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qu'elles y faifoient marquer, éto:t celui qu’elles i
.exerçoient dans le temps de leur fabrication.Si
l'on en trouve quelques unes qui, avec les titres
de Aie. & de Trie, neükopon: , marquent les
noms des fêtes ou jeux appelles oàymiiia , n ï-
©ia j Ahmhxpia , & autres de cette-forte, cieff
que ces villes-, pour augmenter la fplerideur des
fêtes ordinaires, y joignoient quelques-uns de ces
differens jeux. Par la même raifon , les villes qui1
n écoient pas néocores , en .’faifoient repréfentér
alfez fouvent plufieurs enfemble, comme on le voit
par une médaille de Périntke, qui a-pour légende! I
A'KTIA. niQiA. *IAAAEA®EIA 3 par une de Tarfe, ]
avec cethpeia. oatmiiia. eihneikeia ; par une i
autre à'Ancyre, avec AcKAHniA. cEYHPEIA. le©- i
MIA. HYttlA, .& par plufieurs autres-‘qui don- |
tiennent à la-fois ' Jes noms de quatre , cinq &
même jufqu’à fîx fortes de jeux ». H
“ P réfulte des obfervations précédentes que |
les villes qui avoientobtenudes empereurs deux
&-trois néo carats.} ne prenoient fur leur mou-
note- que le ticre-de celui qu’elles exeiçoient d
1-inftanc où elles ont été frappées. Par cette exV !
plication fimple. & naturelle, on/conçoit aifêment !
pourquoi % apres avoir marqué' fur .quelques-unes! I
lêur fécond «cocons/;, elles n’ont pris fur d'autres s
que-le tin e d e neiîrqpûn ftmplement, & pour:- J
quoi elles ont pris de' titre de Ale. nesk ofü n., j
après avoir pris auparavant' celui1.de. tpic.; NEQ- : j
ROPQSD. Par ü . on concilie auffi la contrariété |
apparente que préfentent les médailles-,de Gara- *
caila&deGordieoyfrappées'è^ar-rilsydotit il a
été ci-devant parlé i fu r . Icfquelles cette ville a
marqué fôn fécond & fon troifième aéocàrat-lbus î
les mêmes magiftratsr, c'eft-à-dire, dans une même !
année. Il faut feulement admettre pour cela que>
la ville Sardes- avoir eirdiffiérens temps célébré j
deux fêtes dans une année. On objeélera peut-être ’
que^ fous Caracalla ; cette ville a pu marquer l'un' f
& l’autre néocarat fur fe$ monnoies , avec le même !
nom de magîllrat.,fi c'etoit dans l ’ânnée defamagif- !
trature qu'elle avoir obtenu fofiéoÉèmd néocorat j
de cet empereur; mais on ne peut alléguer la même =
chofe pour lesoaédrilles de Gordien , -'dontl’une !
avec lé nom du magillrst Rufinus , a pouf* légende |
CAPAIANCN. NESÏKOPSÎN a & l’autre avec 'le
même nom' cApaianqn. i\ nevqkokûn. Il nfeft j
pas étonnant , au fürplus'h qu'une ville auffi riche \
& auffi puiffante que I’étoir celle-de Sürdekj iit j
fait la dépenfe de deux pareilles fêtes dans une ■
année, Mâis-on ftepeut-'jugerpar les médailles qui
bous relient desdutres-villes j ^ l i y en a éù quel-' [
eues unes qui aient pratiqué la même chofe, ni dé: j
T-interValle ^qu'elles mettoient entre des • •fêtes ’
qu'elles faifoient célébrer. On &tta feülérften't . :
qu'elles avoient deux jours de; chaque àn'née 'qui
étoiènt confacrés particulièrement à des-rejoul f-
fances publiques , lefqueljes fb fàifoient-avêtrplus
du-moins de folemnité, fuivant les-difpofiïidas'&
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facultés dés peuplés qui, Içs. habitoient. Ces deux
jours étqient*, i’un le- premier de Laonéei civile j
auquel on offroit, des facrifices foiemnels pour la
confervation .de l’empereur régnant 5 l’autre jour
celui auquel l’empereur ètoit paryctm à l'empire ;
jS&les fêres,L<ÿii fe célëbrqiept çe jour là.iéVâiêbt
renouvelles à l ’anniverfake de fon avènement. Il
jy a tout lieU:de croire que <c'étojt à qes; ocesfioms
• que la plupart des médailles impérialesen quellion
etoienc frappéeSipar lesrydles, qui avoientd'ailleuES
j pqur rufâgejcçtmmun de; leurs hapitans , & pour1
i leur.comnrierce , d’autres,efpèces-de mc.nnoies>»
j favoir, celles que nous appelions médaille autonomes
ai.
