
rendu âg §qleiL foits le nom d’Ofiris^ d’Amman,
de Sérapjs , d'Horiis , âge. . SKÆ lui 'fepdgE^H ^
cuire prefqu’exclufif fous le nom d’ Ofiris Ce culte
prévalut à la longue , &. fut firbituiié à celui 4®
« «EK
Mais le cuhe d’ Ofiris s’aSsikik auffi pervMkfi»
depuis qr.e.Sérapis de Sïaopa eus été. apporté en
Egypte, .fous Ptolémse. Ce nouveau Sérapis_ réveilla
le Convenir de ranêien-Sérapis égyptien , 4a.
réchauffa' l'on culte aux dépens de celui d 'Ofiris.
On vit ce deçnter. s'étekadre pemà-peu fous.kjl
sois grecs }.dç luarûère, que , fur fés médàiljèsfï^
pénales d’Egypte,, où Iran voir ffeplupart -des
divinités égyptiennes,, Ofiris ne ,pmoit,|ajoewi!Si.
Depuis cette époque, il eft même fort rare de
Voir fuij i f s, reionumens g*ees ik romains quelque
mention À^Ofiris Sa quelque traee de fou ciilte , fi
l'on excepte farc 4 Orange , 8e quelques infer potions
recueillies par Gruter , l'abretti ( pag. 487-.)
bc Muratori.
■ Voici Popinion dés,grecs fur Offris. Ç ’étojt: un
des grands dieux des egyptrens, St lé (dus. géné-
plerçent .hpporé dans tout. le pays..Ondit qu'il
ê to t fils, de Sarurne'§j de.Rhéà ,ƒ frère qt égôy^
d'Ifîs ; tqais felpn^fes hiftoriens , il étoït fils dg
Phpronge, roi d’AtgoS : ayant laifle le royaume
à Égialéey fqn frère ffi- aifasetabitren Egypte.,
oiV it régna ayeç Ifis dans 'une grande qhioti,
s’-appfquanjt l'ùn & Vautre à pobr Igilts fiuets, a_
leur enlHgner i’Vgiicukùre& plu fi ut s, autres a us
Iiétefîaues à h vie. ’Apièscefa 11 fe propofa d’ajfer
conquérir f upiyiers.,| rwttpfs parla tdfci| dqçf^aiès.^
que par la fdouççur de h perfuafao-i ; & poijr
cela fe' nïit err carripagne avec une a«nee»,com;?
pofe'e d'hommes & de femmes ^ laiifant la f e 1’
gence de fon royaume à lli? époufe , affilée
de Mercure & d’Heicule, dont le piémîer éto.t
chef de fon co'nfètl, & l'autre intendant d«5 fro*
vinces. IV parcourut i f abord l ’Ethropie , où il fit
élever des digues 'contre les inondations du oïl :
de-là il rraverta E A raW , les Indes, vînt enfume
en E .rope, -p'arcoqrut la Thrace 8e les contrée^
vo'.liiies , laifïa par tout des marques de fes bien-.
faits3 ramena ieSi. ho®5®êSi'>. alrrts. entièrement
f.m v a g e ïau x dojfceujs de la fociétç civile ^Igur
apprit lt.igriculitlrey'&" à bâtir des, villes^ fié de?,
bourgs: If revint comblé de gloire , aptes avoir
fait élever paV-rout des colonnes'& d’auùès’m®-
num^rtS fur iefquels, étaient grayésjfe^jexglpk5 :
ce S&r ks mfmei! Conquêtes du' Bacchus grec
tant vantées par les poêlés. ,
- C e prince; de fetout; en Ei»ypté, trouva qu,e
fen frère Typhon âvott fart ffesbri-gues, contre le-
gouveniement, 8c qn il s ’étoit r^ndû rêdoipable.
