
a * iM r s '
uvoit plus reparaître devant fort général fi le ,
renvoi étoit perpétuel > car s'il n’étoit chaffé que
pour un 'temps, il rentrait dans tous fes droits
après avoir gardé fon ban.
Sous l'empereur Augufte, on mit en ufage un
çongéappellé èxàuSoràtio', qui ne dégageoif point
le foldat jufqu’à ce qu'il fut devenu vétéran , &
Ce que l'on appelloit yexillaire| parce qu’il étoit
attaché à un drapeau-, & que dans cet état il
attende» les récompenfes militaires. Quand fon
temps de fervice étoit fini , on lui donnoit, fous
Augufte ,. douze mille fefterces. Les prétoriens
qui furent inllitués par cet empereur | au bout
defeizeans de fervice, eh reçevoient vingtmillè.
Mais l’empereur Caius retrancha la moitié de ces
deux louâmes, trouvant à peiné de l'argent pour
.fatisfaire à l'excès de fon luxe. Quelquefois -, fur-
tout après les guerres civiles , en leur- donnoit
des terres en Italie ou en Sicile. ;
M IS SO R IU M , grand p la t/
M IS S US i fervice de-table. Les romains ap-
portoient chaque fervice fur des tables différentes.
M is s vs j coup de dés.
M is s u s , les fept tours que les chars faifoient
autour du cirque. A chaque coudé / ou mijfiïs ,
on ouvrait quatre carceres, de chacune défquèlles
fortoit un char : ce qui en donnoit quatre- par
courfe. Le nombre ordinaire des cotises de
vingt-cinq dans un jour ; & par conféqùënt lès\
fpeftateurs voyoient cent chars paffer fous leurs
yeux. Le dernier mïjfus étoit appellé srarius,
parce que , dit Servius ( Géorgie, 3. 18. ) , dans
les premiers fiècles de Rjome le trefor pubhç.ne
faifoit la dépeufe que de vingt-quatre miffits , &
que les fpeflateursfe cotifoferrt pour fournir à celle
du vingt-cinquième. Cet ufage fut aboli s mais Le
nom ne changea point.
Missns , athlète abattu, auquel le prince ou
le préfident des jeux accordoit la vie. On lit cette
ïnfeription ficilienne dans Gruter (?. 334- gj A- ) •’
TLAMMA. SIC. VIX. ANN. XXX. PÛGNÀVTT.
XXH1. VICIT. XXX. ST AN S; VIIII. Mts/lIII.
NAT. SUS. HUI. DEEICATUS, COAR.MIO, ME-
r e n t i . f e c it . c'eft-à-dire, Flamma a combattu
x x iii fois , vaincu x x i , partagé la viâoire n u l
t s’arrêtant tous les deux au même moment an
terme de la caurfe), abattu & pardonné m u , 8ec.
M I S Y , nom donné parles anciens naturaüftes
à une fubftance minérale d’un jaune orangé , très2-
chargée de vitriol.Henckel croît’ qué ce n’eft
autre chofe qu'un vitriol martial décomjfofé -,
dont la partie ferrugintufe eft changée en rouille
jaune, comme cela arrive à tout yitriq] de cette
TVT r T
efpècé qui a été quelque temps expôfé à l-’à-îj
t Pyritdlogic . ch. •/'
Diofcoride dit que le «s^yde: la meilleure ef-
pèce e ft celui de l’ile de Chypre : il faut, feloa
Jüîl, • qu’il dur/ de» çotileur d'or, ^ti'il
brille lorsqu'on l'écrafe , comme s’ il codtenoit
des paillettes -d1tir*l/ /
~ L Î ' A 1 cfpèce de mitre Ou décôè'ffure
orientale qui eft-veloppoit les cheveux,.' é|.iVloit
les joues, & s’attaçhoit fous lç menton. Q u en
Voit une parfemée-d’érâifêsi- 8r bfonî prononcée
fur unë piêrie graVée de Sràfoh / îpublifd pir
Winckélmânn , • dans fes Monument! inedtti , &
quf~/eptffonfë'"Parîsi Leaf’fèi|îïiiSî fèh/pdftoienc
en Grèce de pareilles 82 -fur - tout' les femmes
Lgées. Virgile dit fdéCepai n s i . ÿ è / n
Coptt fyrifca caput grcq'd.redimila mite(fo. ;
Les romains effémmés sfett.fetsvaient, 'de.même
que le s Femmes ï(;i?fM&ptoi^aéJr.-P{fî,<>oer ici. ) k
Deliciarum caufa "§ voluptatis , non modo. - crics
Romani , fed & noèiles adolefcentes; . &Jmoepiam
etiam fenatores fummo loco natos , ' noA in hortis ,
aut fuburbanis locis , fed Deapoliin-<cgîeèerrima
oppido cum mittlla ftpe ■ videmus; Apulée: ( 8.
