
■ coups de fifRets. Hygin dit que fur le navire Afgo,
c ’étoit Orphée qui le donnoit avec fon. luth.- - .
P AU SE B A S TO S , pierre précie'ufe confactée *
à Vénus, qued’on appelloit auffi paneras : il fèm-
bfe que ç’étoit une très-belle; agate.
PAU SIAS *■ p e i n t r e n a q u i t à §feyonq,
& fut élève de Phamphde t il, vivoft dafis Jaseeot
(èptième olympiade, c’ett-à-dire environ; yy 1 ans
avant Père chrétienne. Paufias-fut lt premier qui|
entreprit de peindre les lambris &.Ies-voütes;des ;
alais.. Il devint éperduemçnt amoureux de la;
ouquetière Glycè re, & dans un de fes tableaux j
il la repréfenta affife coinpoiân,t.une gùirlapifede J
fleurs, j^eîtablespi étdit fi'e firin é , qùeJLÛQillûs |
en acheta fort citer unecopfe.qijji étoit confervée
à Athènes,
PAUSfO,APE.j v*vnx.aK* j infltument de |bp- f
plice cheZ fes athéniens;" C ’étoitun tambour rppd
& forge i,' daps lequel ®n iiffebqitffo' tête du C r i-,
minél’ , de maniera que fes mains’ ne pouvoient
Plus ïftSip'dt®' à,® tête.
PAU S ifoY P PE , montagne fituée le lông’ du]
baffin de Naples, qui lignifie, qn grec .cetfitiïqq de\
trifiejfe / ‘nom qtit répondbi-n à la beauté de fa;
Curation. Lâ gratta eft un chemin creüfé àü fra-i
vers de la montagnê » de 4^0 toifes ? pqvrage,
admirable attribué aux romains, mais qui paroît
plus ancien que là domination romaine : cette1
grotte a yo pieds de- hauteur et 30 de largeur.
Deux fdopiraux pratiqués dans la voûte y répan- !
dent un peu de jour. LadireéPon dé la grotte percé ?
eft .telle, que vers la fin d’o â o b re le fo le il cou-’
■ chant réclaire :dans toute fa .fenguénr ; d’ûù il-
fuit qu’elle fait uji angle de 18. degrés vers le fud
a v e ç k ligne de: l’oucft , ou de 7 1 degrés avec la
ligne du midi du cfeé du couchastïu
Le topvbeau ide.-.Virgile eft fut cette, colline ,1
au-deffus mime de l’entrée.de la erotte. G ’eftdej
tombeau que chan-toit. Stace ioéÉqu’Ùt ^àppiàu-:
d-fldit d’ê.;re. à Naples.
j PAUSUS , dieu de la Côffaîîon; du travail-,!, -le
dieu du- repos, ©ppole à Mats & àlBeHoae. Cîeft-
ArnobetX Adv. pentes, dlk. 1, ) qui en fait men-
-tion : Q u ifa u n o sy aüi fa tuas cïvitatum que génies
, qu.i Paujîodreverentur àique Bcllonas. :
' P A Ü T À L IÀ . 'Wpyç( Pa n t a x ia .
l P À D V R E T É . ll paroît ,pajr Je Plutus d"Ari-
ftophane ( Aclpi,foen. 4. S* quelle avoit-été
fn fe au rang des dieux. Les habitans de Gad. r 1
rhbnoroient d’un culte particulier y parce, qu’ils
la regardaient comme la mèrede l’induftrie & de
tous les arts. Platon lui donne l’aipour pour fils.
ch e , parc,e que ceux qui s,y. livrent, ^bpütif-
fent, ârfez fqUiVÇnt à1 latpauvpexé, j .
