brancfeedè'lmÿîïe : 1
- Et. ujiuantï ténue WnfMat fifgus •*'
• t Suÿiiia prujinp. concubina. flaèeÛo l
r Fugatque 1 müfids mÿricâ puer" virgd- '
• La crédulité 'fiiifoir farts doute employer1 les
amulertespir les^anciens' pour chaffér les mouchesi
Je » prefume dâpteià fe grand -nonibre-dq pierres
gravées fur lefquelles ôrt voit des 'mouches. Dans
h feule colleéliôn de Sto'fch, pn ‘en trouve Une
douzaine , • dont quelques-unes font aimées ôé
eétebatcërtt lés tins côhttré lléÿ'auirëis!1 *
1 Eësiromiins; dôïfrtSi'ëKt' ce fgïnotri
aux parafitefqui dévoroient lés mets qu'fis n V
voient point apprêtés. 1
M o u CHE-d airain. Vayeig iivtfçA-JÈntaï : ^
MOUCHOIR. On ne voit dans les monujpçns
antiques aucun1 mouchoir-, & le/éCrivirris grecs
& latins, ayant le Bas-Empire., n’ên opt-faif gu--
T « , bienjwn- C ’élt pOutqiioi Wineièllpann
(Htft. eu-tàrt:w i j M m È y . mur
çnoirs n croient pas' en ulage Tc% ^ fe s , anqfeçs ,
du moins lés gre&s'ïQh-vbit q fi f l^pWnfahhes
de diflmftiort1 fç fiTyaiend'dè‘ fe-ur jÿimréàcr pour
s'efluyer les' yeux ; 'comme ht Apfefldcfe /frère
d’une reine1 d/Egÿptè>* « ft 'îùTi^'àffèirtbfdé i!d(i
peuple à Afexài&bië %‘P oM l
* Arnnbe paroît àvdlr eü’W v^ p
quhl dit du lUfidrfÉlum^ $ £ ^ £ . ' ' 1 ' . P »
tu quos habitus veftis ftra'gulç fa&a:jîtfhd$d iÜi$
■ Le plus ancien teXté oâ H fôîf f t iF n | ilfd fê à ï
flQS e^reffç des moufkohs , fuiyam tiré
ta o u
j res ,es? .bafiliques : VdmariitMoèÛd
J ^ P^ni Jongi qui &. omria voc^iur 'iüibiifaarr.
j ..f.ç * erè i al 'itn-.JbkUjiM ihant fèndto/et gerè§antl':
v ^ \ k Ul*Ur f d\ ' ‘ ^dtgendum â ï iXpuendumi
[ Voyèz- QpxRifrM. ' ’ \ u ^ L t» f l \ x /?•
MOUFFETTES: ^ Gk-OTtÉ.,;
MOULE. V o y e ^ C oquilles.
MOULÉES (Médâilies ). \ .
MOUTLES de médailles; ’ ƒ “ Au. commence-
ment de-ce fièc’e 5 il fe fit à Eyon/dit'Caylus
c Recueil des Aiitiq.'I. dS6. <) 3 ries déVouv/rt.-s
d antiques confi fe-ables/'dont M'eneftrier fait
tf'eÎE1° n ®jns «ne lettre inférée d ins les Ynemoixes
^ â W | } ; 17° 4- 0# i a i Ma i s elles n’ont
. ete ni deflineçs ni décrites exa^êment 3 peut-être
. memtenë-t ondilSpé la plus grandît paftiei Ou'oi-
: cpi\>ndj|ëiloiè;pVop6ii'3 dans dn^ctëcmMéclairé
| bares n’eft pas_ encore éteinte: Parmi Ces 'réftes
I d è rtfédistB|êS'repré“
fentees fôuyfcë numéro. 'Je vais tâcher d'en donner
une legerë idée ».
1 « Si l'on paîtrit, deux morceaux de terre 3 fi'oft
,leur donne à chacun la forme 4‘une tabfette'ap-
phtie de chaque cô fé , eparffe de quelques lignes
Séarrondie par les bhrds’; fi l'on appliqué enfrtjté
fut * dm & fur 1 autre‘une pièce1 de monnosieTi!