p .’2ÉOo.) i parlant aufli d’homtriês -efféminés,.dit :
Die fequeriti variis <colorib‘us indufintî,, & àeformi-
n t ï[üifque f(>nhati !, façie ceedôfo pfg0 0 jkèiidèdÿta ,
& oculis obunctis graphice prodeunt, mitcllis'injtS,i.
On appella aü (îimitelU des couronnesîiées isvec
dés bandelettes de foie ; & parfumées de» odeurs
les plus recherchées. .
M IT È L L IT A , diftribution îdes ' couronnes
appellées ntiteile. Néron élï exi’géoit dKÇqux<4dnt
il étoit le crUivivèî-- Une dé ces dillriButions coûta
quatre millions de feiferèes^ i.
M ITH CA LO ^ , ancien poids d eVAfie & de
LEgypte, ^oye^ jDfbÀÇHMB. .
M ITH R A V
M ITH R A S ,
>- « Les myftères de Mithm
MITHRIAQUES.-
très-répuidus dans les prenijers Tiècles du chrif-
riantlme, l’étoîeht tort peu avant fa naiffance/ ait
M. de Sainte-Groix* Leur origine ‘eft pqipéïin-
certalhé t & leur nom feul
Hâiïé dé là Perfe dans le relie du monde. Ils pa-
foiflent ayok.éfoctaWis dans, la Cdicieaq;tejnps
de Pompée , puifque Plutargue rapporte que ce
fut aux pirates détruits pâr ce générai , & la |lp-
part réfugiés dans je t t e contrée, que les iôinains
eh dilrent la èonrioiffatice ( Rut. Vit. Pom. t. Slf.
p. 447. 5. Ge peuple netoit point alors aufli-etf*
m 1 t M I T f 129
»prefféS d’adopter .les- rites étrangers, ÿ -'qu’il' 'le fût [
dans la fuicetfous fes.empereutsÿ où le.-dsfpo-|
. thmï encoufage®» la fupoerftiüMn9 Si voyoidivec)
plailîr fes-rapides prègtèsj L e culte mythe fieux dej
Mithra ne s'établit à Rome-qu’au‘Pègne\ de I-rk-f
jan ,r vers-Han i(iùrlïdil5de'fuj-€lffiftVfoïv^nl-'-!^t,H
marque de Eréreft C e favant cbnjeétiiiie:'très->
bien qu’a-vabt cette époquÉaj ^a-voiepas été'gêné -
râlement adopté dans la Grèce & les autres parties,
de l’empire ( adÀdfâéitft:r. XF'-I. pi 272-73-
Il n’y pénétra que tpaftérieurement , -S'câmrrie 1
rat-teitent-.driférens;monumens'dLtàÜe 0Monuftz.
