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.& O tib aw , tous deux grands médecliw, font du
nombre.
Le royaume de Pergame commença vers l’an ^70
de romè par -Philétaerus j dont h'otis avons
déjà! parlé1» .lui nTfori ' füècefTeiir 3
n e . prrèe'rit le fiortfde iofsl Attalé I. Ce: dortoa le
premier'cë titre Il crut lè ffofivéir faire ’ Cans |
arrogance , après la gloire qu’il àvoit acquife. en j
gagnant . Une bataille .contre les'ig»tttois<!Atii^e III. 1
mourut environ l’aif 621 ; 8e comme il îi’ayoit
poinrd'enfans'j il înfiituapour Æn héritier & |ïmple j
romain.
Ainfi ünit le royaume de Pergame , qui. dans
^ l’efpacè de de 1 jo années: étoic devenuÇort ppif- ,
Cant, & où la magnificence fut fi éclâisnfe', qtfélk ]
paffa en proverbe* Il fufe cia Hire CeS',poëîesI .& j
leurs commentatei^s, pçur n'en pas douter : j
Attalicis conditionibus 3 ,
Numquàm dimaveas. I
C ’eft Horàcéqùipa!rHéâirïfi'dèSricheffesd’Àttale> !
Properce en dit' bien davantage ,
;^es ptikiftancfulcro fiernàtùr leHas'iburno t . 40
* jH îïecfit iii Aitalico-moH Mékmixtd iorôi
* ( Eleg.tx iÿ r J. I I ) . ■
Âttalicas. fppera vefles ,• atque omnia, magnis
Gemmea fint ludis , 'igrti&iis ifiardaqïsr' ~
Les Tapifferies ne furent Connues, à Rome que
depuis qu’on y eu|, tranfp'ortp celles jd'^ttalg.jCe j
prince ,mt Pihv§iyeut, de la-brpderieid’p.r atirum
inf exert Tn eâdem qfiâ;x inyenit Attalup pesf,. ,
'vÉnfin^iqrt ne.doit pas publier, dêjdirc/que &&
jnuîation d,eJholémée ^ d iE g y p ^ ^ r f ’Èumèi^ ^
roijde P ^ am e ., à former i&'pifts.jb^fig biblio^5
_ tlîjàque.j fujt çaufe quéie roi d’Egypte fit-interdire
lé tranïpdj5%dü;|ÿ^^4m# lîpn trouva â Pergame :
part de préparer-des peaqx ,; c’eft.à-àire, le;patj.;
çfiemin | pour # , -fuppléer-.JC’ eft, :donç* encor? ;
à cétte ville de Myfie qu’ eft due la gloire d e fjn - i
vention d’une-chofe qui affure aux hommes une,
fortedCmmoKalité, fi
PE& G AM È , .c’étQÎt le nom de la citadelle de
Troye , qui étpit fituée au lieu le jalus élevé qe la
ville • Vîrgile, prepd affez fouven.t ce. nom ppur
Troye, | ,
. ■ ■ PERGAfttENUMjV&ïctemini'V afyeZi quir'jET
TArçhem in.
P E R G A M U S , fils d’Andromaque & de Pyr-
1 P E R
thujj Paufanias dit qp’jJ fc retira puAfi-»,, avec!»
mère Àndromaque > qù’i! tpa Aréfis 'dç
.Ttçeuthr'anie.j,’ s’érnpar^ de Ça fpuvqrjmetê ; 8e
donna fon nom à la ville. U ajoute qu’on y voyoit
'encore fon tombeau avec celui de fa mère. Voyez
an d r om aq u e
PÊR(j ASfeJf une Hqs démarchiez de l’^ttique.
ÇUë'.i^'.frouyq«: .ifat^ià.^rjbtt ;ézechtéïâ«'.;
‘PÈRGË. Voyez r e é c ’Jr.
PERGÉE , furnom de Diane, pris d’une Ville de
Pamphilie, où cettedéefie ètoit'hsripréè.'La Diane
Pérg'ée étoit repréfentée tenant une pique de la rnarr»
gauche •» & unecouronftie-dëladroitep àefes pifeds
eft un chien qui tourne la tête vers .eje , & qui
la .regarde,cqmmç pc^ir. 1m ■ dqrndpcl?S £et.te ,ePu“
;on»e j jq u l l *a ; n|éji|^par, fes:,,feryiqesr , .