“ Büqnarotti&:Vând:âle » qui avotent des mé*
j dâillés impériales, ffir Jj&ïq^lJeSldéulti » f trois 8t.
! même quatre tenq}l<Æ ;font'' rep^éfeSt)|s<, ont cru,
! que,1e nombre àts'héooorats. répondoit 3 celui de
ces temples ; que les jolies en a voient fait bâti»
[plufieurs poùr un empéreqrs.’PQUr fa femme 3c
| pour fes enfans , & que pat-,confisquent -elles!
| ayoïent ^obtenu d’eux trois,, ®u qu-atrèMéocfiraps,
; d un mem& empereur. Vaillent a, combattu leu»
! fentknetmi si pet égard aVobferyéfâmVmrres
1 quei^^ lai,plupart i des||âéd>3jliés ^ir-marqtte|it plufs
- üéuis,néeçora&t;, n’pnt pqjnî dq temples, &.q«e fup
la petite,quabrit&de xolifSi qüi; en repréfenteEt .
le nombrede nfoco^tf qui efiimarqpé-.Re répond
pas ordinairement à'ce'ui dqs temples.-ÆlavtEouve
en effet plufieurs mé.daijj'esdé ivilses jouiffant d’un
deuxième & d’un, tr,oifi,ème rd'çcpmt^ fur -lef-
qtieMcs d, ny?a, qulun temple jqo-yec Kfi.tte de pic.
& de tpîc. NçoÊoÿûN^fijy e^f a 3ufli,qu'i,pnt pom
type.demc temples^.a^efÿqjitre de .WjPita, NEa-
KpPCN. Ces Cartqs de médailles Jantr ivoirtévfc
demment que leÿip^bir§,,di®Sjr&fe®fîfyf>SiqUî - y eft
Tiarqué,n’a.aucmV, rapport , à , dè&i'.des terr^iles
qu’elles reprëfentent. TEjaPLEs fur, l|s mé?
dailles ».. ,
" “ A Ç^ard dés médailles fur ■ leÇqdeWes' E-phiJe
a pris le ’ft r é d e te t p a k ic /KEpsoncN^ce qui-;
trftmêitâêôéffédt dîfféWÿt !*d&s • en-ce
dSBlf.'qlfe VailfaWt rapppké,'''m%tc|^ èlttéa-ffl^l»
renée:par 1-î légende"- quelle? contient-] faVO'ir’y
E®EciaN.• TPI’e. -NEQKOP'fiN, KiAI. THC. 'îAPTEÜ
MiAOc. (- C ’êfi ainfïquë Vaillant rapporte cet Ve?
rimaille ■ dê Câf'aùallà 'da'ris le cKa^tr&ldeSMlîè^
néotères 3,pag. 218. ) IH avoi-t défcrîte arfçtemênt,
pag, 100 , ; favoir;C^EcinN.--Afé.r NEûKornti.
KAil. TIIÏ.- APTEMPApeir'ÈphefioéUm^tertA-Kèifeè-
Ôê.Ily'ï'fepte'danÿ-i^à'dlj Pautre endroit.)