vct.‘> ^ra£iÿ'..?'.LPj-y-i'j''9'(5i/)s'f d’Helvétfè -( ’Mas-3,
tin';, Rcl. des gaulois , r. I. p. 44s. ) , des Gaules
8e 4e..''Geîpîaniel» ,t'é j
« On voit un bgs-reEef qui.a'.eÿercq la .’fàga- ;
defcriptiqn Èqmpjètte . fera» 'foi trop-fougue. '11 î
fù finfa^a e ^qijé/qÀj’ otL.y' /SP1,3 2 qnp ‘.Un, t aurç a,ü 4,014- J
iifr Tÿfüfle ) ph 'pela a rim , *;re !
un,'bom^gDéifah• ’.Il/'-tSifît d’qné 'mllSlijns
çofhd’ ^lvjl À < u / / ^ * 1 1 / Paître
u n Ç o g M d .J^(’^l^»od^■ -pfgslduV,Qoù^^h !
Voit eufuitèune {^r0 iuie(' du même., âgé tenant*
im . flambeau al 1 a!TW.-'.fÆÆpc\C 0u feorpioh, un l
ferpentj, 'des elïienSjUne têté r;ay,6nnahte de femmej
des oifeaux t f p r o i e -, le ch ar du lo lé il, celui i ]
de la lii 1e , fo it encore d-s vohjllcSv?uv s fui la 1
piefrè.; Mithm. paffoit pour en être fortii ( Inft.
■ Mastsfàontf^ rlfyphÇiÿ. jetable qui; 'fa't -âlfü-
lïon au lieu où
toitntsujour-s .dahsf*d|sS'.aifttteBit|«J?<^!évi2Î^'a^ar^.
dpnpfur cr r'8. IVfeGes/'iréHuiis’ ténébreux.'<db 'là
fubetftirihm.d&hfefesi -pères de r,églîîe,’ p-ade'nt f-fi ,
tfbuvent, 8e ©u l’rfir\ne.pauVoi-K>êfte-admis fans
de longues 8î»périibl|s 'épréOvèS1 i
« IrV en aytuOe pl^fiétifs^fop^^-^lqs'cqip-
ttietiçpieht p,^r Bûe,réeèrès , 8e finiiroioïK.pqrlètré J
violentés^ 8eforeiq®nKp*ppf^aMesi D'abftÉà I Jm
q'exerâoit, pendant pl^fieursapurs ^rtiyerfer à la
hage_ une grande étendue d'eau : enfuîte oçitAy
jectott, ^.Se p nf .iWsfomret i toit, qu ' |vec pei-nè/Son,-
gés'.d^ns utie.afmeuie rentraite^, ,lés récigiçndanes
devbie^t.-j'y garder.jîe'jftûne "fo plùs tigmireux.
Eppns^deSytofomeaùjjdé c3us d’un genre , 8e qui
3/mè,pÿèhtSouvent
. baptême, toujours accompagné d’une luftratien
-d’eau par toute la ville - & dahsle temple ( Ter-
In^ê.'afe Bàpt. c. zz6. ). On imprimoic fur
le fr.o,nt de l’afpinvni: une certaine manque ( !£/#»
'.de. Prsfiript hefef c. yq. ) ; ou. peut-être y faifoit-
. on une oi?£tiôb‘ 1 çop irmè à celle ;àes' ,éhréii.enS
/ 'RigdkïMàtstyé tr&udJi p. 2.16-17. ) . Il offrait
■ du-É®|i^r.8el un Maft*. t , en pfonoilçaijil:- des
paroles.înyftÊHctiféS'O'S'; Jufb:. Apoiog. i<s6.->'.'S!er-_
Tcriuii. de ÿo. ■ )-; .Après cela on loi
s prefentoit aime couranne fouteiiué d’uné épée ou
; glaive ^ 8e qu’on metibit fcnfuite fur fa : tête : il
i'.etofo'oteligé.de la r-ejêftér par-defîhs’ répaùfe, eri
[vdi.faapIlK'éft'Mithra' cÊPëft ma cou tonne ( Tct-
Viàitîfm Ço'SôK. K fl ftL, -'Aaffi'.fof’ori lefdéclaroît
i foldat dc'Miihrà , JMtim'qüe cfedhür Mitkfb. "miles.