Ofiris, qui avokl’àrhe pacifiq^ àtÿlmer
cet efprït ambitieux , ’mais il n? ■ put Ce*garantir
de; fes embûches! Typhon l'ayant invité ün j'out
| un grand fçftin , propofa, après lé repas, aux
conviés de fq mefurer dans un coffre d’un travail
exquis , promettant de le donnferâ celui qui feroit
de même grandej«. Ofiris s'y étant mis àfo a cour,
; les cqiiiurés fermer,eiî.ti'èjeofïire & le jçît.è.retvt dans
ïlq-*Nth Ifis , informée de la fin tfagique de fbn
époux , fit chercher fon corps , & après des peines
• infinies, elle le -trouva fyr les côtes, dj la Phé-
n-cie , où les flots l'avoient jetré •, êtle le rapporta
à A.bydos,, yflg d'Egypte, fur le ôù qlle
■ Iqf fie élever
s'occupa du foin de venger fa- mort. Quelques^"
uns, ont dit que 1‘A b a t os étoit fon tqmbeaù.
Poyje^cemot.
, LqSiégyptiens, po.ur coaferver la mémoire des
bienfaits qq’ils a voient reçus de ee priniee , lui
reudkent les honneurs divins.,. fous Le nem de
: S é iap is Igp r . grande .divitfité : 8c eqttâÇ
leur avoit ^fè^péd'àgïicîÿïùrq, d- luï' doànâÿériç
lqboeuf pour lÿ.iubok C Â?is , SÉr a p is >.‘
. Oq. le rqpréfpiiço.it avec une efpèce de mitre fur
i la tétfi , fpus Ixqqelle fqrtoient deux». cornefe1: #
• teppit de la maux, gauche un bâton- recourbé, &
de b droite, qrte efpèce de fouet a eiois cordons
( ,on trÿuyara pin? bas l'explication tierces attti-
buts,). Ofiris fie, voit encore fou vent reprsfefté*-
avec Ij tete d'éperviej > pareeque, d't Plutarque ,
cet Qifeau a, b vue perçante & la vol rapide ;
qe qui cojivjetit au fplètj. Ajoutons qu I’Ifs &
Qfiris_ étoiént, les dçux. prânc-tpaux dieux , fur lef*
quels-roufo^t toute la théologie ‘égy^tien.ne'qî &'
à parler exaéiem&nt, ils é'toieô^ toiis^lês 'dstux-
dq paginifme ; toutes les d.vmjrés partiGulièi-e»
dq l'un & de.tbutfe. f ix e , n'ttant que des attributs
A'Ofiris ê f d'Ifis.
Laiffons parler ■ Thiftoiien grec , qui a traité 1$
pliis au lot g les fables Racontées fur,,Ofiris par
fès;:compatridtés«5';d'après les récit.s éoigqtgjpqqest
des prêtres égyptiens. Voici'ce que dit Dtqdore,
de- b icife(' àè. J.) , traduit par Terrafïpq.
JpJSûïvant les annales des^ egyptiehs, i[< y a eu
des dieux rerfelires ,, nés mgtreis j^ a ilT q ijip a r
leur propre fagefie , ou par" k^ biens qultls onfe
faits aux nomme s , dm obtenu!’ iffîniortaure. Quel*
qu'es-uàs de ces dieux ont été rtjissdans l'Egypte,
même. Helius j dont le'hqrn fitnin’e foleitfiz régné
le premier en.Egj'gti’i oqelqijes.'Ujns, des- pi êqes
doiinent ^uftant, cet ln''a(rit,à|e a V u l c S ï , niv.yi-
teur du l£il y Sç d f&ht que ce»hât dette itiveation
même qui lïfrg rap ia lâ'rof'ântc» iatuna'e-h^Æï-
céda , & ayaiit épsufé Rhea^fa foeur yjfi^a £% 3
felpn quelques mytbotogilles-, Ofiris '& Ifis on ,
felpn-ia plupart ü’entr'eux , Jupïfef- ■ ik Jhnbn'T'
q u j, pâx letk vertu fingulière, parvinrent â'Fèm-
pire du monde entier ».