Gef|e?légeî5dé fffï^éùfeé?d#e<dëux [Çl^feSVl’'uriie ;
qü’Ephèfê avoit donné les fêtes & les jeuxiqûe/on
tfoifième 'tâébcdrdl 'lui ^êrmétmit de faite célébrer1
en l’Hdniieur de l’empereur, St-Pàiftfeeiiiidû'èiië'
àvpit fait auffi celébrèï eri rnêrrrè-tefhpf îaifêt'e de
Diane en'qùaîîté de'foU'aéÈiïoriî.^Pkr-'Cfe quatrième
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néocorat, .elle-s’ étoit, chargée de l’iptêndance du
temple de, Diane ? qniéçqff le plus grand & b,plus (
magnifique de .tous les, tempîés , 8e. cqnféqqem-
meqt du-foin, de faire célébiîer .[es- fêtes, dé cette :
déèffe! C ’eiï fût quoi les autçuça ancijgns pq-poqs
onr'point laiffé d3éclairciffement. On ne trouve
rien non plus dans leurs écrits qui nous faffe cqn-
noître fi cette ville ayoit qté, autorifée par,; des em-
pereurs, ou,ïéi4ement1.,païfî&'!fi9q4entqm§nt du
p.edpîeij a: prendre ;qç^te efpèqeide;;,®f®§orat:- & Æ &
ofeferyer ,.par rapport aux mé€aiîieS{iquiqp%,p!OjUC
légende t e t p a r ic , nï;i2koi;vin. &. qqi repréf
l'entent quatre-,temp|es. j qu’elles font rares,. parce
qu^ fe lq p les. apparences, les oçqafiods dftdpnneri
autant de fêtes à la-'fois,n’éfoiep,t pas .fréquentes.
Par^mb plufieurs autres méidail|es-ïquirtQnq le même
t itr e de t e t pÂ^ic. ijEia ko P ün , qn ne voit oia’un
t£mple| fqjr’le j; qnjSjjdeux & quelquefois,trets-ffir les
auit-res»,Cette :V)arié%é sdgn$4j i n9P>fcfi? desdtenïplies:,
repRS mé^îfffes 3 6ff une -p re uve. de! la
Variété 0 9 '# ^ avoit auffi dans lajcçlébratioa de-la,
fçtç, de Diane féfeftsmptev Set
qui .étoit quelquefois ,d<mné.é. feule,& d'autres fois
avec. d;’aftVBiSi'fiû#kliWI v< étobnf) jpinteqiîfuiÿânti i
lis, çkconfiftqeçÆ i;aiSi|i,dfi: la rendîrc p ltep a n ^ iè c :
& plus éclatante. ,
©DEMODES. , Céétoient à hacédémone
des efclaves à qui l'on avoit accordé la liberté , -
éhùe^pAp^ffe'q^lqffaifeftuil^r.oiqise,^^-:-,
brerit en!l’honheurjde'Eaèchus,'qùand on- gOÛtoit
pour k première fdîs le virf nouvdaU'‘de''chàqu,e
ffnrféè ‘ÇiToyei Bbtser.-î),: m ..
* -'N E OM E K I^ S ÏÉ 1].'. ';|9 n lôit
chez' les 'greps n’é'eméniJfles ceux’ qui cekbibienP:
la’ r ê ^ , des néqrnenses } ^u. de chaque, .mois lu-
^ î ip èM É N I E . .VG sell le jour de la nouyé.llq
lfifc|i^S:.r8©à^^Rfonçdf^^^P^ërinffijfpëh®Dfe;
da^is1 ïef èÿl‘Pul du Êafèrîclrier dès juifs ] qui le,ur, d hnf idr r f me, 'T\la'dl, 3 !