- PAYjEûde l%Mi$^ir(oiiuain^j-'Mife; Ifjfjatg’ent
que la république donnoit par jour à chaque foldat,
cavalier ou cÇ,9turion:iroteaTn» j
L’hifloire ppfis àppj$t}d s : à û ’fo ÿ f l
iffoms 3,47 , tous les ,ci,toyens, rqnmns. ayojient jkté
à la guerre ^Jeurs dépens : il fall,qk;qug qKaçtÿi
tirât de fon peti^éticage.dè-qûqi ftibfifiçt.j,tai)C
en campagne quqpepçfept le quartier .d’hiver y !&
fouvent quand la campagne dûrqittçepilong-tems,
lester res , furtqut çelles^des ■ pauyyèS; plébéiens 3
detpeuroienj en fn§|îg.j IJe4à .^j-qient yqnüç It^s
emprunts.;'les ufure^ qjtdtjpliée^par Ipa îptéjêcs.,
en/ifite lps plaintes & les fédittorjSi du peup|e.
t e - fépat po.ur, pçè''^ii|j:q§s,d,Aoîdjre^3 ^rdjîft-n.a
de lui-même, & f.ns qu il en fut épluc>jiu,:pâ3 p s
tribuns qbe dans la (uîteTes félllstis féïoiéncpayes
'des denier? ipu^Hcl'j §t q-ue-p.ouc 'Mùrnjrà'éqcj'e
t^penfe, il 'fe ferpit .une nbuvel||*|pi,|fd^i|^',
dftnt.augün ,ci)£0.y'en né féroit^ç-xôolpt.^rÿji^ans
après , Iran de: Rome t ®i? iffigng unMgIdie
particulière*pq,ur les gens- de cheval,t^fe^fut la
première ,fd® que la .cavalerie c Oîp|Tjen,ga ; .a,"«fine
payép dès deniers publics, A
étbîent' obligés de ferur fans fol’d e , -• rrîâïs;opleur
fourniffoit le^)blé fie 1 &Tgdi-gratis,^ ;T;,
La paye d’un fantaffin étoit de deux,objf>kj9 .par
jour , e elt-à^dtreyi énvriiin'j- Tousse"^^n^'.Ùes
centurions avotqnt dppplï; folde , lgs]çavatîers
■ ecevpiient unedrachipe, valant,_iS lousdejK^®.
Lés tfcoupes fur cette ^aye-çïoiefif] ôb’lîg'eès cfe-ié
boümr & de fe fournir]d habits ; ép fo^fe dit ’Ptf-
lyèe ' que' fi lés folHats receïoient^quélqïï^lOTe
du qiiffteut, ép fie ''ttîmiquoit’ pas de fe lè u f rabattre’’
fur leur ’paye. Dans lafnîtê /'.êtnHfbn’ï i r i
000 de Rdmï /Ç^-Sémp'rèifîuF'Gîàcchus, pendant
•lèn' trîbunat fir une tpi- partïSûelle"q.n',!foiirti?t
à'px’ tVoti^es des habits-fût1 le'tréfqr public!, jSiflqs
"Céfat qui aVoit bè'fom de fô! d 3^-|] ou r ife s
a nbitieufëS,/ feur fit dè'BoUvellès fâveurs'^p^h',
flugufte |>orta la fol dé de,s fàhtafiihs à un dèniêf3,
18 fois de france,-St donna*fe,tfi|>fe , 3 4 fous 'de
■ féancè aux Cavaliers. Tir'otrs'anedtfléxion.'idé ce
'deiïil. gj
; XJn foldat ropain ayoît donc trn âèrt'érpar-foùr
'foqs' Augnfte,' çfeff^à^dire, thviéoh dix-fe'^p à
d'xXbilitTous de' fitéfice.n ÊérfSB®Ére®i#|^oetît
fégibrt^; à- ;
ce qui à î^ifon de çfpq mille nommeX pardégion,
tfaiffiîirtdèrli vingt1 dnq 'millé' hbmmes. D e -cette
manière!,, la paye, annuèllevdes jarmées} romaines
nfexcédoitpas la fomme dè-fSîiûop^qp.pi-fivres de
. frqtiçe, ou de
pendant' le parlement d’Angleterre dans lg guerre
deriÿoo j a'ccordôit çqnvipunéiîi'etit deux^teiltions
■ foojmille'livres'* ftern^fgl’ pont la folde d é f i s
trouffès ce qui ifii^7®femKle livres -fterjmgs au