Ibid-) , 8e il appelloit les affiftânsi/e^çontpagnorfs
d'armes,(-^.ÿ5eÆ;cJs ,Ccommuuputç>,gus'* Ibid )
... t y ' T I w f ^ .pfgjjÎOT&^ni’àh regpçdyra, aVep
S. Juif in , Tetudlien , S. Jèàn-Ghryfoflàme 8e
S. .Grégoire de Nazianze j .cQmme-a'ucan't d’im ta-
tions.d'és cérémonies de l'églife , étpiient les feules
quirauyroient to'prarfos(dji*aR(^aip,'|^ ou
l ’on pouvoir inëanmbins'. êt.ûe. jtelg.yé à ffé' ens
gradés.. L e prèmier ^ c e ^ + ^ & ld h t , 8e le
fécond c e l u i ® n s & à'hyene
pour les femmes. Warburron a .pris ces titres
pour .dés noms de'jpçêçres' §er de prêtreffes d'un
ordre fuperieur. (.qk iüyiti. Légat, t. I. p. 1 1 1.
p v . ) ; mais il Ce trompe , & le paffàg-e de Porphyre
la vie’des afp ransjhn péra. S’ ils javoipnt/e & q -
lieur d’en echàppey( J,ÿ'ls ne pouvaient'jam^pute >
devenir adept’^ ^ q^Japrès avoif porté' focertiiicat
aun prêtre. Ndpnt'l’emploi'^opfiftqit ^tveiJ}erj>%
1 êxaéte i.obfer.vation. de toutes ces 'd'oulputelifes
pratiqués,..( PfoY/p. i Torre./éfldh/zaOT. va . Ant.p.
î'À1 ^ ^ • La .fôre^^gu’eUes exigeoient tqéritdit
aux hommes le nom de lion, 8e aux femthesfoe-
lui d’hyène '( Porph. de Abfi. I. 7K f . ig._) i .
qu’il rapporte 3 lui eft abfoliirnent,contraire.
D'àbqrd,...Tertullien appelle les initiés aux mvf-
Cîf4i*
M/iÿcioti. I. I . y-y 1^-tip. 3s7A<^. I paraît qps ce
n’étoic qu’après avoir été lion qù'on entroic dans
la claffe des prêtres celle des corbeaux^Porpkyr.
de. IV,. § , 16\ J. C erise i parvenqient -à la
dignité de perfe remarquable par le coftunie de
cette nation 5 enfuite à celle' de bromius & d helios,
c’ eft-à-dire , de mini (ire chargé de repvefenter
Bacchus ou uo/atyrp .(Ùtfych. i n J k le
foîeil, principel^Oibjepde leur^eulte Ces derniers
prêtresl pe-EeçqnnoiiËsiean. au-deffus d’eux que les
perfés,.j,oii ancigqsy(.qui .ayoient-^ à, four tête le
pncer pqcrp.mt( Infcr^pt-,ppa Gfut. p, v j. n. 1. ) , le
Véritable hiérôphantet, Çqs,t'grades.-.étoiept ,aq
noiftbrÿTOe*' fept;/, & ayqienç rapport aux fèpt
planètes. Les figures Bizarres ou rnonftrueufes de
tes perfonnagés , dont S; Jérôme nous a confervé
lè ; nom j n’ étoient pas té ' qu’il y lavoir de moins
curieux dans ces fêtés/ appellées par cétte ràilhn
Leoniica , Hcliaca - Coracica , ,0U ,Hierocoracica Q
Pdiïr0é l f l%âni'dt4. TfitST, h
Tûrre-’niohum. ver. Aht. '):. Chacune devoit être
confacr'éb’ fpécialerriènt à’ la réception des initiés
dans lés grades dont il vient d’être que fl ion. Par
exemple ,/la .dernière1/on devenhit pater pdtmtus,
-qui revient au paur fiicr'atus , ràcfmîtrë 'différentes
iùfcHptions'mous rindiqùëht. Le récipiendaire en
R