; .NEOMENIES!,, en ^ep m^iinai c’eft-à-dire ,
jÿqwvelle lune, de 3 nouveau , 8c de -ft-wn , lune ,
fê^e q,ui fe'.cçljébrqit, chez les-anciens'à chaque
fiouve|p-,lupei
h e.-défit d-av;ojr-ides, jojijrs,;.heqreux,,'inrroduifit
1 éiilif&’-disi n°glé!iéPs-: lesipfuples-!,du
,mf}p%i\.^es plri|iqué^fl4:i#ï.Wuffigiè^
lf^)g-ïgmgs.^ a n t ;la-.-f pr^silgat'sçfc deikjrJoi ;Bei
Mptff,-- ilfl%t,!prgfcrii! ati56 hébreux à' ihpuffaTdel
.liGfi2,'11 ÿhez las- grecs-'j, chez les-tomAîris-,,; en-i
fuite.chez .lespremjeis ichreb'ensf.ayécdesiéhiis-
qui s.fthjent gliffés.dans cette, fête; ice-qui la^fic
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condamner par, SU,Paul j jn s i iü en refle encore
queiqûçsj yçlHges parmi1 nouiÈ. , j-
La néoménie étoit un jour fdlemÉ#, chez les
line vénération partitulière'phur
lejfpfiemi^:' de Kf. le csiébroient -aveo dAS
faqrifiggSjiau.lïcmildf .Ja.featloh , §a chaque- particulier
eq pffroit, all^tdUà fiép. G ’iétqiVraufanhér
drinJ,4 r4?t^ ln9iBA# b jquvyde la , nouvelle lurte ^'
pftrgà jqn'iJb^ietff déi •f^^urifdiâiibn^deîîfixeï' les
j^jùts 4Asfêftes? I l» jp g e sd ex e tribupal envoypienit
q|dinait^mqnt dqu-xi hommes ipohr sdéçiouvrir Ja
lune, & fur leur rapport ils faifoient publier que
le mois étoit commencé ce jour-là. Get te pii-
blivatiqFi-ffe faihtit au- fo0\ des tiompettés, .qui 1
étpit-jaccompagné du facfificç» folérattelMils n'ér
toit-cependant pasi défendu.- de travailler ou de
vaquer>-4 ;fi^ »affaires.;, excepté d la (né^mé^ie >da
dür. l’ariilée :> ClyiJfi’VîfaÙl UJP3S;idA!
I permis -dë ffaiçéîauéùie peitvfe fervi.le» ’4fy
Les é^priens .dtijebiîdieisfc m(û. les méaméitet
avèfc,'beatmolm1 d ’^PPàtAÎiî oh fait qftqrttnis-.’lfli
, mois de leur qnneffiétoient 'repréfentés par des
, fymbdles, ;& que. ileiipremier 'jour -de chaque
mo|s ils.confacroient les arnmaux qui répqndoiënp
aux ‘ fignés ’cé}eftes,j -ctans',lefq’ùels le foleil & la
I lutiei'alloie-nt hntreri; ■ s
t Lès grecs folbmnifoiefetirles néoménies sa eom-
| menceine’mt;de chaque inois.iluoaSrey.en 1^honneur
; 4eit©iis3 es diAfix ; mais particuiiêreinent dfApO^
i Ions, parçeqtiatcotis les' affres
! ejïfprunveiff lâiftdumièM tréu^era
d a fe . - Mttlmàl;- tom. J , p .4 16 . les dé-
» tails des cérémonies ‘d e'cette fête.
i Elle pafla dés grecsLaux romàîhs y.,avé‘c ,l’idée
| dii- çffiteidufc^^éteaioastaché.’ lls.iappëllèïênt ait*
j leitdeé ch que -tfesj gîefs-iiàppdlojem néotnéhiei.
AùÎGmlMuencm£nt6fdB:feàÿqùe3m®is rilsifaMbietié
! dès piîeïesf-&-dhS'Sm^çes ;aùsf'dietÉc emiècém«.
i alors rlpsi feimme^ i-deffibaignér..; imaâsiles calendes
1 de'fiîèrs épsientléspiUs folelÜBelieé^tparce quq cd
j ÎHy&i|(iïuvTOit; EÿDdiée des ïbmainst ( t&îdv )i : 11
NEOPHYL'ÀX: On lit ;ee mot,dans- utia-inf-
crip^jà» ïequeîihè pàri^ilütatdii
■ veul>:!di'r;et;gardfflt0:d’'Un ffemplètri 5;
j i NÉQRTOLEME i , f ils . d'Achîife'p fu* amft
|inqranéiâ^ufirdie ?.là grahdei jeùneffe dù àl'élbie
Çmiqfe èqudhÆ'omtek fkjpygndtè fesdriims dèvane
|lk|[yesn; 0 * f to le rffiêmé'-tdijgr -^ywhas.' t/ytx
I P yivK^k s . ‘ij ioH
! ^ ^ Q P T 0 L ÉM É E S ; »ietéV ett "l'hottfiehr d e
, Pÿrthris.-Eàyeç P-v-RRaus^t à
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