d-Ha.de la'dépeDfei de Rome. Il eft vraï 'que les
officiers r p h ) § { û s i r i e n x une très-petite puyeJ}
puifquertelleidu centurion-étoit/feule ment te double!,
de la paye d’un fo]det, qui -d’ailleurs' étoit
„qËUgé d e ‘fournir d'iiabit, d ’armes
objets qui diminuoient conlïdérablement les autres
chîrges de* L’arçpéé : japt, p-.e pmffant ^gon\ ornement
depenfafe pe$,en ee.genre, & tonttfon jou g
fur le monde cntierétoitlacile à fupptfiter dÆeus
reflèXÏon fiofis femble d’ a-utant plus||vS|i£iJ. que
l’argeqt,a(-f!pïè§'la ponOupée de l’ftgynse^ -paroit
I$ip là -Rome |éfi auffi grande abondance qu’d
peut l'être 'à préfent dans lés royaumes des plus
TJcJhfs dei ilEur-ope. (>P., J.f) -
■ P A Y N I ., dixième mpis de l’année, égyptienne
quirrépofidoit làTp'eu-psès.au mois de i'Him./üafe
jjajisémoit. à-uffi paorp,. -Les coptes l’fppèteïti^àiïiKi
bouna 8c gàârii,
PAYSAs®®, les anciens o-nt beaucoup deffinéj
dgijsi'èe, gep/e, & avec autant «fis grâce i8ç,def
goût qîpfles jnodernes. Pourên juger, ,oh peut
e^fmiübr^ce 1 uiTcjfié yVlnke]màn|n|â piibbe au der-
iJfer/rmmero des^Monuàtàntt tnedm, !&tods?céux
4q CTjï&iia 'cqilftÎYcS dans les Monumens d‘Her-
~ïmwnuàu ‘ ' "
* ^ 'É A G E ’ pifrtSrHfh l&n^Ql'bÛe fur
les tn a r c'h'ûn’âîfes^’iii temttfâblfpbféees. .Ct’t impôf
n’ itoft'ctrta'ntn'iv.nc'ptiVcf u^u t Rome ddiTjfe ,
commçhbëtûêBs"5'deHa,yrëplïbîique', ,Jofi '^JfonïaVrs
n a\o dit po ntf ou a\qui’,t,ine peu d comblerée'
avec'les^étfamgfers-f Cnt état rarêntS oépud de péits,
ne don’nqrt talacnn’ accès au^î eommet'oeûs, & on
ignoie.fi A-ncqs Martifis-, »qui en fifodfii r.urrfeaïri ’
'à Ofiie ,'âmagmà ‘de]nieitErèj ùntinjpôtrfài^iles - màr;
chandifes.; cependant.on 'conjeâtireque'ce tribut
eut lieu fouSélestrois feis fuccefiTO^ûnifi^ue Plu7
tatque nous aflure qu’er t-t les avantagésjqlii revinj.
rént. aux peup'es d^ l’expulfion d'es rdisÿ'VàlfeîIns;
Publicola y comprit i ’extindion des impgôt-s. 'G’CÜ'
auffi ce; qu affirme Tite 'Live ; .-Ryntoçiw quùqi&tt&,
tributo plebe liberatâ , ut devites ^anferrent ] qui
enertftrendo é Jp c /M .ïy zn s la fuitolestbefffihsdeIa‘iriéû ;
ptlbliq ue augmentant À proportion 'deûbhîétèfoduèftf
on rétablit \ e p o r t o r iu m ^impofitibn^iûotriprenoiy
ce qu’on levott fur les marchandées squi erttroknt.
dh\s les ports d'Italie^ & ce tribut fumm des principaux
revenus del’état.'Cette impofitionlftrt abolie
dans toute l’Italie*, par une loi que’PIrta'Cfepilitis
Mexellus, ainfi que nbus rappfend’.Dion : Quia
veMigabia urbem & reliquant Italiamüiehementer afflïi..
£**%**» Ax que, ea tollebat, omnibus gratijfibta érat
X,k l>. X X X b r J I i )„ iMais fi » cette loi: futagi-éable
au peuplet elle déplut au fénat & aux grands, qui
pour sfeh vehger,- firent des IffortsldutiUs paur ,
fouftraire à Métellus l ’honneur de l’avoir publiée.