« Du mariage^de ces deux ■ derniers naquirent
cinq dieux ,|çfqnt la nainaace. tomba datis.-chasuo,
dés cinq jours tnrçrcaiarrês de-l’anfiée des égyptiens;
cés dieux font Ofiris Typhon, Apolr
Ion. 8r Vénus. Ofiris a été appellé Bacchus , &
Ifis*Déméter ou Gérés. Ofiris ayant epoufé Ifis ,
& fuccédé au trôné defon'père- , fit plufieuischefes’'
utiles- à la fociété humaine > il abolit la coutume
exécrable qu’avoiètït b ÿ :liStn.tBes de fe-mangar les i
pns les ,autres, 8i établit à fatipl'ace la'UtAun» dés
fruits. ■ Ifis, de. ''fon-cJèté-J leur donna l’ufage du
tromem & de l*ôrge, qdl Gcoffoient auparavant
dans lés champs Ê<omm,ê’ desiipiéHtesyffcçohÉèê#
& négligées. 'Leurs fujéts furent charmés.c#
ce changement, & par la douceur qu'ils trouvèrent
dans cette nouvelle noiirrituré , & par
l'horrtpr qu’ilscouçurent eux-tdêmesdé lbneic?fine.
Pour autorifêr ceste,origine itW'lfapporte urfe
pratique dont les égyptrens fe font fait ütie loi.
Dans le temps de 1a 'peux qui'recueilj.ent
les premiers bleds en mettent debOu-t une gérbe /
autour de laquelle i^ pkurentèdnirvdq'uant l f s ,
& célèbrent aii.ifi.la mémoire de £a déèduvértaglàns
le terrips^Je pltiSipqrfvenablé'. Outre celajâmy a*
-Quelques villes oh- dans les têtes d'Ifis on porte
des épis de b led , en rêcon-noilfaseè du gr-if <f
bienfait dont on fe croit redevable à cetté deeffe.
. On dit de plus-qu'ifis adômre fes premières loïX
aux hommes, &Jeur aenftrignéâ (pj'fïîtidre juffisd.
les uns aux autres, Sc à bannir a dratr'etsi la violence
par La crainte du çhâtimenf ; c'eft pocfrcela
que k s grecs ont nomme-Céiês^Ihdfmbplwre
ou Légifl-ataiè|.'Suàfan't-;lçs mêmês<auteurs, Ofiris-
b»tit des villes 8f des rempks anx dieux, régla
leur culte, Sc établie des ptêtres-pour le màir.-'.
tenir : outre cela , Ofiris Sc Ifis ont chéri &
protégé ksinventeurs des arts Si des autres th&fc's
u tik sà la vie. C'eflr pour Gela que lar fabrique de
l-'or Sc de l’argent ayant éré rrôûféer dans fa Thé-'
b-jidejj on en fit' dès armes'pôur ex-términer l'eS-
bêtes féroce®’, des ififlrumens- pour travailler' là
terre ; & la nation fe poli fiant déplus en plus,
-des ftatues & des tenipiesentiers, dignes des dieux
auxquels OïHïbst déyd i dit. .* i&firis aima auffi l’agri-
cu’tuce , comme ayant été} élçvé à Nyfa», ville
de l-'Arabie heureafe , & vo.finé de fbg^pté i
où cet art était en -honneur. C ’eft du ttoth de
Jupiter fon père„-'jïôiîtti.àrcëlufde cette v ille ,
due les- gi-écs- ojtt fait Dionifius ,, qui eft chez
eux fe nom à‘Ofiris. On dit aiifli-qu il‘obferva le'
premier la- vigne dans.ïé, territoire-de; Ny fé„ &
qùSyaiit trouvé le ftferet de b cultiver,, i l btxf
le,fçe;mier dit iïnji 8e apprit aux autres hommes la
inanière de le faire Si de le Confervtr-»ÿi|,vij
i «*I1 honora ffer-niès eu Mercure , parée-qu’ il
le vit doué d’ ttn fatéat extraordinaire pour tour
ce qui peut aller au bie-u de fi.fboiété humaine.
En effet ,.IMarcüte forma léprèmiev une fangtae
exaifie & - réglée , des diîtleétes greffiers Sc m-
«ertairçs dont on- fe fervok ; il impofà desf noms
a! .une infinité ’de c ho fes d’ufâge qui n’en avoietit
point s îhfiivsntad'fs-.pren- fefaxcaraébères , Sc icgla
ÿifqaéàThaitosnie dês uioï-s & dçs iphiiafes^ïï
plufîeurs pratiques touchant les facrifices
' & lès autres parties du culte des dieux , & il
donna aUx horhmes lès prérniers ‘principes de
1 âftronoinie, I14éur propola entuîcé pour diver-.