en viùble que chacune dé'.'ces-tabfettés*--rèpré-
fentera en creux fur. une de fes faces un dfes'deux
l3fPe* fe pièce de monnbjè repréfen’toit' èn
; retiefi Qu-ort jcrtferteïldstéeü^réMët^/ en les lût-1
; tant par levbords , & en ménageant-fùr-ces bords
rapprochés un trou 9 une> entaille pap où tauplaue
, irtâtfe'fè -fiifiblé.paiire smlé',4dûii?e; ^ oà aufklirtH^âi
\ptôid£ qu’on L it cuire, 8ç dans lequel’ on jetcéra1
en fonte .des^mqnng^es çn quelque métal que -ce
[A i t . , Dans l’opération que je vfeàs’ de décrite,
[ .chaque tablette; nfeft imprimée; que, d’un- côté ;
; mais fi fur l’autre çôré on.avoit appl-qué d'a,uttes
Kpieces de monrioré, 8f q'ifort 'e^t fait C'orrefpôhdre
Lces nouveaux typés gravés en creux à d'autres ta-
hlettes egalement imprimées ,;on aujoit «ne fuite
î & un rouleau dé moules liés enfêmble, dans lif-
quels nn ccmferoit à l a ^ ^fefieUMmiidaMles'ySs
M|çft csluiqpe je décris,Æ;çit HOiCyUodeerdone
fe hauteur eft d’un pouce 8e- .deny '& fe fergeurt
denviron un demi-pouce. Il n’eft pas .entier, car le
Ç«ïé fupétieurc»ffr,e,Un;,. rêFéls :dP -mélailk:.:, qui
éroit relatif à une Itê.te -imprimée fur une tablette
qui ctoq féparée dq -rouleau. Dans l'état où il fe
trouve, il-eft. compofé de hinr tabJettes', qu} fqr.
ment autant de moules entiers qq’oo .apperçolt.dfe
petits trous dans fe hauteur du èyllndie ». '
? Dès quq j ’pus ces moules, j^ffayai d’y fhÿe
couler de 1,’ëtaim pour vqir quel *éfi feloii l ’effea,
Quand je le crus fuffifemmnnt refroidi, je féparat
tous les moulesi aveçAne feie très-ftpe. Mais ils ne
me donnèrent qu^ desipTèeqs jinFoimes, parce que
■ fe#jifpa:cj,té fe ttouyait.à ;d«uji - rçmplte par de la
jter'r.e ;qui ; ? jt if f -ïotrocl üite;- Je pettoyai cbague
tablette ei) particulier. Je les retîiiy crucupe en
- l e u l p ^ e ^ ^ ^ q i i y e jM p Z & y ayant fait
couler deJetaim , j’en retÿâifeptmepaiiles-bjén
exprimées. Je répétai f9uven.tïâfnême expérience,
lèïuqcès en fut toujours le Aême , 8e j’en conj
cl us que 1 es- mêmes moules avaient pù fervir plus
d’une fois..Ceux - çi ,cqnfefvent;ljempreinte dè
quelques médailles déjà éonnués, &:ils parptijeiû
ayçugete fabriques dans l’intervalle de temps où
Catacalfe'gt Geta régnqjenEénfemble. Ils offrent
dès mé’dâillf! “& .cMj’prièqes.,,:;.dë ■ Julxa JJomng
leur mère, & de Julia Moefa qui y ej! nommée
Augufit ».
Voici ce que Beauvais difoit généralement dés
médailles moulées : « Quoique jfetie avancé que
toutes les médailles antiques étoient frappées1 pu
marteau,& que celles qui font mouléesdoiyenrtêtéë
regardées comme des pièces faüfles, fabriquées fur
l’antique pu fur lé modèle; je conviens cependant
qu’il y a des médailles de b ronge antiques qui ont
e té moulées. Je n’entends point parler ici de ces
pièces d’un volume fort étendu,qui repréfeptent 1a
tête de Rome, & qui fervoient de poids chez les ro-'f
mains , ainlï que de celles à-ptu-près d'un poids
femblable =, où on voit les têtes des Ptolémées ,
rois d’Egypte', qui étoient ^eftinées; au même
ufage, 8t qui n’ont pu être fabriquées qu’ à la faveur
du moule ; mais je veux parler des médailles
qu’on voit dans tousies cabinets, & qui ont été
moulées ; telles font Ja plûparc des médailles de
bronze égyptiennes, pu les médaillons de potin '
de 1a même fabrique , qu’on a fait fous les règnes
des.empfreurs. D ’autres, qiù.fopt-grecques, de 1«-..
fabjiq ue.d’Antioche ou de.qüplques autres! ciil.q- •
nies de la Grèpe, font auffi moulêçs^, (mais d’un
mpule &c d’une fabrique'fi vifiblement antique',
qu’i]10;elt împombjè de la mécotinoître. I f eft vrai
qu’un nouveau curieux rejetteJ-a' ces. mçdajf-
les j^tmis quand (on s’eft formé >,un goût sûr
de,1a fabrique dés aucuns, elles ne font’ point
fii4>êè|es,»,.,.