' Le teniple de Diane de Perga. étolt placé fujf
.ûnqiuutqi|r Recette; v^flç. JJ ,sétoit - fpr.t .ÙBr
iîen Sfj on l’àvoit en^rande yép-éjration, aipu que
l’attelle-Cjicérorq Per.géÜ ■ fimupt qntiquijpmum ,&
Jan&iÿi^ù^ Vtgfajgtnfus ejffy Dianaqyoi
Juibi^^'âuri;s^ftra&ùm{^ a$qg$,xai>l$t$m ■ <ej[i./lfcr
.( 'fà^'ë.-iç'.yjqaièih* jiQfi^que Ucvjfhfi d’ Çphèlp
furpafrât fap.igné _àe, Perge, çehje-cl étQitxépçn-
dant uq.grànd y *
I I4-, s’y'fa^oit tous'texans une.nombreufe affem’
blée; c’eft alors"fans'doute’ que l’o n .j chaptoit les
hymnes queDamopnila çomtempiotaine'de Sapho,
avq^cpm^qfpesjen hhonneur^e çettq déeffe *, Si
qui/fe chantoient encore ^.temsvd’Apollonius dç
Tyjanq. Il y à:’'piufiéùrV^qieââflês' qui'parlent
de la Diane de^Pyrge , n e f y t f « * :
. PERGRÆCA!R 7,boire avec e^cès, à lama$èt]î
des grecsV-que leV romairis’n irïïîtëréni: que trop
dans Jems^^auçhes. .Qn, lirdan^ Planté £ Mo fi»
5 ! T y | i . ^ ,
. Vies , noBeÇque bïbite ir]xxgftfcamiip^l u
rirdit aulfijdafts femêmeCens ^emgrieciire ( Bac-,
'ch. 4. 4. ÿ iT
Quoi dem fcorjis , quodque 14 luftfif. comedim.3 £?
‘ tangr^^ij^ . y ' r' ,^ ^ , .
■Ôht HtidàhS’Horace (S’/ffJir’i/flo) gr&tari : *
, , . j . . \ 5. . . .v e l f i romana, f a n g d t MH
Militia ajfuetum grecari.
que l ’ancien fchqfiafieëx^ji^irç'ainfi : gticdrl’, p,o-
tare> co'fi^iviïs operam àare'^fkeorum morè.
PERGUBRrOS i dr^hifé^desdpcieBsJithuanjenî
& prufliens', lëlonJriartfn.oekC ‘Piffert dejejlis,
yeur.
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kreter. pruJfiorÜTn). Cet auteijf, dont tout l’ouvrage
h’d i qiîb'le’frlut de fon imagination / dit que Per-
^aSr/Wpréfidoit aux fruits de fa terre. Les priilfiëfls
célébroient enfon honneur une fête le iz mars;
iis, s’afCeixiblôient pour,cehrN; ils fai foi en t venir
an ou deux tonneaux de bierre j, le prêtre chantoit à la louange de Pcrgubrios ; enfuite il rempliflbitïjne
ta fié de bierre , la prenoit avec les dents pour la
boire, l’avaloit en la tenant ainfi,puis lafeçtôitpir-
deflys fa tête, fans J’avoic rou’chée des marn’si Ils
reqommençoit plufieurs foisçet exercice àl’hbnneur
des autres dieux qu’il invoqu&it, pôt}rrén obtenir
une bonne année & une abondante-recolte. Tous
les habitans faîfoient la même cérémonie çn chantant
tes louanges de Pergubrios, & il pafïoient la
journée en réjouiffances 8c en feftins."
P E R G U L A , le lieu le. plus, élevé dç la maifon
Vulgairement appelé galerie..C ’étoit dans/cët,- én^
droit quqjes maîtres publics;donnoient leurs le->
cons ; c’ tft ce.qui Je, lait appeler magîftralis .par,
Vopifcus (faturnim. .10 ),: Romefrequéntaverat
pcrgulas magifiralct. Les grammairiens, les mathématiciens
,leS peintres,^ & tous les profefieurs des
arts libéraux, aonnoientleurs leçons dans les gale-:
ries des maifons qui leur étaient afligttéesçDan«
Plaute, Pergula lignifie le balcon d’unemaifon;oû.
les côuqtifannes fe plaçoient pour être plus facile-
mené a^perçues.'On le prend encore pour une cabane
ou les-pauvres fe retiroient.
'» Pergula étc»it,dit Winckelmann, dans la figni-
fieation la plus ufitée, ce que nous nommerions un
berceau de Vfïdàre % & .ce s berceaux, dans les plus
beaux pays d’ Italie ^ foncvordinairement faits avec
élégance', & formés^par des rofeaux liés en croix î :
fur, quoi je'fer-ïi(^blerver que le» rofeaux de ce
pays font beaùco'up plùs forts & plus longs qirèceux
d'Allemagne, & des autres pays au - delà des AI-
pesimon-feulement parce que le terrain eft plus ■
propre à çe gsnre de produ£Îibn; mais fur-t6ut parce ’
qu’ils font cultivés , qu’oh laboure la terre où ils
font plantés, & qu’en général on eh a plus dfc
foin qu’ailleurs : aulfi regarde-t-on un chama de'
rofeauxteomme an fonds nécelTairé dans une mé-
raitk; car à Rome & dans les environs, on attaché.