tiflement lÿ lutté Sc h danfe, & leur fit con-
8è même - quelle grâce [ le
I corps numlfrjpeiut tiré! de ces exercices. Il imagina
^^ ^ \ v f 8 - ' r ç i | ï . trois;; cordes, par
aüuflon aux trois faifons dê’rantiée j car ces trois
cordes rehllant frcfiis fotfa, lé gravie', i'aigü & le
moyen ; le grave .répond à- -l'hiver, le moÿénau
|lÿ.ltî.t:ern<Ps l’a'g'j à l‘ér«j G ’ eft lui qui apprit
fTinterpretajion ou ï’élQCution aux grecs, qui pour
fcc^tte^ raffo^j wpt^ appelle Hermès ou Interprête :
|ifi.a été le confident & JW a du confeil & Ofiris
’ qui lubcqmtpi^fquek tous fes fecrets, Se qui
- faifoic un gijandrcas de feÿ«aftfifils; ; e’efi enfin lui
|q«U! égyptiens , a-planté l'obvier, que
’ les grecs croient devoî^ à Mmerve ».
! » Ofiris étant aé bjenfaifant Sc amateur d e là
1 gloire, affembte'j, dit-on , une grande arHtée dans
!e^ deffein de pisequf-ir La terre pour y porter fes
découvertes , §c 'fa&teut l'ufage jdu bfed 8e du
; vin , jugeant bien qu’ayant thé lés hommes
'de Jour pree^ère feroerté i & leur >ayànt fait*
|go!irteç une fociété doucef l& raifonnable , it
iparticiperolt 'alax honneurs des dieux,: ce qui
î arriva- en effet : Gar noli-feakment les hommes?
qui reçurent péjfa main ees divîrts'ipréfe'tis, mais
leurs defeendans mêmè’fol'it regardé comrné leS
plus,grand® des dieux ceux auxquels il® devoierrt
i leurftonrriture*,. Avant que. de partir, il laiffa-
à Kis l’adminiftratio'n générale de fon état déjàpar-
-faiteitaetit réglé « il fui donna pour eonfeiller Sc
.pour miniftre Hermès.,idfc.vplus fagè & le plus
fidèfe de fes aoeis^' .& pour gehéral de fes troupes-
Hercule ,qui tenojtla^lui.par 1» aaiffance , homme
|d.'âîileuts d'une valeur & d'une force de, corps
proâigîe-afe..; Il étafali^ayfii Bufiris & Antée pour
. gouverneurs , l’un dè'fôüt le péys rnWitiifié qui
1 eft tourné vers la Phen'dfe,1 8r l’autre des 1 eux
\ voifins de l’Ethiopté & de la? Lybie* Toutes cübfes
I êfauf aififi diïpoféeS , il fe mit* eh marché à b
’ rêtè fie fes attoées, emmenant âvéc liii fôn frèfe’ f
J N^é kSgrets nonnrtefnt A'pblloti.. —-Ofiris fut apffir
ei^dM'ôn'd'ë'détné'dê;
’ i ft!s , Âriabis- Sc M'acefiiÿn; -1- Il prtfencO!’è aVec
J lui Fafî , ! fbrf'Kifp'eélé danS' \£ paÿSf a=-.-J) fe g j
j frf v?re enfin par deux hommes experts en’ ’agrifcul-
t ure ; fiîh no'ffmlé MarOh, qui s'cfttendôif par-
II fôtëfaiSit^’fa Vignéf 9à 'Fâutïël^jfélïë Tirpfo-'
, ? lêtoé, qui favoît tôilt ee qui' regarde les ÜTêds 8k
le'labourage* 'Tout étant p rê t, ■ &' Ofiris Kfiinï
'■ . fait' ud voeu falè&hel' de-rie fe pèfi'ftt, rafet la tête
■ qrfü néJ #üf ré Ven ù dans fa pabiè'1, il prit fin
| ch«iun* pt# î ’ErHioprSS — A¥àrfë
Il l ’^Sficfilï-ute eh ufig'e dhfis ' P&lîrrvpie‘ , St y
l'asysht:* B4t f plufiéuïs VrllèS eorifidérabitS, j î tri*
lüw* w-ugè, St toit