i.«Je ne cannois dans les médailles latines qjue
celIgSjde P^ofihume , en grand 8c .moyen, bronze,
parmil&Çqpelfes pn!en trpnÿê de 'woùléê(r'.'Enefifet,
la p/u^ytl^i^niédaiilè/qj; g%,!tyran le font viff-
- .hljt gièttn, mais .avecce gqf^ dè l’-àmiquè quL rVffurë'
dfebprd un ç o p n oifife u r v Gh ne.mapquôit pputcanu!
pas^aîof^dlbabjlgs graveurs dans les parties, té-
mojns pne bonne,partie des -méda'lle'S de bronze
du règne, des^ Pëflumes, 8c princtpa|ement'cej!^s'
dpr de P 6fiumeKJe pêré , .qui/fqftïÿdD'.go’ût ’&
B:ne dèhcateffe.dignes de^pius beauiè regfies île
1 empire. II. ne faut pas qji’un .Ciixieux rej.et.te in- ‘
diftindletnent toutes les médailles -nuwlécs, ou
celles qui paroiffeht l’avoir-été, il eft b °n d’obÇ
ferverqtie la ptûpart des medaifles que l’qn trouvé
dahs »,<jbpt jjcpuyëftés f,quçjqùë:.;bfen
^/çfte^s îbiéhç.çonlervées ) d’uupe rouïHe epàiftè qui
co^vte-toute lâlfigùjre. Les artiftës ^ i i f e s a'ebe-
[; teisit /les méltént au feu pour les .ftfcqbuvrir * &
comme j j ÿ âde l’alfiage , ( fpît dans l’kgWt
? dans lé bronze, comme pàr exemplé .de' I'étàim,
il arrive q ùe Te métal lé .plus tendre fe fond & fe
diffipé en fumée, tandis que l’autre s’échauffe
fimplement. fans s’ébranle^ ; d’où ij réfulte -que
j le métal évaporé feiffe, des. cayités fur fe furfaep
dè la mèdàdjc'j ce qui’■ IM'fgîf 'Appcprifiër d’êtré
fondue, quoiqu’elleme le.foit pas , Sdijifélle n’aie
d ’autres idéî^tts que d’avoir éfé^^tftiie aû^:.,fca pouc
'être nettoyçe »>."
Les prëtniefs.travaux entrepris cette .année £
P a’fis } pour fondre lés cloches 8c en fbr-
■ ®et dés.fous 8c des1 double fous, m’ontTervi à êè~
eonno|tfëcles -procédés.'erntployés par les anciens.
;. J’ai profité: gou f mes recherchestdeslümisèteidp
franfilè,habile ( M. DautnyJ1 "qui a imaginé 8c
';.ââblifçès travaux aux Barnihitesiolfe
p u o i qu’ait pu dife'Beauvais cité plus haut , i*
plûpart-des-s médailles antiques lojjÛmouiéh, 8c
quelques unes frappé^. Mais on peu-t affûter gét-
: néralemeht; qu’elles ont toutes été niaulèf j î/ c ’eft--
a-dife , les unes htttidees en'flans deftiniés d’abofd à
frappés, 8c les autres jettées irnhiédiatemeiM:
-dans les - rùokhs de m é d a i lies pâïfâit«S4 r f t
7 On a trouvé ‘de petits morceaux d’or dü poids
i&àiiiîareuj
la forme de fèves ©u de haricots. C ’étaient dés
dans deftinés à être placés* foas cette forme entré
fes deux-coins » 8c iremphr: par la prefiiob du
marteau des creux dè fe -tête/ du type & des
lettres. Les cajlfes militaires paroiffent avoir été
compofées de flans de cette efpècè que l’on
frappoit dans les, camps , au momeQt pr«-
. potiron v3u' befoin ; » C ette conjè^we eft fondée s
; i° . fur le grand nombre de ces fèves d’o r trou-
•*ees.£; fei fefis (près - dé Colégne & en d’ autres
iieuii c ^ S fortffës^bôffès d e reesl flancs, -qp!»/ f
étant ^placées -dans te,milieu:, dévoient entrer
dans les -cavités ,de fe tête 8c du type; fur
la manière ûmple 8c naturelle, que donne cette
cohjeéture,pouf expliquer lâ promptitude avec
laquelle dès-'généraux -ejus empereurs dans un
-campPîitéiS>,que Marius le tyran, ont vu leur m»n-
|hoies-Jrappees èn moins de trois .ou quatre jours.
■ Gnbbfervera-ici que les-, coins étoient de bronze ,
8c ‘qu'-ils pouvoient être fondus-en moins d’un e.
hurtqainfi-que leurs moitiés formés promptement
à lfei-dë de poinçons de lettres mobiies-gravées'en
ieliëïli& si
Les premiers effaîs pour la fonte des fous cou*