L/^uteur ajoute que ce.ne fut pas tant l’impôt eu
lui anênje qui -engagea Métellus à le fupprimer,
que les vexations inouies de ceux qui Je levoient,
dont tous les citoyens 4voient -à fe plaindre. Avec
(a foi anéant.ffûic auffi un autre"im-
■ ll^-^Rpellé. fçngtufayfÿpî ’étoit-une redevance que
payMeot ceux ’quj ^nofent les» terres conquifes.,
i^goB avoit* ré fini è s au dômaipe de la république,
gffiioîj ajoute à- cela île partage'dey-terres que le
ipûngt]^ avo t obtenu,il fe trouvera que Rome n a-
«{oit .d’autr^-reyetiu quedesémpofitiousqtî’e llek vo «
‘fer les pjbvfnqesÿ;elle demeura 'dans ç tt état ;uf-
qu.aU.ce-mpS des^jn^iereufs, qui rétabwertt çeu-à-
^eu/les, anciens impôts iou efi. fébife-uèrent dé
noqveaux.-C’eft c e que Dioii>feppqt*e d'Aug»idlt
VedigaLia partira jprrùs abrogata renovavent, part
Simnoyp excQgitasa-inftituerit t(J47J1 .Les autemS
ne s’ aeçordenf pas fur la va’eur du portorium, du
temps.deià-.républiqûe s ,& -il parOît que la-manière
de fe lever/ n’-érèitlpas .uniforme,i|a’ei]e var oit
félon lesloix panticiflières de chaque viüèv'ou félon
lav'blomédiji CCnfear>quSû‘àmp'Qff)tt. Ifer exempfe,
en jStGife, .efetoit Je vingtième des 'marchandées
qùi iYi hbordotent. -Lès -ndtion-a sfb’ni - p! us; claire s
K>u.s,les.empeheurs i, $c on peut affigner à-pèu-près
la manrère-. dont; 1 ‘impafitiqn:£t011 perdue C ’étoit
fe quanSRétèmeide toutes îes piàrchondifes qui en-
tr.ocntÛans-feiÿ-sîlles. Voye^Qu ad r âgÛs im a .
P&RTsitttJu, éroit-auffi-jin impot-mis fur fe
paa3gé||Mpdnts.8£;fux--les‘ grands chemins^. Hérc-* ï|'î^nhfdHy agpïend que l ’ empereur fèftihax, aboi t
étoit très;©ifereux air-peuple, Sé qui
fdontcetktttëiit, ^ d fû a é im à ÿ n é par fetyrîmflé;
Sûb 'tymtinidldiad'cmttaftemitrs pecunias excoghatà,v
çPtejÿueviâs & ieinern.reiiïifit'& inanttqVLam Véirta*
ùem revncàvifr(8 êratàitm.
, PEAU de quelqu’un ma'h Lies anciens a v an tîV
fagedes étoffes, n’avoienti pomt d’autre habit que
des peaux tfe HêtéS qu’ils ajuïloient de leur mieux ;
dfesîfeârnefSoient auffi tfe nfatelats, de couver-
ttires»,"de* tapis; .pour couvrir lemsfieges. Ces peaux.
^liiofentjle mettre & s'Ynfever comme on vouloitjl
lesciôuant
après-m's a\mirigarnt& par^déffous, de paille d’avoine
,1 dé femîifcstfe jonc, de bourre-ou de laine,
fe’ft.guuËÛe couffin.
Les îbîJats Sfe’n' fervoient Auffi pour faire des
tentes, & les^ôntaifis^empruntèrent cet ufagé des
yrtres. De-M-vient -l’expreffion latine, fub pcllibus
ky-emqre y càïnper-d ur an t l’hyver. On ifaifoit affeoif
la no^&veHe’mariée fur une peau de mouton avec fa
ii’ancièn ufag^ de s’ha-
M fe r 'l foit pbur l’avertir qu’elle devoit travailler.
Avant tfhfentîon des Cèdes, on employoit encore
lies»'paûx à èCfù'vrir fes thêtaux- 'qùfc;l ’ori devoit
ffionter. Chez les- grecs , lés peaux des animaux