& l’on fondent la vigne avec des rofeaux. VcyeÀ
cabaret. - ->9,
j 1— TT ,.1- lîhtirwBIfiFffrl > mines
«e la ville, d hnna , du côté’ du midi. Lès poètes
df^tlque c’eft près de ce lac qUePlutôn ravit Pro-
iW i i i lS S r iw ^ les anciens âvoieiR bèautoup de
Vf nf r;ltion P0Ur k lac de Pergui , od croit que
c eft de ce !ap dont Claudien entend parler dans
ces vêts ; /..-■ ■ ■ : 1 ' M?
I B i .. Admhtiti\in altum
G ' Cenùntiis* oculos ; &’ laie pervius hiimol
Ant^uifés Tome IV .
Durit inojfenfos liquida fu i gurgite vifus.
; Imaqiieperjpicuiprodit feçretaprofundi f ■ ' «
C e lac a quatre milies de circuit ; & au lien
qu i! fe tjouvoit autrefois au milieu d’une fo rê t,
aujourd’hui fes bprds gondolantes de vigne ; on
n’y voit point décoiffons ? mais on y pourroiç
pêcher une prôdigieufe quantité de couleuvres.
; c d j .>. , p
PERIBÉE, fille d’Hîppônoiis,s’étant laiffe’e réduire
par un prêtre de Mars , attefta vainement à
■ fon père,que c’étefît"le dieu luK même.qüi’ étoiL
devenu amoureux d’elle ; Hippqïïo’ü s , .p o u r la
punir de fa faute, rén.voya', à (Enée , roi de C a -
lydon , qu’il chargea de la faire»qidérir ; rfiais, ce
ptince,qui vqnoit de perdre fa femme AUhée, &
fon fi's Méléagre „ par uft> cruel accident, chercha
i à fe confoler avec Pêribée & l’p'poufa. Il la rendit
mère de Tydée ^.père du fameux Diomède^.
P e r ib é en'eftconnuequepar Alcinoüs,Vroi des
. pheaciens,, fils dé Nanfithous , qui recoîinôiffoit
pour auteur de fes.joprs Neptune & T é iib ç e .- -,
PERIBÉE jfilIejd’AlcatRoiis fils de Pélops , &
rai de Mégare-; éptoîffa Télamon fils d'Eàque, &
en çut le fameux Âjàx Telamonien. Les auteurs
femblent-beaucoup varier fu^le nom de cette prin-
ceffei les uns l'a*ij|<îmmçpt-'-Afé^ée‘, d’autres Phé*-
rébée ; & d’autres enfin Eribée.
Mais les meilleurs critiques nous affûtent que
Cette différence V e f t venue-que de' la faute de
quelque copifte , qui oublia Une lettrel, ou qui eri
mi t une de trop aù commencemen t'dû nom de la
mère d’A jïs à jp é lx '^W
gardèrent làfaüteT^f'cbëque auteur s’ eft conformé
à l’exemplaire qu’il a acheté, i
' Quoi qu’il _ en Toit", PériSééSéioit une des fill^
_que les athéniens furent oblig4s de livrer à Mirios.
Jpi^iaïmës d è T ^ ^ S .V à u l® lq l1 '
faite vîolènce. Th'efée s’y oppofa', & eut à cette
occafion, une quérelîe avec Minos, clans laquelle
il prouva , parurforrack j qc'd étoit fîrs de N ep tune.
V % c T k isE E Thtfee femaria enfuite avec-
en avoir eu
d’enfans. Têîàfnon , difgracié par fon père , s’é-
& prît
la fuite'pou't’fe'mettrè à-l’abrïde la fureur du roi.
Lorfqu’ Alclthaus' s’aperçut de cette évafion , il
„ctutque c etoîfùn deïes 'rmersqulert "étoit l’auteur
& donna 'ordre à un de,fes gardes d’embarquer
péribéefju un vaîffeau , pourla‘jètterà la mer. Le
jj&rde touché dç cqmpafflon aima mieux vçndre
tÇtre malheureufe pilncefle ; 8c pour çet efifet>
Jesvoyaa Salqrtririe;qîiTélamon étojt retourné.-
Tclaraott tecbmiutfamaitreffe,l’acheta & l’cpoufaf>
L U I ƒ